La dernière manche, courue dans 15 à 25 nœuds de vent, aura vu les deux leaders (Tommy Hilfiger et Volvo Ocean Race) se mettre sur le toit ! Le premier, barré par Randy Smyth, s’est offert un joli soleil après avoir enfourné alors qu’il était en tête… Le bateau est monté, jusqu’à passer le point de non retour, et les équipiers n’ont alors eu d’autre choix que de goûter aux eaux encore frisquettes du Solent. Ce qui n’a pas empêché Tommy Hilfiger de s’octroyer la seconde place au général, après avoir remporté une manche et signé deux secondes places plus tôt dans la journéé.
Au même endroit, un tour plus tard, Volvo Ocean Race, barré par Yves Loday, a commis la même erreur et a lui aussi chaviré ! Team Basilica, barré par le « 49er-iste » Alister Richardson, n’est jamais descendu au-dessous de la 4ème place, ce qui lui a permis de prendre la première place au général provisoire, 18 points devant Hilfiger. La meilleure journée est à mettre à l’actif du Motorola de Conrad Humphreys, remportant deux manches et signant deux places de troisième : l’équipe est juste à un petit point des seconds au général.
Sous les feux de l’actualité, la très mouvementée Volvo Ocean Race occupe naturellement une place de choix dans notre dernier numéro. Victoire sans appel d’ABN AMRO 1, disparition tragique d’un équipier sur le bateau de Sébastien Josse, sauvetage de l’équipage de Movistar dont le navire menaçait de couler… La course de l’extrême aura tout fait pour mériter son appellation sur l’étape New York – Portsmouth. Monocoque toujours, nous avons cherché à en savoir plus sur le nouveau coursier de Yann Eliès, un plan Finot construit chez Multiplast… Du côté de Valence, les premières passes d’armes ont affirmé la belle santé des ACC nouvelle génération, BMW Oracle remportant facilement l’Acte 10 (match racing). Sur le front des multicoques, nous consacrons un dossier à l’effervescence qui a cours actuellement du côté des géants : IDEC, Banque Populaire et Sodebo ayant effet annoncé la mise en route de nouveaux programmes ! Anniversaire oblige, nous revenons sur l’héroïque épopée d’Eric Tabarly dans l’Ostar 1976, tandis que nous nous plongeons également dans l’histoire des tours du monde à l’envers, à l’occasion de l’exploit réalisé par la Britannique Dee Caffari, devenue ce mois-ci la première femme à réussir le pari d’une circumnavigation en solo et sans escales d’ouest en est. N’oublions pas le récit « de l’intérieur » de la course Londres-Nice, signé par un équipier de Gitana 12, un point sur les évolutions futures du côté des protos de la Classe Mini, ou encore toutes nos rubriques habituelles ! Bonne lecture.
À aujourd’hui 67 ans, Robin Knox-Johnston est deux ans plus vieux que Sir Francis Chichester quand il a terminé son tour du monde en solitaire en 1967. Sa dernière course autour du monde remonte à 1994, lorsqu’il a remporté le Trophée Jules Verne aux côtés de Sir Peter Blake. Lors d’un récent sondage dans le Sunday Times, il a été élu navigateur en solitaire le plus émérite parmi une dizaine de skippers de haut niveau de la classe Open 60. En voyant la qualité du plateau inscrit pour la prochaine édition de la VELUX 5 OCEANS, Sir Robin s’est dit qu’il ne pouvait pas rater cette course.
Robin Knox-Johnston a inscrit son nom dans l’histoire de la voile en 1969 en devenant la première personne à terminer le Sunday Times Golden Globe, à bord de son bateau Suhaili. Il lui avait alors fallu 313 jours pour boucler ce tour du monde en solitaire et sans escale. Pendant cet incroyable périple, Sir Robin fut contraint de boire de l’eau de pluie récoltée dans un seau, et le journal britannique le Sunday Times avait même préparé son annonce nécrologique, croyant qu’il avait disparu en mer.
Pour le Jubilé d’Argent de la VELUX 5 OCEANS, la plus ancienne course autour du monde en solitaire, Robin Knox-Johnston naviguera à bord d’un bateau moderne et espère boucler les 30 000 milles du parcours en quelque 112 jours, soit 200 jours de moins qu’en 1969. Il a récemment racheté l’ancien Open 60 Fila, qui appartenait à Giovanni Soldini. Ce plan Finot a été construit pour le navigateur italien en 1997 et possède un beau palmarès, avec notamment une victoire sur Around Alone (aujourd’hui VELUX 5 OCEANS) en 1998-99.
"Avec une flotte de si grande qualité, c’est vraiment une course pour tous les marins qui ont l’esprit de compétition, a déclaré Sir Robin. Mon objectif est d’améliorer de 200 jours le temps qu’il m’avait fallu avec Suhaili, et de faire un podium. Mais attendons de voir comment se présente la course une fois sur l’eau. C’est là que nous pourrons en reparler. Je n’ai jamais considéré les 65 ans comme l’âge obligatoire du départ en retraite. La vie doit déborder de couleurs vives, les plus vives possibles. Et je ne peux pas résister à cette course. Cela sera certainement une expérience très différente du Golden Globe il y a près de 40 ans. Les bateaux sont maintenant ultra modernes et extrêmement rapides. C’est d’ailleurs cela qui rend la course si attractive".
Pour le Golden Globe, Sir Robin était parti sans aucun sponsor et avait pourtant réussi à terminer la course et à gagner cette première édition. Aujourd’hui, le sponsoring est devenu incontournable et les discussions ont donc été entamées avec un certain nombre de parties intéressées.
Sir Robin Knox-Johnston est le Président de Clipper Ventures, la société organisatrice de la VELUX 5 OCEANS. La course, qui est la plus longue épreuve en solitaire au monde, se tient tous les quatre ans depuis 1982. Elle fête cette année son 25ème anniversaire, avec un nouveau sponsor titre VELUX, et promet d’être encore plus passionnante que jamais. L’épreuve de 30 000 milles autour du monde, en trois étapes, partira le 22 octobre prochain de Bilbao en Espagne, puis rejoindra l’Australie et les Etats-Unis avant de revenir vers son port de départ, environ 6 mois plus tard.
"Avoir parmi les concurrents un homme de l’envergure de Sir Robin est un formidable moteur pour la VELUX 5 OCEANS, confie le Directeur de Course, David Adams. Sir Robin est un véritable homme de mer. Avant de devenir le premier homme à terminer une course autour du monde en solitaire et sans escale, il a obtenu son certificat de Capitaine au long cours. Plus récemment, il s’est également illustré comme l’un des marins les plus rapides autour de la planète, à bord d’Enza en 1994. Son implication constante dans cette course et dans d’autres épreuves est une expérience que beaucoup lui envient dans le milieu. Sir Robin sera un formidable concurrent et je lui souhaite beaucoup de bonheur".
Au fil des années, la course n’a cessé d’attirer des participants toujours plus nombreux et issus de pays différents. Elle a fait de plusieurs navigateurs et navigatrices de véritables héros, notamment Philippe Jeantot, Giovanni Soldini, Jean-Luc van den Heede, Isabelle Autissier, Bernard Stamm et Emma Richards.
SODEB’O et Thomas ont orienté voici un an le programme du trimaran 60’ vers le solitaire, le large, l’aventure et les records, tout en participant aux plus grandes courses au large. Suite aux lourdes avaries de la Transat Jacques Vabre, le trimaran SODEB’O sera remis à l’eau en juin, après cinq mois de chantier. Deux nouvelles moitiés de bras bâbord ont été greffées aux parties restées intactes et le nouveau flotteur, renforcé par une cloison supplémentaire, est en cours d’assemblage. « Reconstruire a été long et usant. Chacun a fait preuve d’une grande endurance physique et psychologique » confie le skipper qui chassera cet été de nouveaux records en préparation de la Route du Rhum 2006. « Je prépare cette course comme un athlète ou un cycliste qui s’entraîne toute l’année pour une seule épreuve. J’ai suivi une préparation physique dense cet hiver, le bateau a été reconstruit dans cette perspective et nous adaptons notre programme de navigation en fonction de cet objectif. » Thomas s’attaquera le 18 juin au Record SNSM, avant de relever trois défis en solitaire : le Tour des Iles Britanniques, la Traversée de la Manche et le record des 24 heures (battu le 19 avril 2006 par Yves Parlier avec 587 milles).
SODEB’O partage avec Thomas cette vision de la voile moderne mélange d’émotions, d’aventures et de défis sportif. « Nous avons choisi de poursuivre l’aventure avec Thomas Coville qui naviguera en 2007 sur un nouveau multicoque conçu pour les records en solitaire et notamment le record du tour du monde. Ce nouveau bateau devrait aussi participer à des courses qui sont en projet actuellement » a annoncé ce matin, Patricia Brochard, co-présidente du groupe, leader sur le marché des pizzas fraîches et des sandwichs vendus en grandes surfaces. « Ce record que seuls Francis Joyon et Ellen MacArthur ont réussi à boucler sans escale en multicoque est un concept simple et facile à comprendre par le public, avec une histoire aussi riche que fascinante à raconter » a-t-elle ajouté.
Le record appartient depuis février 2005 à Ellen MacArthur, en 71 jours et 14 heures, Thomas et son équipe ont choisi pour dessiner le nouveau SODEB’O les pères de B&Q/Castorama. « Je crois beaucoup à la complémentarité de ces deux personnalités, entre l’approche technique de Benoît Cabaret et la créativité pure de Nigel Irens » explique-t-il, avant d’ajouter « Je souhaite un bateau simple, puissant, tout en gardant à l’esprit que la machine doit rester contrôlable par un seul homme. Les formes ne sont pas arrêtées mais il mesurera entre 95 et 105 pieds (entre 28 et 32 mètres, celui d’Ellen mesure 22,50m) et aura une structure en X pour plus de raideur. » Le chantier Boat Speed, près de Sydney, a été retenu pour la construction du nouveau SODEB’O qui a commencé mi-mai et s’achèvera en juin 2007 : « Outre des questions de coûts et de modes de constructions souples, faut-il préciser que Nigel et Benoît connaissent bien ce chantier avec lequel ils ont déjà travaillé pour construire le bateau d’Ellen » explique le skipper.
« Ce concept du tour du monde part d’une page blanche. Le record autour du monde en multicoque, c’est aussi l’aventure ultime, l’une des dernières grandes épopées. Imaginez que depuis la nuit des temps, seuls un homme et une femme l’ont réussi sans escale. Il y a quelques années le défi consistait à traverser l’Atlantique. Aujourd’hui, il s’agit d’un grand sprint autour de la planète. Pour moi, que SODEB’O, une entreprise vendéenne, s’engage dans ce défi représente un exemple d’ouverture et de dynamisme remarquable » poursuit Thomas Coville qui navigue avec ce même partenaire depuis 1999.
(source Sodebo)
En bref : – Le marin Trinitain a navigué sur presque tous les supports, en tant qu’équipier ou skipper. Il a passé cinq fois le Cap Horn, navigué sur l’America’s Cup, remporté le Trophée Jules Verne, la Route du Rhum, la Transat Jacques Vabre, l’Oryx Quest, terminé sixième du Vendée Globe, second de The Transat (Ex-Ostar), mais aussi navigué sur la Volvo en 2002, et découvert l’Asie cet hiver à bord du trimaran d’Ellen MacArthur. Il est également détenteur depuis l’été dernier à bord du trimaran SODEB’O du Record de la Découverte en solitaire, entre Cadix et San Salvador, et du premier temps de référence entre Miami et New York.
– Nigel Irens, le plus breton des architectes anglais, a signé notamment : Formule Tag devenu Enza de Peter Blake, La Trinitaine, Fujicolor II, Brossard (ex-SergioTacchini) et Banque Populaire IV (ex-Bayer) en trimaran de 60’ pieds, ainsi que B&Q/Castorama.
Le principe est ébouriffant. Avec quelques nœuds de vents, le trimaran se soulève pour n’effleurer l’océan que du bout de ses ailes. Réduisant considérablement le frottement dû au contact de l’eau et à l’impact des vagues, il donne l’impression de survoler l’océan. Les versions précédentes de l’Hydroptère ont déjà non seulement permis de démonter la faisabilité de ce concept incroyable, mais aussi de battre un record : la traversée de la Manche, de Douvres à Calais, à plus de 33 nœuds de moyenne.
Un choc au large des Canaries puis les ravages de la tempête Delta, dans un port, avaient suspendu, provisoirement, ce formidable élan. Aujourd’hui le moral est à nouveau au beau fixe. "l’Hydroptère, c’est le projet de toute une équipe et de ma vie ! Je peux vous annoncer a que nous avons désormais le soutien qui nous permettra d’atteindre le développement professionnel, technologique et humain dont nous rêvions tous", a lancé avec enthousiasme Alain Thébault, à l’origine de l’aventure.
Ce lundi, à Lausanne,l’Hydroptèrea dévoilé les nouvelles dimensions de son équipe et de son projet. Il y a bien évidemment, en premier lieu, les membres de l’équipe, marins et ingénieurs, qui ont gardé leur motivation intacte depuis leurs débuts avec l’aide d’Eric Tabarly, il y a bientôt quinze ans. Mais le projet bénéficie de nouveaux associés, des personnalités genevoises passionnées de voile, comme Thierry et Adrien Lombard, Patrick Firmenich et Alexandre Schneiter. Sur le plan scientifique, c’est une des grandes institutions européennes qui entre en jeu : l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, qui a contribué à nombre d’aventures et de grands défis. Enfin, l’Hydroptère collabore, ces jours déjà, avec un sorcier de la construction navale : Bertrand Cardis et son chantier Décision SA, dont les réalisations ont déjà gagné notamment la course autour du monde en maxi (Whitbread) et la Coupe de l’America.
Le plan de développement annoncé ce lundi 29 mai comporte les principales étapes suivantes : La remise à l’eau de l’Hydroptèrede dernière génération fin août, fort de plusieurs améliorations Le lancement de recherches fondamentales à l’EPFL dans des domaines-clés pour les nouvelles générations de l’Hydroptère, notamment en termes de simulation par ordinateur, d’optimisation des matériaux et de techniques de contrôle du bateau La construction d’une maquette de douze mètres nommée l’Hydroptère.ch pour tester, sur le Lac Léman, l’intégration de nouveaux sauts technologiques La conception de l’Hydroptère Maxi avec la perspective de plusieurs records autour du globe.
Avec son nouvel essor, l’Hydroptère ouvre une nouvelle voie vers la concrétisation d’un rêve entre l’air et l’eau, pour atteindre des vitesses exceptionnelles par la seule force du vent. l’Hydroptère est unique et permettra d’accéder à des connaissances nouvelles, fonctionnant comme un véritable voilier laboratoire. Au-delà des records, il aura donc pour mission de faire progresser des technologies en étroite relation avec l’environnement et l’homme. Les recherches au sein de l’EPFL permettront aussi d’impliquer des étudiants au plus haut niveau et de sensibiliser une nouvelle génération de scientifiques.
Rochefort, Hôtel de Cheusses – Exposition “Architecture dans le Vent” – 16 juin – 31 décembre 2006
Van Peteghem-Lauriot Prévost, 20 ans de création : Père de bateaux aussi prestigieux que Pierre 1er, Geronimo, L’Hydroptère, phénomène de vitesse ou Douce France, le plus grand catamaran du monde, le cabinet d’architecture navale Van Peteghem Lauriot Prévost (VPLP) est une référence incontournable tant dans le domaine des bateaux de course et de la grande plaisance que de la production en petites séries. Archives, images, objets et maquettes du cabinet sont convoqués pour vivre et comprendre comment naissent ces bateaux de légende. Matériaux, lignes, formes, ces objets complexes n’ont cessé d’évoluer et l’exposition en rend sensible (et même palpable !) la technologie. Ces bateaux devenus œuvres uniques sont issus avant tout d’une rencontre entre architectes et navigateurs et l’exposition souligne cette aventure humaine.
Des multicoques au musée : La présence de trimarans et de catamarans au musée de la Marine est l’occasion d’une riche confrontation. Dans leur travail de recherches, Marc Van Peteghem et Vincent Lauriot Prévost accordent une place déterminante aux ancêtres des multicoques que sont certains bateaux traditionnels d’Océanie et d’Asie. Le Musée de la Marine conserve précisément un ensemble exceptionnel constitué au début du XIXe siècle par François-Edmond Pâris (1806-1893), marin, dessinateur et scientifique de premier ordre. Au cours de ses périples, l’amiral Pâris réalisa de nombreux dessins des navires du monde entier, au moment même ou nombre d’entre eux disparaissaient. Il en fit par la suite réaliser des modèles. La confrontation de cet ensemble historique, rarement exposé, et d’éléments issus de la création de l’architecture navale contemporaine constitue une première, riche d’enseignements.
Une histoire vivante : Au-delà, les outils dont se servent les membres de l’équipe d’architectes navals VPLP constituent un prolongement des pratiques des ingénieurs et des ouvriers de l’arsenal. Ainsi, plans, dessins, et surtout maquettes engagent un dialogue avec le parcours permanent du musée. Les coques de bassin de carène, les prototypes en argile ou les formes en polyester qui magnifient le navire s’inscrivent dans une continuité avec les modèles d’arsenaux des XVIIIe et XIXe siècle. Cette continuité est celle de l’inventivité, de la création et de la passion exprimées par les hommes de mer.
Exposition du 16 juin au 31 décembre, réalisée en partenariat avec le cabinet d’architecture navale VPLP avec le soutien de métro et Planète Thalassa
Commissariat : Denis Roland, attaché de conservation, musée national de la Marine, Rochefort Katrina Kelshall, cabinet VPLP
Musée national de la Marine de Rochefort Hôtel de Cheusses 1 place de la Galissonnière 17300 Rochefort
tél. : 05 46 99 86 57 fax : 05 46 87 53 27
Horaires d’ouverture : tous les jours de 10 h à 18 h 30 d’avril à septembre tous les jours de 13 h 30 à 18 h 30 d’octobre à mars fermé en janvier, le 1er mai et le 25 décembre
Une innovation sans fil qui allie optique sans égal, style et son stéréo.
Motorola, Inc. et Oakley, Inc. dévoilent aujourd’hui O ROKR TM, le dernier produit de lunetterie fruit du travail des deux sociétés sur la conception de produits sans fil de pointe destinés aux consommateurs actifs.
Ce produit illustre l’approche en pleine évolution de la « Seamless Mobility » (Mobilité sans Interruption).
O ROKR offre le design authentique de lunettes Oakley originales et allie le High Definition Optics® (HDO®) d’Oakley au leadership de Motorola dans la conception d’accessoires Bluetooth® pour le marché mondial des communications sans fil. O ROKR permet des communications mobiles mains-libres pour les téléphones Bluetooth compatibles ainsi que l’écoute de musique par Bluetooth à partir de portables optimisés pour la musique compatibles ou de baladeurs équipés d’un adaptateur Bluetooth vendu séparément.
« O ROKR se situe dans la continuité du succès rencontré avec RAZRWIRE TM – les premières lunettes au monde à allier les technologies optiques brevetées d’Oakley et le leadership de Motorola dans l’innovation Bluetooth », déclare Bruce Hawver, vice-président et directeur général des accessoires Motorola. « O ROKR entraîne les lunettes sans fil vers de nouveaux horizons en proposant aux consommateurs la liberté de la « musique mobile » haute qualité, qu’ils utilisent un portable ou leur baladeur favori. »
« Le nouvel O ROKR renforce le succès de notre collaboration avec Motorola en alliant le meilleur des deux noms », indique Colin Baden, président d’Oakley. « Nous intégrons des technologies permettant de réaliser de véritables innovations, qui modifient la manière dont les consommateurs appréhendent et abordent l’électronique personnelle. Nos innovations, nos inventions, mettent la barre de la fonctionnalité et de la mode encore plus haut en intégrant à des accessoires que les consommateurs portent déjà les caractéristiques et les fonctions dont ils ont le plus besoin. »
O ROKR utilise le Profil Bluetooth A2DP, qui permet à la musique d’être transmise en stéréo et sans fil vers les lunettes à partir de produits compatibles. D’une seule pression sur un bouton, l’utilisateur peut lancer la lecture ou mettre sur pause afin de répondre à un appel entrant. Parmi la gamme de portables Motorola disponibles, O ROKR fonctionne avec le Motorola ROKR E2, récemment dévoilé, ainsi qu’avec le Motorola E680i (uniquement disponible en Asie).
O ROKR intègre la technologie brevetée HDO d’Oakley, qui offre une précision optique et des performances inégalées et optimise la netteté sous tous les angles de vision – même à la périphérie des contours des verres, maximisant la vision périphérique et la protection latérale. La conception demi-monture signifie qu’aucun cadre ne vient gêner la vision du bas, et le Plutonite® dont sont faits les verres, d’une optique pure, filtre 100 % des UVA, UVB, UVC et de la lumière bleue nocive jusqu’à 400 nm.
« Nous sommes Championnes du Monde ISAF 2006 depuis notre victoire aux Jeux Mondiaux samedi dernier devant les australiennes Rechichi / Parkinson et les ukrainiennes Taran / Pakholchyk. Nous sommes heureuses de cette victoire qui représente notre premier titre mondial. Cette régate était le premier objectif de performance de la saison, le second étant notre championnat de classe en septembre. La particularité de cette course était de naviguer sur un bateau fourni par l’organisation. Cela fait plaisir de voir qu’au delà de nos compétences habituelles, nous avons bien su nous adapter à un équipement différent, et que nous maîtrisons tout simplement le 470, à armes égales avec les autres concurrentes.
Le plan d’eau était original ; c’était un peu comme un grand marais, avec beaucoup de moustiques, l’eau était opaque couleur thé au lait ! Nous avons eu des conditions variées, mais plutôt du petit temps ou de la brise, et du vent assez oscillant. Nous étions directement invitées en phase finale, grâce à notre classement mondial, nous avons donc intégré une flotte de 19 bateaux, une fois que la majorité des autres concurrents avaient déjà participé à 5 jours de qualification.
Après 4 jours de course et 8 manches, nous avons abordé les finales avec 10 points d’avance sur les australiennes. Les finales se sont courues sous forme de « medal race », à 10 bateaux, à proximité de la berge. Chaque bateau était numéroté de 1 à 10 en fonction de son classement général avant la medal race. Les trois premiers avaient des spis de couleurs jaune, bleu, et rouge. Les courses étaient suivies par de nombreux spectateurs à terre, beaucoup de bateaux de presse et un hélicoptère. Elles étaient retransmises en direct sur les télévisions nationales autrichiennes, et sur certaines chaînes du câble. De cette manière, la voile est plus conviviale, attrayante et accessible du public. » Cap sur les JO
La saison continue avec le Championnat d’Europe en Hongrie le mois prochain. Durant l’été les françaises partiront s’entraîner à Quingdao, en Chine, sur le plan d’eau des JO et participeront au Championnat du Monde de 470 à Rizhao, en Chine. Un programme soutenu à deux ans des Jeux Olympiques.
Programme saison 2006 – 10 au 20 Mai : Jeux Mondiaux de la Voile en Autriche – 10 au 18 juin : Championnat d’Europe en Hongrie – Juillet : entraînement à Qingdao (Chine) sur le plan d’eau des Jeux Olympiques 2008 – Championnat du Monde de 470 à Rizhao (Chine)
Après quelques réparations et travaux de maintenance, et avoir attendu pendant plus de dix jours au Japon une météo favorable, le navigateur et ses 11 hommes d’équipage (dont 7 Français) prendront la mer lundi matin à 09H00 locales (00H00 GMT), a-t-on appris dimanche auprès de la capitainerie du port de Yokohama et des organisateurs du record à Paris. Olivier de Kersauson : "Cette fois, on reprend l’autoroute dans le bon sens, avec des vents portants et une glisse beaucoup plus présente et rapide". La ligne d’arrivée est fixée sous le célèbre pont du Golden Gate, là où le Pacifique entre dans la baie de San Francisco.
Geronimo était revenu au Japon le 18 mai dernier après avoir établi le temps de référence pour la traversée entre Yokohama et Hong Kong (soit les 1.650 milles en quatre jours, 17 heures, 47 minutes et 23 secondes).
Peu nombreux, les membres de l’équipe de France ont pourtant frappé fort au Royaume des Tulipes puisqu’ils enlèvent trois des séries de la Semaine de Medemblik : Tornado, Star et RS:X Femmes. Un sacrée performance obtenue dans des séries très relevées.
Le week-end dernier aux Jeux Mondiaux ISAF, le duo Xavier Revil/Christophe Espagnon avait vu ses chances de médaille s’envoler dans la Medal race. Rentré à terre, Christophe avait laché : "maintenant on a compris le secret des Medals Race, il faut en prendre le départ avec suffisamment de points d’avance pour ne plus rien avoir à craindre". Une semaine après, on constate que la phrase n’avait rien d’ironique puisque c’est très exactement dans cette situation – avec 21 points d’avance alors qu’il en faut 18 pour être à l’abri d’un retour – que notre actuel meilleur équipage de Tornado a pris aujourd’hui le départ de ce nouveau type de finale qui, on le sait, réunit les dix meilleurs de la flotte et compte double. Xavier et Christophe remportent ainsi, après Miami et Hyères, leur troisième épreuve de Grade 1 de la saison. Autre satisfaction : le tir groupé des tricolores avec la 3ème place de Yann Guichard et Alexandre Guyader, la 8ème des jeunes Billy Besson et J. Arlegan et la 9ème de Gildas Philippe et Nicolas Leberre soit le meilleur résultat depuis leur arrivée sur ce support.
A Miami justement, Xavier Rohart et Pascal Rambeau n’avaient pas eu à disputer la Medal race tellement ils comptaient de points d’avance à l’issue des régates en flotte (les règles ont depuis changé et contraignent les dix meilleurs à disputer cette ultime manche). Cette fois ce n’était pas le cas mais le résultat est le même. Nos doubles champions du monde et médaillés de bronze à Athènes ont confirmé toute leur expérience en conservant suffisamment d’avance sur leurs adversaires à l’issue cette finale. "C’était surtout une régate de travail" notait Pascal Rambeau à l’arrivée. Un travail remarquable alors d’autant que leurs suivants immédiats, le néo-zélandais Hamish Pepper, 2ème, et le champion olympique de Laser, Robert Scheidt, ne sont pas n’importe qui…
La troisième victoire confirme la forme de nos médaillés d’Athènes puisque notre championne olympique Faustine Merret a enlevé de haute lutte cette Semaine de Medemblik et ce sept jours après être devenue championne de France Triathlon (Senior) ! La performance est d’autant plus probante qu’obtenue devant la plupart des ténors de la spécialité dont des chinoises de plus en plus affutées (la récente championne du monde ISAF Chen Qiu Bon, termine 6ème) et avec à clef 4 manches remportées sur huit dont la Medal race. Cette dernière victoire était d’ailleurs quasiment indispensable puisque ce matin la française concédait 4 points de retard à la la chinoise Li Mei Chun. Mais depuis Athènes, on sait que Faustine aime à se dépasser dans les manches ultimes. Seulement 18ème de la Semaine Olympique de Hyères, la licenciée des Crocos marque ainsi son retour au premier plan. Elle confirme également ses capacité d’adaptation au nouveau support dans une Semaine très complète au niveau des conditions météos (du petit temps à la brise en passant par le médium). Progression également de Lise Vidal qui termine à la 7ème place. La 9ème place de Marine Behaghel et les absences de nos deux représentantes aux Jeux Mondiaux (Charline Picon et Pauline Perrin) prouve la montée en puissance des françaises dans cette discipline. A noter que nos représentants s’étaient également hissés en Medal race en 470 Hommes (le duo Charbonnier/Bausset termine 9ème), RS:X hommes (Nicolas Le Gal, 8ème) et Yngling. A quelques semaines du Championnat du monde de La Rochelle, Anne le Helley, Marion Leplanque et Catherine Lepesant terminent finalement 10ème d’une régate dont elles ont souvent été aux avant-postes.
Interview
Faustine Merret : "A Hyères je n’avais pas régaté depuis longtemps et on perd certains automatismes. Depuis j’ai participé à la Coupe de France et mes habitudes sont revenues. Je suis évidemment contente car il y avait du monde et nous avons eu tous les types de vent. Gagner la Medal race dans plus de 20 noeuds de vent c’est vraiment bien. Ce matin je n’avais pas à me poser trop de questions sur la tactique puisque je devais remonter 4 points à la Chinoise donc je suis partie avec l’idée de gagner. Ensuite, quand tu es en tête, il faut contrôler et remporter des duels successifs. Il est certain que la dernière manche aux JO dans laquelle j’avais décroché la médaille d’or me donne une certaine expérience pour les Medals Race. Je crois avoir bien régaté tactiquement et physiquement. J’ai aussi vu les progrès des chinoises en tactique et polyvalence et qui sont nombreuses. Heureusement qu’il n’y en aura qu’une aux JO ! Mon objectif ce sont les championnats du monde du lac de Garde en septembre mais sur cette lancée je vais peut-être aller à la Semaine de Kiel". Pascal Rambeau : " Pour nous il s’agissait avant tout d’une régate de travail. Nous venions pour travailler les départs et la communication à bord avec notre entraîneur Daniel Dahon. Mais cette victoire est intéressante car nous n’étions que 16 soit une configuration proche des JO. C’était également notre première Medal race et l’expérience est intéressante car avec les conditions du jour (18 à 25 noeuds de vent) on ne peut pas trop contrôler la flotte ni faire du match race. Il suffit donc de pas grand chose pour remettre en question les résultats de la semaine même si cela n’a pas été le cas. Nous allons poursuivre un entraînement en équipage réduit dans les semaines à venir sur le Lac de Garde avant de disputer les championnats d’Europe la première quinzaine d’août"
Xavier Revil : "A part les Espagnols (Echevarri/Paz) tout le monde était là, tous ceux qui nous ont déjà battu et les battre est évidemment une satisfaction. Cela démontre notre montée en puissance. C’est notre régularité qui paye puisque notre moins bonne manche est 11ème. Les conditions étaient tellement tordues aujourd’hui que tout jouer sur la Medal race aurait été dur donc mieux valait avoir assez de points d’avance avant… Prochain objectif : les championnats d’Europe fin juillet"