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Foule à Deauville

Semaine Internationale de Deauville Illustration
DR

La célèbre station balnéaire du Calvados va passer pendant une semaine au mode « voile de compétition ». Nouveaux pontons, village VIP et coureurs, le bassin de Morny est prêt à accueillir les voiliers et les acteurs de la Deauville week. Ces derniers vont devoir, jusqu’au 11 juin, composer avec l’Estuaire de la Seine, ses effets de relief, ses marées et son courant.  

 Les Mumm 30 (24), monocoque bien connu en France car ils sont les bateaux du Tour de France à la voile, disputeront leur championnat d’Europe. Deauville a été choisi par la classe Internationale des Mumm 30 comme théâtre  de leur Européen. Tous les grands noms de la Classe sont attendus pour en découdre en Normandie. Louis Brown, vainqueur du Spi Ouest France 2005, président de la classe en Europe et troisième du Mondial 2005 a répondu présent et tentera de briller sur les lignes de départs et les circuits plantés sur le plan d’eau normand.
 L’Américaine Deneen Demourkas, originaire de Santa-Barbara, a fait aussi le déplacement et voudra, sans aucun doute flirter avec les bonnes positions au classement général. Pierre-Loic Berthet, actuel champion du Monde de la discipline l’épaulera à la tactique. « Bite the Bullet » skippé par le Britannique Peter Bonham Christie et Paul Goodison, deuxième mondial de Laser, fera aussi partie des favoris.  La délégation française n’est pas non plus en reste. Vincent Potugal « Nouvelle Calédonie », Daniel Souben « Courrier Dunkerque », Romain Gibon « Dieppe Seine Maritime » ou encore « Espoirs Bas Normands » emmené par le Granvillais Benoit Charron auront à cœur de briller en leurs eaux.  

 Les Melges 24, petits monotypes spectaculaires et très prisés des Anglo-Saxons braveront aussi les eaux de la Manche. On retrouve le Fécampois, Philippe Ligot, Champion du Monde 2004, Thierry Verhulst, un Belge qui va vite sur l’eau et le Granvillais Alexandre Noel.

 Les bateaux du chantier Américain JBoats sont aussi venus en masse à Deauville. 30 unités s’acclimateront dés jeudi au soleil de Normandie et au plan d’eau réputé difficile. Les J109 à majorité Britannique en profiteront pour se disputer leur première coupe Européenne.

 Chez les 747 OD, résidant principalement en Normandie, le duel entre Eward Russo « Westerly »et Gilles Dutoit « Techneau » devrait être très intéressant à suivre.

 Enfin, les 40 pieds dont des First 40.7, Bavaria 42,  Dufour 40 et Sun Fast 36 courront en temps réel la semaine Internationale de la voile de Deauville.   

Source Semaine Internationale de Deauville

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Englués !

ABN AMRO 2 cherche du vent
DR

Le vent est toujours très faible, même s’il s’est un peu réveillé ce matin permettant aux VO 70 de grapiller quelques nœuds de vitesse supplémentaires. Mais ce regain d’excitation risque d’être de courte durée car la météo annonce une nouvelle zone de calmes dans cette remontée vers la pointe Nord de l’Ecosse. Heureusement, une petite brise de 15 nœuds et un peu de pluie devraient accueillir les concurrents au large de l’île Fair, marque de parcours obligatoire qui annonce la descente en route directe sur Rotterdam, encore distante, à ce point de la course, de 450 milles.
 
A 11h ce matin, Ericsson tenait la tête de la flotte. A deux milles dans son sillage, Brasil 1 et ABN AMRO ONE, qui après sa cure d’amaigrissement à Portsmouth, ne semble pas souffrir outre mesure de ces vents anémiques. Six milles plus loin, un autre tandem formé par ABN AMRO TWO et Pirates des Caraïbes, bord à bord. Seul Brunel semble perdre un peu de terrain, mais il faut tenir compte des effets des brises thermiques qui distribuent leur manne au fil des heures, boulversant régulièrement les flots de positions.
 
 
Sidney Gavignet, barreur sur ABN AMRO ONE : Alors que nous sommes bord à bord avec Brasil 1, la radio du bord vient de retentir : “ABN AMRO can you give us a tow, we have a flat tire », («pouvez vous nous remorquer, nous avons un pneu crevé ! »). Torben Graël, le skipper brésilien semble décontracté malgré l’ascendant que nous avons sur eux en ce moment. L’humour n’aura pas été des plus présents sur cette course où le sérieux est la valeur sûre que l’on ne s’autorise pas souvent à transgresser. Le vent a repris un peu et nous permet une belle régate en flotte. Black Betty se comporte étonnamment bien, le « régime léger » auquel nous l’avons soumise pour cette étape semble lui réussir. Nous avons laissé une voile à terre, la dérive de secours, le safran de rechange et de nombreux autres matériels de réparation pour gagner presque 500 kilos. Grâce à cela, nous parvenons à tenir le rythme des plans Farr habituellement plus à l’aise dans ce genre de conditions. Les nuits sont courtes et claires. La lune grossit et le soleil ne disparaît qu’à peine, nous commençons à être très nord. Une fois au nord de l’Ecosse, nous serons à la même latitude que la Norvège. Dans quelques heures, cette jolie brise va laisser sa place à un front froid et un vent évanescent. Stan prévoit même de la pluie ce qui agace fortement l’équipage qui n’avait pas été prévenu par le tour operator ! En cas de pluie, on parle même de grève… A suivre. »

L’ETA sur Rotterdam est prévue pour l’instant dans la nuit de vendredi à samedi. Une perspective qui commence à inquiéter les organisateurs de la Volvo qui ont inscrit au programme des épreuves, comme 15ème et avant-dernière manche, une régate in-shore à Rotterdam, le samedi 10 juin.

Source ABN AMRO

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En direct du mondial…

49er Peron Motteau Mondial 2006 lac du bourget
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Après un début de saison assez chargé en régates et entraînement, nous voici plongés dans les grands évènements ! En effet c’est maintenant le tour des Championnats, le mondial d’abord,  et le championnat d’Europe à Weymouth en Angleterre fin Juillet.
 
Aix les bains, sur les rives du fameux Lac du Bourget en Savoie, accueille le mondial 49er du 4 au 9 Juin. Préparatifs à Quiberon : c’’est à l’école nationale de voile que nous nous sommes arrêtés pour préparer ce mondial. L’équipe de France Espoir est au rendez vous, encadrée par Jean Jacques Dubois et Olivier lerouge. Au programme, un petit bilan des régates passées et un point sur les manques  de chaque équipage. Un travail essentiellement tourné vers l’aspect humain…

Le printemps au rendez vous a permis de belles navigations sous un vent modéré avec en prime un peu de soleil. Retour sur les bancs et à nos cahiers, des briefings quotidiens nous ont fait creuser nos méninges.
 
Nous voilà désormais sur le site du championnat du monde, ou nous peaufinons nos préparatifs. Bise forte et Glaciale ! Depuis quelques jours le vent de nord souffle sur le plan d’eau. A notre grand étonnement celle-ci assure de belles navigations. Parfois trop forte, il devient alors judicieux de rester à terre. D’ailleurs nos camarades Figaristes à Marseille, ont également apprécié ce flux de nord ! Néanmoins cette bise va pouvoir peut être assurer le spectacle.
 
Des gradins au bord du lac montrent la volonté de l’organisation à faire de cet événement, une réelle animation. Tirer profit du spectacle qu’offrent nos bateaux est pour nous le meilleur moyen de faire découvrir notre discipline au grand public.

Avant-hier, un défilé des quelques 200 régatiers dans les rue d’Aix les Bains a quelque peu réveillé la calme ville. Troupe de musiciens et autres artistes ont fait du bruit !  Rassemblement du public coureurs et officiels dans un théâtre de plein air a permis de valoriser cette organisation pour le moment très bien menée.
 
Un léger flux de nord à permis ce matin de faire partir 5 manches, mais malheureusement le vent capricieux s’en est allé ! 4 groupes séparent la centaine de coureurs venus de 25 nations. A l’heure où j’écris ces lignes nous attendons que le vent revienne nous rendre visite pour permettre de faire les 8 manches par jours ( 2 par groupe).
 
Nous faisions parti du premier groupe hier et avons effectué 2 manches. Résultats mitigé, mais rien n’est encore joué ! Le championnat vient de commencer, c’est encore long !

Eric Peron
 

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Ecover donne le La

Ecover Mini Finot Peter Laureyssens Mini Fastnet
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Ouf ! La pétole n’a pas plombé cette première partie de course. En effet, après le départ, la flotte a réussi à s’extraire assez facilement de la baie de Douarnenez. Dimanche, en début de soirée, les minis étaient tous dans le Four, sous le soleil, à tirer des bords dans un vent faible.
 
Flotte groupée
A minuit, les premiers se trouvaient déjà dans le rail des cargos. Selon Philippe Coatmeur, directeur de course, "les concurrents ont presque toujours eu suffisament de vent pour avancer à 3-4 nœuds".
A l’entrée de la Manche, la flotte est restée groupée, même si certains ont préféré se décaler dans l’ouest. Ce fut le cas de Peter Laureyssens, dernier vainqueur de la Transat 6.50 en Série, qui s’est fait construire un joli plan Finot. Mis à l’eau le 16 mai dernier, son proto n’a donc que très peu navigué.
Et, visiblement, il va plutôt vite et bien puisque c’est le duo Laureyssens-Guégan sur "Ecover" qui a franchi en tête la marque de Wolf Rock, au large des côtes cornouaillaises, hier peu après 16 h.
 
Pas d’abandon
Les écarts étaient toujours très faibles entre les vingt premiers. Sur zone, le vent était de secteur nord-nord-est et soufflait entre 8 et 12 nœuds. D’après l’un des bateaux-accompagnateurs, qui se trouvait entre Wolf Rock et Seven Stone, prochaine marque de parcours, le vent était orienté au nord-ouest.
Quant au bateau chargé d’effectuer le pointage au Fastnet, il signalait, hier, un vent de 4 nœuds de nord-nord-ouest. Bien entendu, les conditions météo peuvent vite changer dans ces parages-là (ndlr : on évoque du sud-est !), mais les premiers n’étaient pas attendus avant la nuit prochaine, voire demain matin au Fastnet.
L’avantage de naviguer dans ces conditions un peu molles, c’est que le matériel ne souffre pas. Depuis le départ, pas un seul mini n’a abandonné.
 
Pointage, lundi à 16 h 22′
 
– Protos : 1. "Ecover" (Laureyssens – Guégan) à 465,6 milles de l’arrivée; 2. "Pco Technologies Set Environnement (De Lamotte – Deshayes) à 466,3 milles; 3. "Déphémérides" (Stéphant – Dubois) à 466,9 m; 4. "Brossard" (Hardy – Rive) à 467 m; 5. "Bretagne Lapins" (Sineau – Le Bras) à 467 m; 6. "Vecteur Plus" (Le Vourch’ – Claquin) à 467,3 m; 7. "Mini minx" (Govoni – Thomson) à 467,4 m; 8. "Adria Mobil Too"(Mihelin – Sharp) à 467,4 m; 9. "Adoc Solution" (Montagne – Seguin) à 469 m; 10. "Bahia Express" (Cospen – Riou) à 469,6 m; 11. "Skipper Challenge Crédit Agricole" (Duguet – Maslard) à 470,2 m; 12. "Adrénaline" (Bourgues – Jéhanno) à 470,4 m; 13. "Adria Mobil" (Hajnsek – Manuard) à 470,5 m; 14. "Degrémont" (Burkhalter – Joschke) à 470,7 m; 15. "Merlin Soft" (Masekowitz – Sohnarey) à 470,7 m; 16. "Groupe Royer" (Picault – Garrant) à 470,9 m; 17. "Oai Star Fmo" (De Almeida – Sudrie) à 471 m; 18. "Soitec" (Desprès – Bestaven) à 471,18 m.
 
– Série : 1. "Blue Gin" (Baetz) à 467,9 m; 2. "Dijs.net 1" (Abalain – Guillerm) à 468,5 m; 3. "Téo Taket (Lautrou – Urien) à 469,6 m; 4. "Noix de Pogo" (Vautrin – Boujean) à 470,4 m; 5. "Basecamp" (Bond – Dencher) à 470,5 m; 6. "Telekurs Twing" (Valente – Jaunin) à 470,6 m; 7. "Bpi" (Lobato – Gonçalo) à 470,8 m; 8. "French Kiss" (Quérar – Arad) à 471,1 m; 9. "Esprit-93" (Chombart de Lauwe) à 471,1 m; 10. "Cultisol" (Le Diraison –  Mesure) à 471,13 m; 11. "Jaja" (Mézière – Du Rrousseau) à 471,2 m; 12. "Airlinair.com" (Dubocq – Euverte) à 471,4 m.

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Vite, un grand bol d’Eire !

Brossard 198 Mini Fastnet
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Après le nord-nord-est et le nord-nord-est, hier après-midi, la tête de la flotte naviguait dans un vent de sud-est compris entre 8 et 10 nœuds. Soit au portant et sous spi. Une aubaine après deux jours de près dans une Manche interminable. Mais, selon les bateaux-accompagnateurs, le vent restait très instable en force comme en direction. En effet, en milieu de flotte, la brise était beaucoup plus faible.
 
"Brossard" en tête
En tête de la course lundi, le Belge Laureyssens, associé à Eric Guégan, avait cédé les commandes Adrien Hardy et Frédéric Rive sur "Brossard" (ex "Karen Liquid", double vainqueur de la Mini-Transat). Mais "Ecover" et "PCO Technologies – Set Environnement" étaient en embuscade : sur "PCO Technologie", Ronan Deshayes est à bonne école : 3e de la dernière Transat 6.50 en Série, Deshayes a décidé de courir la prochaine édition en 2007 mais à la barre d’un proto cette fois : d’où sa présence sur le proto n° 424 de Tanguy De Lamotte dans cette 21e édition du Mini-Fastnet. Et, apparemment, le duo fonctionne à merveille.
 
Décalages
Si ces trois protos ont réussi à creuser un petit écart avec les poursuivants, ils ne vont, en revanche, pas pouvoir contrôler tout le monde. Et ce d’autant moins que certains ont choisi de s’écarter de la route avec un décalage de 15 milles pour "Adria Mobil Too" (Mihelin – Sharp), "Mini Minx" (Govoni – Thomson) et "Vecteur Plus" (Le Vourch’ – Claquin). Quant au duo David Sineau – Loic Le Bras ("Bretagne Lapins"), leur décalage atteignait hier les 25 milles.
 
Du près
encore du près !
 
Dans ce groupe de tête, ne figure pas le "Déphémérides" de Sébastien Stéphant et Thierry Dubois : 3e à 16 h lundi, 6e hier matin  8 h, le proto n° 291 n’a pas été repéré par la balise de positionnement, mais il est évident que Stéphant et Dubois sont aux avant-postes.
Après le passage du Fastnet, les premiers risquent de se retrouver encore au près. En effet, sur le chemin du retour, le vent devrait s’orienter au sud dès aujourd’hui.
Au moins, les Suisses Bertrand Imobersteg et Alexandre Greenwood ("Retrouvailles"), qui ont préféré renoncer hier suite à des petits problèmes de dos, ne seront pas les derniers à Douarnenez.
 
P.E
 
Pointage, mardi à 16 h 40
– Protos : 1. "Brossard" (Hardy – Rive) à 331,84 milles de l’arrivée; 2. "PCO Technologies Set Environnement" (De Lamotte – Deshayes) à 333,469 milles; 3. "Ecover" (Laureyssens – Guégan) à 334,66 m; 4. "Adria Mobil Too" (Mihelin – Sharp) à 336,98 m; 5. "Bretagne Lapins" (Sineau – Le Bras) à 337,02 m; 6. "Mini Minx" (Govoni – Thomson) à 338,70 m; 7. "Vecteur Plus" (Le Vourch’ – Claquin) à 339,53 m; 8. "Adrénaline" (Bourgues – Jéhanno) à 340,86 m; 9. "Skipper Challenge Crédit Agricole" (Duguet – Maslard) à 342,06 m; 10. "Micromegas" (Gédouin -Legal) à 342,90 m; 11. "Adria Mobil" (Hajnsek – Manuard) à 343,87 m; 12. "Adoc Solution" (Montagné – Seguin) à 344,19 m; 13. "Bahia Express" (Cospen – Riou) à 344,27 m; 14. "Soitec" (Despres – Bestaven) à 344,94 m; 15. "Areas Assurances" (Salabert – Perroz) à 346,09 m; 16. "Bessec V2M" (Lemarchand – Lemarchand) à 346,17 m; 17. "Caméléon" (Riou – Orlando) à 346,59 m; 18. "Navman" (Delbarre – Blaise) à 348,14 m; 19. "Merlin Soft" (Masekowitz – Sohnrey) à 349,51 m; 20. "Negawatt" (Cusin – Mérigeaux) à 350,46 m.
 
– Série : 1. "Dijs.net 1" (Abalain – Guillerm) à 343,25 milles de l’arrivée; 2. "Noix de Pogo" (Vautrin – Boujean) à 344,67 milles; 3. "Basecamp" (Bond – Dencher) à 344,86 m; 4. "Téo Taket" (Lautrou – Urien) à 346,92 m; 5. "French Kiss" (Querar – Arad) à 347,40 m; 6. "Blue Gin" (Baetz – Baetz) à 347,55 m; 7. "Cultisol" (Le Diraison – Mesure) à 347,61 m; 8. "Esprit-93" (Chombart de Lauwe – Chombart de Lawe) à 348,03 m; 9. "Jaja" (Mézière – Rousseau) à 349,39 m; 10. "Airlinair.com" (Dubucq – Euverte) à 350,05 m; 11. "Zerline" (Guillonneau – Guillonneau) à 350,73 m; 12. "Telekurs Twing" (Valente – Jaunin) à 351,31 m; 13. "Fr Environnement Nautique" (Jourdren – Jossier) à 351,50 m; 14. BPI (Lobato – Gonçalo) à 352,31 m; 15. "Voilerie Quantum" (Magois – Le Dore) à 353,06 m; 16. "Jules" (Piveteau – Gavériaux) à 353,14 m; 17. "Les Blouses Roses" (Reinhart – De Castro) à 353,31 m; 18. "Garcimore" (Bordiec – Bourrié) à 354,21 m; 19. "250 Kilos en plus" (Vignan – Castelnérac) à 354,45 m; 20. "Talentexpo.fr" (Morisseau – Le Doyen) à 354,99 m.
 

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Première grande étape …

Départ de Cassis
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Le parcours proposé aux protagonistes de la Solo Méditerranée est d’une grande simplicité théorique. Un grand bord direct vers l’Espagne, une bouée cardinale à laisser à tribord devant le petit port espagnol de L’Estatite, et une remontée vers Gruissan, terme des 206 milles de course. La route météorologique apparaît plus compliquée et les solitaires devront faire appel à tout leur sens tactique pour négocier les différentes bascules attendues dès le milieu de nuit. Bascules accompagnées d’un sérieux renforcement puisque 20 nœuds et plus pourraient toucher la flotte avec la rotation au Nord Ouest. En arrivant au centre du golfe du Lion, la bascule à droite devrait s’accentuer pour prendre de l’Est et favoriser l’atterrissage sous les côtes espagnoles. Proximité des côtes, effets de relief, flux descendus des Pyrénnées… la remontée vers Gruissan exigera des coureurs lucidité et discernement, à un moment où les heures blanches passées à la barre commenceront à prélever leur lot de fraîcheur sur les organismes. Un test grandeur nature pour ces solitaires venus en Méditerranée soumettre leur résistance à l’épreuve du large. La satisfaction d’oublier un moment les parcours « banane » est ainsi générale : « J’ai hâte de retrouver la haute mer » confiait avant le départ Corentin Douguet (E .Leclerc-Bouygues Télécom). Le support Figaro est nouveau pour moi mais j’ai connu en 6,50 ces longs moments de régate de nuit au contact. Ce sont des instants magiques que l’on aime retrouver. » Même son de cloche chez la jeune Australienne Liz Wardley (Sojasun) « Mon début de course ne me plait pas. J’attends avec impatience le large. Cette étape sera très tactique et je peux tirer mon épingle du jeu. »

Les ténors de l’épreuve n’ont guère barguigné au départ ; hormis peut-être Charles Caudrelier (Bostik), pris par la patrouille en avance au départ et contraint de repasser la ligne, Pietro d’Ali (Nanni Diesel), Laurent Pellecuer (Languedoc Mutualité), Fred Duthil (Brossard), Eric Drouglazet (Malongo), Nicolas Troussel (Financo), Gildas Morvan (Cercle Vert) ou Kito De Pavant (Groupe Bel) se bousculaient à la bouée de dégagement avant de mettre le cap, travers au vent, vers l’île Riou et le grand large. Estimation d’arrivée à Gruissan si le vent tient ; jeudi matin.

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Mini Fastnet, c’est parti

Départ Mini Fastnet 2006
DR

Après deux faux départs, Michel Quentric, le président du Comité de course donnait le départ sous pavillon noir à 13 h : les ministes n’ont pas pris le risque de la pénalité et la flotte s’est tranquillement ébranlée vers la sortie de la baie. Tandis que la majorité de la flotte a pris l’option de tirer un premier bord vers le centre de la baie, une quinzaine de concurrents choisissaient la gauche du plan d’eau, longeant la côte au plus près des cailloux. Une option commentée hier sur les pontons, à quelques heures du départ, par Bruno Jourdren sur FR Environnement nautique (549) qui venait de décrocher la première place du prologue en Série : “on a privilégié le côté gauche de la baie. À Douarnenez ça passe souvent mieux du côté gauche, c’est loin d’y aller mais une fois qu’on y est c’est payant en bout de ligne”. En fin d’après-midi, le petit air d’à peine une dizaine de nœuds avait seulement permis à la flottille de sortir de la baie ; les 97 concurrents étaient massés au large du cap de la Chèvre.
 
Bruits de ponton
Après leur dernier point météo, hier soir avant de partir, les concurrents prenaient conscience des conditions très faibles de vent qui les attendaient dans la première partie de la course. Didier Le Vourch, l’un des favoris sur Vecteur Plus (265), admettait qu’il “se sentait moins à l’aise dans des conditions très faibles”. De son côté, Peter Laureyssens et Éric Guégan, qui découvrent leur nouveau prototype Ecover (618) mis à l’eau il y a seulement une quinzaine de jours, envisageaient le petit temps avec gratitude : “On manque encore d’entraînement, notamment dans les manoœuvres, où il y a beaucoup de paramètres à gérer avec notre nouveau mât-aile et notre quille basculante. Ça sera plus confortable de prendre en main notre nouveau bateau dans 10 nœuds que dans 35”. François Duguet et Stanislas Maslard sur Crédit Agricole (417) s’attendaient, avec philosophie, à “une course longue et lente”, tandis que sur FR Environnement nautique (549), Bruno Jourdren  préconisait avec humour de “ne pas oublier la crème solaire…” mais reconnaissait se contenter volontiers d’un petit air : “ces bateaux restent plus agréables à 15-18 nœuds; je ne suis pas ministe dans l’âme et les minis ne me semblent pas adapter à du gros temps, surtout au près.” Qu’il est loin le Fastnet !
 
Pointage à 16 h 11mn 30 s, au large du cap de la Chèvre (départ à 13 h)
97 partants, non parti le Seascript of Hamble (590)
 
Catégorie PROTO (43 partants)
1 – Crédit Agricole (417) François Duguet/Stanislas Maslard
2 – Ecover (618) Peter Laureyssens/Eric Guegan
3 – Brossard (198) Adrien Hardy/Frédéric Rive
4 – Adrénaline (346) Laurent Bourgues/Ronan Jehanno
5 – Navman (284) Stanilas Delbarre/Philippe-Jacques Blaise
6 – Vecteur Plus (265) Didier Le Vourch/Aloys Le Claquin
7 – Groupe-Royer (573) Sébastien Picault/Aymeric Garrant
8 – Micromegas (159) Pierre Gedouin/Arnaud Legal
9 – RFI Marine (249) Bernard Sourisse/Laurent Josse
10 – Adoc-solution (339) Lucas Montagne/Damien Seguin
 
Catégorie SERIE (54 partants)
1 – Blue-gin (463) Fabien Baetz/Clément Baetz
2 – Les blouses roses (576) Thibault Reinhart/Nicolas de Castro
3 – Noix de Pogo (505) Eric Vautrin/Didier Boujean
4 – An-euzhvil (402) Rémi Beguin/Philippe Bourgault
5 – Orange mini (487) Mathieu Sannié/Guillaume Sannié
6 – Talentexpo.fr (479) Laurent Morisseau/Loïc Le Doyen
7 – 20 Minutes (384) Grégory Magne/Frédéric Roux
8 – Cultisol (539) Stéphane Le Diraison/Sébastien Mesure
9 – FR Environnement (549) Bruno Jourdren/Frédéric Jossier
10 – Al Dente (452) Benoit Reynis/Alix Depondt
 

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Barker remporte le GP de Punta Ala

Circuit TP52  2006
DR

Barker et son équipage se sont révélés très réguliers dans les six parcours qui ont été courus dans des conditions de vent très variables. Ils ont remporté les première et avant-dernière courses et ont toujours fini dans les dix premiers d’une flotte de 19 bateaux  très compétitifs.
 
Leur victoire dans l’avant-dernière course a conclu les débats alors que Barker et son équipe, grâce à leur modeste neuvième place, ont permis à Tuscany de garder une marge de six points sur le Mutua Madrileña de Peter de Ridder.
 

Ayant également à bord des membres d’Emirates Team New Zealand, l’équipe de Peter de Ridder a pourtant fait un parcours parfait malgré une quinzième place décevante dans la régate d’ouverture. Ils ont dominé la flotte avec quatre victoires consécutives, mais, lors de l’ultime régate, ils ont terminé à une fatale onzième place alors qu’il leur fallait être devant Warpath.

« Nous sommes tout simplement ravis ! » a déclaré Dean Barker qui était assisté de Kevin Hall à la navigation et de Terry Hutchinson à la tactique.  « Nous sommes ravis parce que tous les jours, nous avons appris quelque chose de nouveau sur le bateau et il y a encore beaucoup de marge. Tout du long, à chaque étape, nous avons été plus rapides. »

Ce n’est qu’après être arrivés directement de la fin de l’acte 11 de la Louis Vuitton Cup à Valence et le jour même de la première régate que Dean Barker et ses équipiers ont posé leur premier regard sur le nouveau plan Botin & Carkeek construit chez Cookson Boats en Nouvelle Zélande et mis à l’eau seulement fin avril.

Cette situation contraste avec la préparation idyllique de Mutua Madrileña.  Ce plan Judel & Vrolijk, mis à l’eau en Nouvelle Zélande, a quitté la base de Emirates Team New Zealand à Auckland pour une navigation de deux semaines avant d’être rapatrié par cargo à Palma de Majorque où il a démontré tout son potentiel dans les régates de Palma Vela.
 
Peter de Ridder a remporté le prix Corinthien, devant Michael Illbruck qui a mené Pinta à la troisième place du classement général avec à la tactique John Kostecki, skipper de la Volvo Ocean Race.

Le premier jour des régates a été marqué par le manque de vent et l’annulation des manches. Le parcours côtier de 33 milles, qui s’est couru le lendemain dans des vents forcissant jusqu’à 13 nœuds, a été remporté par Warpath. Les vents établis de mercredi ont permis de courir tous les parcours banane prévus sous un ciel bleu et grand soleil. Ce fut la meilleure journée de la compétition pour la flotte des TP52.  Après avoir remporté les trois parcours banane grâce à des départs parfaits,   Mutua Madrileña était à nouveau irréprochable sur le parcours côtier de 31 milles du lendemain. Pour la quatrième fois, ils ont pris le meilleur départ et avaient une longueur d’avance en l’espace de quelques minutes. Cela leur a permis de terminer le parcours au large de la marina de Punta Ala avec une avance confortable.
 
Le peu de vent, qui pour la première fois soufflait du sud-ouest à cause d’un anticyclone, promettait une dernière journée à suspens.  Le bateau britannique de John Cook, le tout nouveau plan J&V Cristabella avec Dee Smith à la tactique, menait à la première marque des deux régates et a terminé quatrième au général. Warpath avec ses première et neuvième place s’assurait ainsi la victoire finale.
 
Avec 19 bateaux pour sa première compétition de la saison 2006 de la Breitling MedCup TP52, dont dix construits cette année, la flotte a doublé le nombre de ses nouvelles unités par rapport à l’an dernier. Des bateaux comme Warpath et Pinta sont allés sur l’eau à peine sortis de « leur papier d’emballage » !

« C’est une classe fantastique et je suis convaincu qu’il nous faudra attendre au moins la fin de la prochaine compétition (Castellón, Espagne du 4 au 8 juillet) avant de connaître le bateau parfaitement. Nous avons appris ici chaque jour mais ce n’étaient que les bases du bateau. Sa sensibilité au poids et à l’allure par exemple a fait une grande différence. Et avoir de bonnes vitesses moyennes au près change énormément de choses. L’équipage a très bien géré le bateau, les gars ont vraiment fait du bon boulot. » a expliqué le navigateur de Warpath Kevin Hall.

Les graines du projet Warpath ont été semées l’an dernier pendant la Breitling Cup quand Ed Reynolds de Quantum Sails a approché Dean Barker et son équipage qui courraient pour Russell Coutts à bord de Lexus à l’époque, et leur a proposé de rejoindre le projet de Howes.
 
« Nous avons vraiment passé une excellente semaine. Nous pensions que finir dans les douze premiers serait bien vu où nous en étions avec le bateau, mais notre ambition s’est relevée à la hausse quand nous avons remporté la première course. Nous sommes quand même restés réalistes. C’est seulement après la première course de la dernière journée que nous avons commencé à réaliser que nous pouvions gagner au général. » a raconté Fred Howes de Warpath.
 
Le niveau moyen de navigation de la flotte a été exceptionnel et la plupart des propriétaires ont quitté Punta Ala avec un grand sourire, même s’ils savent le travail qu’il leur reste à faire avant le prochain événement.

Les quatre premiers bateaux au classement général sont tous des nouveau-nés dont trois sont des plans Judel Vrolijk. Très significatif pour une classe en pleine ascension, trois des quatre premiers bateaux étaient skippés par leurs propriétaires et seulement trois des dix premiers bateaux étaient skippés par des professionnels.
 
Source Breitling MedCup

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Rencontre internationale au Lac de Garde

18 pieds Australiens / Sydney
DR

Parmi eux, des équipages australiens et américains, venus courir ce qui constitue également la deuxième épreuve du championnat du monde, après le J J Giltinan International Trophy (Australie) disputé dans la baie de Sydney en février et le North American Championship (USA), prévu à San Francisco en septembre.

Réunis pendant 5 jours, du 4 au 9 juin, la trentaine d’équipages venus de toute l’Europe (Angleterre, Allemagne, France, Suisse…mais également Danemark et Hongrie) aura le plaisir de se confronter aux meilleurs équipages mondiaux de la discipline, au rang desquels l’on peut placer en pôle position l’équipage américain d’Howie Hamelin ou celui du vétéran australien John Winning, qui a 54 ans n’a décidément pas décidé de raccrocher son vieux short usé jusqu’à la corde.

L’épreuve conjointe annuelle qui réunie à la fois championnat européen et mondial est également, pour les coureurs du Vieux Continent, l’occasion de se mettre à la page des petites astuces et réglages développés aux antipodes. L’occasion encore pour certains de recevoir le matériel qu’il y ont commandé, acheminé par le container qui transporte les bateaux australiens.

L’importance de la flotte, combinée aux conditions météorologiques attendues – soit un vent thermique de force 4-5 qui se déclenche à la même heure tous les après-midi, du fait su relief géographique – promet un spectacle grandiose et une ambiance de régate rarement réunie en Europe. Avec 4 manches programmées par jour, auxquelles s’ajoutera dans la semaine un parcours longue distance, les équipages de la Communauté auront fort à faire pour titiller les quelques équipages australiens et américains. Les Anglais, venus en force avec 8 bateaux, seront les plus à même de les inquiéter.

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Gildas Morvan en tête

Cercle Vert
DR

Annulation de la manche en cours. La régate semblait alors bien engagée. Toute la flotte plongeant à terre, à l’exception de Kito De Pavant (Groupe bel) et d’Etienne Svilarich (Sogeti), poussant plein sud leur espoir de trouver la bonne veine de vent. C’était sans compter sans l’arrivée inopinée d’un système orageux qui « pompait » littéralement le fond d’air présent à la terre. Moins d’une heure après le départ, toute la flotte se trouvait à l’arrêt dans l’est de Riou, sans espoir de re démarrage. Un bref conciliabule entre Gilles Sabin, directeur de course et ses différents assesseurs épaul&e  acute;s par Richard Silvani débouchait sur une implacable conclusion : envoi du pavillon N au bateau comité, synonyme d’annulation pure et simple de la course. Le classement général de la Solo Méditerranée demeure donc inchangé. Gildas Morvan conserve une journée supplémentaire sa couronne de leader. Départ demain vers Gruissan. Premier morceau de bravoure de cette Solo Méditerranée nouvelle formule. Après les régates marseillaises et le parcours offshore entre la cité phocéenne et Cassis, les 30 Figaros Bénéteau 2 vont prendre demain à 15 heures la route de Gruissan (Aude), via les îles des Mèdes dans l’extrême Nord Est de l’Espagne. 206 milles de course en travers du Golfe du Lion très attendus par les solitaires. Tous veulent en découdre au large et la grande explication de la Solo Méditerranée va vraiment commencer.

Classements
L’ensemble des classements est disponible sur le site Internet officiel, rubrique classement : http://www.solo-mediterranee.com

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