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J 122 : sous le charme de la performance…

J 122 Spi OF
J 122 Spi OF

En accrochant une troisième place au classement général derrière le « grand » First 44,7 à Géry Trentesaux, et Le Grand Soleil 44 Hollandais Holmatro, skippé par Sander Speet, Didier Le Moal, Directeur Général de l’entreprise et barreur ce week-end, a assuré d’éclatante manière la promotion de son nouveau « bébé ». Remarquable aux allures proches du vent, face à de plus grandes unités, efficace aux allures portatives, le J 122, fidèle à la réputation régatière des J Boats a affiché de somptueuses qualités sportives. Son élégance, son aisance sur l’eau quel que soit l’état des vagues ont surtout attiré l’œil des puristes, des amoureux des beaux bateaux à voile, ceux dont l’apparente facilité à la manœuvre et l’aptitude à la vitesse invitent d’égale manière à la régate ou au farniente.

 « C’est un bateau magnifique, qui a aussi été remarquablement mené tout le week-end. » Le compliment destiné au tout nouveau J 122 est signé Géry Trentesaux, gentleman régatier qui au sortir de sa Route du Rhum vient, après de nombreux podiums, de signer une victoire en catégorie IRC au Spi Ouest-France. A ses côtés sur le podium apparaît le dernier né du chantier J d’Olonne sur Mer. Didier Le Moal, directeur de l’entreprise tenait à assumer en personne la responsabilité d’une première sortie probante en course. Le voilier aura tenu toutes ses promesses, et en aura laissé augurer de plus belles encore : « Indiscutablement, le bateau a encore de la réserve » avoue visiblement satisfait Le Moal. « Pour notre première sortie, il a fallu chercher un peu le mode d’emploi. Mais en nous enhardissant au fil des courses, nous avons réussi de jolies choses. » Le J 122 se sera tout au long du week-end remarquablement accommodé des conditions très changeantes du golfe du Morbihan. « C’était parfois même carrément « tordu » poursuit Le Moal, avec du vent majoritairement medium, de l’ordre de 10 à 12 noeuds, mais très changeant et tactiquement difficile à gérer. » Didier pouvait dans ce compartiment du jeu s’appuyer sur son complice de toujours, le Morbihanais Dominique Conin, et sur un voilier capable de compenser au près la supériorité des grosses unités aux allures portantes. « Notre connaissance du voilier est encore imparfaite » conclut Le Moal. « Mais terminer troisième du Spi est une belle satisfaction que nous aurons à cœur de confirmer dès l’Obélix Trophy. »

Le J122  selon Le Moal…« C’est un voilier résolument moderne et intemporel. Nous avons essayé d’utiliser les bienfaits de la technologie actuelle. Son gréement sans recouvrement pour facilité les manœuvres et la circulation en atteste. Le J122 est un grand J109 et un petit J133.  Il existe 3 versions du J122 selon le souhait et l’utilisation de nos clients : la version « Grande Croisière », la version Club Racing avec mât carbone, la GP Racing avec mât et bôme carbone. Enfin, il dispose de 3 cabines ou 2 cabines avec cabinet de toilettes».

Caractéristiques :   
Longueur coque : 12,19 m
Longueur flottaison :10,55 m
Bau maximum : 3,63 m
Tirant d’eau : 2,20 m
Déplacement : 6 800 kg
Surface de voilure : 97 m2
Surface de spi : 150 m2
Plus d’infos sur : http://www.jeurope.eu.com/

80 J 80 ; la victoire de Eric Brézellec
Ils étaient bien 80 unités du désormais internationalement classique J 80 sur la ligne de départ du Spi. Eric Brézellec accroche une nouvelle victoire à son palmarès devant le sociétaire de l’Ecole Navale Patrick Bot.  « Avec 13% de la flotte constituée d’étrangers, notre Classe était la plus internationale de ce 29ème Spi Ouest France » affirme Ludovic Gilet, Président de la Classe France. Durant ce long week-end Trinitain, les J 80 auront fait le spectacle, dans une convivialité qui est aussi l’un des facteurs attachants de ce voilier simple et facile « à faire marcher » . « Les régates se sont déroulées dans un parfait état d’esprit » témoigne Gilet. « Pas d’accrochage à signaler et les équipes de la SNT se sont acquittées avec autorité de cette immense ligne de départ. La domination des ténors de cette jeune Classe commence à être sérieusement contestée, preuve du dynamisme et de la bonne santé du J 80 qui séduit toujours et encore davantage les régatiers français, britanniques, mais aussi espagnols et allemands. »
Classement général :
 1- Eric Brézellec (FRA)
 2- Patrick Bot (FRA)
 3- Kevin Spoul (GB)
 …
http://www.classej80france.com/

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Des nouvelles de l’Exocet 40′.

Elie Canivenc
Elie Canivenc

Des nouvelles de l’Exocet 40′, un proto Class 40′ qui participera à la prochaine Transat Jacques Vabre 2007, en construction chez ECAN, chantier créé et dirigé par Elie Canivenc qui nous décrit l’avancée des travaux :

"Comme le dit si bien le dicton, pas de nouvelles, bonnes nouvelles !
Le processus d’infusion désormais maîtrisé, nous avons réalisé l’ensemble des cloisons de l’Exocet 40’.
Dès la semaine prochaine, nous entamerons la fabrication des bordés de coque et de pont selon le même procédé.
Le gain de temps généré par ce procédé nous a déjà permis de réaliser la paire de safrans escamotables en temps masqué.
Ces petits bijoux ont été réalisés sur moules femelles usinés spécialement pour l’occasion. Leur profil a été particulièrement étudié pour apporter un maximum de contrôle en limitant la traînée par une section très fine.
En retenant la solution de safrans escamotables, nous avons pu réaliser un gain de poids substantiel puisque la mèche structurelle est en stratifié et non en inox. Le gain de poids est très relatif dans le cadre de la jauge Class 40’, mais le poids placé aux extrémités devient crucial dès lors que l’on s’intéresse au centrage des poids …
Le bulbe en plomb est arrivé début Mars au chantier …. Mais je ne vous en reparlerai pas avant quelques épisodes, chaque chose en son temps.
Je m’étais juré de ne pas m’engager sur une date mais sous la pression …, le retournement de la coque aura certainement lieu fin Mai / début Juin.
Nous vous tiendrons bien évidemment informés de l’évènement !
A bientôt "

www.elie-canivenc.com

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Caudrelier prend les commandes …

Charles Caudrelier sur Bostik
DR

Dans le Nord, Armel Tripon (« Gédimat ») veut encore y croire. « Ce n’est pas simple, mais rien n’est encore figé, analyse le skipper nantais. La météo évolue très vite et l’arrivée sur les Antilles peut être compliquée par une dépression… »
L’héroïque Armel Tripon, qui a mené la course pendant deux semaines sur la route directe, la route la plus dure, ne peut croire le scénario qui se met en place. Et c’est normal de ne pas accepter que tous ces efforts, toutes ces souffrances soient réduits à néant par ceux qui naviguent en short depuis une semaine, alors que lui vient à peine de mettre à sécher son ciré.
Pourtant les spécialistes sont unanimes. Le choix de la route Sud était osé mais est bel et bien en train de fonctionner. Cette nuit, Charles Caudrelier (« Bostik »), Thomas Rouxel (« Défi Mousquetaires ») et Nicolas Troussel (« Financo ») ont pris les commandes de la course à plus de dix nœuds de moyenne. Et maintenant, cela va être compliqué de les arrêter.

Thomas Rouxel (« Défi Mousquetaires »), joint au petit matin, est plutôt de bonne humeur, même si hier, un nuage lui a fait perdre le contact avec Charles Caudrelier (« Bostik »). « Cela fait bizarre de se retrouver seul, confie le jeune skipper d’Erquy. Après ces quinze jours passés bord à bord, la mer semble vraiment vide maintenant. Charles n’est qu’à huit milles mais même la VHF ne passe plus. J’espère que l’on va se retrouver à Marie-Galante pour un finish bord à bord, à l’image de cette Transat. » Un finish qui devrait se jouer pour le tiercé du podium. « Ici ça avance, l’option est plutôt bien passée. Mais c’est surtout Nico (Troussel) dans le Sud qui se gave. Il a un peu plus de pression et un meilleur angle. »

Nicolas Troussel, refait son retard de pointage en pointage. Les 50 milles d’hier, sont devenus 40 ce matin… Pécab’ ! Thomas, bien reposé, se prépare une journée à cravacher. « Maintenant, je suis chaud, je me prépare la musique que je vais écouter sous spi aujourd’hui. La musique me donne la pêche, me permet de rester concentré et me motive. Et je vais tout faire pour monter sur le podium pour ma première transat en solo. Le rêve est trop beau pour le laisser échapper ! »

Classement de 06H00 ce matin (heure de paris)
1 – Bostik
2 – Défi Mousquetaires
3 – Financo
4 – Theolia
5 – Gedimat
6 – Sojasun
7 – A.ST Groupe
8 – Luisina
9 – Aquarelle.com
10 – Groupe Céléos
11 – Domaine du Mont d’Arbois
12 – Cercle Vert
13 – Les Mousquetaires
14 – Art Immobilier Construction
15 – Lenze
16 – Le Comptoir Immobilier
17 – Suzuki Automobiles
18 – Pays Marie-Galante
19 – Belle-Ile-en-Mer
20 – Défi Transat 1
21 – Baïko
22 – France Soir
23 – Iles de la région Guadeloupe
NL – Banque Populaire

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Répondez-nous, Claire Leroy !

Claire Leroy
DR

– Le bonheur parfait selon vous ?
 " Le bonheur parfait, je ne sais pas si ça existe. Mais le bonheur ne doit pas être très loin de ce que je vis tous les jours. Peut être que le bonheur, c’est de ne pas être confronté au malheur ".
 
– Que vouliez-vous faire quand vous étiez enfant ?
" Protectrice de la nature. A l’époque, il y avait pas mal de campagnes de publicité de la part de WWF avec les pandas : tout cela m’avait marquée ".
 
– A quel moment de votre vie avez-vous été le plus heureuse ?
" Je pense que je suis heureuse tous les jours. Parfois, il y a des moments de fortes émotions mais il est difficile d’en choisir un particulièrement ".
 
– La dernière fois que vous avez pleuré ?
" J’ai pleuré de rire en lisant le livre " God save la France ", livre écrit par un Anglais venu bosser à Paris. Il y a des passages tellement drôles que j’en ai pleuré de rire ".
 
– Le principal trait de votre caractère ?
" Combattante. Si je fais de la compétition, ce n’est sans doute pas par hasard ! ".
 
– Et celui dont vous êtes le moins fier ?
" Comme tout le monde, j’ai des qualités et des défauts. On peut s’améliorer dans son comportement de tous les jours mais pas changer ce que l’on est : le caractère, on l’a et on doit faire avec ".
 
– La qualité que vous préférez chez un homme ?
" L’humour ".
 
– Et chez une femme ?
" L’humour également ".
 
– Si vous étiez un animal ?
" Je serais mi-dauphin mi-félin. Félin car c’est malin, rapide, joueur et combatif. Dauphin car il a un esprit de groupe, est aussi combatif : c’est un guide qui vit dans l’eau, mon élément ! "
 
– Une couleur ?
" Le bleu comme l’océan ".
 
– Que possédez-vous de plus cher ?
" Ma famille ".
 
– L’objet à ne pas oublier si vous partez sur une île déserte ?
" (elle hésite longuement)… pas facile car je ne suis pas matérialiste. Ah si, mon hamac ! "
 
– Votre plus grande peur ?
" Je crois que je n’ai pas connu de grande peur. Quand j’étais petite, j’avais juste peur des sorcières ".
 
– Votre occupation préférée ?
" Naviguer, être sur l’eau : oui, j’adore faire cela et j’en ai besoin pour mon équilibre".
 
– Qu’avez-vous réussi de mieux dans votre vie ?
" A concilier le bateau, les études et ma vie personnelle ! "
 
– Votre dernier rêve ?
" Gagner au loto ! Pour pouvoir m’acheter une maison et investir dans des projets autour de moi qui en valent la peine. Autrement, le partager".
 
– Avec qui aimeriez-vous rester coincée dans un ascenseur ?
"En général, je prends les escaliers…. Sinon, dans l’ascenseur, avec mon futur fiancé, mais, pour le moment, je veux bien rester coincée avec George Clooney ".
 
– Votre boisson préférée ?
" Mojito (ndlr : un cocktail né à Cuba dans les années 1910) ".
 
– La fleur que vous préférez  
" La fleur de tiaré "
 
– Le plat le plus bizarre que vous ayez mangé ?-
" C’était lors d’un déplacement aux Bermudes pour une compétition : on logeait chez des gens et une Anglaise nous a fait un truc qui ressemblait à du bœuf, style semelle de chaussures avec de la sauce à la menthe. Il y avait aussi de la purée qui ne ressemblait pas à de la purée !  Ce n’était pas top…. Un plat de "glaouches" quoi ! "
 
– Vos compositeurs, classiques ou contemporains, préférés ?
" Django Reinhardt, The Cure, Block Party, les chansons françaises quand j’étais petite…Bref, un peu de tout, du moment que ça sonne bien à mon oreille… "
 
– Saint-Malo ou Saint-Tropez ?
" Saint-Malo parce qu’entre la Bretagne et la Côte d’Azur, je n’hésite pas : je suis Bretagne à fond : j’aime cette intimité ! C’est plus proche de moi. Pour la Nioulargue (ndlr : régate tropézienne qui attire de magnifiques yachts), je dis oui. En revanche, aller passer des vacances à Saint-Tropez en plein cœur de l’été, non merci. Je n’ai pas envie de me regarder le nombril et passer ma journée à mater les autres : ça, ce n’est pas moi ".
 
– Si vous pouviez changer quelque chose dans votre apparence physique ?
" On a toujours des complexes, mais ça ne sert à rien : on est comme on est et moi, je reste comme je suis. J’assume ".
 
– Les fautes qui vous inspirent le plus d’indulgence ?
" Les fautes qu’on reconnaît : faute avouée, faute à demi pardonnée !".
 
– Quel talent auriez-vous aimé avoir ?
" Savoir peindre ".
 
– Où aimeriez-vous vivre ?
" J’aimerais bien aller voir ce qui se passe en Australie ou en Nouvelle-Zélande : ces pays me tentent bien. Je ne connais ni l’un, ni l’autre mais je pense que ça me plairait. L’année prochaine, je vais découvrir la Nouvelle-Zélande ".
 
– Quel(le) sportif(ve) admirez-vous ?
" Peter Blake (ndlr : le plus célèbre marin néo-zélandais vainqueur notamment du Trophée Jules Verne et de la Coupe de l’America) : c’était un homme d’équipe qui savait mettre les meilleures personnes aux meilleurs endroits, sans se mettre en valeur. C’était un rassembleur : il portait une équipe, un projet, des valeurs mais il savait rester en retrait. Je suis fan ".
 
– Ceux ou celles qui vous agacent le plus ?
" Aucun ".
 
– Si vous étiez ministre des sports, quelle mesure prendriez-vous rapidement ?
" Je proposerais des journées "découverte", style " les sportifs de haut niveau ouvrent leurs portes " afin de rendre le monde des sportifs accessibles".
 
– Le sponsor que vous n’aimeriez pas avoir sur votre bateau ?
" Il n’y a pas de sponsor qu’on aime ou qu’on aime pas. Il y a les sponsors dont nous sommes fières de porter les couleurs et avec qui nous donnons du sens aux projets. Et il y a ceux qu’on n’a pas et qui, j’espère, s’associeront à nos projets avec des valeurs communes… "

– Votre plus grand regret ?
" De ne pas avoir pris le temps de dire certaines choses à des gens qui sont partis trop vite. Leur dire que je les aimais par exemple ou qu’ils avaient compté pour moi. Oui, je regrette d’avoir parfois repoussé au lendemain ce que je pouvais faire ou dire le jour même ".
 
– Votre devise ?
" La chance n’existe pas. Ce que vous appelez chance, c’est l’attention apportée aux détails (Churchill) ".
 
– Que détestez-vous par dessus tout ?
" Les langues de vipère, l’hypocrisie ".
 
– Si vous deviez pousser un coup de gueule ?
" Tous les jours, j’en ai au moins un. Et aujourd’hui, c’était le prix à la pompe ! "
 
– La question qu’on ne vous a jamais posée et que vous aimeriez qu’on vous pose ?
" Claire, vous venez d’intégrer un défi pour la Coupe de l’America : êtes-vous heureuse ? " Ma réponse : " Oui bien sûr ".
 
– Etat présent de votre esprit ?
" Serein ".
 
– Comment aimeriez-vous mourir ?
" Sans le savoir ".
 
Philippe Eliès

Claire Leroy en bref
Née à Nantes (26 ans). Licenciée au Sport Nautique de Saint-Quay-Portrieux. N° 1 mondiale de match-racing féminin depuis mai 2005 avec son équipage de "Team Ideactor – Sodifac Roubaix – Ikkf – Helly Hansen", composé de Dorothée Martin d’Auray, Ingrid Cerrato, Ophélie Théron, Elodie Bertrand et Morgane Gautier.
 
Son palmarès
2006 : n°1 mondiale de match-racing. Victorieuse de la Nations Cup en Irlande, de la Mayors Cup aux USA, du JP Morgan à Londres et de la Spring Cup à Saint-Quay-Portrieux; 2e de la Preem Lysekil Cup en Suède et de la Trentino Cup en Italie; 3e du championnat d’Europe à Palerme en Italie, de la Rolex Osprey Cup aux USA et du Critérium International à Calpé en Espagne. 8e des Mondiaux au Danemark. 5e du championnat d’Europe de Mumm 30 à Deauville et 6e du Tour de France sous les couleurs des "Côtes-d’Armor". Victorieuse du Spi à La Trinité-sur-Mer en Grand Surprise.

2005 :  n°1 mondiale de match-racing. Victorieuse du Grade 1 en Italie, des Internationaux des Alpes Maritimes, de la Spring Cup 2005 à Saint-Quay-Portrieux et du JP Morgan Cup 2005 à Londres; 2e de la Santa Maria Cup 2005 aux USA, du Critérium International à Calpé en Espagne; 3e des Mondiaux aux Bermudes, de la Rolex Cup 2005 aux USA, du Swedish Match Cup 2005 en Suède et des Internationaux à Saint-Quay-Portrieux. 12e du championnat d’Europe de Melges 24 en Angleterre.
 
2004 :  n°2 mondiale de match-racing. Victorieuse de la Rolex Cup aux USA; 2e du Grade 1 en Suède, du Grade 1 à Calpé en Espagne; 3e du Swedish Match Cup en Suède, du Grade 1 en Italie. 3e des Mondiaux à Annapolis aux USA; 3e des Championnats d’Europe à Saint-Quay-Portrieux. 3e du Spi à La Trinité en Grand Surprise; 9e du Tour de France en Mumm 30; 1re équipage féminin de la Route des Iles en Mumm 30.
 
2003 : n°7 mondiale de match-racing; Victorieuse de la Rolex Cup aux USA, du Grade 1 sur le  Lac de Garde en Italie, du Grade 1 d’Antibes (à la tactique avec l’équipage de Marie Fauré); 5e des championnats d’Europe en Finlande (avec l’équipage de Marie Fauré); 8 des Mondiaux en Suède (avec l’équipage de Marie Fauré). 12e du Tour de France en Mumm 30 et 2e du Grand Prix de l’Ecole Navale sous les couleurs des "Côtes-d’Armor".

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Les ultra sudistes déboullent sur Marie-Galante

Financo - Nicolas Troussel
DR

Depuis hier soir, aux alentours de 20h, Charles Caudrelier ("Bostik") et Thomas Rouxel ("Défi Mousquetaires") se sont emparés de la tête de la flotte. Quelques heures plus tard, vers 5h ce matin, c’était au tour de Nicolas Troussel ("Financo") de faire son entrée dans le top 3 du classement. Il faut dire qu’avec 247,1 milles avalés en 24 heures – meilleur chrono du Trophée AG2R de la Performance Solidaire depuis le départ – le Finistérien ne chôme pas. " Je suis à fond dessus. Notre option commence à payer et ça devrait continuer un moment. C’est motivant ! Je me bats avec les adversaires du coin (Bostik et Défi Mousquetaires) mais plus que jamais je pense à la gagne ! " lâchait Troussel, ce midi, lors de la vacation. " Ça risque d’être assez serré, on va voir comment ça se passe. Selon les routages, c’est quasiment kif-kif mais pour l’instant, je suis un peu en retard. " De 48,5 milles au classement de 15h ce lundi. En empannant de nouveau vers le Sud ce matin, le skipper de "Financo" espère sans doute toucher davantage de vent et bénéficier d’un meilleur angle pour arriver sur Marie-Galante que ses deux concurrents directs. Pour l’heure, leurs vitesses sont similaires. Depuis 48 heures, tous les trois affichent des moyennes constantes autour de 9-10 noeuds. Idem pour Liz Wardley sur "Sojasun", 4e au pointage de 15h ce jour, en embuscade dernière le trio infernal. " On commence tous à penser à la victoire. La pression monte un peu d’autant que la météo pour les jours à venir se complique. La solution on la connaît, reste à doser. De toutes façons, une transat, ça se gagne toujours dans les derniers bords. En attendant, on engrange autant de milles que possible ", explique Charles Caudrelier ("Bostik"), leader de la flotte mais talonné de près – 0,8 milles en milieu d’après-midi – par Thomas Rouxel ("Défi Mousquetaires").

Pendant ce temps là, les Nordistes n’ont toujours pas d’autre choix que de progresser vers le Sud ou le Sud-Ouest le plus vite possible pour rejoindre l’alizé. " En effet, au nord du 20e et surtout du 25e parallèle, les vents resteront orientés au secteur Nord-Est mais irréguliers entre 10 et 20 nœuds. Le plus terrible est qu’il est toujours difficile de faire une route vers le Sud et croiser derrière les camarades. Alors il est tentant, malgré tout, de faire de l’Ouest vers l’arrivée mais dans ce cas, ils aggravent leur cas car ils progressent dans des vents plus faibles avec une moins bonne vitesse " analyse Louis Bodin, le météorologue de ce Trophée Banque Privée Européenne. Résultat, ils continuent à perdre du terrain. C’est notamment le cas d’Eric Defert ("Suzuki Automobiles"), passé de la 4e à la 19e place en à peine 24h : " Je n’ai rien ! Zéro, zéro, zéro… Pas un fil de vent. J’ai quelques nuages, des cirrus et d’autres plus plats mais qui n’amènent rien. C’est incroyable. Je ne pensais pas en arriver là ! Il faut attendre et être patient, c’est la seule solution ", commente t-il. Fataliste, le marin de Lesconil n’en perd toutefois pas son humour : " 30 milles parcourus en 24 heures, j’irais aussi vite à pied ! ".

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Incertitudes jusqu’à la dernière manche

Spi 2007
DR

Ils sont repartis en mer tout sourire, mais bien décidés à ferrailler jusqu’à la dernière bouée. Les nombreux rappels pour départs volés témoignent de l’impatience des quelques 4000 marins engagés sur le ‘Spi’. Jusqu’au passage de la ligne d’arrivée de la dernière course, tout restait à faire pour les ténors de l’épreuve, comme Jimmy Pahun, Pascal Bidégorry et autres Pierre Loïc Berthet.

Les premiers bateaux à regagner le port étaient les Open 7.50 et les Mumm 30. Franck Cammas, vainqueur en Open 7,50 ne cachait pas sa joie d’avoir laissé dans son sillage Pascal Bidégorry, son adversaire en 60 pieds Orma. « Je trouve que nous avons bien progressé dans le week-end. À l’exception de Pierre Pennec, qui nous a rejoints sur les derniers entraînements, l’équipe navigue ensemble depuis quasiment deux ans. Cette victoire est une belle récompense du travail réalisé. »
Petite déception du côté des IRC 3, pour Jimmy Pahun bien sûr qui ne quittera pas la Trinité avec un 11e titre, c’est Frédéric Bordereau sur Charrette III qui gagne ce Spi, et pour l’équipage de Parcifal (Didier Dardot) qui, sans la rupture de drisse sur le côtier d’hier, remportait le titre. Débonnaire et ravi malgré tout, Jean François Fountaine, le tacticien du bord déclarait à l’arrivée que ce Spi avait été royal et le comité brillant. Un clin d’œil sans nul doute destiné à la présidente de la Région Poitou Charente, où Jean François siège comme premier vice président.
Du côté des J 80, Eric Brezellec sur Gold Sailing a su conserver son avance et ainsi remporter l’épreuve : « On ne s’attendait pas à réaliser cette performance, souligne l’heureux vainqueur. C’est mon deuxième spi et c’était vraiment super. Très bonne ambiance, comité parfait, et la victoire au bout ! Que demander de plus ? »
Corentin Douguet sur E. Leclerc – Bouygues Telecom est plutôt content de sa rentrée même si l’intégration des Figaro dans la série des IRC 1 était un peu compliquée à gérer : « On a vraiment eu des conditions idéales. On finit deuxième Figaro. C’est un peu dommage car on a raté quelques trucs notamment sur le grand côtier mais c’était vraiment sympa d’être là et de naviguer avec des vieux copains. »

Les résultats :

Rond A
Grand-Surprise (7 manches)
1. CASH A L’EAU / D. Zucconi 9 Pts
2. THALES COMMUNICATIONS / M. Duchossoy 23 Pts
3. TOMATE / Y. Pons 35 Pts

IRC 5 (7 manches)
1. BEST COMPOSITE DECATHLON / X.Tinel 17 Pts
2. LE RISORIOUS / Jy. Catrou 26 Pts
3. VIM / F. Waniart 35 Pts

Classe IRC Sport (7manches)
1. NEMO / P. Ponroy 8 Pts
2. MACAO / M. Guedon 15 Pts
3. MIC MACH / E. Forgue 19 Pts

First-Class 8 (7 manches)
1. ARIA GROUPE ACTUAL / N. Mauger-P. Guede 11 Pts
2. ALL MER INEO SUEZ / A. Loison 14 Pts
3. CITROEN SNORI / S. Varrin 27 Pts

747 OD (7 manches)
1. ECOLE NAVALE – E.F.M / B. Diouris 10 Pts
2. TECHNEAU / G. Dutoit 19 Pts
3. WESTERLY / E. Russo 20 Pts

First-Class 7.5 (7 manches)
1. FR ENV-NAUTIQUE-VMF / G. Desnoes 10 Pts
2. VMF CONS. GAL. FINISTERE 2 / J. Boennec 17 Pts
3. VMF CONS. GAL. FINISTERE 3 / P. Cloarec 21 Pts

Rond B
J 80 (8 manches)
1. GOLD SAILING / E. Brezellec 27 Pts
2. ECOLE NAVALE CG29 / P. Bot 38 Pts
3. SILVA JANE / K. Sproul 43 Pts

Open 7.50 (9 manches)
1. ELECTRA / F. Cammas 23 Pts
2. ATCHOUM / N. Groleau 32 Pts
3. BANQUE POPULAIRE / P. Bidégorry 32 Pts

Mumm 30 (9 manches)
1. JOULES ASTERIX / Louis Browne 17 Pts
2. CAMUS IMMOBILIER / Pl. Berthet 22 Pts
3. COTES D’ARMOR VERT / S. Letertre 43 Pts

J 105 (9 manches)
1. ASTRE III / D. Dupuis 21 Pts
2. J’ADORE / S. Blanchard 27 Pts
3. COLLET PLATS CUISINES / V. Peltier 33 Pts

Rond C
IRC 1 (6 manches)
1. COURRIER DU CŒUR / G. Trentesaux 15 Pts
2. HOLMATRO / S. Speet 18 Pts
3. J LANCE 4 / D. Le Moal 19 Pts

IRC 2 (6 manches)
1. GARANCE / Jp. Doursat 8 Pts
2. BATISTYL / C. Legloahec 9 Pts
3. ATR/ TCHOUK TCHOUK NOUGAT / L. Fournierfoch 20 Pts

IRC 3 (6 manches)
1. CHARRETTE III / F. Bourderau 19 Pts
2. SEALOGIS PEN RU 6 / G. Blossier 24 Pts
3. DSM DYNEEMA/ILE DE France / J. Pahun 24 Pts

IRC 4 (6 manches)
1. XTRA TIME / M. Alperovitch 14 Pts
2. LAINE / E. Blanckaert 15 Pts
3. SUPER U / R. Barnabe 23 Pts

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Thomas Rouxel se fait la belle !

Thomas Rouxel
DR

Qui aurait parié un kopeck sur Thomas Rouxel ? Personne, sauf peut-être Laurent Brégeon, directeur du centre d’entraînement de Saint-Quay-Portrieux, son premier entraîneur. "Thomas, on l’a vu commencer en 420 avec son frère Mathieu. A 16 ans, il naviguait en First Class 8. A 18, il était sur le Mumm 30 "Côtes d’Armor" lors du Tour de France. A 20 ans, il était en Melges 24".

"Les ennuyer jusqu’au bout"
Le jeune homme a donc suivi la filière classique, mais, côté résultats, pas de quoi être impressionné : 19e de la Transat ag2r avec Ronan Treussart,  7e du National équipage Figaro et  34e de la Solitaire Afflelou – Le Figaro la même année 2006. Plus jeune, on trouve une place de 6e au championnat de France de 470. Pas de quoi crier au génie !
"Thomas est un garçon calme, posé et très bien organisé : ce qui est assez rare à son âge. Il sait où il va et se donne les moyens d’y aller", poursuit Laurent Brégeon. Titulaire d’une maîtrise Staps (sports), Rouxel, né le 26 novembre 1982 à Saint-Brieuc, a un atout majeur : il apprend vite. Avant de s’élancer pour sa première transat en solitaire, il ne ressentait aucune appréhension particulière : "Après une saison Figaro dans mon sillage et une transat en double, je pense savoir où je vais et à quoi m’attendre. J’ai certes moins d’expérience que les ténors mais j’espère les ennuyer jusqu’au bout".

Troussel :  "Je pense à la gagne"
Il ne pensait pas si bien dire. Tel un bernique, il s’est accroché au tableau arrière du Bostik de Caudrelier pendant huit jours. Aujourd’hui, le skipper de "Défi Mousquetaires" s’est retrouvé en tête, presque malgré lui. En effet, Caudrelier, lassé de voir ce "pot de colle" à ses
côtés, a décidé de se décaler dans la nuit noire. Au petit matin, Rouxel
n’était plus là. Reste maintenant à savoir s’il parviendra à maintenir à distance respectable
des figaristes expérimentés comme Caudrelier et Troussel, soit deux vainqueurs de la Solitaire Afflelou – Le Figaro ?
Avec 247,1 milles avalés en 24 heures , le skipper de "Financo" a remis du charbon dans la machine : "Je me bats avec les adversaires du coin, Bostik et Défi Mousquetaires, mais, plus que jamais, je pense à la gagne ! "
"On commence tous à penser à la victoire", ajoute également Charles Caudrelier.  Et Thomas Rouxel, à quoi croyez-vous qu’il pense en ce moment ?

Philippe Eliès

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Les ultra sudistes soignent leurs vitesses de pointe …

Nicolas Troussel
DR

11,5 nœuds pour Nicolas Troussel (« Financo »), 10,2 nœuds pour Charles Caudrelier (« Bostik »), 9,5 nœuds pour Thomas Rouxel (« Défi Mousquetaires »), les ultra sudistes ont passé la vitesse supérieure. Dans un alizé plus soutenu que prévu, ils soignent leurs surfs et leurs vitesses de pointe, reprenant plus de 100 milles aux leaders du Nord en 24 heures. « Nous avons cinq nœuds de vent de plus que prévu par les fichiers, explique Thomas Rouxel (« Défi Mousquetaires »). Alors on en profite, on est à la bagarre en permanence. J’essaye de faire durer les surfs le plus longtemps possible, et d’en enchaîner un maximum. Hier, j’ai pu enregistrer des vitesses de pointe de plus de 15 nœuds. C’est plutôt excellent ! »
A ce rythme-là, Marie-Galante se rapproche à grands bords de spi. Même si, confie Thomas, « cela me semble compliqué pour les Nordistes », rien n’est encore joué. Il reste encore une petite semaine de course où tout peut arriver. Et les Sudistes, même s’il semble qu’ils aient pris la bonne option, se sont largement rallonger le chemin vers les Antilles…

Au Nord, Armel Tripon (« Gédimat ») a repris d’une courte tête les commandes du Trophée BPE à Robert Nagy (« Théolia »), second ce matin. « On se bagarre, mais on ne sait pas trop si c’est pour gagner la Transat, pour être premier de notre paquet ou pour la quinzième place, explique Robert Nagy. De toute façon, je suis content d’être là et je ne regrette pas mes choix. Lorsque le quatrième jour de course, j’ai coupé le fromage pour revenir me caler sur la route directe, j’étais avec les Sudistes de tête. Il me semblait que l’alizé n’était pas installé, et il me paraissait plus raisonnable de contourner l’anticyclone par le Nord. »

Armel Tripon, partisan de la première heure de la voie Nord, y croit  toujours. « Ca va bien, on a retouché du vent et cela glisse à nouveau. J’avais bien vu le « truc » par rapport à l’anticyclone et c’est satisfaisant d’avoir vu un coup. Pour moi, pour le moment, rien n’est encore joué. Dans le Sud ils vont aller vite, mais si nous accrochons du vent assez vite et si nous arrivons à nous échapper du piège de l’anticyclone qui  descend sur nous, dans l’alizé tout sera possible. Nous aurons un meilleurs angle que les Sudistes, et avec nos bateaux, il suffit d’une quinzaine de nœuds pour aller vite… » Tout semble encore possible.

Classement à 06H00 ce matin (heure de paris)
1 – Gedimat
2 – Theolia
3 – Domaine du Mont d’Arbois
4 – Suzuki Automobiles
5 – A.ST Groupe
6 – Défi Mousquetaires
7 – Bostik
8 – Art Immobilier Construction
9 – Groupe Céléos
10 – Luisina
11 – Les Mousquetaires
12 – Sojasun
13 – Cercle Vert
14 – Aquarelle.com
15 – Financo
16 – Le Comptoir Immobilier
17 – Pays Marie-Galante
18 – Lenze
19 – Belle-Ile-en-Mer
20 – Défi Transat 1
21 – Baïko
22 – France Soir
23 – Iles de la région Guadeloupe
NL – Banque Populaire

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Le retour en force des ultra sudistes…

Charles Caudrelier  - Bostik
DR

La course de vitesse se poursuit pour les ultra Sudistes. Flashés à plus de 16 noeuds dans les surfs, Charles Caudrelier ("Bostik") et Thomas Rouxel ("Défi Mousqeuetaires") notamment, profitent d’un alizé soufflant entre 20 et 25 noeuds pour avaler les milles à une allure folle et ainsi combler leur retard au classement. En 24 heures, ils ont fait un bond au classement passant respectivement de la 11e et 12e place hier à 15h, à la 4e et 3e position ce dimanche à la même heure. Et pour cause, alors qu’eux affichent régulièrement 11 noeuds au compteur, les Nordistes, qui ont été largement freinés par l’anticyclone, peinent à atteindre 5 noeuds.
Bilan, pendant que les Sudistes parcourent 230 milles en 24 heures, les tenants de la route directe comptabilisent tout juste 100 milles de rapprochement au but. " 120 milles dans la vue en une journée, ça fait mal ! ", lâche Thierry Duprey du Vorsent ("Domaine du Mont d’Arbois"). Le constat est pire encore pour Eric Defert. Le skipper de "Suzuki Automobiles", le concurrent le plus au Nord de la flotte, a été le plus ralenti.

Avec 62 milles parcourus en 24 heures, il a donc été depuis hier, trois fois moins rapide que Caudrelier ou Rouxel. Total, il pointe cet après-midi à la 7e place après une semaine passée dans le top 3. Et les tenants de la route Nord le savent, dans les heures qui suivent, les Sudistes vont continuer de revenir fort au classement. " Je suis toujours en tête mais c’est momentané. Je viens de recevoir les cartes et elles ne sont pas très encourageantes pour nous. C’est un peu merdique… On risque d’attendre longtemps pour rechoper du vent soutenu et constant alors que les Sudistes ont un boulevard devant eux ! Mon capital est en train de fondre comme neige au soleil ! " déplore Armel Tripon ("Gedimat"). " C’est la mouise… et ça fait 18 heures que ça dure ! Il faudrait peut-être aller déposer un cierge pour éviter que ça dure 15 jours ! Le vent ne cesse de varier, jusqu’à 60°. En force, il oscille entre 0,5 et 4 noeuds, ce n’est franchement pas génial " ajoute Thierry Duprey. Il leur faut donc prendre leur mal en patience. Petit à petit, ils devraient retrouver un vent de secteur Nord-Est dans un premier temps. Cela signifie qu’ils vont avoir le choix entre un bord vers l’Ouest mais qui les renvoie dans l’anticyclone, donc pas intéressant, et un bord vers le Sud qui leur permettrait de rejoindre l’alizé mais avec une vitesse de rapprochement médiocre.

Pas brillant donc. Seuls ceux situés aux alentours du 25e Nord vont rejoindre l’alizé plus rapidement et ainsi limiter la casse par rapport aux ultra-sudistes. C’est en l’occurence le cas de Marc Emig ("A.ST Groupe"). " Ça va un peu mieux, on a repris de l’air mais les gars du Sud sont vraiment plus rapides. C’est sûr, ils vont passer devant nous cependant selon les fichiers météo, il y a de la molle à venir dans le Sud et une rotation de vent au Sud Sud-Est qui pourrait bien faire notre affaire sur la fin de parcours. On est dessus et au taquet ! ", positive le Marseillais.

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Premiers résultats au Spi Ouest

paprec au spi ouest
DR

ROND A

747 OD
Après quatre courses, le bateau de l’Ecole Navale semble avoir fait la différence. Deux fois premier et deux fois troisième, il totalise actuellement 8 points. Son poursuivant direct « NOLWEN » malgré trois deuxième place se retrouve déjà à 5 points derrière, handicapé par une septième place lors de la deuxième manche.

Classe IRC Sport
« MACAO » est le leader incontesté de cette série. Alternativement premier et deuxième des quatre premières courses, la victoire semble désormais acquise. Il lui faudra tout de même conserver cette belle régularité car derrière, « NEMO », le régional de l’étape, reste à l’affût de la moindre contre-performance.

First-Class 7.5
Dans cette série, la messe semble dite. « VMF- FR ENVIRONNEMENT NAUTIQUE », en terminant trois fois premier et une fois deuxième, domine de la tête et des épaules cette 29e édition du Spi Ouest France – Bouygues Telecom.

First-Class 8
Belle avance du bateau « ARIA GROUPE ACTUAL » qui, avec dix points de mieux que son premier poursuivant « ALL MER INEO SUEZ », semble avoir creusé un écart décisif.

Grand-Surprise
« CASH A L’EAU II », le bateau barré par Daniel Zucconi, tire son épingle du jeu grâce à une belle régularité en montant à chaque fois sur le podium lors des quatre premières manches.

IRC 5
Belle bagarre sur cette série où les trois premiers se tiennent dans un mouchoir de poche bien qu’ils n’aient jamais remporté la moindre manche. Ce qui n’est pas le cas du malheureux « Ginkgo » qui en remportant trois des quatre manches n’occupe pourtant que la 8e place du classement provisoire, faute à une 46e place lors de la première course.

ROND B

J 105
Valérie Peltier sur son « COLLET PLATS CUISINES » conserve toujours la tête du classement grâce à trois victoires sur six manches courues. Il reste cependant talonné par Didier Dupuis sur « ASTREE III » qui reste à trois points du leader.

J 80
Dans cette série où les concurrents sont particulièrement nombreux, un bateau se détache. Il s’agit de « Gold Sailing » skippé par Eric Brezellec. Avec 11 points d’avance sur ses poursuivants britanniques « MAD COW » et « SILVA JANE », Eric peut aborder les dernières manches avec sérénité.

MUMM 30
Louis Browne qui apparaissait comme le favori de cette série confirme ce pronostic. Classé trois fois premier, son « JOULES ASTERIX » est logiquement en tête de la flotte. À noter la belle résistance des français de « CAMUS IMMOBILIER » qui occupent la deuxième place.

Open 7.50
La série des « stars de la course au large » tient toutes ses promesses. Pascal Bidégorry, Vincent Riou, Franck Cammas et Marc Guillemot se livrent une lutte sans merci. Le « BANQUE POPULAIRE » de Bidégorry conservant cependant la première place acquise dès la première journée de régates, sans avoir gagné une seule manche.

ROND C

IRC 1
Dans cette série, un trio semble avoir pris le dessus sur le reste de la flotte. C’est le « PAPREC RECYCLAGE » de Stéphane Neve qui pour l’instant domine les débats.

IRC 2
Beau duel entre les deux premiers du classement : « BATYSTIL » et « GARANCE » se sont en effet partagé la première place lors des trois premières manches. À ce petit jeu de la chaise musicale, c’est Cyril Legloanec sur « BATYSTIL » qui mène la danse.

IRC 3
Attention exploit ! Jimmy Pahun, déjà dix fois vainqueur du Spi, occupe de nouveau la première place du classement. Chapeau !

IRC 4
Rien n’est joué sur cette série malgré la belle régularité d’« XTRA TIME » barré par Marc Alperovitch. « SUPER U » et « MORNING DEW », qui se partagent la deuxième place, ont encore bon espoir de rattraper leur léger retard.

Aujourd’hui
Cette avant-dernière journée de régates s’est déroulée dans des conditions idéales : 10-15 nœuds de vent en matinée, 20 nœuds dans l’après-midi. Autant dire que les skippers s’en sont donné à cœur joie. Deux manches ont été disputées sur les Ronds A et B. Sur le Rond C, une manche a été courue ce matin et un parcours côtier a pu être lancé en milieu d’après-midi.

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