vendredi 12 septembre 2025
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Tout le monde en course…

Kojiro Shiraishi Spirit Of Yukoh Velux Etape 1
DR

Un skipper japonais fortement diminué, qui lutte contre le mal de mer depuis le départ de cette seconde étape de la VELUX 5 OCEANS. « Je n’ai pu seulement prendre mon premier vrai repas qu’aujourd’hui, confie Kojiro. Jusqu’à présent, je ne pouvais me nourrir que de fruits. J’ai beaucoup bu de jus d’orange… parce que cela a le même goût à l’aller qu’au retour ! En solitaire, gérer ce type de situation devient rapidement beaucoup plus compliqué. Mais je commence à avoir l’habitude. J’étais déjà malade lors du départ de la première étape. Cela me prend toujours un peu de temps pour trouver mon rythme en mer. »
Pour le moment SPIRIT OF YUKOH marche à 13 nœuds de moyenne et est confronté à des conditions de navigation difficiles. De brusques changements de temps qui demandent au skipper une attention de tous les instants. « Avec des fichiers météo qui ne cessent d’évoluer et qui proposent des routes différentes à chaque connections,  précise Shiraishi. C’est compliqué de faire le bon choix. Pour le moment je descends vers le Sud. »
Au vent de l’Australie, par le travers du fameux Cap Leeuwin, Sir Robin Knox-Johnston, SAGA – INSURANCE, est à nouveau en course. Pour avoir fait une escale technique, afin de résoudre ses problèmes de pilotes automatiques, le doyen de la VELUX 5 OCEANS a écopé d’une pénalité de 48 heures. Le vétéran est revenu dans le match hier à 23h00 GMT, dans des conditions météo différentes de celles des autres concurrents, – il part au devant de mauvais temps, et avec plus de 800 milles de retard sur le leader.

« Une grosse dépression arrive du Grand Sud, explique Sir Robin. Je vais la rencontrer au moment de quitter les parages du Cap Leeuwin. Mon arrêt m’a fait perdre 65 heures au total, mais sur une étape qui compte 14 500 milles, les occasions de rattraper le temps perdu sont nombreuses. Bernard Stamm est loin devant et Kojiro bien lancé à sa poursuite. Pour le moment, rattraper Unai est mon objectif prioritaire. " 330 milles devant, le Basque Espagnol vient lui aussi de revenir dans la course, après avoir été obligé de s’arrêter en pleine mer pour effectuer quelques réparations. « Tout va de nouveau bien à bord de PAKEA. Le départ a été un véritable enfer pour moi, mais maintenant tout est rentré dans l’ordre, explique Unai Basurko. J’ai remplacé les écoutes, les poulies et la latte endommagée. Une opération qui m’a pris du temps, puisqu’il a fallu que j’affale la grand-voile pour pouvoir effectuer la réparation. Le moral reste au beau fixe et j’ai toujours pleine confiance en mon bateau qui a été entièrement révisé à Fremantle. »

Source Velux 5 Oceans
 

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Damian Foxall embarque avec Jean-Pierre Dick

Jean Pierre Dick sur VIRBAC-PAPREC
DR

Interview de Jean-Pierre Dick
Pourquoi as-tu choisi Damian Foxall comme co-skipper sur la Barcelona World Race ?
D’abord, Damian a une grande expérience de la course au large car il a déjà fait 5 Tour du Monde et il a navigué sur différents supports. Ensuite, ce Tour du Monde va durer près de trois mois donc il est important de partir avec quelqu’un de sympathique, ce qui est le cas de Damian. Pour moi, l’aspect humain est aussi important que l’aspect sportif car ceux qui gagneront la course formeront l’équipe la plus soudée !
 
Quelles sont les qualités de Damian ?
Il a beaucoup roulé sa bosse. Damian est polyvalent et compétent dans plusieurs domaines. Il pourrait très bien être le skipper du bateau à part entière. C’est un excellent technicien qui mettra la main à la pâte pendant la préparation du bateau mais aussi en cas de problème pendant la course. Il a l’esprit intuitif et rationnel. Et nous avons en commun la culture de la performance.
 
Interview de Damian Foxall
Quelles sont les raisons de ton engagement aux côtés de Jean-Pierre Dick ?
Quand Jean-Pierre m’a proposé d’être son co-skipper sur la Barcelona World Race, je n’ai pas eu besoin de réfléchir longtemps ! Nous avions navigué ensemble sur le Tour de France à la Voile en 2001 et j’avais beaucoup apprécié. Depuis longtemps, il développe des projets qui aboutissent à des résultats. Pour moi, il fait partie des favoris de cette course. Je n’ai donc pas hésité !
 
Que penses-tu de votre duo et de cette course ?
Nous sommes tous les deux très motivés par cette course qui est l’évènement de l’année 2007. Humainement, ce sera enrichissant. Je pense que nous avons beaucoup de choses à échanger avec Jean-Pierre. C’est important car le temps va être long ! Mais cette course est un excellent format avec un beau plateau. Sportivement, elle est intéressante car elle répond à notre objectif commun : la préparation au Vendée Globe.
 
Comment s’annonce le début votre collaboration ?
Je pars rejoindre Jean-Pierre en Nouvelle-Zélande à la mi-février. Nous allons nous concentrer sur la préparation de Paprec-Virbac avant de le ramener en France. Et puis, nous allons beaucoup naviguer ensemble cette année puisque je serai aux côtés de Jean-Pierre sur toutes les courses de la saison.

Source Virbac Paprec

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Un accès grand public et gratuit aux fichiers grib !

Illustration grib
DR

L’application, que l’on trouve sur le site internet grib.us (mis en place par Marcel an Triest et son confrère Steve Hayles, qui officiait à bord du VO70 Ericsson), est impressionnante de facilité d’utilisation !

"Pour le moment, nous explique le navigateur, nous avons une centaine d’utilisateurs français car des gens comme Jean-Yves Bernot, Jean-Luc Nélias ou le centre de Port la Forêt se servent de notre outil, mais je crois qu’il est inconnu du grand public." Ce qui est fort dommage, compte tenu de la qualité de l’engin… Une fois installé, le logiciel vous permet d’accéder aux fichiers de champs de vent (observation en direct + prévisions) avec un accès direct au serveur, c’est-à-dire sans ouvrir de navigateur internet – très utile lorsque l’on ne dispose que d’une connexion bas débit, en mer par exemple. Choisissez votre zone, affinez vos propres critères, et disposez en un click d’un fichier basé sur les données GFS (Global Forecast System) de la NOAA (National Oceanic & Atmospheric Administration, institution gouvernementale américaine). UGrib a naturellement une fonction visualiseur dont l’interface est claire et intuitive – car comme le rappelle Marcel van Triest "tout le monde n’a pas le logiciel MaxSea sur son PC". Une fonction animation est disponible, ainsi qu’une visualisation des zones de pluie sur les zones étendues. Notons enfin à toutes fins utiles que le logiciel existe en version française… même si le site internet d’où s’active le téléchargement est en anglais. A télécharger d’urgence sur le site grib.us (plateforme Windows)

JB

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Stamm met du charbon

Bernard Stamm
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Bernard Stamm s’affirme comme le " Big Boss " de ce tour du monde en solitaire avec escale. Après avoir largement remporté la première étape Bilbao-Fremantle, avec plus de trois jours d’avance sur le second, le skipper de Cheminées Poujoulat continue de dominer la Velux 5 Oceans sur ce début de deuxième manche qui emmène la flotte à Norfolk (Etats-Unis).

Depuis dimanche Bernard augmente son avance de pointage en pointage. Au point d’avoir doublé son avantage au cours des dernières 24 heures !

Sur une trajectoire légèrement plus Nord que celle de Kojiro Shiraishi, son poursuivant immédiat, Cheminées Poujoulat affiche déjà 150 milles d’avances après seulement deux jours de course. Un écart considérable puisque depuis le début de cette deuxième étape le !  leader avale en moyenne 350 milles par jour…

Cet après-midi, Stamm marchait à plus de 12 nœuds, et était certain de conserver son confortable écart. Le Spirit of Yukoh de Kojiro Shiraishi navigue dans le même système météo que Cheminées Poujoulat à une allure légèrement plus débridée, alors que Bernard, au travers, touche pour sa part plus de pression.

Graham Dalton, sur son 50 pieds, navigue en troisième position, à plus de 200 milles du leader. Le Basque Unai Basurko, vient d’enrouler le fameux Cap Leeuwin, et affiche 422 milles de retard sur Bernard Stamm. Le malchanceux Robin Knox-Johnston est toujours bloqué au port, jusqu’à demain matin 8h00 locale, après avoir fait demi-tour pour résoudre ses problèmes de pilote.

Un scénario  qui pour le moment sourit à Bernard Stamm et lui permet de descendre sereinement vers les latitudes Sud. D’autant que cette fois-ci Bernard a embarqué un stock confortable de polaires et a même installé le chauffage à bord de son Cheminées Poujoulat.

Source Cheminées Poujoulat

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230 monotypes attendus à la Primo Cup

Star Primo Cup
DR

Cette année, parmi les nouveautés, la présence d’une flotte de H22, nouvelle classe arrivée en France en décembre 2005 qui viendra naviguer pour la première fois en Principauté.  Par ailleurs, afin de faciliter la venue des équipages étrangers, les Laser SB3 et les Dragon régateront sur 4 jours, avec un coup d’envoi donné dès le Jeudi 1er Février. Les autres séries seront regroupées comme à l’accoutumée sur trois jours consécutifs.

·Du jeudi 1 au dimanche 4 février 2007 :
Laser SB3 et Dragon
·Du vendredi 2 au dimanche 4 février 2007 :
Star, Surprise, J/24
·Du vendredi 9 au dimanche 11 février 2007 :
H22, Mumm30, Melges 24, First 40.7, Bénéteau 25 et Smeralda 888
 
Une participation étrangère encore plus forte, notamment avec la participation de nombreux concurrents venant du nord et de l’est de l’Europe et la venue exceptionnelle d’une délégation d’une trentaine d’américains de Manhattan. Au total, ce sont de plus de 235 bateaux, répartis en 17 nationalités, soit plus de 1000 équipiers qui sont attendus sur les deux week-ends.
 
Premier Week-end (du 1 au 4 février 2007) : Star, Surprise, J/24, Laser SB3 et Dragon
Pour ouvrir les festivités, le premier week-end sera réservé aux séries traditionnelles de la Primo Cup que sont les J/24, les Star, les Surprise mais également aux  Laser SB3 et aux Dragon.
Dès le jeudi 1er février 2007, une trentaine de Dragon est attendue, dont Munegu, dragon offert à S.A.S le Prince Albert II à l’occasion de la Monaco Classic Week 2005 et emmené par un équipage du YCM. A noter également la participation des frères Pajot. Forte mobilisation également des Laser SB3, quillards monotypes dessinés par Tony Castro et invités l’année dernière de la XXIIème édition avec la pré-inscription de 25 bateaux. Se rejoindront à la Fête, le vendredi 2 février, les autres séries traditionnelles. Sont attendus, une quinzaine de Star, dont Diego Negri, médaillé d’or aux jeux méditerranéens en 2001 et d’argent en 97 ainsi qu’une trentaine de surprise et une vingtaine de J24.
 
Deuxième Week-end (du 9 au 11 février) : H22, Mumm30, Melges 24, First Class 7.5, First 40.7, Beneteau 25 et Smeralda 888
Pour le second week-end, la baie monégasque réunira tous les ténors de la régate, grands habitués du circuit de Melges 24 mais aussi de Mumm 30 qui débarqueront en force avec la présence d’une trentaine de bateaux, dont le Président de la classe européenne, Vincent Portugal, Jimmy Pahun (Ile de France), Dimitri Déruelle (Marseille). Une participation toujours plus internationale avec des équipages européens mais aussi américains, dont une délégation du Manhattan Yacht Club. L’occasion également de retrouver la flotte des douze Smeralda 888, bateaux de 8m88 à 4 équipiers, rapides et vivants, dessinés par German Frers qui accueilleront un nouveau venu qui sera baptisé aux côtés du nouveau bateau du YCM. Cette série connaît un véritable engouement tant en Principauté qu’en Sardaigne, avec à sa tête le Prince Charles de Bourbon Siciles, président de la délégation monégasque.
 
Source YC Monaco

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Stamm devant, le cap Leeuwin déjà dans le sillage

Bernard Stamm sur Poujoulat
DR

Devant, Bernard Stamm a d’entrée de jeu pris les commandes de la course.  Stamm creuse l’écart pointage après pointage. Le skipper de CHEMINEES POUJOULAT a été le premier, ce matin, à enrouler le mythique Cap Leeuwin, situé au Sud ouest de l’Australie occidentale. « Je n’ai pas eu de répit depuis le départ de la course, confie Bernard Stamm. Cette deuxième étape Fremantle – Norfolk (Etats-Unis) a démarré de manière musclée ! Les nombreux grains, au près, ont obligé à multiplier les manœuvres et les changements de voiles. Au passage du Cap Leeuwin, les conditions de vent et de mer ont été perturbées par le relief de la terre.  J’y ai rencontré un vent plus fort  très perturbé en direction, mais surtout accompagné d’une mer chaotique ! » A la mi-journée Stamm a été le premier à toucher des conditions de rêve. « C’est « grand beau » et je suis maintenant au portant dans 40 nœuds de vent, avec une longue houle bizarre, qui arrive du Sud ! Avec deux ris dans ma grand-voile et ORC – petit foc de brise, mon 60 pieds Open marche entre 17 et 20 nœuds ! »

Une accélération qui lui permet de creuser l’écart avec son poursuivant immédiat, le Japonais Kojiro Shiraishi. Son SPIRIT OF YUKOH était pointé à 13 heures à 87 milles du leader. Mais Stamm reste concentré. Durant l’escale australienne son CHEMINEES POUJOULAT a été entièrement vérifié et remis à neuf. « Les premières 24 heures de course sont toujours compliquées, surtout après une escale très technique. Non seulement il faut se remettre dans le rythme de la course, mais surtout je suis beaucoup plus à l’écoute de CHEMINEES POUJOULAT. » Pour le moment Stamm navigue sous l’Australie, par 35 degrés Sud, mais il devrait rapidement rejoindre les 40e Rugissant. Kijiro Shiraishi mène la chasse, avec dans le sillage de SPIRIT OF YUKOH, le 50 pieds de Graham Dalton. A SOUTHERN MAN, n’est pointé qu’à un petit mille de l’étonnant skipper japonais…

En quatrième position, le Basque Unai Basurko, PAKEA, ferme la marche. Sir Robin Knox-Johnston, le doyen de la course, a une nouvelle fois joué de malchance. Son SAGA INSURANCE a été contraint de faire demi-tour vers Fremantle, pour des problèmes de pilote. « Vers trois heures moins le quart ce matin, mes deux pilotes se sont arrêtés pour la quatrième ou cinquième fois. Je ne pouvais plus continuer comme cela, a déclaré Sir Robin à son arrivée au Club de Voile de Fremantle. J’ai essayé de les redémarrer, mais ils ne marchaient pas plus d’une heure. La première fois, j’étais à l’intérieur en train de préparer le tourmentin et le bateau a viré tout seul. Je n’avais pas le choix, il fallait que je rentre pour réparer. Quand mes préparateurs sont venus me rejoindre, le spécialiste des pilotes a tout de suite dit "c’est un problème électrique". J’ai alors demandé si c’était réparable. Il m’a répondu que oui. Il s’agit simplement d’un petit câble à changer. C’est vraiment un coup dur pour nous parce que nous avons beaucoup travaillé sur le bateau avant le départ ».
Knox-Johnston a officiellement arrêté la course lundi 15 janvier à 8h00 heure locale (23h00 GMT dimanche) lorsqu’il a démarré son moteur au niveau de Rottnest Island.  Il pourra donc repartir de la même position mercredi 17 janvier à 8h00 heure locale si les réparations nécessaires ont pu être effectuées à bord de SAGA INSURANCE.

Source Velux 5 Oceans

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Problèmes de pilote pour Sir Robin Knox-Johnston

Sir Robin Knox-Johnston Saga Insurances Velux 5 Oceans 2006
DR

Malgré une belle bataille face au leader de la course Bernard Stamm (SUI) sur la ligne de départ hier à 15h00 heure locale en Australie Occidentale (6h00 GMT), Sir Robin a renoncé à poursuivre sa route lorsque les deux pilotes automatiques de SAGA INSURANCE ont refusé de redémarrer.  Après avoir passé plusieurs heures pendant la nuit à essayer de trouver une solution au problème, le navigateur britannique a pris la décision difficile de rentrer à Fremantle pour y retrouver son équipe de préparateurs. Robin Knox-Johnston recevra par conséquent une pénalité pour avoir reçu une aide extérieure et devra patienter un minimum de 48 heures avant de repartir en course, ce qui le placera loin derrière le reste de la flotte. Le skipper de SAGA INSURANCE a dû rester à la barre de son bateau toute la nuit pour rejoindre le port australien, où il est arrivé stressé et très fatigué.
 
"Vers trois heures moins le quart ce matin, mes deux pilotes se sont arrêtés pour la quatrième ou cinquième fois et je ne pouvais plus continuer comme cela, a déclaré Sir Robin à son arrivée au Fremantle Sailing Club. J’ai essayé de les redémarrer, mais ils ne marchaient pas plus d’une heure. La première fois, j’étais à l’intérieur en train de préparer le tourmentin et le bateau a viré tout seul. Je n’avais pas le choix, il fallait que je rentre pour réparer. Quand mes préparateurs sont venus me rejoindre, le spécialiste des pilotes a tout de suite dit "c’est un problème électrique". J’ai alors demandé si c’était réparable. Il m’a répondu que oui. Il s’agit simplement d’un petit câble à changer. C’est vraiment un coup dur pour nous parce que nous avons beaucoup travaillé sur le bateau avant le départ".
 
Knox-Johnston a été rejoint par ses préparateurs et son équipe technique après avoir contourné Rottnest Island, 10 milles au large de Fremantle. Il a officiellement arrêté la course lundi 15 janvier à 8h00 heure locale (23h00 GMT dimanche) lorsqu’il a démarré son moteur au niveau de cette île et pourra donc repartir de la même position mercredi 17 janvier à 8h00 heure locale si les réparations nécessaires ont pu être effectuées à bord de SAGA INSURANCE. En tête de la course, Bernard Stamm compte déjà 30 milles d’avance sur le Japonais Kojiro Shiraishi à bord de SPIRIT OF YUKOH. Graham Dalton (NZL) sur son Open 50 A SOUTHERN MAN AGD n’est qu’à 1 mille plus loin et Unai Basurko (ESP) sur PAKEA, qui a choisi une option plus à l’ouest, pointe en quatrième position, 76 milles derrière le leader. La flotte poursuit  actuellement sa route vers le Cap Leeuwin au sud-ouest de l’Australie Occidentale.

Source Velux 5 Oceans

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Ils sont repartis !

Carte du parcours de la Velux 5 Oceans
DR

Des centaines de spectateurs se sont rassemblés à Fremantle pour les voir partir sur cette étape longue de 14 200 milles vers Norfolk, Virginie. Avec un vent faible, les bateaux ne s’avançaient qu’à 6 nœuds et aucun spinnaker n’a été hissé. C’est Bernard Stamm, qui a été le premier à virer la marque au bout d’un petit parcours côtier, suivi 11 minutes plus tard par Sir Robin, Unai Basurko et ensuite Kojiro Shiraishi, qui a bien manœuvré ce virement et a pris la deuxième place. Après une dernière marque, les navigateurs seront libres de prendre une option afin de descendre vers le sud et de doubler le Cap Leeuwin. Le vent devrait se renforcer pour atteindre une vingtaine de nœuds et ils auront donc à choisir entre un passage près des côtes ou plus au large.

Après une nuit de travail sur Saga Insurance, l’équipe de Sir Robin a donc réussi à terminer les réparations du sail-drive vers 5h du matin. A 22h hier soir, le bateau a été retourné de 90° et l’équipe a pu éliminer la corrosion et laminer autour du sail-drive. Avec sa détermination habituelle, Sir Robin a répondu aux interrogations des journalistes : "Est-ce que je veux repartir ? D’une certaine façon, non, mais l’heure est arrivée. Nous avons passé deux semaines ici à Fremantle. Cela ne sert à rien de rester plus longtemps par ici. On a un boulot à faire!"

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Dimanche, top départ de la Five Oceans depuis Fremantle…

Bernard Stamm sur Poujoulat
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Ne pas confondre vitesse et précipitation…
C’est la plus longue étape de la Velux 5 Oceans. Le départ sera donné demain, à 15 heures (local), soit à 7 heures du matin en France. C’est aussi le plus long parcours jamais réalisé par Bernard Stamm en course et en solitaire. Hier, lors de la cérémonie de remise des prix de la première étape au Musée Maritime de Fremantle, Bernard Stamm a souhaité à tous ses adversaires d’arriver vite à Norfolk, «quickly and safety», à l’instar de Peter Blake qui recommanda au départ d’une course « go fast, but be save ». Et c’est bien de cela qu’il s’agira durant ce demi-tour du monde en course, trouver le juste équilibre entre la vitesse et la sécurité, une gymnastique difficile et contraignante pratiquée par tous les navigateurs. «Mais c’est la mer qui décide » rappelle le leader de la course, qui a préparé son bateau avec une précision d’horloger suisse. « L’essentiel pour moi, c’est de faire avancer le bateau au plus près de ses vitesses cibles. Mais cet objectif peut me trouble et m’amener à faire des erreurs. Par exemple, quand tu es à la barre, sous spi, pleine balle et que le bateau glisse bien, il peut arriver que, comme la vitesse du bateau réduit celle du vent, si tu es amené à faire une manœuvre, et donc à ralentir, du coup tu es trop toilé. Et là, tu dis que ça ne va pas si bien que ça et qu’on ne serait pas trop de 10 pour faire la manœuvre… ».

Ni faim, ni froid cette fois…
À bord de Cheminées Poujoulat, tout est à poste, la nourriture est embarquée. «J’ai préparé de quoi le nourrir 55 jours, j’ai bien caché deux ou trois jours de nourriture en plus » explique Catherine la compagne de Bernard. « Pour lui, il y en a toujours trop. Résultat, sur la première étape, il a eu faim!  . Cette fois-ci, j’en ai mis plus que ce qu’il demandait ». Au menu, du lyophal, bien entendu, « c’est plus léger », de la viande séchée, des céréales et quelques gourmandises comme des fruits secs et des bonbons. «C’est facile à manger et c’est surtout réconfortant ». Bernard part avec 45 litres d’eau, c’est une obligation de course. Il en consomme environ 5 litres par jour, notamment pour hydrater sa nourriture lyophilisée. Le complément, il le fabrique lui-même avec un désalinisateur. Un chauffage vient d’être installé à bord de Cheminées Poujoulat. «C’est une nouveauté, j’ai longtemps pensé que si on naviguait avec trop de confort, on hésitait à sortir manœuvrer sur le pont, dans le froid et l’humidité. Comme derrière ce tour du monde, j’en ai deux autres (Barcelona Race et Vendée Globe), j’ai décidé d’essayer de nouvelles choses. Le chauffage en fait partie, tout comme les panneaux solaires que nous venons de poser. O!  n produit l’électricité du bord avec l’alternateur du moteur. Si celui-ci tombe en panne, ça signifie plus de pilote, plus d’appareils électriques, la galère quoi ! Ces panneaux ont un rôle d’appoint. Mais à terme, ce serait pas mal qu’ils deviennent le producteur principal ».

A quelques heures du départ, Bernard a consacré sa journée à la météo. Il laisse filtrer peu d’information. «Il va faire chaud ». Avec 35° aujourd’hui, il fait déjà très chaud à Fremantle.

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J-1 pour la deuxième étape de la Velux 5 Oceans

Kojiro Shiraisji Velux 5 Oceans
DR

Pour Bernard Stamm, vainqueur de la première étape et tenant due titre “rien n’est gagné d’avance. La victoire ne sera en poche qu’une fois la ligne d’arrivée franchie, et la bataille est loin d’être terminée. Il faut que je reste concentré et que je continue à me battre sans casser le matériel. »  Grâce à son équipe de préparateurs et malgré l’arrivée tardive de son container, Bernard aura tout de même réussi à terminer les travaux entrepris sur le bateau : « Le fait d’avoir eu six semaines à Fremantle nous a donné l’occasion de planifier beaucoup de travaux de contrôles pour essayer d’éviter les avaries potentielles ».
 
Un optimisme à toute épreuve ? « Lorsque l’on est confronté à une machine tel qu’un 60 pieds, il faut essayer de garder son calme au maximum et de conserver la machine sous contrôle. Parfois, si je me laissais aller, ce ne serait pas joli à entendre ! »
 
La première étape aura été très éprouvante  pour Sir Robin Knox-Johnston qui se sent plus confiant pour cette nouvelle étape, même si il admet qu’elle promet de nouvelles difficultés : « Aujourd’hui, la compétitivité est beaucoup plus difficile qu’il y a 30 ans, notamment grâce à toutes les nouvelles technologies de communication utilisées au sein de la course au large. Je ressens une certaine appréhension, c’est vrai, parce que c’est une étape difficile. Je serai plus tranquille une fois que j’aurai franchi le Cap Horn ».
 
Une volonté de fer ?  « Je suis venu ici pour la course, et je dois bien admettre que cette première manche a été un véritable désastre de ce point de vue. Je dois faire beaucoup mieux  cette fois. Ce qui est positif, c’est que tous les problèmes que j’ai pu rencontrer jusqu’ici avec le bateau ont été éliminés ».
 
Aujourd’hui en position de challenger, Kojiro Shiraishi n’en demeure pas moins serein : « La victoire dépend de Dieu et des éléments. Tout ce que je peux faire c’est donner le meilleur de moi-même. En mer, je ne me sens jamais seul, le spectacle est magnifique ».
 
Unai Basurko, le skipper Basque, qui n’aura eu que très peu de jours pour se reposer et préparer son bateau,  a hâte de repartir : « J’ai passé 72 jours en mer, et malgré le disfonctionnement de mon pilote et l’avarie que j’ai subi au niveau du safran bâbord, je n’ai jamais été découragé. Ma relation avec le bateau a été au top. Cette deuxième étape ne me fait pas peur. C’est vrai que nous allons nous retrouver dans une partie dangereuse de l’ocean, mais j’ai déjà navigué dans le pacifique sud  au mois d’avril l’année dernière et je pense que les conditions seront moins difficiles. Je sais à quoi je vais devoir faire face ».

Graham Dalton, unique coureur en 50 pieds regrette quant à lui son arrivée tardive à Fremantle après 71 jours de mer. “J’ai manqué de temps pour me préparer à cette seconde et difficile étape. J’espère que ça n’engendrera pas de problèmes techniques”.

Source: Velux 5 Oceans

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