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Bruno Peyron pulvérise le record de l´Atlantique

Equipage d´Orange II après le passage de la ligne
DR

Le premier sentiment ?
« C’est une joie profonde… Il y a des grands sourires sur des visages fatigués… C’est normal, on s’est donné comme il faut et de temps en temps dans la vie ça fait du bien de se donner à fond ! On est focalisé sur l’instant. Pour moi ça fait trois… Trois Jules Verne, Trois records de l’Atlantique. Ce qui me plait aussi c’est la manière : ça s’est passé exactement comme on voulait, tout l’équipage a eu les bonnes réactions au bon moment. On a touché un bout de glaçon – enfin, je pense que c’est ça – mais on a bien réagi. Le bateau est blessé mais entier et à l’endroit, et on peut être fier de ce boulot là. C’est un peu surréaliste a  ussi, comme si on était partis hier de New York…

Un record très éprouvant physiquement ?
C’est un record physique qui demande de l’engagement. On n’était pas très nombreux. Nous avions choisi d’être douze, deux quarts, donc forcément ça a été physique. Mais c’est une belle fatigue. Sur le Tour du monde c’est différent car on gère sur la longueur, là nous étions dans l’avion la veille du départ et Jet Lag ou pas, nous sommes partis tout de suite. De plus, nous avions l’espoir de ne pas faire trop de manœuvres et en fait on a du en faire une bonne vingtaine. Et on les fait avec tout l’équipage sur le pont, y compris à 35 nœuds et en pleine nuit dans la brume, bien sûr. Et quand le quart soit disant de de repos se fait réveiller deux fois, forcément ça use.

L’avarie sur le safran ?
On a perdu entre 6 et 8 heures avec cette histoire de safran, mais quelque part ce n’est pas grave, même si on sait qu’on peut faire encore mieux, que le bateau le mérite. Mais je le répète, ce n’est  pas grave, ça laisse un peu de latitude à nos amis et adversaires qui vont tenter de nous battre… et ça nous donnera une occasion de retourner sur l’eau le chercher, même si on n’a pas fait exprès !

Descendre sous la barre des 4 jours, c’est possible ?
Catégoriquement, oui !  Quand on faisait notre routage avant de percuter notre Ofni, ce bout de glaçon, nous étions sur ce rythme de traverser en moins de quatre jours. Donc, je le répète : catégoriquement, c’est oui. Traverser en moins de quatre jours, c’est possible.

La concurrence arrive, de nouveaux maxis…
La concurrence ? Il leur reste une dizaine d’heures de marge. On aurait pu les prendre cette fois-ci, mais une dizaine d’heures c’est à mon avis ce qu’on leur laisse. Et je suis ravi que des adversaires s’engagent, car si on est encore numéro un de la discipline, il va falloir se battre pour le rester. Les équipes qui arrivent sont de très belles équipes, très performantes…

C’est la victoire d’un groupe ?
C’est certain. Lors du Jules Verne 93, j’ai découvert tout ce qui pouvait se passer en équipe. On a réussi à pousser au paroxysme cette notion de qualité de groupe avec l’Or  ange Sailing team, la Dream Team, appelez là comme vous voulez… Ce que je veux dire c’est qu’on peut ne pas se voir pendant 3, 4 ou 6 mois mais les automatismes reviennent en 10 minutes, et ça c’est magique. Quand on fait un sport collectif à ce niveau d’ambition, il faut savoir le faire à fond, ensemble et avec la manière. Après, la vie fait qu’il y a un peu de chance qui sourit ou pas. Ici, ça a failli s’arrêter sur un morceau de glace au milieu du parcours…

Le record des 24 heures ?
On a été les premier à 600 milles en équipage, les premiers à 700 milles et maintenant les premiers à 750 milles (766 en fait, NDR)…
L’équipe de France en finale, Amélie Mauresmo en finale, le record pour Orange II…
Je ne sais pas en quelle couleur jou  e Amélie mais c’est très beau tout ça ! Les Bleus de Domenech, nous autres les Orange… tout ça nous fait de jolies couleurs pour ce week-end sportif, c’est très beau. C’est parfait !

Retrouver La Baule demain ?
Ça fait plaisir ! C’est un clin d’œil pour nos amis du petit pays dans lequel on a passé notre jeunesse. C’est plutôt sympathique de passer faire coucou aux amis et à la famille, j’espère qu’à eux aussi ça leur fera plaisir !

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Spi Rouge pour Ile de France

La flotte du Tour de France à la Voile 2006
DR

On l’attendait depuis quarante-huit heures. Le vent a fait une petite apparition sur les côtes normandes au grand bonheur des concurrents du Tour de France à la Voile qui ont pu courir une manche sur les deux initialement prévues. Ce sera toujours ça de pris.

Et cela permet au moins de faire évoluer les classements, un peu statiques depuis le report des deux manches d’hier. PERPIGNAN-MÉDITERRANÉE, 18ème, cède ainsi sa place à ILE DE FRANCE qui franchit la ligne d’arrivée en 2ème position. "Je pense qu’on a une bonne étoile parce que les conditions sont un peu compliquées depuis le début de ce TFV, confie le skipper Jean-Pierre Nicol.

Aujourd’hui nous avons eu un passage un peu difficile au départ parce que nous étions partis à la côte. Mais nous sentions qu’il y aurait des opportunités de ce côté-là donc nous avons persévéré et ça a payé". Inspirés les Franciliens. Ou peut-être simplement bien préparés et très motivés : "notre objectif était d’avoir le spi rouge au moins une fois sur cette édition. C’est maintenant fait. Pour la suite, on verra plus tard. Mais c’est vrai que l’équipage est sereine et que le groupe est plus étoffé. Il y a plus de maturité".

Quoiqu’il en soit, le plateau reste très ouvert. Les équipages étudiants et amateurs ont leur mot à dire au milieu des professionnels. Et ils le prouvent. À l’image de CAPSPORT – HEC – ECOLE NAVALE, qui conclue la manche du jour grâce à une belle maîtrise dans les manoeuvres : "c’est vrai que les conditions n’étaient pas évidentes, explique le skipper et barreur, Bruno Barbarin. Nous avons eu un peu de réussite au départ car de la dixième place, nous sommes parvenus à nous glisser dans le groupe de devant. Mais tout s’est joué sur le dernier bord. Nous étions juste derrière ILE DE FRANCE, et grâce à un envoi de spi un peu plus rapide que le leur, nous sommes passés devant. Ensuite, c’était tout droit. Nous nous sommes concentrés sur les réglages et avons terminé en tête".

Aujourd’hui, les Mumm 30 quitteront Dieppe à 8h00 pour rejoindre Le Havre, 56 milles plus bas sur la Côte d’Albâtre. D’après Météo France, le vent devrait souffler de secteur sud à sud-ouest autour de 10 noeuds.

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Bon départ de Saint Quay

Brossard Open Demi Clé
DR

Le comité de course a dû légèrement retarder le départ car après les grosses pluies d’orage de cette nuit, la brise était aux abonnés absents tôt ce matin. Dès que le vent est rentré, les Mini ont quitté les pontons, pressés de se retrouver sur l’eau pour cette manche décisive. Ils sont tous bien partis dans un léger vent d’Ouest de 5 nœuds, un peu avant la renverse des courants.

PCO Technologies impatient
La ligne de départ mouillée devant la plage de St Quay a fait envie à PCO TECHNOLOGIES, le leader en proto trop gourmand, qui a volé le départ, impatient qu’il était de repartir aux avants postes. PCO TECHNOLOGIES a réparé tout de suite sans dommage et a passé la bouée de dégagement mouillée à 0.5 Milles en 7 ème position, derrière les spécialistes de la régate entre 3 bouées dont BROSSARD, BLEW STOUB, CA SKIPPER CHALLENGE et AREAS ASSURANCES. Les bateaux vont profiter du courant porteur de 1 nœud et du bord direct vers les Héauts de Bréhat, pour avancer rapidement vers les côtes Finistériennes que les premiers atteindront cette nuit. Au programme de cette 3eme et dernière manche, si les prévisions météo se confirment, un louvoyage jusqu’au chenal du Four puis les gennakers seront de sortie pour descendre jusqu’au Raz de Sein. La traversée de la baie d’Audierne et les derniers 50 milles devraient s’avaler au portant sous spi. On va se régaler.

OCEAN RACING DEVELOPPEMENT à Remy Lartillerie – Simon Barre et PETITE LOUVE à Fabienne Robin – Alexandre Dauberville, qui étaient arrivés hier soir en soirée ont vite récupéré et ont pu prendre le départ, motivés.

Les 3 premiers à la bouée de dégagement :
– SERIE : AIRLINAIR.COM ( Dubucq- Euverte ), KPMG ( Riou – Calmon ), OKOFEN ( Château – Dalin )
– PROTO : BROSSARD ( Hardy – Le Boucher ), BLEW STOUB ( Marchand – Roue ), CA SKIPPER CHALLENGE ( Duguet – Maslard )

Source Open Sail

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Bruno Peyron devrait arriver (déjà) demain…

3è jour : Bernard Stamm à la barre de Orange 2
DR

A 14h48 ce mercredi, Orange II n’avait plus que 650 milles à avaler, soit moins d’un quart du parcours avant de couper la ligne d’arrivée au Cap Lizard. Le maxi catamaran était alors encore pointé à près de 30 nœuds de moyenne sur les dernières 24 heures… Bruno Peyron et son équipage n’ont jamais été aussi bien placés pour battre l’incroyable record de l’Atlantique Nord de PlayStation, détenu par Steve Fossett, ses 4 jours, 17 heures, 28 minutes et six secondes.
« On table toujours sur une ETA (heure estimée d’arrivée) vers 16 à 17h TU demain jeudi (soit 18 à 19 h, heure française, NDR) », assure Bruno Peyron avant de tempérer : « mais on sait bien que ce genre de prévision est à prendre avec beaucoup de précautions… car si on casse les deux safrans cet après-midi, on n’arrivera pas cette semaine et vous viendrez nous chercher car on n’a pas pris les avirons !»

Arrivée dès demain ?
Car voilà : Orange II est endommagé. Suite au choc avec un objet non identifié, signalé hier, le safran bâbord a souffert. « Il est comme croqué sur 50 centimètres », précise Bruno Peyron, « en arrière de la mèche (son axe vertical) et il commence à se délaminer devant aussi ». De fait, le bateau est difficilement contrôlable à très grande vitesse, et le boss d’Orange II a logiquement décidé de lev er le pied en donnant la consigne d’éviter de passer les 30 nœuds. Bruno Peyron explique à Jean Maurel, lors de la vacation du jour: « le safran cavite dans tous les sens et nous emmène le bateau à gauche avec une force incroyable. Si on lâche la barre, il empanne tout de suite. Cela peut devenir dangereux, d’autant qu’on met beaucoup trop de force sur l’autre safran. Or si on perd le contrôle, il n’est pas impossible qu’on empanne, du coup on se retrouverait avec 800 m2 de toile à contre et là… c’est limite chavirage ». Voilà pourquoi le skipper d’Orange II a décidé de lever le pied. « Le speedo oscille désormais entre 24 et 29 nœuds, il faut savoir l’accepter. C’est un peu dommage car c’était une journée à faire encore des moyennes supérieures à cel les du début… »

Suspens jusqu’au bout…
Le suspense continue donc sur l’Atlantique, où Orange II avance toujours très vite (entre 29 et 30 nœuds de moyenne sur 24 heures) mais à pas de loup, car cette avarie sur le safran gauche entraîne aussi un changement dans les prévisions de trajectoire, comme l’explique Bruno Peyron : la logique météo « imposerait d’aller vers l’Irlande, mais on ne veut pas empanner ou le plus tard possible pour ne pas risquer d’aggraver le processus de délaminage du safran voire d’abîmer l’autre, donc on va volontairement se rallonger un peu la route… »

Une performance historique …
Autrement dit si record il y a demain soir ou en tous cas avant vendredi à 6h28, il sera aussi perfectible qu’historique. « Cela laissera des alternatives pour les records à venir », plaisante Pascal Bidégorry, un des barreurs qui découvre le monstre et assure : « on a une météo de rêve, c’est extraordinaire de traverser l’Atlantique avec une même dépression et je suis confiant. Le seul petit regret c’est cette histoire de safran, car avec le bateau à 100% de son potentiel, on aurait pu faire très, très mal… »
Que le skipper du trimaran Banque Populaire se rassure : malgré cette avarie intervenue hier à mi-parcours, Orange II est déjà fort bien parti pour « faire très mal » et être le huitième navire à voile en un siècle d’histoire à améliorer ce record mythique. Au point de comparaison numé ;ro 4, l’équipage d’Orange II possédait une avance de 280 milles nautiques (518 km) sur la route de PlayStation.
Alors certes, le vent doit faiblir. Certes la route va être un peu plus longue que prévu compte tenu de cet empannage qu’ils déclencheront « le plus tard possible » par mesure de sécurité. Reste que « ça doit passer », comme dit Bruno Peyron. En outre, entre demain soir 18h et vendredi matin 6h28, il y a une grosse douzaine d’heures et douze heures à la vitesse d’Orange II, c’est quelque chose comme 350 milles nautiques…
Si les safrans tiennent et si l’équipage maintient le juste compromis entre vitesse et sécurité, alors demain soir ou dans la nuit, ou bien encore très tôt vendredi, Orange II deviendra le voilier le plus rapide sur l’Atlantique, en plus d’êtr e déjà le plus rapide sur 24 heures et le plus rapide autour du monde. Un monstre, vous dit-on…

Source Orange 2

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L´Open Bic s´offre une tournée des plages !

O´Pen Bic
O´Pen Bic

En juillet et août, ces mini luges au gréement ultra moderne vont sillonner les plages à l’occasion de l’Open Bic Tour qui proposera aux futurs navigateurs des tests grandeur nature et un plaisir garanti !

Figure incontournable des écoles de voiles, l’Optimist aura 60 ans en 2007 et rares sont les régatiers qui ont échappé au stage estival à bord de ces caisses à savon. Si l’on a longtemps pensé qu’il était irremplaçable et indémodable, ce support historique, même s’il garde d’incontestables qualités pédagogiques, n’a pas la carène pour surfer sur la vague des nouvelles tendances de la glisse. Partant de ce principe et du constat d’une désertion manifeste des rangs du côté des écoles de voiles, Bic Sport a décidé de plancher sur un projet adapté aux attentes des enfants en matière de sensations et des pédagogues attentifs à la qualité d’apprentissage. Une réflexion prenant en compte l’ensemble de ces critères, menée par la société basée à Vannes, leader mondial des sports de glisse aquatiques, a donné naissance à l’Open Bic.

Les mêmes sensations que les champions !

Inspirée des coques planantes des dériveurs modernes, la carène de l’Open Bic démarre au moindre souffle et dès que le vent monte un peu, il offre aux enfants les sensations uniques des nouvelles glisses. Loin d’infliger un traumatisme aux plus jeunes, le dessalage devient un véritable jeu grâce à un cockpit complètement ouvert et donc autovideur, qui rend le redressement du bateau extrêmement rapide.

Côté gréement, l’évolution au rythme de chacun est de mise et si les débuts avec le mât et la voile d’un Optimist sont parfaitement envisageables, très vite l’équipement d’origine de l’Open Bic apporte de nouvelles sensations de navigation. Dans ce domaine, Bic Sport s’est  largement inspiré d’un produit parfaitement maîtrisé, la planche à voile. Ainsi, ce dériveur nouvelle génération est-il équipé d’une voile en monofilm de 4,5 m² entièrement lattée qui se gréée très simplement en quelques minutes.   

Ouvrir la navigation au plus grand nombre :

L’Open Bic a d’ores et déjà rencontré un succès incontestable du côté des professionnels et Bic Sport souhaite aujourd’hui aller à la rencontre de ceux qui seront les pratiquants de demain. Organisé en juillet et août, l’Open Bic Tour va permettre de faire connaître le bateau et de faire naviguer un maximum d’enfants. De Boulogne à Martigues en passant par Brest, Carnac ou encore l’île de Ré, c’est une véritable tournée des plages qui va ainsi permettre de renforcer l’action de ses nombreux revendeurs auprès des clubs et des pratiquants du littoral français. Les étapes de l’Open Bic Tour se dérouleront sur deux jours ; le premier est consacré à la prise en mains du bateau et le second à une régate ouverte aux jeunes. Encadrés par des professionnels, les participants auront alors tout le loisir de découvrir des sensations inédites à bord d’un support qui devrait trouver son public et faire des émules très rapidement !

L’Open Bic Tour débutera les 8 et 9 juillet à Agon Coutainville (50) dans le cadre du Festival de la Glisse, et s’achèvera les 11 et 12 août à Martigues (13) en guise de préambule au Championnat de France Espoir dont l’Open Bic sera peut-être l’un des supports phares dans les années à venir…

Programme de l’Open Bic Tour 2006 :
– 8 et 9 juillet : Agon Coutainville (50)- Festival de la Glisse
– 11 et 12 juillet : Boulogne-sur-Mer (62)
– 15 et 16 juillet : Saint-Lunaire (35)
– 18 et 19 juillet : Plougonvelin (29)
– 22 et 23 juillet : Loire Atlantique
– 25 et 26 juillet : Carnac (56)
– 29 et 30 juillet : Rivedoux-Plage (17)
– 5 et 6 août : Antibes (06)
– 11 et 12 août : Martigues (13) – Championnat de France Espoir

Caractéristiques techniques de l’Open Bic

– Coque :
Programme : loisirs, perfectionnement et compétition pour enfants et adolescents
Longueur : 2.75m
Largeur : 1.14m
Poids : 45kgs (coque nue)
Matériau coque : Polyéthylène thermoformé
Poids idéal maximum : 65kgs
Poids maximum autorisé : 90kgs

– Dérive et Safran :
Matériau : Composite Epoxy

– Gréement :
Voile :
Surface : 4.5m2
Matériau : K.Film – Polyester
Lattes : 4 avec tension réglable
Têtière ajustable

Mât :
Longueur : 3.90m (mât en 2 parties)
Matériau : Fibre de verre – Epoxy
Rigidité : IMCS 16
Poids : 2.1kgs

Bôme :
Longueur : 2.00m
Matériau : Aluminium

Plus d’infos : www.bicsport.com

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Le retour d’Henri Lloyd !

Henri Lloyd
Henri Lloyd

Une nouvelle société de distribution de prêt-à-porter est née : Five Fashion Diffusion.

Elle voit le jour en relançant sur le territoire français la marque de vêtements Henri Lloyd.

F.F.D. opère un véritable retour en force de la célèbre marque anglaise en distribuant non seulement la gamme Marine (connue des aficionados du secteur), mais aussi une collection « après bateau » baptisée « Salt Tribe », ainsi qu’une collection « Fashion » (Homme / Femme) pour la saison Printemps / Eté 2007.

En effet, Henri Lloyd a considérablement étendu ses gammes de vêtements pour 2007.

Avant-gardiste technologique du prêt-à-porter marin, la marque étend son savoir-faire en proposant de nouvelles gammes de vêtements fabriquées à partir de matières innovantes :

– Atmosphere 360, conçue pour répondre à toutes les conditions climatiques.

– Ocean / Offshore 2007, fabriquée pour partie en TP2 Alpha, la dernière matière lancée par Henri Lloyd qui réduit de 25% le poids du vêtement.

– Salt Tribe, la ligne de vêtements de plage « après-bateau »

– Dinghy, des lignes de vêtements voiles légères et sportives.

www.henrilloyd.com

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Pas de manches lundi…

Matondo Congo Route de l'Equateur / Pierre-Loïc Berthet
DR

‘La brise thermique ne s’est jamais vraiment installée. Le vent tournait sans arrêt de nord à est-sud-est, et le courant était assez fort, entre 1 et 1,5 noeuds le long de la côte, explique la Directrice du Comité de Course Sylvie Viant, de retour au port après le report des deux manches du jour. Nous avons d’abord eu une petite brise, supérieure à 5 noeuds, qui nous a permis de mouiller un parcours et de donner le départ, mais tout de suite après le rappel général, le vent est complètement tombé’. Vers 15h30, après trois heures d’attente en face des falaises Dieppoises, le bateau comité envoie finalement le pavillon H, pour reporter les deux manches et renvoyer les Mumm 30 au port.

Au Classement Général, l’équipage Amateur de PERPIGNAN–MÉDITERRANÉE conserve donc la première place. ‘Nous n’avons fait que trois manches donc ce n’est pas très significatif, reconnaît avec honnêteté le skipper australien Paul McKenzie. Nous allons essayer de nous accrocher, mais nous visons avant tout le podium dans le classement Amateur, pas au Général. L’équipage n’a quasiment pas changé par rapport à l’année dernière, mais nous sommes beaucoup mieux entraînés et préparés. Notre vitesse n’était vraiment pas terrible l’année dernière et je crois que nous nous sommes pas mal améliorés de ce point de vue-là. C’est difficile de dire que le TFV se gagne dès les premiers jours, mais c’est toujours bon pour le moral de commencer de cette façon. L’équipage est plus confiant et parfois cela aide à obtenir des résultats encore meilleurs’.

Demain, les prévisions météo ne sont guère plus optimistes. Le vent pourrait être encore plus faible et compromettre le bon déroulement des deux manches inshore prévues.

Source TFV

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Premiers bords pour Temenos II

Temenos II Dominique Wavre première navigation Nouvelle Zélande
DR

De mauvaises conditions météo sont venues contrarier le planning prévu. Si l’été inonde l’Europe, du côté de l’hémisphère Sud, l’hiver austral bat son plein comme en témoigne la violence du dernier coup de vent dont les rafales à 70 nœuds ont contraint Dominique et son équipe à réorganiser le programme mis en place. Initialement prévu à Auckland, le mâtage de TEMENOS a dû finalement être effectué  à Tauranga.

La tempête passée, c’est heureusement un système de hautes pressions qui s’est installé sur  l’île Nord de la Nouvelle-Zélande, générant des conditions propices aux passages des différents tests de jauge imposés par la classe Imoca. Les voiles installées à bord, c’est par mer calme et vent faible que le monocoque rutilant a pu tirer ses premiers bords devant le mont Maunguani. Des navigations qui resteront certainement ancrées dans le souvenir du skipper de TEMENOS qui a déclaré dès son retour à quai, «avoir le sentiment d’avoir un formidable outil entre les mains». L’équipe va mettre à profit la quinzaine de jours qui les sépare encore de la mise sur cargo de TEMENOS, pour essayer de boucler les listes de travail, «des petits détails mais qui demandent du temps», mais aussi enchaîner les sorties en mer en espérant «pouvoir progressivement lâcher les chevaux et toute la puissance dans des conditions plus musclées».

Entretien avec Dominique Wavre
 
TEMENOS vient de passer avec succès le 180°, une étape cruciale pour les 60 pieds de la classe Imoca, peux-tu nous en rappeler le principe ?
En terme philosophique, l’Imoca a initié ce test afin de prouver que les bateaux sont capables de revenir à l’endroit tout seul sans avoir à demander une assistance extérieure. Au niveau pratique, la manœuvre est assez rapide, la quille est sanglée par des plongeurs, la sangle est reliée à une grue qui en tirant, soulève le bulbe et met le bateau à l’envers. Le skipper est à l’intérieur, et doit être en mesure de faire revenir son bateau à l’endroit en inclinant la quille ou en remplissant les ballasts.
 
La dernière fois que tu avais passé ce test, c’était justement à bord d’un bateau à ballasts, tu as pu noter des différences?
Le pont du nouveau TEMENOS étant plat, il est stable une fois à l’envers et lorsque l’on incline la quille le retour à l’endroit est assez brutal. On s’est cramponnés à l’intérieur sur des mains courantes et on a accompagné le mouvement du bateau avec nos pieds, un peu à l’image d’un hamster qui courre dans sa roue ! On a été surpris par la violence du mouvement. A bord d’un bateau à ballasts, les tonnes d’eau embarquées donnent de l’inertie et les mouvements sont beaucoup plus lents.
Tout s’est très bien passé et les jours suivants on a pu enchaîner sans encombre la pesée du bateau, les tests à 20° et 90°en présence du jaugeur officiel.

Puis les premières navigations ?
Cela n’a pas été immédiat, il nous restait les voiles à mettre en place et le bateau à réarmer après les tests qui doivent être passés à vide, hormis l’équipement de pont et du mât. Depuis 10 jours, on est dans un système de hautes pressions, il fait assez froid, mais en compensation il y a peu de vent, des conditions parfaites pour les premières sorties. On était accompagnés par les constructeurs du mât, on a mis le gréement sous tension, et vérifié les réglages du mât.
Dès la deuxième sortie, les électroniciens et les ouvriers du chantier se sont joints à nous. Cela nous a permis de tester l’électronique du bord, les pilotes automatiques, d’étalonner les instruments, de commencer tout simplement la prise en main de TEMENOS. On a pu sortir l’ensemble de la garde-robe, tester les ballasts, et à part quelques petites fuites au niveau de la tuyauterie, tous les systèmes à bord ont l’air de parfaitement fonctionner. Globalement tout ce passe donc très bien, comme toujours les petits détails s’accumulent sur les listes de travail, des petites broutilles mais qui demandent du temps, mais le bilan de ces premiers milles est extrêmement positif.

Tes premières impressions à chaud sur le nouveau TEMENOS ?
Le bateau est fantastique, dans les conditions médium il donne une impression de légèreté et de puissance à la fois. Toute l’équipe était très contente et on a célébré cette première sortie par un bon festin le soir même. Je ressens une grande fierté et une immense satisfaction, le sentiment d’avoir un formidable outil entre les mains, c’est extrêmement jubilatoire. TEMENOS est doté d’une très forte personnalité et j’attends avec impatience de pouvoir lâcher les chevaux et toute la puissance dans des conditions plus musclées.

Source Temenos
 

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200 milles d´avance pour Orange II à mi-parcours

Bruno Peyron - Orange II
DR

A 18h hier soir, les calculateurs ont délivré un nouveau verdict : vingt-quatre heures à 31,9 nœuds de moyenne… 766 milles parcourus, soit 60 de plus que l’ancien record déjà détenu par Orange II et 14 de plus que celui, déjà historique, de la matinée d’hier. En tombant le même record deux fois dans la même journée, on ne pourra pas dire que l’équipage de Bruno Peyron a manqué son entrée en scène dans cette tentative 2006 sur l’Atlantique Nord. « 766 milles, c’est un joli chiffre non ? » a souri ‘le boss’ ce midi à la vacation avec Jean Maurel, avant d’expliquer : « nous sommes en permanence au-dessus des polaires du bateau prévues pour ce record. Je ne vous dirai pas lesquelles, mais je crois qu e nous avons encore trouvé quelques petites recettes. On apprend en permanence à bord de ce bateau, c’est ce qui est passionnant ».
Et à force de battre des records sur 24 heures, ce qui était l’objectif numéro deux affiché avant le départ, Orange II est évidemment en avance sur son but principal et ce record de Steve Fossett à aller chercher en moins de 4 jours, 17 heures et 28 minutes. Au point de comparaison numéro deux, après les bancs de Terre Neuve, le maxi catamaran de Bruno Peyron et ses onze hommes d’équipage avait engrangé 199 milles d’avance par rapport à la route de PlayStation, soit 66 milles de plus qu’au point numéro un. A mi-parcours (à 13h42 aujourd’hui, il restait 1380 milles à parcourir avant la ligne du Cap Lizard) la donnée est prometteuse.

Approche de l’arrivée via l’Irlande

Ce n’est évidemment pas gagné pour autant. En effet, « le vent doit mollir aujourd’hui, même si on a encore 30 nœuds au moment où je vous parle », mais surtout « il y a des incertitudes sur le front qui peut nous rattraper. Voilà pourquoi, il faut qu’on gagne à la fois dans l’est mais aussi en latitude (vers le nord, NDLR) et voilà pourquoi on ‘grimpe’ car l’approche va se faire par le Fastnet, par l’Irlande, pour fermer l’angle si le vent mollit (et donc conserver de la vitesse) ».
Au moment de la vacation, Pascal Bidégorry était à la barre d’Orange II et la vitesse ne faiblissait pas. Bruno Peyron, lui, tentait de décrire les sensations du bord et racontait un premier petit incident: « nous sommes à 30, 32 nœuds, avec un ris dans la grand-voile, la trinquette et le gennaker, un peu surtoilés. Il faut faire attention car on a peut-être perdu un petit bout de safran : en fin de nuit on a fait une pointe à 38 nœuds et on a touché quelque chose. Depuis, il y a une petite anomalie et on n’arrête pas de tout surveiller, mais pour l’instant ça va. En restant bien concentrés à la barre, ça passe. On a eu droit à deux petits départs au lof, pas méchants mais il faut être vigilant, car quand on passe quelques secondes sur une seule coque, on voit tout de suite ce que ça peut donner ».
Alors que la brume tenace des premières 24 heures de course semble vouloir se diluer – « on a environ 3 milles de visibilité maintenant, dans une mer un peu courte » – Orange II continue de foncer vers le record mythique. Au pointage de 13h42, le monstre était flashé à 32,2 nœuds de vitesse instantanée et sa moyenne depuis le départ de New York dimanche frôlait encore les 31 nœuds. Pour battre le Steve Fossett, il faudra couper la ligne du Cap Lizard avant vendredi matin, à 6h28 heure française. Le suspens sera donc entier jusqu’à l’arrivée…

Ils ont dit :
Gilles Ollier (architecte de Orange II) : Le Gilles Ollier Design Team et toute l’équipe de Multiplast sont très fiers d’avoir contribué à la performance accomplie par Bruno Peyron et son équipage et les félicitent chaleureusement. En effet, nous savions qu’Orange II avait un potentiel de 750 milles par jour. La performance réalisée hier le confirme avec brio. Enfin, le Gilles Ollier Design Team croit très fermement que l’objectif des 800 milles par jour peut être atteint dans un futur proche.

Source Orange 2

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All Purpose remporte la Commodore’s Cup !

Bénéteau 44.7 « Courrier du Cœur »
Bénéteau 44.7 « Courrier du Cœur »

La voilerie et sellerie « All Purpose » vient de gagner la Rolex Commodore’s Cup. Ce week-end, l’équipe de France Bleu emmenée par le Bénéteau 44.7 « Courrier du Cœur »  a brillé sur les eaux du Solent. Cette victoire est due à la compétence de l’équipage mais aussi certainement au travail réalisé par la voilerie Trinitaire. Cette dernière a, en effet, mis au point et optimisé un jeu de voile très performant.

François Lamiot, l’un des gérants de « All Purpose » : “Nous avons modifié l’ensemble du plan de voilure par rapport aux voiles d’origine. L’idée était de les mettre à la page de la jauge IRC. Nous avons fabriqué un génois assez petit et une grand voile avec une belle surface. Suite à nos travaux sur le Mumm 30 « Courrier Dunkerque », nous avons décidé d’adapter les voiles du 44.7 en fonction des surfaces de voiles du Mumm 30. C’est très encourageant pour notre nouveau procédé, le Trilam. Nous prouvons que le Trilam peut être performant sur des grands bateaux. Par rapport à nos adversaires Irlandais, on avait réellement un avantage. Nos surfaces de voiles étaient plus grandes ! Cette victoire est le fruit d’un travail de All Purpose sur une saison complète mais aussi d’une optimisation du bateau et de l’équipage permanente ».

Plus d’infos sur www.allpurpose.fr

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