dimanche 16 novembre 2025
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L’Atlantique sur un catamaran de 20 pieds

Catamaran Hobie Tiger-Citeau-Team Nissan
DR

Rue du Bout du monde au port de pêche à Lorient : dans un petit  espace prêté par le chantier Atout Nautisme, Pierre Yves Moreau et Benoît Lequin sont à l’ouvrage tous les soirs de neuf heures à minuit et le week-end. Ces deux passionnés qui se connaissent depuis l’âge de 17 ans où ils usaient leurs premiers cirés sur les bateaux des Glénans y construisent  leur catamaran de 20 pieds ( 6, 09m)

Au moins 800 heures de travail seront nécessaires pour donner naissance à ce prototype.  Ce qui motive ces deux complices , c’est de mener ce voilier sur l’Atlantique mais aussi de le construire, de cogiter différentes astuces techniques pour  réussir leur défi . " Pour partir gravir un haut sommet en
montagne on prépare son sac, son bivouac . Là on met les mains dans la résine et on bouscule la mâtière grise pour que tout soit abouti " explique ce duo déterminé.

De l’expérience
A leur enthousiasme,  ils ajoutent une indéniable expérience nautique. L’un et l’autre ont déjà un réel  bagage technique et sportif. Pierre Yves Moreau (35 ans), second de Steve Ravussin sur le trimaran de 60 pieds Orange et responsable technique du projet a fait ses classes sur le circuit mini. Il a d’ailleurs terminé second de la transat 6, 50m en 1999. Benoît Lequin (35 ans) a lui aussi débuté dans la classe mini en 2000 avant une incursion remarquée sur le circuit Figaro.  Aux côtés de Bernard Stamm comme technicien navigant en 2002 et 2003, ce charpentier de formation est aussi passionné de technique.         

Tenir la distance
Ces deux compères sont donc parfaitement dans leur élément pour construire ce catamaran en sandwich verre – résine avec des renforts carbone à différents endroits stratégiques. Connaître le bateau dans ses moindres détails , être capable de solutionner  rapidement un problème sera aussi une des clefs de la réussite." On met tout en oeuvre pour qu’ il soit fiable,  ergonomique et d’un relatif confort si l’on veut tenir la distance( 2700 milles ). "  Leur  cata de 20 pieds sera donc assez haut sur l’eau avec des flotteurs volumineux, équipé de foils pour le soulager. Des échelles permettront aux deux marins de  naviguer perchés et se protéger autant que possible des paquets de mer ." Pendant que l’un barrera,  l’autre pourra dormir car le règlement prévoit que le bateau ne soit pas habitable. "

La dimension aventure
Malgré ces astuces ,  ils s’attendent à une traversée éprouvante . Les témoignages de leurs prédécesseurs dans cette voie ( notamment Laurent Bourgnon, Hans Bouscholte)  les ont affranchis sur l’extrème difficulté de cette navigation. " Il y a un vrai challenge sportif, car les italiens ont placé la barre très haut ( cf encadré ) et aussi une dimension aventure qui nous motive particulièrement. C’est une navigation en dehors des sentiers battus. Un projet dans lequel on est impliqué de A à Z. " Leur journée de travail achevée,  il  leur faut de l’énergie pour filer au chantier et passer leurs soirées les mains dans la résine. Fin Mai début Juin, ils espèrent que leur Océan Express naviguera. Une première étape avant la traversée de l’Atlantique programmée fin 2007ou début 2008.

Les temps de référence sur ce parcours Dakar Pointe à Pitre
Les précédentes traversées
1986.- Le français Jacques Pradel et l’australien Tony Laurent établissent un record entre Dakar et Pointe à Pitre ( 18j 22h ) en Hobie Cat 16. La même année Laurent Bourgnon et Frédéric Giraldi traversent également  mais sur le parcours Canaries – Guadeloupe.

1999 – Le hollandais Hans Bouscholte et le français Gérard Navarin ,en Nacra 19 pieds , atteignent Pointe à Pitre après une traversée de 15 j 2h 26′ ponctuée d’une tempête tropicale ( creux de cinq mètres ).

2005. –  En Janvier, deux italiens Andréa Gancia et Matteo Miceli améliorent ce record en traversant en 13 jours 13h 58′ sur leur catamaran prototype de 20 pieds. C’était leur seconde tentative, la première avait échoué suite à une rupture de safran.  Ce record a été homogué par le WSSRC ( World Sailing Speed Record Council ).

Gilbert Dréan

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Figaro Côtes d’Armor : qui prendra la barre ?

Figaro Côtes d Armor
DR

Vincent Riou, Armel Le Cléac’h, Charles Caudrelier, Nicolas Troussel, Antoine Koch… Tous sont passés par la "Solo Le Télégramme – Conseil Général Côtes d’Armor". Pendant quatre ans, cette épreuve a servi de tremplin à des jeunes régatiers qui, aujourd’hui, occupent le devant de la scène. La Solo des jeunes ayant affalé les voiles en 1999, seul le Challenge Espoir Crédit Agricole, disputé tous les deux ans à Port-la-Forêt, permettait aux skippers français, âgés de 18 à 25 ans, de tenter leur chance dans cette série exigeante.
 
Sélections sur l’eau du 19 au 22 février
 "Après avoir remis le pied dans la série Figaro l’an passé avec Laurent Gouézigoux, nous avons eu envie de continuer dans ce projet-là en 2007 mais en se donnant plus de temps", explique Dominique Chédemail, responsable du nautisme au conseil général des Côtes d’Armor.
Aussi, il y a un mois, des dossiers de candidature ont été expédiés à tous les clubs du département ainsi qu’aux régatiers issus des filières sportives et aux figaristes connus. Les candidats doivent rendre leur dossier avant la fin janvier.
Ensuite, dix skippers seront retenus pour participer à des sélections sur l’eau qui se dérouleront du 19 au 22 février : "Au programme, nous avons prévu des parcours "banane", des côtiers et pourquoi pas une manche jusqu’à Jersey". Les engagés s’affronteront sur des First Class 8 équipés de pilote automatique.
 
A l’épreuve du jury
Ces sélections s’effectueront sous le regard avisé de Laurent Brégeon, directeur du Centre Départemental de Voile Habitable. A l’issue de cette confrontation sur l’eau, les meilleurs concurrents devront encore passer devant un jury le 23 février : "Ce ne sera pas forcément celui qui aura dominé les débats sur l’eau qui sera retenu. Nous voulons aussi écouter les skippers, connaître leur degré de motivation, savoir comment ils comptent s’organiser, etc".
S’il convient d’être né ou licencié dans les Côtes d’Armor, l’âge du skipper importe peu, sachant néanmoins que le département a souvent joué la carte de la jeunesse et de la formation. Comme en témoigne le projet Tour de France qui en est à sa 8e année d’existence.
 
Une saison, peut-être deux
 "Ce projet a pour but est de mettre le pied à l’étrier à un skipper costarmoricain sur un circuit professionnel et aussi d’avoir un bateau aux couleurs des Côtes d’Armor sur la Solitaire Afflelou – Le Figaro". Le nom du skipper sera connu fin février : l’heureux élu aura alors à sa disposition le monotype ainsi qu’un budget de fonctionnement pour une saison. Selon les résultats, le skipper pourra garder le Figaro pendant deux saisons maximum.
 
Philippe Eliès

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Glenn Bourke commente le nouveau format de la Volvo

Glenn Bourke CEO Volvo Ocean Race
DR

Quelle est la raison derrière l’obligation de prendre à bord un spécialiste des médias?
Nos images de la dernière course ont attiré beaucoup de téléspectateurs, mais pour aller plus loin dans ce sens, nous avons décidé d’obliger les équipages à prendre un spécialiste d’images à bord. Le tournage n’est guère facile, lorsqu’on interroge un membre de l’équipage et qu’on tourne des images sous des conditions dantesques, mais c’est justement à ce moment-là que tout devient intéressant pour le spectateur. On ne peut pas le faire quand le responsable fait partie intégrante de l’équipage. Ainsi ce spécialiste va permettre aux marins de mieux effectuer leur boulot et de se concentrer sur le bateau.

Comment vérifier que ce membre supplémentaire ne participe pas au travail à bord ?
Lors de la déclaration obligatoire à la fin de chaque étape, on demandera aux équipages de confirmer qu’ils ont bien respecté les règlements. S’il signent cette déclaration et par la suite nous avons des raisons bien fondées de remettre en cause leur honnêteté, ils courent le risque de poursuites de la part du comité de course. Avec des caméras à bord que l’on peut contrôler à distance, le risque d’être découvert est tellement important que j’estime que personne ne trichera ici.

Pourquoi avoir introduit l’obligation d’avoir au moins trois membres de l’équipage âgés de moins de trente ans ?
Nous avons eu une fabuleuse expérience avec l’équipe d’ABN AMRO TWO dans la dernière course. Ils se sont avérés non seulement être des marins exceptionnels en remportant le record de 24 heures en monocoque, mais ils ont apporté l’exubérance de la jeunesse et ont dynamisé l’épreuve(…) Grâce à cette règle, nous faisons tout notre possible pour dénicher une nouvelle génération de tourdumondistes.

Et la participation d’une équipe féminine, maintenant que le nombre de marins passe à treize (+ 1 spécialiste images)?
Augmenter la taille de l’équipage rend la participation d’un équipage féminin plus probable. Les trois paires de mains supplémentaires seront très utiles au niveau des manoeuvres et des réglages et le bateau sera plus maniable. La présence d’un équipage féminin en 2008-09 serait un plus pour l’épreuve tout comme la participation des « jeunes » d’ABN AMRO l’a été. Quelques équipes réfléchissent déjà à cette éventualité.

Est-ce que la course sera plus dure en 2008-09 que la dernière fois?
Le défi sera encore plus grand d’un point de vue sportif. Il y a aura toujours des régates en baie, mais les escales seront plus courtes et la flotte va rencontrer une large gamme de conditions météorologiques avec ce nouveau parcours. Des escales raccourcies signifient que tout devient plus pressant. Parfois, il ne sera plus possible de remettre les bateaux dans un état parfait avant le nouveau départ. Les équipes techniques seront obligées de rationaliser les travaux et se concentrer sur les problèmes majeurs, pour que le bateau soit prêt pour les régates en baie et la prochaine escale.

Et les dernières nouvelles en ce qui concerne les escales et les participants ?
Nous travaillons actuellement avec un certain nombre de « nouveaux » ports afin de voir la participation de bateaux de ces régions, comme cela a été le cas pour Movistar et la Galice en 2005-06. Les nouveaux marchés asiatiques, le sous-continent Indien et le Moyen Orient offrent un potentiel énorme. On ne sait pas pour le moment combien de bateaux viendront de ces régions, mais je reste optimiste d’y voir la participation de quelques-uns. Ericsson et le Mean Machine de Peter de Ridder ont déjà répondu favorablement à l’invitation et on attend une annonce sous peu de la part des espagnols.

Source: Volvo Ocean Race – traduction Jeremy Payne

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Un nouveau PDG pour Navico.

Navico
Navico

Jens-Thomas Pietralla vient d’accéder à la fonction de Président Directeur Général de Navico Holding A.S., à la suite du départ en retraite du précédent PDG, Darrell Lowrance.
Darrell Lowrance se retire en tant que après un demi-siècle de réussite dans le domaine de l’électronique marine et restera membre du conseil d’Administration de Navico.

Jens-Thomas Pietralla avait rejoint le tout récent Groupe Navico basé à Oslo, Norvège en Septembre 2006 en tant que Directeur des Opérations.
En tant que PDG, Jens-Thomas Pietralla est à la barre d’un des principaux acteurs mondiaux en électronique marine, prenant la responsabilité des 4 grandes marques du Groupe : B&G, Eagle, Lowrance et Simrad.

Jens-Thomas Pietralla met en avant la distinction entre les marques sur le marché comme étant un avantage clé du Groupe Navico : « Nous sommes dans une position unique. Nos marques couvrent tous les secteurs de l’eau douce et la pêche sportive jusqu’aux Grands Prix voile, les superyachts et les navires professionnels. »

« Nous allons capitaliser sur la position dominante de nos marques et les synergies du Groupe en termes de développement et de fabrication en local afin d’assurer la croissance continuelle et la puissance de Navico. Le développement futur des innovations produits engagées et l’intégration des orientations de la clientèle sont vitales pour garantir une croissance rentable continue de Navico sur un marché concurrentiel. » déclare Jens-Thomas Pietralla.

Plus d’infos : www.navico.com

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Naissance du National IRC

Semaine Internationale de Deauville Illustration
DR

Ce projet lancé par le précédent Président de l’UNCL Didier Dardot s’inscrira dans le cadre de la Semaine Internationale de la Voile de Deauville, qui réunira donc à la fois des séries monotypes de haut niveau et une compétition IRC également à vocation de haut niveau en environnement international.
 
La Jauge L’IRC qui tend à devenir un standard mondial permet d’organiser des courses dites à handicap entre unités de tailles distinctes. Cette jauge, dont la formule reste secrète, est gérée par les prestigieux clubs du R.O.R.C (Royal Ocean Racing Club) Britannique et de l’U.N.C.L Français (Union Nationale pour la Course au Large).Prés de 6000 certificats de jauge ont été délivrés en 2006.
 
Cette nouvelle compétition s’inscrit en complément des Trophées UNCL existants, Trophée Atlantique, Trophée Manche, Trophée Méditerranée, comme un nouvel événement de niveau national pour l’IRC.
 Les unités IRC seront regroupées en 3 classes de rating (0.950 / 1.010 – 1.011 / 1.060 – 1.061 / 1.280) correspondant globalement aux unités de 30 pieds, 35 pieds, 40 pieds et au dessus. Des trophées seront remis par l’UNCL aux différents vainqueurs.
 
Le positionnement géographique de Deauville permettra de donner à cette compétition un caractère international en accueillant des équipages Britanniques, Irlandais, Français et notamment ceux qui se sont affrontés lors de la dernière Commodore’s Cup remportée par l’équipe française menée par Gery Trentesaux, lequel a  annoncé sa participation à Deauville. De même l’ouverture de l’épreuve à l’IRC intéressera directement les nombreux bateaux des clubs Normands du Havre, de Caen, de Cherbourg, ainsi que ceux de la Manche Ouest comme St Malo et Dinard. Les meilleurs équipages d’Atlantique trouveront dans cette compétition une dernière occasion d’entraînement avant les courses du R.O.R.C de l’été, tel que le Fastnet, et ce dans une villégiature de charme comme Deauville.

Source Semaine Internationale de Deauville

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Stamm pique au sud

Bernard Stamm sur Poujoulat
DR

Conversation depuis les antipodes
C’est toujours exceptionnel d’entendre un skipper parler depuis les mers du sud et cela devient extraordinaire quand deux navigateurs échangent tranquillement leurs impressions respectives sur ce qu’ils vivent. L’un file vers l’est au portant, en course et en solitaire, l’autre, seule aussi, affronte les vents et les courants contraires pour gagner La Réunion… Bernard Stamm et Maud Fontenoy se sont parlés ce matin grâce à une vacation organisée depuis le Musée National de la Marine à Paris.
Morceaux choisis : Maud Fontenoy «Je suis contente de t’entendre, toutes mes félicitations pour la première étape »
Bernard Stamm « Bravo à toi, Maud, ce que je fais est bien loin de ce que tu réalises, je tourne dans le bon sens, alors que toi tu vas contre. Quand les conditions sont bonnes pour moi, elles sont dures pour toi, je t’admire."
M F : « J’ai signé et j’assume, cela dit, je suis presque à la fin, alors que toi tu commences. Dis-moi, je vais bientôt voir un peu de soleil ? »
B S : « Attends, je regarde. Oui, quand tu auras passé le Cap Leewin, ça va te changer la vie, tu pourrais même toucher du portant. Tu fais route vers le soleil. »
M F : « Merci, je rêve d’une douche chaude et d’un vrai lit. A l’occasion, donnes moi l’adresse du fabriquant de la boule de cristal dans laquelle tu lis la météo ».
B S : « Demain, on devrait se croiser, mais alors que nos longitudes seront identiques, nos latitudes seront éloignées, il n’y aura pas de collision… »

Plonger au sud
Cheminées Poujoulat est actuellement dans les 40èmes rugissants (!  46 S), il bénéficie de 25 nœuds de vent portants qu’il devrait!  conserv er jusqu’au sud de la Nouvelle Zélande. Les conditions sont parfaites pour le moment, les températures de l’eau et de l’air étant tout à fait clémentes et la mer ‘bien rangée’. Cet état de grâce n’aveugle pas le leader de la flotte qui reste extrêmement concentré sur sa navigation et sur celle de son poursuivant, le Japonais Kojiro Shiraishi, à 165 milles dans son sillage. «Il faut que je garde le contrôle et pour cela ne pas mettre trop d’écart entre lui et moi. Là, je vois qu’il ne descend pas au sud, il fait un cap différent, c’est dangereux parce qu’il ne sera plus dans le même système et deviendra incontrôlable ». Pour autant, Bernard ne changera rien à sa stratégie, c’est à dire, plonger au sud et aller flirter avec les 60èmes en descendant 58 sud. «Je vais passer très au large de la Tasmanie pour crocher le train de dépressions beaucoup plus bas. Après, !  à cause de la marque des îles Campbell (52 Sud), il faudra remonter. L’inconvénient, c’est qu’à cet endroit, c’est un véritable champ de mines, il y a la remontée des icebergs au sud de la Nouvelle Zélande. On le sait, donc, c’est sans surprise, mais il n’empêche que c’est rock’n roll ! ». Bernard Stamm commence à bien entrer dans le rythme de la course en gérant son sommeil et son alimentation pour préserver toute son énergie sur ce long run de 13 000 milles encore à courir. « En début de course, j’ai mis tout dessus pour creuser l’écart, maintenant, j’entre dans une perspective de plus long terme. »

Source Cheminées Poujoulat

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Damian Foxall embarque avec Jean-Pierre Dick

Jean Pierre Dick sur VIRBAC-PAPREC
DR

Interview de Jean-Pierre Dick
Pourquoi as-tu choisi Damian Foxall comme co-skipper sur la Barcelona World Race ?
D’abord, Damian a une grande expérience de la course au large car il a déjà fait 5 Tour du Monde et il a navigué sur différents supports. Ensuite, ce Tour du Monde va durer près de trois mois donc il est important de partir avec quelqu’un de sympathique, ce qui est le cas de Damian. Pour moi, l’aspect humain est aussi important que l’aspect sportif car ceux qui gagneront la course formeront l’équipe la plus soudée !
 
Quelles sont les qualités de Damian ?
Il a beaucoup roulé sa bosse. Damian est polyvalent et compétent dans plusieurs domaines. Il pourrait très bien être le skipper du bateau à part entière. C’est un excellent technicien qui mettra la main à la pâte pendant la préparation du bateau mais aussi en cas de problème pendant la course. Il a l’esprit intuitif et rationnel. Et nous avons en commun la culture de la performance.
 
Interview de Damian Foxall
Quelles sont les raisons de ton engagement aux côtés de Jean-Pierre Dick ?
Quand Jean-Pierre m’a proposé d’être son co-skipper sur la Barcelona World Race, je n’ai pas eu besoin de réfléchir longtemps ! Nous avions navigué ensemble sur le Tour de France à la Voile en 2001 et j’avais beaucoup apprécié. Depuis longtemps, il développe des projets qui aboutissent à des résultats. Pour moi, il fait partie des favoris de cette course. Je n’ai donc pas hésité !
 
Que penses-tu de votre duo et de cette course ?
Nous sommes tous les deux très motivés par cette course qui est l’évènement de l’année 2007. Humainement, ce sera enrichissant. Je pense que nous avons beaucoup de choses à échanger avec Jean-Pierre. C’est important car le temps va être long ! Mais cette course est un excellent format avec un beau plateau. Sportivement, elle est intéressante car elle répond à notre objectif commun : la préparation au Vendée Globe.
 
Comment s’annonce le début votre collaboration ?
Je pars rejoindre Jean-Pierre en Nouvelle-Zélande à la mi-février. Nous allons nous concentrer sur la préparation de Paprec-Virbac avant de le ramener en France. Et puis, nous allons beaucoup naviguer ensemble cette année puisque je serai aux côtés de Jean-Pierre sur toutes les courses de la saison.

Source Virbac Paprec

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Tout le monde en course…

Kojiro Shiraishi Spirit Of Yukoh Velux Etape 1
DR

Un skipper japonais fortement diminué, qui lutte contre le mal de mer depuis le départ de cette seconde étape de la VELUX 5 OCEANS. « Je n’ai pu seulement prendre mon premier vrai repas qu’aujourd’hui, confie Kojiro. Jusqu’à présent, je ne pouvais me nourrir que de fruits. J’ai beaucoup bu de jus d’orange… parce que cela a le même goût à l’aller qu’au retour ! En solitaire, gérer ce type de situation devient rapidement beaucoup plus compliqué. Mais je commence à avoir l’habitude. J’étais déjà malade lors du départ de la première étape. Cela me prend toujours un peu de temps pour trouver mon rythme en mer. »
Pour le moment SPIRIT OF YUKOH marche à 13 nœuds de moyenne et est confronté à des conditions de navigation difficiles. De brusques changements de temps qui demandent au skipper une attention de tous les instants. « Avec des fichiers météo qui ne cessent d’évoluer et qui proposent des routes différentes à chaque connections,  précise Shiraishi. C’est compliqué de faire le bon choix. Pour le moment je descends vers le Sud. »
Au vent de l’Australie, par le travers du fameux Cap Leeuwin, Sir Robin Knox-Johnston, SAGA – INSURANCE, est à nouveau en course. Pour avoir fait une escale technique, afin de résoudre ses problèmes de pilotes automatiques, le doyen de la VELUX 5 OCEANS a écopé d’une pénalité de 48 heures. Le vétéran est revenu dans le match hier à 23h00 GMT, dans des conditions météo différentes de celles des autres concurrents, – il part au devant de mauvais temps, et avec plus de 800 milles de retard sur le leader.

« Une grosse dépression arrive du Grand Sud, explique Sir Robin. Je vais la rencontrer au moment de quitter les parages du Cap Leeuwin. Mon arrêt m’a fait perdre 65 heures au total, mais sur une étape qui compte 14 500 milles, les occasions de rattraper le temps perdu sont nombreuses. Bernard Stamm est loin devant et Kojiro bien lancé à sa poursuite. Pour le moment, rattraper Unai est mon objectif prioritaire. " 330 milles devant, le Basque Espagnol vient lui aussi de revenir dans la course, après avoir été obligé de s’arrêter en pleine mer pour effectuer quelques réparations. « Tout va de nouveau bien à bord de PAKEA. Le départ a été un véritable enfer pour moi, mais maintenant tout est rentré dans l’ordre, explique Unai Basurko. J’ai remplacé les écoutes, les poulies et la latte endommagée. Une opération qui m’a pris du temps, puisqu’il a fallu que j’affale la grand-voile pour pouvoir effectuer la réparation. Le moral reste au beau fixe et j’ai toujours pleine confiance en mon bateau qui a été entièrement révisé à Fremantle. »

Source Velux 5 Oceans
 

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Deckvest, dernier-né de la gamme Deckware.

Spinlock
Spinlock

Deckvest est le résultat de trois années d’expérience en régates du Figaro au Volvo. En combinant les dernières avancées technologiques en terme de harnais et de flottabilité tout en ayant une ouverture avant, Deckvest est à la fois très fonctionnel et confortable.

Le gilet avec harnais peut être enfilé par-dessus la tête et peut être ouvert comme une veste. Les deux boucles de fermeture en T sur l’avant permettent un enfilage facile et les boucles Petzl assurent un port sûr et confortable.

Malgré sa taille, Deckvest est équipé d’une lampe Aquaspec et d’une capuche avec des poches pour les ranger. Sa coupe lui permet d’être confortable pour un port de longue durée. La structure en mousse maintient sa forme et celle du harnais, réduisant significativement les impacts dans le cas d’une chute par-dessus bord.

Deckvest va être proposé dans les magasins principaux, aux côtés des cirés de voile; Deckvest va probablement devenir un équipement courant du navigateur de demain.
Deckvest est un pas vers la vision du "standard pour la sécurité de harnais de pont" ISO12401:2004.

"Il faut encourager le port d’équipements de sécurité en les rendant confortables et attractifs pour un port continu, plutôt que de les avoir rangés dans la cale pour les cas d’urgence."
Car comme le dit leur slogan : "It’s your life on the line".

Plus d’infos sur : www.spinlock.co.uk

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Les J Boats au London Boat Show.

J 122
J 122

Le succès des J Boats ne se dément pas plus Outre Manche que sur le continent. Le London Boat Show (5-14 Janvier), qui vient de fermer ses portes, en a de nouveau fait la démonstration. 5 bateaux fabriqués par J Europe étaient exposés sur les bords de la Tamise, du toujours aussi populaire J 80 au tout nouveau J 122 dont c’était la première apparition en Grande-Bretagne, sans oublier le J 92S, le J 100 et le J 109 en passe de devenir le grand « hit » de l’année chez nos amis anglais puisque pas moins de 70 unités y ont été vendues.

Autre bonne nouvelle dans un salon qualifié à chaud d’excellent sur le plan qualitatif en attendant les derniers chiffres de fréquentation, le très bon accueil réservé par les visiteurs au tout nouveau « bébé » cher à Didier Le Moal, le J 122. « Ce « racer-cruiser» était très attendu ici » témoigne Becci Epplet chargée de communication chez J-UK. « Les réactions ont été unanimement « superbes » et nous pensons d’ores et déjà que ce voilier sera un succès comparable au J 109. » Le J 100, voilier de type« day boat» présenté à Londres sous une livrée similaire à celle du salon de Paris (coque foncée et pont en teck) devrait lui aussi trouver sa place sur un marché Britannique visiblement en bonne santé.

Le J 80 confirme
La cote de popularité du J 80 connaît en Grande-Bretagne une parabole ascensionnelle similaire à celle du  continent. L’organisation en France (la Trinité du 01 au 07 juillet  ) du championnat du Monde de la Classe a aussi un impact chez les compétiteurs anglais et le chantier J Europe d’Olonne sur mer est de nouveau sous pression pour donner satisfaction aux nombreuses demandes en cours.

J UK et J Europe repartent de Londres le sourire aux lèvres, confortés dans la justesse et dans l’adéquation de leur offre avec les demandes Européennes dans toute l’étendue de la gamme.

Plus d’infos sur : www.jeurope.eu.com

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