" Yellow Basket, le premier Pogo 40 achève sa première semaine à l´eau. Et quelle semaine !!! Après sa mise à l´eau lundi, Le premier Pogo 40 a été préparé en vue de subir les tests de stabilité nécessaires à l´homologation CE et bien sur le test à 90° pour la jauge Class 40."
Premier bilan positif pour SODEBO
Sachant que le Vendée Globe reste l’un des évènements voile parmi les plus porteurs au monde en terme d’image, de valeurs et de retombées médiatiques, l’entreprise leader sur son marché, celui du traiteur frais en grande distribution, a su saisir l’opportunité qui se présentait début 2004 et ainsi toucher tous les jours pendant presque 4 mois, un vaste public de consommateurs à travers un dispositif original. Le but : " Développer la notoriété et l’image de la marque en complément d’une communication classique (médias) avec un outil – le sponsoring voile – qui véhicule les valeurs de l’entreprise, telles l’aventure humaine, l’engagement, le dépassement de soi, l’exigence, la ténacité " explique Patricia Brochard, co-Présidente du groupe agro-alimentaire.
A l’occasion de ce partenariat, SODEBO a renforcé ses équipes qui ont su développer des outils de communication adaptés. Dix jours après le départ de la course, la marque avait déjà accru sa notoriété de 5 points (passant de 56% à 61% en notoriété assistée sur la cible des acheteurs de produits traiteurs frais – source IPSOS). Parmi les principales actions mises en place, à noter : une visibilité de la marque sur l’ensemble des monocoques engagés, le développement d’un site internet, des stands sur le village de départ et d’arrivée, un relais auprès des salariés avec un PC course dédié dans l’entreprise, un dossier de presse sonore repris par plus de 100 radios locales ainsi que de nombreuses opérations de relations presse et de relations publiques .
Les Français brillent en Star
La course 4 aura été particulièrement révélatrice de la hiérarchie de ces championnats, puisque l’équipage brésilien composé de Torben Grael et de Marcello Ferreira s’est adjugé la victoire devant Xavier Rohart et Pascal Rambeau, finissant eux mêmes devant Philippe Prtesti et Jean-Philippe Saliou. Des Français en grande forme, qui parviennent à contenir une concurrence de haut niveau – actuellement 5èmes au général, Robert Scheidt et Bruno Prada se montrent en effet dangereux, à l’instar du duo américain Phil Trinter / Mark Reynolds. Comme on pouvait s’y attendre, l’élite mondiale truste le haut du tableau, et comme le soulignent les organisateurs de l’épreuve, les 5 premiers au général peuvent prétendre au titre. Aujourd’hui, les équipages ont « quartier libre » , les hostilités ne reprenant que demain. Il reste deux manches au programme. Notons que les régates sont disputées dans les eaux de la rivière Plate, qui se caractérisent par un léger clapot quasi-permanent dû à la profondeur réduite. Le site de Puerto de Olivos est à environ 100 milles de la mer, et à son endroit le plus large, la rivière atteint 80 milles – voilà pour les questions topologiques…
La première transat solitaire en Figaro
Une grande transat en solitaire, cela fait de nombreuses années que les Figaristes en rêvaient et certains d’entre eux militaient pour sa naissance. En 2003, la classe a donné son accord et la société match-racing rachetée il y a quelques mois par Pen Duick avait avancé sur ce projet ambitieux.
Régate et aventure
La Banque Privée Européenne, qui parrainait déjà la course en double Saint-Nazaire – Dakar, séduite par ce nouveau format de course, a décidé d’embarquer dans l’aventure. «La voile fait rêver, on l’a encore vérifié récemment avec le Vendée Globe. Avec ce nouveau parcours et l’option du solitaire, on entre dans la dimension aventure», souligne Joel Wittmeyer, directeur de la communication à la BPE.
La lutte continue sur le Vendée Globe
Chassé-croiséEn quelques jours, Conrad Humphreys (Hellomoto) et Joé Seeten (Arcelor Dunkerque) ont alterné à la 7e place. Ce matin, le skipper anglais s’est de nouveau glissé devant son adversaire. Décalé dans le sud-est de Seeten, Humphreys bénéficie d’un vent légèrement plus soutenu au sud de l’anticyclone. De son côté, Joé subi les calmes du centre anticyclonique. Il a passé des heures à tenter de s’extirper des vents erratiques particulièrement instables en force et direction. « Je suis stratégiquement coincé ; si je continue au nord, je m’englue dans l’anticyclone, et si je pars au sud, je me recale derrière Conrad » analyse Joé. Seule solution pour le skipper dunkerquois, naviguer sur le bord le plus rapprochant, vers le nord-est en attendant une bascule du vent qui lui permettra de virer de bord vers les Sables d’Olonne.
Le bonheur n´est pas dans le près
“C´est très humide à bord et ça secoue. Les cirés, les bottes et les casques ont remplacé les shorts et les tee-shirts, plus pour la quantité d´embruns que pour la température de l´air. Je suis dans la coque sous le vent et ça secoue d´avant en arrière comme un test pour ceintures de sécurité””, écrivait, hier dans un e-mail, Brian Thompson, skipper de “”Doha 2006″”.
Ça secouait à bord de “”Doha 2006″”, mais l´ambiance était exactement la même sur “”Geronimo””, comme l´explique Olivier de Kersauson : “”Les conditions sont dures, fatigantes, tant sur le plan physique que psychologique. Nous traversons un moment de vie inconfortable. La cadence est lourde, le bateau tape, nous ne pouvons pas faire un geste sans nous tenir à quelque chose””.”
Orange II à mi-parcours !
A 11h ce matin, l´équipage de Orange II maintenait une moyenne de 21,3 noeuds sur les dernières 24h (511 milles parcourus). A l´aube de son 24e jour, iI était pointé à 22,9 noeuds de vitesse depuis le départ de Ouessant. Son avance sur le temps du record absolu du tour du monde en équipage, détenu par le maxi-catamaran Cheyenne de Steve Fossett est donc toujours de 4 jours.
A la vacation radio du jour, le skipper de Orange II manifestait un peu de déception sur sa performance des dernières 24h. Un peu de casse à bord, une baleine évitée de justesse,… Le bateau est confronté depuis hier à un vent d´ouest et une mer croisée et casse bateau l´obligeant à multiplier les empannages et donc à rallonger sa route vers la pointe sud de la Tasmanie. Demain après-midi, Orange II fera donc son entrée dans l´Océan Pacifique.
Les records tombent pour Orange II !
Parti de Ouessant le 24 janvier 2005 à 10h03 TU, il n’aura donc fallu que 21 jours et 14 heures pour Bruno Peyron et ses treize hommes d’équipage pour laisser à gauche deux des plus importants points de passage obligés de ce tour du monde, les cap de Bonne-Espérance et Leeuwin. Ainsi, trois nouveaux records tombent sur le trampoline d’Orange II en passant la longitude du cap australien situé par 115°08 Est. Le maxi-catamaran bat le record Bonne-Espérance/Leeuwin détenu depuis 2001 par Loïck Peyron sur Innovation Explorer de 05h 58 minutes en réalisant ce parcours en 7 jours, 5 heures et 35 minutes. Il améliore aussi le record Ouessant/Leeuwin de 4 jours 00 heure et 14 minutes détenu par Cheyenne, le catamaran de Steve Fossett lorsqu’il a établi le record absolu autour du monde en 2004. Enfin, il bat la performance du trimaran Geronimo d’Olivier de Kersauson entre l’équateur et le cap Leeuwin de plus de cinq jours avec un nouveau record en 14 jours et 11 heures. Dernier chiffre : en rejoignant l’Australie en 21 jours 13 heures et 54 minutes, Bruno Peyron et ses hommes réalisent une vitesse moyenne de 22,8 noeuds depuis le départ soit un gain en temps de 15 %. Avec ces trois nouveaux records, cela porte à cinq records établis depuis le départ pris au large de Ouessant fin janvier dernier.
Nouveau défi pour Francis Joyon
Après avoir convoyé son fidèle trimaran des Bahamas à la Guadeloupe, suite à sa traversée entre Cadix et San Salvador (novembre 2004), Francis fait le point sur la préparation de son trimaran :
« J’ai confié à un chantier de Guadeloupe la réparation de l’enrouleur qui avait été endommagé lors de la Route de la Découverte, et je me garde une quinzaine de jours pour effectuer les derniers préparatifs avant de rallier New York, où je devrais arriver dès la fin du mois de mars »
L´inquiétude de Joé Seeten
Joé Seeten (Arcelor Dunkerque) voit son avance, déjà ténue, sur le Britannique Conrad Humphreys (Hellomoto), fondre avec chaque heure passée à petite vitesse sous l’influence de l’anticyclone. Joé s’est dangereusement approché du centre des hautes pressions et peine à entrer dans le refus synonyme de virement de bord vers l’arrivée. Depuis longtemps privé de ses grandes voiles d’avant, son Arcelor Dunkerque n’est pas des mieux armé pour se déhaler dans le petit temps. Conrad Humphreys aimerait éviter le louvoyage au près vers la Vendée. Sa quille pendulaire n’est plus tenue que par un seul vérin hydraulique et le jeune anglais doit à chaque virement de bord détacher puis rattacher la tête de quille à l’aide de bouts. C’est pourtant à ce régime que devrait se disputer cet haletant duel franco anglais pour le gain de la 7ème place. Plus qu’une dizaine de milles d’avance en ce début d’après midi pour Joé Seeten. Son adversaire Britannique Conrad Humphreys lui a repris plus de 20 milles en 24 heures. Joé attend la bascule au Nord Nord Est. Celle-ci lui permettra d’orienter franchement son étrave vers l’arrivée, dans des vents faibles peu favorables à son Arcelor Dunkerque privé de gennaker. A 850 milles de l’arrivée, la 7ème place est plus que jamais en suspend.