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Fred Duthil premier entre Marseille et Cassis

Départ de la Solo Méditerranée de Marseille
DR

Laurent Pellecuer, accrocheur en diable depuis le départ de la rade de Marseille, Fred Duthil, malheureux dans son premier choix tactique au large des îles du Frioul, et l’inévitable Yann Eliès se retrouvaient dans un mouchoir de poche au ras des calanques de Pormiou à négocier les bascules d’un vent perturbé et mollissant depuis le cap Croisette. Au petit jeu des dévents et des accélérations sous les risées, c’est Fred Duthil qui se glissait au vent de ses adversaires en lutte sous les falaises. Le skipper de Brossard gardait jusqu’au bout son sang-froid pour résister au retour de Caudrelier et de De Pavant sans céder au dernier coup de bluff de Morvan.
 
On connaît la chanson…
Charles Caudrelier (Bostik), Gildas Morvan (Cercle Vert) et Kito de Pavant (Groupe Bel) nous ont joué durant les trois quarts des 41 milles nautiques du parcours concocté par la Direction de course entre Marseille et Cassis, le « remake » du parcours côtier de jeudi dernier. Le scénario se présentait ce matin sous une forme identique à celui proposé en avant-première de l’épreuve, départ sous les îles du Frioul, remontée face au vent vers l’Estaque, et grand bord de portant au vent des îles, prolongé aujourd’hui jusqu’à Cassis. Gildas Morvan, très à l’aise au près, capable de serrer le vent comme nul autre devançait tout le monde à l’Estaque et se lançait dans un grand numéro d’artiste sous spi que seuls Charles Caudrelier et Kito de Pavant étaient en mesure d’imiter. Le vent toujours orienté au nord pour une quinzaine de nœuds tombait brutalement après le cap Croisette, tout en prenant de l’ouest. Il favorisait un moment les bateaux les plus au large et les retours de Laurent Pellecuer (Languedoc Mutualité), Yann Eliès et plus surprenant, de Fred Duthil dont le début de course en rade de Marseille semblait pourtant des plus laborieux. Un bon angle de vent, et « Fred » ramenait son Brossard dans le groupe de tête au large des îles du Frioul.

Un final haletant
Tout devait donc se jouer dans le dernier mille de course. 4 voiliers se présentaient au ras de la côte et entamaient un étourdissant ballet d’empannages pour s ‘échanger à tour de rôle le leadership ; Kito De Pavant, Charles Caudrelier, Gildas Morvan et Laurent Pellecuer pensaient bien alors en débattre à quatre. C’était sans compter avec les extravagances d’un vent faiblissant et rendu imprévisible par les nombreux reliefs. Fred Duthil ramenait son Brossard dans le match, refusait les duels d’empannages au ras des cailloux proposés par Caudrelier et Morvan pour plonger vers la ligne à la faveur d’une risée salvatrice. Charles Caudrelier et Kito de Pavant touchaient un peu tard une veine de vent qui les propulsait dans cet ordre sur la ligne et Yann Eliès revenu du diable vauvert, à la faveur d’un dernier coup d’intox de Gildas Morvan décalé au vent, échouait au pied du podium. Quatre bateaux en moins d’une minute sur la ligne, au terme d’un imprévisible finish ! on en redemande.
 
Ils ont dit :
 
Kito de Pavant :
« Il y a des moments où on ne maîtrise plus rien. Il fallait rester à fond sur les réglages et espérer que cela passe. Sur les derniers hectomètres, cela tournait dans tous les sens et il fallait surveiller tout le monde ! dans ces cas là, une seule recette : rester zen ! »
 
Fred Duthil :
« Je suis d’autant plus heureux ce soir que les choses étaient mal engagées pour moi ce matin avec un départ plutôt moyen ; je reviens de très loin. J’ai laissé Gildas (Morvcan), Charles (Caudrelier) et kito (De Pavant) s’expliquer à la côte. Je me suis décalé de cent mètres et cela m’a suffit à garder un peu de pression pour passer et glisser jusqu’à l’arrivée. »
 
Yann Eliès :
« Je suis moyennement satisfait. J’ai connu quelques problèmes d’électronique qui me soucient. Je reviens de loin moi aussi. J’étais 6ème à quelques encablures de l’arrivée et j’ai joué l’extérieur. J’ai cru un moment que cela passait. Je reprends deux places au final… »
 
CLASSEMENT ETAPE MARSEILLE – CASSIS

1-    BROSSARD / Frederic DUTHIL
2-    BOSTIK / Charles CAUDRELIER
3-    GROUPE BEL / Kito DE PAVANT
4-    GROUPE GENERALI ASSURANCES / Yann ELIES
5-    LANGUEDOC MUTUALITE / Laurent PELLECUER
6-    CERCLE VERT / Gildas MORVAN
7-    FINANCO / Nicolas TROUSSEL
8-    NANNI DIESEL / Pietro D’ALI
9-    ESPOIR CREDIT AGRICOLE / Christopher PRATT
10- SOGETI / Etienne SVILARICH
11- E. LECLERC / BOUYGUES TELECOM / Corentin DOUGUET
12- GEDIMAT / Armel TRIPON
13- MARSEILLE ENTREPRISES / Jean Paul MOUREN
14- SCUTUM / Gerald VENIARD
15-  MALONGO / Eric DROUGLAZET
16- BANQUE POPULAIRE / Jeanne GREGOIRE
17- NANTUCKET IV / David RAISON
18- DELTA DORE / Erwan ISRAEL
19- A. ST GROUPE / Marc EMIG
20- GROUPE CELEOS / Ronan TREUSSART
21- BANDIT MANCHOT / Alexandre TOULORGE
22- LENZE / Franck LE GAL
23- SOJASUN / Liz WARDLEY
24- VIRBAC-PAPREC / Jean Pierre DICK
25- MERCI ALBERTO / Guillaume ROTTEE
26- THEOLIA / Robert NAGY
27- SCO / Vincent VACHETTE
28- OPEN SEA II / Dominique LUNA
29- LUBEXCEL / Jean François PELLET
30- BAIKO / Antonio PEDRO DA CRUZ

CLASSEMENT GENERAL BIZUTH

1-    E. LECLERC / BOUYGUES TELECOM / Corentin DOUGUET
2-    NANTUCKET IV / David RAISON
3-    DELTA DORE / Erwan ISRAEL
4-    GROUPE CELEOS / Ronan TREUSSART
5-    THEOLIA / Robert NAGY
6-    VIRBAC-PAPREC / Jean Pierre DICK
7-    MERCI ALBERTO / Guillaume ROTTEE
8-    OPEN SEA II / Dominique LUNA
9-    LUBEXCEL / Jean François PELLET
10- BAIKO / Antonio PEDRO DA CRUZ
 
CLASSEMENT GENERAL PROVISOIRE

1-    GROUPE BEL / Kito DE PAVANT
2-    CERCLE VERT / Gildas MORVAN
3-    BOSTIK / Charles CAUDRELIER
4-    GROUPE GENERALI ASSURANCES / Yann ELIES
5-    ESPOIR CREDIT AGRICOLE / Christopher PRATT
6-    LANGUEDOC MUTUALITE / Laurent PELLECUER
7-    SOGETI / Etienne SVILARICH
8-    FINANCO / Nicolas TROUSSEL
9-    BROSSARD / Frederic DUTHIL
10- MALONGO / Eric DROUGLAZET
11- NANNI DIESEL / Pietro D’ALI
12- SCUTUM / Gerald VENIARD
13- E. LECLERC / BOUYGUES TELECOM / Corentin DOUGUET
14- GEDIMAT / Armel TRIPON
15- BANQUE POPULAIRE / Jeanne GREGOIRE
16- MARSEILLE ENTREPRISES / Jean Paul MOUREN
17- NANTUCKET IV / David RAISON
18- BANDIT MANCHOT / Alexandre TOULORGE
19- GROUPE CELEOS / Ronan TREUSSART
20- A. ST GROUPE / Marc EMIG
21- DELTA DORE / Erwan ISRAEL
22- LENZE / Franck LE GAL
23- THEOLIA / Robert NAGY
24- SOJASUN / Liz WARDLEY
25- VIRBAC-PAPREC / Jean Pierre DICK
26- MERCI ALBERTO / Guillaume ROTTEE
27- SCO / Vincent VACHETTE
28- OPEN SEA II / Dominique LUNA
29- LUBEXCEL / Jean François PELLET
30- BAIKO / Antonio PEDRO DA CRUZ

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Les M2 dans le ventilateur neuchâtelois

M2 à Neuchatel
DR

Revenons sur une course marquée par des conditions de vent soutenues et un lac formé pour ce second week-end de régates des multicoques M2 sur le lac de Neuchâtel. Dès tôt le matin, les marins pouvaient lire 27 à 30 nœuds de vent  sur leurs anémomètres alors qu’ils quittaient leurs bouées de Grandson où les bateaux étaient amarrés. Dans un clapot bien prononcé, les M2 ont dû faire preuve de vigilance pour rejoindre la ligne de départ au large d’Estavayer-le-Lac.
Dans ces conditions, seuls sept M2 décident alors de prendre le départ en direction de Neuchâtel. Il est 11 heures, chaque bateau décide de prendre un ris dans la grande voile pour entamer une longue remontée au près.
A la première marque de parcours située à la hauteur de Neuchâtel, les quatre premiers M2 se tiennent dans un mouchoir de poche. Au terme d’une heure de navigation éprouvante pour les machines comme pour les équipiers, TILT, Orusia Xtrem Pub, Team New Wave et  Star Logistique passent la bouée en quatre minutes. Viennent ensuite Banque Piguet et Flam Gestion.
Lors de la descente au portant en direction de Granson, TILT  accélère et s’échappe du peloton de tête. A son bord, rappelons la présence de Charles Favre, ancien sélectionner olympique en Tornado, ainsi que Michel Vaucher et Alex Schneiter, tous deux grands habitués du multicoque. Au terme de 50 minutes de pur bonheur, l’équipage lémanique possède 10 minutes d’avance sur son poursuivant direct Xtrem Pub, suivi par l’excellent Team New Wave  et Star Logistique.
La seconde montée vers Estavayer-le-Lac se fait sur un lac formé, avec une bise toujours établie à 22-25 nœuds. A ce moment de la course, Team New Wave abandonne sur avarie, alors que Star Logistique renonce à continuer afin de préserver le matériel et la suite de sa saison. Banque Piguet s’empare alors de la troisième place et attaque pour revenir sur la tête de course.
Un peu avant 16 heures, TILT pulvérise le record de la régate de 57 minutes en 4h48, 18 minutes devant Orusia Xtrem Pub second en 5h06, Banque Piguet en 5h22, Banque Raiffeisen en 5h32 et Flam Gestion en 5h42. Le premier monocoque, un bateau de 36 pieds, franchit la ligne 2 heures après le dernier M2.
C’est donc un bilan très positif qui ressort de cette première série de régates en eaux neuchâteloises : deux records battus par des Ventilo M2 lors des deux classiques Bol d’Or Henry Lloyd / Banque Piguet et 100 Miles d’Estavayer-le-Lac, une nette augmentation du niveau général de la flotte et surtout l’incroyable vélocité de ces multicoques de 28 pieds, extrêmement fiables dans des conditions soutenues. A n’en pas douter, le resserrement des positions en tête du classement général du Championnat Romand M2 – Trophée Losinger laisse présager de superbes passes d’armes lors des grandes courses lémaniques du mois de juin.
Rappelons enfin que le 6 juin prochain, dès 8 heures du matin, les M2 repartiront en hélicoptère vers le Lac Léman, grâce aux prouesses techniques d’Heliswiss. Ils retrouveront alors les treize M2 supplémentaires qui avaient renoncé au déplacement à Neuchâtel, préférant s’entraîner pour les grandes classiques lémaniques du Trophée Losinger que sont la Genève-Rolle-Genève, le Bol d’Or Rolex et la Transmajestic.

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Cammas remporte le Grand Prix de Trapani

Franck Cammas
DR

En finissant second lors de la première manche et troisième pour l’ultime régate du Trapani Grand Prix, Franck Cammas sent bien que ce Championnat Multi Cup Café Ambassador ne sera pas facile à kidnapper ! Il faut dire qu’il ne fallait pas se rater sur les départs et rendre les manœuvres très fluides pour affronter cette mer Tyrrhénienne fort agitée par un coup de vent passé avant le week-end et qui a obligé la Direction de Course à annuler les manches vendredi. Tactiquement aussi, il ne fallait pas rester bloqué sur une option qui payait au premier coup mais s’avérait catastrophique au second… Michel Desjoyeaux et son équipage renforcé par nombre de stratèges (Jean-Luc Nélias, Jean-Christophe Mourniac, Franck Citeau, Romain Attanasio) a d’ailleurs fait une démonstration d’aisance et d’intelligence pour la première manche… A contrario de Franck Cammas qui semblait prendre ses marques. Mais le skipper de Groupama 2 n’a pas mis longtemps à s’adapter aux spécificités siciliennes en claquant les trois manches suivantes. Le quatrième parcours « banane » lancé dimanche matin était en effet largement dominé par Franck Cammas qui prenait le meilleur départ et contrôlait parfaitement ses concurrents dans une brise de Nord Ouest 15-20 noeuds et une mer un peu moins agitée que la veille. Michel Desjoyeaux assurait sa place de dauphin en contrant sans répit les attaques de Frédéric Le Peutrec, à plus de vingt-cinq nœuds sous gennaker ! Sublime… La dernière manche du Trapani Grand Prix se déroulait avec une mer encore plus maniable mais un vent qui prenait du coffre jusqu’à plus de vingt nœuds. Soleil et petits cumulus de beau temps rendaient le plan d’eau sicilien magique surtout quand les trois trimarans s’élançaient à touche-touche sur la ligne de départ. Il fallait bien constater alors que ces conditions étaient particulièrement appréciées par Groupama 2 qui grignotait les mètres pour couvrir Gitana 11, obligé de virer, puis qui empêchait Géant de se recadrer au milieu du terrain. Largement en tête, Franck Cammas semblait avoir course gagnée mais c’était sans compter sur les aléas de la régate : un problème d’enrouleur de gennaker et une trinquette récalcitrante plus tard, Gitana 11 repassait à l’arraché Géant à la bouée sous le vent et s’envolait pour sa première victoire de l’année. Le bilan est donc plus surprenant qu’attendu puisque les trois trimarans ont démontré que leur potentiel est vraiment très proche dans les brises musclées, et dans ces conditions, la cohésion de l’équipage, la coordination des manœuvres et l’intelligence tactique priment. Et c’est bien Michel Desjoyeaux et son équipage qui a le plus impressionné par sa régularité et ses très beaux choix stratégiques. Franck Cammas a été plus inconstant mais toujours aussi percutant puisqu’il s’octroie trois manches sur cinq courues ! Il semble donc plus à la portée de ses concurrents que la saison passée, ce qui ne peut qu’être une bonne nouvelle pour eux. Enfin, Frédéric Le Peutrec a connu des hauts et des bas, en particulier tactiques et à cause aussi de petits soucis techniques, mais termine en beauté avec un superbe retour lors de
l’ultime manche.
Rendez-vous à Marseille lors du prochain Grand Prix du 23 au 25 juin pour une nouvelle confrontation (dans le Mistral ?) et pour voir si Franck Cammas sera ébranlé par le retour en course de Gitana 12, en fin de réparation à La Ciotat.

Classement général provisoire sur cinq manches du Trapani Grand Prix :
1- Franck Cammas (Groupama 2) 5+6+6+6 = 23 points
2- Michel Desjoyeaux (Géant) 6+5+4+5 = 20 points
3- Frédéric Le Peutrec (Gitana 11) 4+4+5+4 = 17 points
4ex- Thierry Duprey du Vorsent (Gitana 12) DNC+DNC+DNC+DNC = 0 point
4ex- Paxcal Bidégorry (Banque Populaire IV) DNC+DNC+DNC+DNC = 0 point

Classement de la Multi Cup Café Ambassador
A l’issue de la course Londres-Alpes Maritimes (coefficient 2), du Trophée du Conseil Général des Alpes Maritimes (coefficient 0,5) et du Trapani Grand Prix :
1- Franck Cammas (Groupama 2) : 17,5 points (10+2,5+5)
2- Michel Desjoyeaux (Géant) : 12 points (6+2+4)
3- Pascal Bidégorry (Banque Populaire IV) : 10 points (8+1+1)
4- Frédéric Le Peutrec (Gitana 11) : 8,5 points (4+1,5+3)
5- Thierry Duprey du Vorsent (Gitana 12) : 3,5 points (2+0,5+1)

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100 Mini pour un prologue

Le britannique Phil Sharp
DR

Quel plateau ! Chez les "Série", comme chez les protos, les favoris ne manquent pas. Commençons par les "Série" où le skipper en forme du moment n’est autre que Pierre-Yves Lautrou :  2e de la Select, 1er du Trophée Marie-Agnès Péron, Lautrou se méfie néanmoins de certains duos : "Bruno Jourdren reste un sacré client", dit-il. Associé à un autre Carantécois, Frédéric Jossier, qui s’est offert le luxe de remporter en réel et en compensé la première étape du Tresco Trophée, Jourdren espère franchir la dernière macrhe du podium avec son Pogo 2 "Fr Environnement Nautique" (2e du Min-Fastnet 2005).
 
Pas de "Tam-Tam" au départ
Toujours en Pogo 2, le duo Le Diraison-Mesure ("Cultisol") a des atouts dans son jeu. "Il y a également un jeune portugais qui vient de l’olympisme, Francisco Lobato, dont on n’a pas fini d’entendre parler. N’oublions pas non plus  David Sineau et son "Bretagne Lapins" ", ajoute Pierre-Yves Lautrou
Présente au départ du Trophée Marie-Agnès Péron avec son "Tam Tam", Karen Leibovici ne sera pas sur la ligne du Mini-Fastnet dimanche. En effet, après des soucis de pilote automatique, la tourdumondiste s’est retrouvée la nuit sur les cailloux près de la pointe du Raz. Malgré des safrans cassés, elle a réussi à se sortir de cette mauvaise posture. Mais le bateau a souffert.
 
Manuard-Finot : chacun son plan
Chez les protos, la bagarre promet d’être superbe entre les plans Manuard et Finot. Raoul Cospen (1er Select), qui fere équipage avec Elodie Riou, aura du fil à retordre avec le "Vecteur Plus" de Didier Le Vourc’h (1er du TAM) associé à Aloys Claquin. Le Slovène Kristjan Hajnsek n’aura pas de mal à faire avancer son plan Manuard "Adria Mobil" puisque l’architecte-coureur Sam manuard sera à ses côtés. Très attendu aussi, le tout nouveau proto du "Belge Volant" : Peter Laureyssens, vainqueur Transat 6.50 2005 en Série, fera équipe avec Eric Guégan sur "Ecover".
 
Anticyclonique
La Franco-Allemande Isabelle Joschke, elle, a changé de monture pour naviguer sur le proto d’un Américain, Clay Burkhalter, tandis que le 3e de la Transat 6.50 en Série, Ronan Deshayes va embarquer sur le proto de Tanguy De Lamotte. Autres clients sérieux, François Duguet (" Skipper Challenge Crédit Agricole"), Adrien Hardy ("Brossard"), voire Alex Thomson, skipper du 60 pieds "Ugo Boss", qui vient s’essayer sur une coque de noix. A signaler aussi le retour dans cette série de Marine Chombard de Lauwe. Après une courte parenthèse sur la Transat ag2r, Marine, qui sera accompagnée de son père, revient sur son Pogo 2 "Esprit 93"
Mais, en Série comme en Protos, ce Mini-Fastnet s’annonce lent. La faute à un anticyclone qui a (enfin diront les terriens !) pris ses aises sur nos côtes : "On va avoir du petit temps, des petits airs, analysait hier Bruno Jourdren. Peut-être un peu de thermique pour le départ, mais pas au large. En Manche, il n’y aura pas de vent. Et sans vent, les premiers ne seront pas là avant samedi prochain".
 
Philippe Eliès
 
Le programme
 
– Aujourd’hui samedi : prologue en baie de Douarnenez (départ à 14 h 30).
– Dimanche : départ à 12 h pour 700 milles sans escale qui séparent Douarnenez du phare du Fastnet, en passant par le chenal du Four, les îles Scilly et la pointe de Land’s au sud de l’Angleterre.

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Les Décision 35 à la Genève-Rolle-Genève

Grand Prix Chopard
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Un magnifique spectacle attend les amateurs qui souhaitent venir admirer les évolutions des huit multicoques de compétition D35 et quelques 250 autres bateaux que regroupe la course. Le positionnement des bouées, relativement proches des berges, permettra aux férus de voile, néophytes ou spectateurs en tous genres, de venir admirer les équipages en pleine action.
 
En tête du classement du Challenge Julius Baer, rappelons que c’est le catamaran ALINGHI d’Ernesto Bertarelli qui mène actuellement le bal. Talonné de près par OKALYS, de Nicolas Grange et CADENCE, de Jean-François Demole, ALINGHI aura fort à faire pour prendre de l’avance au classement général.
 

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Groupama mène le Grand Prix de Trapani

Groupama au Grand Prix de Trapani
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Il fallait prendre de bons départs et ne pas se rater sur les virements de bord, une manœuvre à priori facile sur mer plate, mais très technique avec ces vagues de plus d’un mètre cinquante, très courtes. Ces deux paramètres ont joué énormément sur le cours des trois parcours « banane » lancés dans un vent de Nord Ouest qui était perturbé par des grains. A l’image de la première régate qui a vu arriver un monstrueux nuage provoquant une grosse bascule… et des rafales à plus de 25 nœuds qui obligeaient les trois équipages à prendre un ris rapidement. 
Le premier parcours était magistralement mené par Michel Desjoyeaux (Géant) qui s’emparait de la tête de la flotte dès le coup de canon et jouait ensuite superbement les rotations du vent : un bord de près à gauche, le suivant à droite, le dernier au milieu ! Bravo aux stratèges de Géant qui ont compris ce plan d’eau à bascules, très particulier. Frédéric Le Peutrec (Gitana 11) était moins à l’aise sur ce premier parcours puisqu’il laissait passer Franck Cammas (Groupama 2) en partant seul sur le mauvais côté du plan d’eau au mauvais moment : un vent qui mollit et qui refuse, et voilà le trimaran vert qui s’octroie la place de dauphin. Mais avec une brise qui se calmait après ce gros grain noir, le plan d’eau sicilien était plus « propre » mais toujours aussi agité par cette mer courte et chaotique. Impérial, Groupama 2 partait lancé en bout de ligne et déroulait sa course avec sérénité alors que derrière, le duel Géant contre Gitana 11 était intense : les passages de bouées étaient très chauds et il a fallu attendre le dernier portant pour être certain que Michel Dejoyeaux devançait Frédéric Le Peutrec. Echaudé par cette bataille, Gitana 11 avait à cœur de reprendre le commandement, ce qu’il fit avec maestria au départ de la troisième et ultime manche du jour. Mais avec une brise moins soutenue et une mer qui commençait à s’aplatir progressivement, Franck Cammas claquait la course avec une bonne marge d’avance sur Frédéric Le Peutrec, lui-même à l’aise face à Michel Desjoyeaux. En tous cas, cette première journée du Trapani Grand Prix montre que les dés sont loin d’être jetés sur ce terrain de jeu assez complexe tactiquement et surtout très agité. Dimanche devrait voir deux manches au moins se suivre avec des conditions moins perturbées : un vent de Nord Ouest d’une quinzaine de nœuds et une mer assagie.

Classement général provisoire sur trois manches du Trapani Grand Prix :
1- Franck Cammas (Groupama 2) 5+6+6 = 17 points
2- Michel Desjoyeaux (Géant) 6+5+4 = 15 points
3- Frédéric Le Peutrec (Gitana 11) 4+4+5 = 13 points
4ex- Thierry Duprey du Vorsent (Gitana 12) DNC+DNC+DNC = 0 point
4ex- Pascal Bidégorry (Banque Populaire IV) DNC+DNC+DNC = 0 point

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Qui peut le plus, peut le moins…

Mini 6
DR

Cela avait été annoncé fin 2005, l’Orange sailing team aura pour ambition de développer un projet de "filière océanique", favorisant la transmission du savoir et de l’expérience… Ce projet, parrainé par « l’Académicien en ciré » Erik Orsenna, prend aujourd’hui sa pleine expression par l’intégration à l’équipe d’un représentant de la Classe Mini, véritable vivier de talents méconnus. Mathieu Sannié, salarié du Groupe France Telecom (et 6ème de la dernière Mini Transat en Série), portera donc pour la première fois les couleurs de l’Orange sailing team, lors du Mini Fastnet dont le départ sera donné ce dimanche à Douarnenez. Mathieu se réjouit de son intégration à la structure : « C’est une chance énorme pour moi et j’attends beaucoup des échanges qui vont pouvoir se faire avec les autres membres du Team dont j’ai naturellement beaucoup à appendre. » Qui ne rêverait pas en effet de pouvoir, en tant qu’amateur éclairé, bénéficier des conseils et de l’expérience de marins tels que Bruno Peyron, Stève Ravussin et Yves Parlier ? «Il s’agit de contribuer à mettre les gens en situation d’exprimer leur talent, au meilleur moment, sur le meilleur support » avait déclaré Bruno Peyron lors de l’annonce de ce projet de filière. Mathieu Sannié, qui mènera son Pogo 2 en compagnie de son frère Guillaume, vise un podium lors de ce Mini Fastnet qui s’annonce très disputé.

Orange II attend son heure à New York…
 L’Orange sailing team réunissant en son sein ce qui se fait de plus petit mais aussi de plus grand en matière de voiliers océaniques, du mini-monocoque passons au géant-multicoque ! Car l’actualité est chaude pour le maxi-catamaran Orange II : en stand-by à New York, le voilier le plus rapide du monde attend la fenêtre idéale pour s’élancer à l’assaut du record de l’Atlantique Nord. Ce parcours, mythique s’il en est, a été ouvert en 1905 et constitue aujourd’hui le record présentant la vitesse moyenne la plus élevée qui soit sur une route océanique ! Le défi est donc de taille, mais Orange II et son équipage ont les moyens et l’ambition de remplir leur contrat…

Ravussin à bord de l’hydraplaneur
Restons dans le domaine de la vitesse absolue pour signaler qu’Yves Parlier et Stève Ravussin, tous deux membres de l’Orange sailing team, se retrouveront prochainement à bord de l’hydraplaneur d’Yves, afin d’effectuer une tentative de record des 24 heures en équipage… Un record que Parlier vient de battre brillamment en solitaire, améliorant très significativement le précédent chrono. Stève et Yves n’en seront pas à leur première navigation commune, les deux hommes ayant déjà fait quelques milles ensemble récemment aux Canaries, « camp de base » actuel de l’hydraplaneur pour sa campagne de records.

(source : Orange sailing team)

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Bruno Peyron, cap sur le Lizard

Record Atlantique Nord : skipper Bruno Peyron
DR

Depuis quand le bateau est-il prêt à s’élancer ?
Ca fait une semaine qu’Orange II est aux USA. Nous étions à New York le week-end dernier pour des opérations de RP puis il a rejoint sa base technique à Newport Shipyard situé à environ 120 milles au NE de la ligne de départ.

On trouve facilement une place au port à New York ?
Habituellement on est à Chelsea Pier Marina, entre le Pier 59 et le Pier 62 au niveau de la 25ème rue, pas très loin de Ground Zero là où trônait le World Trade Center avant les événements que tu sais. C’est un des rares endroits où on peut se poser. Et puis on finit par nous connaître là-bas depuis le temps qu’on fait des records.

C’est vrai que ce record mythique tu l’as déjà battu… mais en solitaire !
Ma petite fierté personnelle est d’avoir été le premier solitaire à battre le record de Charlie Barr. C’était en 1987 sur mon cata Liberté avec lequel on avait célébré le centenaire de la Statue de la Liberté en 1986. Ensuite Florence Arthaud a battu ce record et je l’ai repris en 1992. En équipage, nous avons fait deux tentatives, la première à la fin des années 90 au retour de ma campagne autour du monde à bord d’Explorer pour la promotion de The Race. Nous avions signé le deuxième temps absolu derrière Jet Services et puis en 2004… on a fait le deuxième temps absolu aussi… mais nettement plus vite, en échouant de 31 minutes face au chrono de PlayStation.

Un sentiment d’échec ?
Oui et non. En fait la traversée a été superbe mais j’ai commis deux erreurs : un départ légèrement prématuré car nous avions sous estimé le potentiel du bateau (auteur de la meilleure performance jamais réalisée par un voilier avec 706 milles inscrits au compteur en 24 heures de navigation, ndlr). 15 heures après le départ on a été obligé de contre border à 90 degrés de la route pendant 7 heures pour fuir une zone de calme. Et la seconde a été… de ne pas ré empanner plus tôt. Ensuite tout s’est parfaitement déroulé sauf une rotation de quelques degrés du vent à quelques heures de l’arrivée. En principe on atteignait le Lizard en ligne droite mais il a fallu se recaler avec un petit bord. Et c’était perdu. La veille de l’arrivée, on avait pourtant dépassé le tableau de marche de PlayStation…

Comment recrutes-tu ton équipage ?
Nous sommes dix à bord moi inclu. Dans la mesure du possible j’essaye de reconstituer le «dream team» du tour du monde (détenteur d’un nouveau record établi l’an dernier autour de la planète en 50 jours, 16 heures et 20 minutes, ndlr). Le problème est qu’ils officient sur d’autres bateaux également. Mais là avec ce qui est arrivé sur la Multi Cup (Gitana 12 et Banque Populaire hors course) ça libère du monde… Par ailleurs nous étions dix pour le convoyage France-Amérique inclus les six hommes de l’équipe à terre. Et certains d’entre eux sont remplaçants potentiels dans l’équipe navigante.

Quand est déclenchée la procédure de départ ?
A l’heure où je te parle, le bateau est donc stand by à Newport avec le shore team qui s’active aux derniers préparatifs tandis qu’une cellule météo composée de l’Australien Roger Bradham, du Suédois Roger Nilson, navigateur du bateau, du Chilien Eduardo Valderas, qui habite Stockolm aussi et moi-même, analyse la situation sur l’Atlantique Nord en multipliant les simulation à partir de nos polaires de vitesse les plus récentes et affinées en fonction des nouvelles voiles spécialement conçues pour ce record. Au plan logistique, on emploie exactement les mêmes procédures que pour le tour du monde : Code rouge signifie pas de départ à l’horizon des 7 jours à venir, c’est notre situation aujourd’hui. On passe en code Orange quand il se profile quelque chose d’intéressant à six jours. Code Vert, c’est tout le monde dans l’avion : départ prévu dans moins de 3 jours ! Ca nous laisse le temps de se présenter plein potentiel sur la ligne de départ au phare d’Ambrose situé à une dizaine de milles de Manhattan, à l’est du pont de Verrazano.

Quelle est la situation météo idéale pour établir un record !
Celle qui nous permet de moyenner plus de 26 nds pendant 4 jours… On va tellement vite désormais qu’on n’est plus dans la problématique de suivre un système ou pas.

Tu veux dire que le bateau se déplace plus vite que la dépression ?
Oui, et ça nous oblige à partir quasiment en position post frontale. Autrement dit on peut être amené à partir juste derrière le front froid : ce qui nous conduit à le rattraper et à le dépasser avant l’arrivée. PlayStation a eu des conditions idéales en 2001. Il a pu rester devant le front et faire route directe vers l’Angleterre tribord amures tout du long.

Quels sont la force et l’angle optima du vent ?
Là où on va le plus vite c’est avec un vent de 28/30 nds et un angle (vrai, ndlr) à 120/125°. Un ris dans la GV et trinquette comme voilure, c’est l’idéal pour nous. Si ça forcit plus, on peut tenir les 30 nds de moyenne jusqu’à 140/145° du vent vrai. On n’est pas trop gêné par la mer vu la taille et la hauteur du bateau, mais on va quand même plus vite par mer plate.

A t’écouter, le record est réellement à votre portée ?
A celle du bateau sans aucun doute. Vu le temps perdu la dernière fois et l’écart à l’arrivée. Ca doit le faire sans discussion.

A quel niveau tu situes le record de l’Atlantique ?
Je dirais n°2, juste derrière le Jules Verne autour du monde. Il est aussi n°2 dans le Championnat des records.

Dans ce championnat des records la vitesse moyennée n’est pas prise en compte?
Non, pas pour l’instant. Mais on y réfléchit, car il y a record et record. Je veux dire que certains records sont nettement plus difficiles à battre que d’autres. Il faudrait donc moduler le coefficient des points en fonction des vitesses soutenues, voire imposer une vitesse minimum… Faut voir !

Et pour finir, quelle est votre échéance de départ ?
Moi j’espère le plus tôt possible, mais ça dépend complètement de la météo. On part pour battre un record, donc a priori dans les conditions les plus favorables. Pour parler franc ça m’ennuierait d’avoir à attendre au-delà de mi-juillet, car on est attendu en Europe cet été. De ce côté-là, Fossett avait un avantage sur nous : il gérait son emploi du temps complètement comme il l’entendait…

Propos recueillis par Patrice Carpentier

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Trois tris à Trapani

Géant suivi de Groupama 2 au passage de la bouée
DR

Groupama 2, Géant, Gitana 11 sont déjà à poste le long des quais de Trapani, un site magique entre falaises dénudées et mer d’opale, oliveraies et architectures antiques. Car la cité est un site historique qui a vu les guerres puniques, les invasions arabes, les pirates et les galions… venir s’installer, s’approvisionner, se battre, se réfugier… Ce week-end, ce sont les multicoques qui vont animer le port et les rives siciliennes pour le Grand Prix d’Italie, premier de la série comptant pour la Multi Cup Café Ambassador.

Les conditions météorologiques sont particulièrement favorables avec ce mercredi une dizaine de nœuds de vent qui a permis aux trois équipages de dix hommes, de se caler avant le rendez-vous de vendredi, premier jour de régate. Les trimarans devraient enchaîner au moins huit manches en trois jours autour de ce site magnifique, caractérisé par les îles Eglades qui provoquent quelques perturbations sur le plan d’eau. De quoi enthousiasmer le public sicilien qui découvre ces voiliers aux performances exceptionnelles…

Michel Desjoyeaux, Géant : « Trapani est une très belle ville. Avec l’équipage, nous logeons dans la partie historique, dans une bâtisse de plus de 500 ans d’âge. Les environs regorgent de vieux monuments avec notamment la mairie et deux églises. Le port de commerce est assez imposant et les ferries cohabitent avec les bateaux de pêche. Il y a également beaucoup de chantiers de réparation navale. Depuis que nous sommes arrivés, nous avons vu pas mal de monde. Les gens viennent voir nos bateaux, je crois qu’il y a un vrai intérêt du public. De toute façon, les Siciliens sont curieux de nature ! Je n’ai pas encore visité tout Trapani mais en tout cas, on peut dire que nous sommes vraiment bien accueillis. Pour preuve, à l’hôtel, nous avons le journal en français tous les matins au petit déj ! »

Sources : Multicup 60′ – Géant

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Coup d´envoi musclé pour la Solo Méditerranée

Solo Mediterranee 2006 jour 1 Bostik
DR

La première manche de la Solo Méditerranée a totalement investi ce matin la rade de Marseille. Les 19 milles du parcours proposé aux 30  protagonistes s’étiraient de la rade sud jusqu´au village de l’Estaque au Nord via le château d’If et retour par l’extérieur des îles du Frioul. La trêve brièvement observée par le Mistral avait laissé le plan d’eau légèrement houleux , et les 18 nœuds de Nord Ouest ont fait le bonheur des Solitaires, ravis de retrouver la compétition dans de si idéales conditions.

Ca passe à gauche.
Dès le départ face aux îles du Frioul s’opérait une première sélection. Partis dans le coup de canon tribord amure en bout de ligne vers l’île Pomègues, Charles Caudrelier (Bostik), Erwan Israêl (Delta Dore), Kito de Pavant (Groupe Bel) et Yann Eliès (Générali) avaient tôt fait de rallier le passage obligé entre le château d’If et Ratonneau. La traversée de la rade de Marseille s’effectuait au louvoyage sur une mer plus hachée et balayée imprévisibles risées. Une fois encore, les bateaux privilégiant la gauche se portaient entête pour enrouler la bouée placée sous le petit village de l’Estaque. Trois bateaux attaquaient dans un même mouvement la descente sous spi ; Gildas Morvan, aux avant postes depuis If déployait le premier son spi de capelage, suivi à 3 longueurs de l’étonnant Christopher Pratt (Espoir Crédit Agricole) devant Charles Caudrelier et Kito De Pavant.

Sus aux risées.
Le long bord sous spi à l’extérieur des îles était le moment de bravoure de cette manche ; de brusques et violentes risées balayaient le plan d’eau et il fallait toute la vigilance des marins pour tenir les spis et maintenir aussi longtemps que possible les accélérations providentielles du bateau proquées par ces « bouffes » venues de l’arrière. Les plus forts à ce petit jeu, Caudrelier, Morvan et De Pavant faisaient le trou. D’autres, plus à la peine à l’instar de Christopher Pratt ou Corentin Douguet (E.Leclerc-Bouygues Télécom), voyaient leurs chances de bien figurer s’effondrer, au profit de spécialistes de l’exercice comme Eric Drouglazet (Malongo) ou Yann Eliès qui fondaient sur le cap Cavau pour se mêler à la bagarre pour les places d’honneur. Un petit empanage à l’intérieur et Caudrelier s’emparait d’un leadership qu’il ne quittait plus jusqu’au passage de la ligne face au petit port du Frioul. Gildas Morvan prenait la seconde place devant Kito De Pavant et Nicolas Troussel. Drouglazet conservait un virement d’avance pour devancer Yann Eliès

A Christopher le « Banane »
Il est, lui aussi, venu pour briller. Le régional de l’étape Christopher Pratt (Espoir Crédit Agricole), déjà très en vue lors de la première partie du côtier, s’est largement imposé dans la seconde manche du jour, un parcours « banane » mouillé entre rade sud et Frioul. Départ en tête, bords de près sans heurt, et accélération progressive au portant, dans un Mistral en voie de renforcement, pour une victoire sans contestation dans cette seconde manche de la journée. Le Marseillais a fait cavalier seul alors que le vent dépassait les 20 nœuds. Gérald Véniard (Scutum) et Etienne Svilarich (Sogeti) n’étaient jamais en mesure de venir l’inquiéter.

Gildas Morvan s’empare du général.
Au terme d’une journée intense au cours de laquelle les 30 « Figaristes » n’auront connu aucun répit, enchaînant un long côtier et un « banane », Gildas Morvan a annoncé la couleur, celle de son « Cercle Vert », second du côtier et 5ème du banane. Le double vainqueur de l’épreuve (en 2003 et 2000) s’empare de la tête du classement général provisoire.

Source Solo Méditerranée

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