dimanche 16 novembre 2025
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Alinghi favori de l’America’s Cup 2007 ?

Alinghi
DR

Alinghi : Le skipper Brad Butterworth peut être fier des performances impressionnantes de son équipe mais il sait qu’à partir de maintenant, Alinghi va devoir se préparer seul pour l’America’s Cup Match. "ça ne va pas être facile, a t’il reconnu après la remise des prix samedi. Le niveau des challengers va évoluer pendant la Louis Vuitton Cup. Il va falloir continuer de progresser à l’écart et ce sera un véritable challenge".
 
Emirates Team New Zealand : Avant l’acte 13, les "Kiwis" étaient déjà en tête du Louis Vuitton Ranking (classement des challengers). Ils terminent les régates en flotte en confortant cette position de leader et en remportant par la même occasion les quatre points bonus pour la Louis Vuitton Cup. Leur skipper Dean Barker n’a pas participé à l’acte 13. Il a laissé la barre de NZL 84 à Ben Ainslie qui a mené l’équipe néo-zélandaise à la seconde place. "Il a fallu se battre pour décrocher cette deuxième place mais c’était une bonne préparation pour la suite. Nous avons hâte d’entamer les choses sérieuses".
 
BMW ORACLE Racing : Si les Américains avaient battu Emirates Team New Zealand, ils auraient pu devancer les "Kiwis" au Louis Vuitton Ranking et remporter ainsi un point bonus supplémentaire. BMW ORACLE a brillamment démarré l’acte 13 mais a connu une baisse de regime en milieu de régate et n’a pas su s’en remettre. "Lorsque nous avons enroulé la marque sous le vent, nous étions premiers, Luna Rossa second, Alinghi troisième et Mascalzone quatrième. Si ça restait comme ça, Luna Rossa pouvait passer devant nous au Louis Vuitton Ranking. Nous devi ons les ralentir, ralentir l’action afin qu’Alinghi passe devant. " expliquait hier le navigateur Peter Isler.
 
Luna Rossa Challenge : Suite à ses résultats dans le Louis Vuitton Act 13, Luna Rossa Challenge n’a pas réussi à doubler BMW ORACLE et Emirates Team New Zealand au Louis Vuitton Ranking. Lors de la dernière journée, c’est même Mascalzone Latino-Capitalia qui devient la première équipe italienne de ces dernières régates en flotte. Mais Luna Rossa parvient à rester dans le groupe des trois points au classement des challengers et attend avec impatience la Louis Vuitton Cup. "Je suis persuadé que lorsque le jeu va se corser la semaine prochaine, nous serons prêts à régater" déclarait hier le barreur James Spithill.
 
Desafío Español 2007 : L’équipe locale ne s’est pas particulièrement distinguée dans l’acte 13 cette semaine, mais elle a réussi à remporter une manche lors de la dernière journée samedi, pour le plus grand bonheur des spectateurs du Port America’s Cup. Mieux encore, le Desafío Español termine suffisamment près de Mascalzone Latino au classement pour conserver son point bonus supplémentaire. "Nous sommes très contents de nos performances. Nous avons une bonne vitesse. Nous sommes au point dans le travail d’équipe. Le plus important pour nous est de continuer à progresser pour la Louis Vuitton Cup".
 
Mascalzone Latino-Capitalia Team : L’équipe de Vincenzo Onorato a fait forte impression lors du Valencia Louis Vuitton Act 13. Elle termine troisième, un point seulement derrière les "Kiwis". Plus important encore, Mascalzone Latino est la meilleure équipe italienne de ces régates en flotte. "Nous avons très bien navigué, déclarait hier le skipper Vasco Vascotto. Il faut maintenant veiller à continuer sur notre lancée. Je crois que le niveau de cette A merica’s Cup sera très élevé, mais nos gars sont bien préparés. Nous allons laisser notre stress de côté et commencer à prendre du plaisir."
 
Victory Challenge : Les Suédois n’ont pas atteint les résultats espérés dans cet acte 13, mais n’ont cessé de s’améliorer tout au long de cette semaine de régate. Ils terminent 8e au général mais parviennent à conserver leurs deux points bonus et se concentrent maintenant sur le match racing de la Louis Vuitton Cup. "Nous sommes très contents des performances du bateau, expliquait samedi Santiago Lange, équipier à bord du Class America suédois. Tous les bateaux sont d’ailleurs assez proches en vitesse. Dans cet acte, nous avons beaucoup souffert, surtout les premiers jours. Dans notre équipe, nous avons une structure qui est davantage tour née vers le match racing et naviguer en flotte est un exercice très différent."
 
Team Shosholoza : Les Sud-Africains ont atteint tous leurs objectifs dans ce Valencia Louis Vuitton Act 13. Ils terminent 7e et réussissent à progresser d’une place au Louis Vuitton Ranking pour décrocher un point bonus supplémentaire. En course, Team Shosholoza navigue souvent aux côtés des leaders et termine même second d’une manche. "Nous avons atteint notre objectif qui était d’avancer dans le groupe des deux points bonus pour la Louis Vuitton Cup, déclarait samedi le skipper Mark Sadler. Nous avons eu quelques résultats moyens mais nous avons également beaucoup appris".
 
Areva Challenge : Des régates en flotte décevantes pour le camp français. Neuvième de ce dernier Louis Vuitton Act, Areva Challenge régresse au Louis Vuitton Ranking (classement des challengers) – au profit de Shosholoza – et perd un point bonus. « Nous devons trouver la bonne méthode pour progresser et empocher des points dès le début des Round Robins, » déclare Tanguy Cariou, stratège de l’équipe tricolore. « FRA 93 a un réel potentiel. Nous devons maintenant travailler pour en tirer rapidement le meilleur. Nous avons peu de temps, mais nous pouvons faire mieux que la neuvième place ! »
 
+39 Challenge : La troisième équipe italienne avait ouvert les débats en beauté. Dans la première manche, +39 Challenge a mené la flotte pendant presque toute la course jusqu’à ce qu’une bascule imprévisible balaie le plan d’eau et relègue ITA 85 à la 10e place. Dans la troisième manche, les hommes de Ian Percy bataillent à nouveau avec les leaders lorsque le ciel leur tombe sur la tête. Le bateau italien entre en collision avec celui des Allemands et démâte ; l’espar flambant neuf s’effondre sur le pont. + 39 Challenge porte réclamation et obtient gain de cause du Jury qui lui accorde deux points de bonus. Depuis, l’équipe n’a pas pu revenir sur le plan d’eau et travaille d’arrache pied pour réparer ce mât et être prêt pour le début de la Louis Vu itton Cup.
 
United Internet Team Germany : Les Allemands avaient plutôt bien commencé ce dernier acte mais ne se sont pas vraiment remis du choc avec +39 Challenge. Avant dernier du Louis Vuitton Ranking, l’équipe est déterminée à progresser pour la Louis Vuitton Cup. « Notre accident avec +39 nous a obligé à utiliser un ancien gréement ce qui nous a desservi au près » admet le régleur Matti Paschen. « Nos résultats ont été meilleurs dans les premiers jours. »
 
China Team : En bas du classement des Louis Vuitton Acts, China Team s’est montré plus compétitif avec le nouveau CHN 95 même si les Chinois ont toujours du retard dans leur préparation par rapport aux autres teams. « L’Act 13 était de l’entraînement pour nous, » résume Gilles André, au poste de n°1 (plage avant). « Nous avons pu identifier les points à améliorer. La flotte était plus compacte et nos manouvres plus fluides. Nous commençons à jouer les troubles fêtes. Cela nous donne confiance pour travailler et progresser avant le début de la Louis Vuitton Cup.
 
La Louis Vuitton Cup
Le coup d’envoi de la Louis Vuitton Cup sera donné le 16 avril. Les onze challengers attaqueront la phase des Round Robins armés des points bonus acquis dans le Louis Vuitton Ranking. Dans les Round Robins, chaque match gagné vaut deux points donc un point bonus équivaut à la moitié d’une victoire. A l’issue des deux Round Robins, seulement quatre équipes iront en demi-finales, puis deux poursuivront en finales. Le vainqueur remportera la Louis Vuitton Cup et le droit d’affronter le Defender Alinghi lors du 32e America’s Cup Match.

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Rouxel et Caudrelier tout droit vers la victoire ???

Charles Caudrelier sur Bostik Trophée BPE 2007
DR

Il aura fallu attendre la 14e jour de course pour savoir laquelle des quatre grandes options était la bonne : à la lumière des dernières 48 heures, il apparait clairement que nordistes et centristes risquent d’être les grands perdants de ce Trophée BPE.
"Les nordistes, poussés par un vent de secteur nord-est, vont avoir deux solutions : soit un bord vers l’ouest mais cela va les renvoyer dans l’anticyclone, zone sans vent, donc pas intéressante. Soit un bord dans l’autre direction afin de toucher l’alizé au plus vite mais cela signifie une mauvaise VMG (ndlr : vitesse de rapprochement par rapport au but). Donc, là encore, ce n’est pas terrible. Pour eux, ça va devenir délicat".
 
230 milles en 24 heures
Selon Louis Bodin, les heures à venir vont également être difficiles pour les centristes qui "ne sont pas assez bas. Il faut être sous le 20e nord pour toucher l’alizé et avoir un angle de vent idéal pour espérer faire l’arrivée en un seul bord".
Restent les sudistes. Voire l’ultra-sudiste Nicolas Troussel qui, selon le spécialiste météo, "est trop sud". En clair, le skipper de Financo a trop tardé à mettre le clignotant. "Caudrelier et Rouxel l’ont mis au bon moment et ils vont très vite maintenant". Hier, ils étaient flashés à plus de 10 nœuds quand Tripon peinait à 6 nœuds, Defert à 3,6 nœuds.
Résultat des courses en fin de journée : 230 milles en 24 heures pour les sudistes Rouxel et Caudrelier. Seulement 100 milles pour les nordistes, avec un "petit" 62 milles pour Defert : " 120 milles dans la vue en une journée, ça fait mal ! ", a même lâché Thierry Duprey du Vorsent qui a compris qu’il avait mangé tout son pain blanc.
 
En file indienne dès mardi
En l’espace de trois jours, la paire Rouxel – Caudrelier a vu son retard passer de 277 milles à 20 milles, hier à 15 h. Moins de 6 milles à 18 h. "Et ce n’est pas terminé : lundi matin, ils seront en tête", estime Louis Bodin.  A 1.280 milles de l’arrivée, la messe semble dite et tous savent maintenant que "ça passait au sud".
"Dès mardi, il n’y aura plus aucune tactique, car tous les concurrents vont s’aligner les uns derrière les autres, dans un couloir compris entre le 14e et le 19e nord, là où sera l’alizé.
D’ici là, il y a fort à parier que Charles Caudrelier et Thomas Rouxel, qui naviguent à vue depuis un moment, aient pris la poudre d’escampette. Hier, dans un alizé puissant (20-25 nœuds), ils étaient debout sur la pédale d’accélérateur, glissant à 15 nœuds dans les surfs… tout en gardant un oeil dans le rétroviseur.  Sous le vent, il y a un Troussel qui y croit encore. Au vent, il y a Wardley et Grégoire, deux filles bien dans le vent !

P.E.

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La cadence s’accélère au sud …

Figaro Domaine du Mont d Arbois Thierry Duprey
DR

Thierry Duprey du Vorsent (« Domaine du Mont d’Arbois ») enchaîne les bonnes surprises. Ce matin, à l’heure du premier pointage de la journée, Thierry a pris la tête du Trophée BPE – Banque Privée Européenne. Autre bonne nouvelle, alors que ses fichiers météo lui annonçaient du petit temps, le vent est toujours présent : « C’est pas mal, mais je n’y comprend rien, raconte Thierry. Cette nuit, j’ai toujours eu entre 11 et 16 nœuds de vent, je n’ y comprends vraiment rien, surtout qu’au niveau du baromètre cela ne correspond pas non plus ! Du coup, je ne sais pas où je mets les pieds, je vais renvoyer le spi et je vais continuer sur la route directe en attendant les prochains fichiers. » Le moral est revenu au beau fixe à bord de « Domaine du Mont d’Arbois ». « Enfin, depuis hier les bottes sont définitivement rangées, les cirés et les polaires, mis à sécher. J’ai pu enfin me changer, sortir le short et le T-shirt. J’avais hâte de retrouver un peu de confort. La prochaine fois, j’aménagerai un peu l’intérieur de mon Figaro. J’ai dépensé beaucoup d’énergie à m’accrocher pour faire la nav’, manger. Et surtout, dans la configuration actuelle je n’ai aucun endroit pour me reposer confortablement. Les fonds du bateau sont trempés en permanence. »

A bord de « Cercle Vert », la météo est aussi le sujet du matin. « Ils vont vite dans le Sud, confie Gildas Morvan, avec une légère inquiétude dans la voix. Si le vent reste comme cela jusqu’à la fin de la course, les Sudistes devraient marcher à 9-10 nœuds de moyenne. Ce n’est pas la peine de s’énerver, je vais continuer à faire marcher le bateau au mieux et espérer un peu de réussite. »

Dans le Sud, 300 milles plus bas, on a de quoi se réjouir. Les moyennes de Charles Caudrelier (« Bostik »), Thomas Rouxel (« Défi Mousquetaires »), Liz Wardley (« Sojasun ») ou Christian Bos (« Belle-Ile-en-Mer ») flirtent avec les 9 nœuds. Nicolas Troussel (« Financo »), le plus au Sud de la flotte, affiche même plus de 10 nœuds de moyenne. « Nous avons pas mal de vent, et je me concentre sur la barre en ce moment, raconte Christian Bos. Depuis avant hier, de 10° en 10°, je mets le cap sur Marie-Galante. Nous sommes enfin dans l’alizé, avec une vingtaine de nœuds de vent. Le bateau accélère. Je marche à 9-10 nœuds de moyenne, avec cette nuit une pointe à 17 nœuds dans un surf. Il faut faire marcher le bateau, car il y a un effet « entonnoir ». La flotte du Sud est en train de se resserrer, et si les conditions se maintiennent cela pourrait ressembler à une course de vitesse jusqu’à Marie-Galante. Donc, pas question de mollir et de se faire déborder ».

Classement à 06H00 ce matin (heure de paris)
1 – Domaine du Mont d’Arbois
2 – Theolia
3 – Gedimat
4 – Art Immobilier Construction
5 – A.ST Groupe
6 – Groupe Céléos
7 – Luisina
8 – Les Mousquetaires
9 – Cercle Vert
10 – Bostik
11 – Défi Mousquetaires
12 – Aquarelle.com
13 – Le Comptoir Immobilier
14 – Sojasun
15 – Financo
16 – Pays Marie-Galante
17 – Lenze
18 – Belle-Ile-en-Mer
19 – France Soir
20 – Baïko
21 – Défi Transat 1
22 – Iles de la région Guadeloupe
NL –  Suzuki Automobiles
NL – Banque Populaire

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Et si la course se jouait en ce moment ?

Gildas Mahé
DR

" La course est probablement en train de se jouer maintenant. La question est de savoir si avec Titi (Thierry Duprey du Vorsent), Armel Tripon et Eric Defert, on se bagarre pour la première ou la 15e place… En attendant, on n’a pas tellement de solutions. La météo est hyper instable. J’essaie donc de faire la route directe avec ce qui me tombe dessus, sans extrapôler ", commente Robert Nagy ("Théolia"), second au classement de 15h ce samedi. Pour l’instant, l’anticyclone qui se trouve sur sa route n’est pas très méchant  ce qui lui permet, ainsi qu’à ses adversaires directs, de conserver des vitesses correctes. " J’ai du vent de Nord entre 8 et 12 noeuds. C’est pas mal. Il y a cependant une petite houle résiduelle et des variations de vent jusqu’à 60° qui rendent la navigation assez technique. On ne peut pas trop lâcher la barre mais au moins ça avance " poursuit le Hyèrois. De son côté, Armel Tripon, qui a lâché les commandes de la courses hier après-midi après six jours de leadership, est plus dubitatif : " la situation est délicate. Ce n’est pas évident de se positionner par rapport à l’anticyclone. II a l’air de prendre plus de place que prévu, j’ai du mal à voir l’étendue que ça va prendre. Si on arrive à accrocher l’alizé rapidement, ce sera bon mais il ne faut pas que l’on perde trop de temps ". " Il va falloir compter sur sa bonne étoile ", ajoute Eric Defert qui reste malgré tout optimiste, comme à son habitude. " On est dans une zone difficile à négocier mais le soleil est revenu. Ca fait du bien car depuis le départ, c’était franchement rock and roll ! ".  

De leur côté, les Sudistes poursuivent leur cap à l’Ouest, poussés par un alizé qui continue de se renforcer doucement. " Il y a 25 noeuds de vent. On va vite, c’est super agréable. On fait avancer la machine au plus vite, en prenant garde de ne rien casser " explique Jeanne Grégoire ("Banque Populaire"). " Ca glisse tout seul ! Ca pousse, ça surf : c’est vraiment extra… " ajoute Christian Bos. " Je passe beaucoup de temps à la barre mais ceux de devant font pareils et ils attaquent ! " Charles Caudrelier ("Bostik"), Thomas Rouxel ("Défi Mousquetaires"), Liz Wardley ("Sojasun") ou encore Nicolas Troussel ("Financo") naviguent en effet poignée dans le coin depuis hier. Plus de 200 milles avalés ces dernières 24 heures et des moyennes qui flirtent à nouveau avec les 9 noeuds. Certes, ils comptent toujours entre 150 et 200 milles de retard sur les leaders par rapport à la distance au but mais grapillent de précieux milles à chaque heure qui passe. La petite bande des quatre a déjà rattrapé plus de 50 milles depuis hier. " Les gars du Sud caracollent. Ils vont super vite. Si le vent ne forcit pas de 6-7 noeuds dans les prochaines heures, ça va être dur pour nous de résister ", lâche Marc Emig ("A.ST Groupe), tenant de l’option au centre. " Il va falloir envoyer du bois maintenant car j’ai bien l’impression qu’on tend vers une arrivée digne d’une étape de Solitaire du Figaro !

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Stars au Spi…

Spi Ouest jour 1
DR

C’est toute la magie du ‘Spi’, au détour d’un ponton croiser un Vincent Riou, un Pascal Bidégorry ou encore un Franck Cammas. Ils ont, le temps d’un week end, délaissé leurs grands bateaux pour venir naviguer en Open 7,50 à La Trinité. Et même Jimmy Pahun, pourtant 10 fois vainqueur au Spi Ouest France, s’en émeut. «Pour moi qui n’ai jamais dépassé La Rochelle en bateau, c’est toujours fascinant de régater contre ces marins exceptionnels». Pour autant, ces champions de la course au large ne sont pas là en dilettante. «Le niveau est très élevé, explique Pascal Bidégorry vainqueur de la première journée de régates, c’est très sympa de naviguer sur ce type de bateau». Le vainqueur du dernier Vendée Globe, Vincent Riou est secondé par Sébastien Josse sur Co Incidences. Un préambule au prochain défi des deux skippers qui partiront ensemble sur la Barcelona Race à l’automne (tour du monde sans escale). «Quelque soit le support, c’est important et intéressant pour nous de naviguer. L’Open 7,50 est un bateau exigeant, une vraie petite bombe. Tout le monde est à fond dans cette série, on prend vraiment du plaisir. Notre objectif sur le Spi Ouest France est avant tout de régater parce qu’à mon goût, on ne navigue pas assez dans l’année en dehors des compétitions. C’est aussi l’occasion de naviguer avec l’équipage puisque sur les cinq équipiers du Spi Ouest, quatre participeront à toute la saison».

Le Spi Ouest France, coup d’envoi du Trophée Atlantique UNCL

Le Trophée Atlantique UNCL est un classement par points qui désigne chaque année les meilleurs bateaux IRC en Atlantique. Pour 2007, huit épreuves sont prises en compte : Cinq Grands Prix et trois Courses au large , le Spi est la première épreuve de la saison. Le classement général se fera en retenant les cinq meilleurs résultats. Un bonus de 25 points sera acquis pour tous bateaux participants aux cinq Grands Prix. Les premiers de chaque classe seront qualifiés pour la finale des Trophées UNCL (Trophée Atlantique, Manche et Méditerranée). En 2006, les vainqueurs étaient : en IRC 1 Paprec Recyclage (S.NEVE), en IRC 2 Batistyle (C.LEGLOAHEC), en IRC 3 La Maison du Poisson (T.LEGLATIN), en IRC 4 Gwennath (G.LEMAUX) et en IRC 5 Best Composit Lanester (X.TINEL).

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La SNIM dans la brume

Imagine à la SNIM 2007
DR

On peut dire aujourd’hui que la météo a réellement régi la course… La première mise à disposition était prévue à 11h00 et tous les bateaux étaient au rendez-vous…. Le soleil envahissait la rade de Marseille et les bateaux comité attendaient l’arrivée du vent pour lancer la première course …. C’était sans compter sur l’arrivée de la brume (visibilité quasi nulle en mer) qui a sérieusement compromis le lancement des épreuves….
 
Organisateurs et sportifs ont pris leur mal en patience …
 La brise habituelle du plan de d’eau de Marseille a éclairci la rade vers 15h00. Les premières courses ont enfin pu débuter dans de bonnes conditions de navigation.
 
Du cotés des ORC..
Malgré les trois heures d’attente en mer, les concurrents n’ont pas perdu leur «punch».
Les premiers départs ont souvent été toniques et marqués par l’impatience des skippers…
Plusieurs rappels généraux avant le lancement de belles courses….
Le vent sud ouest n’a pas dépassé les 12 nœuds mais a tout de même permis aux participants de s’exprimer sur l’eau.
 
Sur le rond des Melges….
2 courses : la première bercée par 3 à 4 nœuds et la seconde un peu plus intéressante (10 à 12 nœuds).
L’« excitation» des skippers s’est bien faite ressentir : des black flags à chaque course, beaucoup de contacts aux bouées, des réclamations. Le jury devrait travailler tard ce soir….

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Alinghi remporte le Valencia Louis Vuitton Act 13

Alinghi remporte act 13
DR

Programmé tôt dans la saison, le Valencia Louis Vuitton Act 13 a connu des conditions météo variées, loin de la métronomique brise de mer qui a fait la réputation de ce plan d’eau. Pluie, temps orageux, coups de mistoufle, vent faible ou brise fraîche, les équipages ont tout expérimenté. un banc d’essai presque parfait pour évaluer les forces et les faiblesses de leurs nouveaux Class America, mais probablement moins pertinent pour un comparatif de vitesse avec la concurrence : ces sept régates en flotte ont davantage été un concours de tactique qu’un concours de vitesse.
 
Quoique. Si l’on revient sur les sept manches du Defender, il y a de quoi s’interroger. L’équipage d’Ed Baird et de Brad Butterworth remporte en effet l’épreuve (et 4 manches) malgré des départs très approximatifs et quelques contrariétés. Mais ni leur pénalité (dans la manche 5), ni leur départ volé (dans la manche 1) ne les ont empêchés de bien finir leurs courses. Peu d’équipes peuvent se permettre ce genre d’erreur et terminer quoi qu’il advienne dans le top 5. Ce faisant, Alinghi  assène un véritable coup psychologique aux challengers parmi lesquels figure son futur adversaire du Match. SUI 91 est rapide et pour ceux qui en doutaient, le Defender est toujours le patron.
 
La révélation Mascalzone Latino
En comparaison, les trois challengers jusque-là dominants – Emirates Team New Zealand, BMW ORACLE Racing et Luna Rossa – sont apparus plus fragiles ou plutôt vulnérables. Les Italiens, à bord de leur nouveau ITA 94, ont connu quelques difficultés (manches de 7e et 8e) de même que BMW Oracle Racing (manches de 7e et 10e) qui avait changé de tacticien pour ces régates en flotte, Gavin Brady remplaçant Bertrand Pacé. Emirates Team New Zealand, avec Ben Ainslie à la barre, a aussi commis quelques petites erreurs, à l’image du mauvais départ ou de l’affalage de spi raté dans la deuxième manche du jour.
 
L’élévation du niveau de jeu de tous les équipages et la montée en puissance des anciens syndicats de la ‘D2’ commencent à faire de l’ombre aux poids lourds du circuit. A ce titre, Mascalzone Latino-Capitalia est l’équipe qui a fait sensation. Il s’en est fallu de peu en effet pour que Flavio Favini et Vasco Vascotto montent sur la deuxième marche du podium de cet acte 13. Leur nouveau bateau, ITA 99, est bien né, et l’équipage qui a beaucoup navigué cet hiver, s’est montré efficace.
Mais d’autres équipes ont prouvé qu’il fallait compter sur elles : les Espagnols, vainqueur de la manche 6 manquent encore de régularité, tandis que Shosholoza qui a passé de nombreuses bouées dans le paquet de tête, poursuit sa douce ascension. Enfin, les Suédois de Victory Challenge, décevants dans les premières manches, n’ont cessé de progresser tout au long de cet acte.
 
 Les Français doivent retrouver la flamme. et la vitesse.
Prometteurs en début d’épreuve, Sébastien Col et ses hommes réalisent quelques bords aux avant-postes et semblent sur le point de concrétiser. Mais ils n’y parviendront pas, si ce n’est dans l’ultime manche du jour. Aujourd’hui, l’équipage d’Areva a fait plaisir à voir : un joli départ en bout de ligne dans du vent frais, une bonne tactique et au final, une place de 5e (devant les Kiwis !), leur meilleure jusqu’à présent à bord de FRA 93. Ils doivent encore faire progresser leur nouveau Class America s’ils souhaitent ‘chatouiller’ les grosses équipes, comme le souhaitait Stéphane Kandler. Leur résultat dans cet acte 13 ne leur permet pas, en tout cas, de conserver leurs deux points bonus pour la Louis Vuitton Cup.
 
Pour les challengers, l’heure des comptes a sonné
En effet, ce treizième et dernier acte de la 32e America’s Cup permet de finaliser le Louis Vuitton Ranking et d’attribuer les points bonus. L’équipe néo-zélandaise termine en haut du tableau et décroche les 4 points qui lui sont promis (un communiqué de presse spécial sera diffusé à ce sujet).
 
Succès populaire
Enfin, côté coulisse, le Port a connu une affluence remarquable. Vendredi, le nombre de visiteurs a battu des records avec plus de 63 000 personnes comptabilisées dans le Park. En tout, ces six jours de régate auront attiré pratiquement 250 000 personnes autour du Port America’s Cup.

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Les écarts se resserrent au Nord …

Armel Tripon - Gedimat
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Les écarts se resserrent au Nord. Armel Tripon (« Gedimat »), garde toujours la tête du Trophée BPE – Banque Privée Européenne, mais dans la nuit, le skipper nantais a vu le Hyèrois Robert Nagy (« Théolia ») venir croiser derrière lui, à 17 petits milles…
Sur la voie médiane, là aussi les écarts se réduisent. Ronan Treussart (« Groupe Céléos »), Eric Drouglazet (« Luisina Design »), Bertrand de Broc (« Les Mousquetaires »), Yannick Bestaven (« Aquarelle.com »), Gildas Mahé (« Le Comptoir Immobilier ») ou Gildas Morvan (« Cercle Vert ») ont repris une trentaine de milles aux leaders dans la nuit. Ronan Treussart étant revenu à 75 milles d’Armel Tripon…

« Je viens de passer une belle nuit de louvoyage, raconte Bertrand de Broc (« Les Mousquetaires »). A chaque manœuvre, je déplace tout le matériel du bord pour le mettre au vent. Idem pour les bidons dehors. Les Figaro sont des petits bateaux mais c’est tout de même du boulot ! En même temps, cela me fait faire de l’exercice. Côté stratégie, la situation devrait être beaucoup plus claire d’ici 36 heures. La météo va évoluer et les Nordistes comme ceux qui, comme moi, sont un peu plus Sud vont devoir faire des choix. Pour le moment, la mer est mouvementée et l’ambiance reste bretonne. Même la petite bruine est là ! »

Chez les ultra Sudistes, la vie à bord commence à être un peu monotone. La notion de temps échappe aux marins. Les journées sont répétitives au point qu’hier ressemble à demain et se confond avec aujourd’hui. Seuls, le suivi des fichiers et la stratégie, permettent de bien rester ancré dans la réalité de la course.
Nicolas Troussel (« Financo »), avoue que « pour le moment, ce n’est pas très excitant. Les conditions sont idéales pour la croisière, mais un peu molle pour de la course au large. Le bon côté c’est qu’il fait grand beau avec tempête de ciel bleu. Le moins bon c’est qu’il ne se passe pas grand-chose et que la mer est vide avec quelques rares poissons volants. »
Nicolas, par 16° Nord est à la latitude de la Guadeloupe et depuis ce matin fait route directe vers l’archipel Antillais. « Je vais enfin pouvoir commencer ma traversée de l’océan, sourit le skipper de (« Financo »). J’ai continué à descendre dans le Sud parce que les prévisions annoncent un alizé plutôt faible dans le Nord, alors que moi je compte sur une douzaine de nœuds minimum. Il va falloir continuer à rester vigilant sur les cadrans, prendre la barre souvent, bien s’alimenter et sous les Tropiques, s’obliger à boire au moins cinq litres d’eau par jour ! »
Pour le moment, le jeu reste toujours grand ouvert. Quelques réponses seront données dans moins de 36 heures… 

Classement à 06H00 (heure de paris)
1 – Gedimat
2 – Theolia
3 – Suzuki Automobiles
4 – Domaine du Mont d’Arbois
5 – A.ST Groupe
6 – Art Immobilier Construction
7 – Groupe Céléos
8 – Luisina
9 – Les Mousquetaires
10 – Aquarelle.com
11 – Cercle Vert
12 – Le Comptoir Immobilier
13 – Pays Marie-Galante
14 – Bostik
15 – Défi Mousquetaires
16 – Sojasun
17 – Banque Populaire
18 – Financo
19 – Lenze
20 – Belle-Ile-en-Mer
21 – France Soir
22 – Défi Transat 1
23 – Baïko
24 – Iles de la région Guadeloupe

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La cavalcade des sudistes…

Financo BPE
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" C’est une nouvelle page qui s’ouvre. Ca va être sympa ! ", prédit Armel Tripon, skipper de "Gedimat". En tête depuis six jours maintenant, le Nantais a, comme prévu touché la bascule de vent au secteur Ouest Nord-Ouest. Il fait actuellement cap au Sud, poussé par 12-13 noeuds de vent. " Je me positionne par rapport à l’anticyclone. C’est difficile de savoir comment il va se déplacer. Ca devrait néanmoins passer ", assure Tripon qui espère échapper au piège qui va se refermer dans la journée de demain. " Si c’est le cas, je devrais récupérer rapidement de bonnes vitesses. Ensuite, j’aurai a priori un meilleur angle pour rejoindre Marie-Galante que ceux au Sud. Tout ça, c’est plutôt plaisant. Il y a du jeu à fond ! Rien n’est figé, c’est intéressant ", poursuit-il. " Et puis, si ça passe au Sud, ça passe au Sud… Pour gagner, il faut parfois accepter de perdre ". Accepter de perdre, c’est ce qu’ont fait les partisants de l’extrême Sud en rallongeant considérablement la route – à ce jour, ils ont parcouru environ 500 milles de plus que les tenants de la route directe – et aujourd’hui, ils commencent à tirer les bénéfices de leur option. Ils naviguent en effet dans un alizé de plus en plus régulier – entre 15 et 25 noeuds – en empannant régulièrement en fonction des petites rotations de vent. " Le vent est bien rentré et dans le bon sens. Cela me permet de faire route directe. En descendant très au Sud, j’ai perdu quelques milles et j’espère bien les récupérer " commente Nicolas Troussel ("Financo"). Objectif : avancer, la poignée dans le coin, pour combler le retard accumulé jusqu’ici. Ce vendredi à 15h, ils ont entre 200 et 250 milles de retard sur les leaders par rapport à la distance à l’arrivée. La bonne nouvelle, c’est que depuis ce matin, leurs vitesses de rapprochement au but avoissinent les 180 milles – c’est le cas notamment de Charles Caudrelier ("Bostik") et Thomas Rouxel ("Défi Mousquetaires") – alors que celle d’Armel Tripon, par exemple, stagne autour de 100 milles. " Je ne sais pas encore si ça va continuer comme ça longtemps. Les fichiers ne sont pas mauvais mais la réalité peut-être complètement différente ", temporise toutefois Troussel.

Pour les autres, " la situation n’a rien d’évident ! ", comme dit Gildas Morvan. Le skipper de "Cercle Vert" le sait, l’anticyclone va se centrer vers le 26N 43W. Cela signifie que tous les voiliers qui vont se trouver dans les parages de cette position vont être très ralentis. En revanche tous ceux qui auront réussi à s’échapper au sud du 25e nord toucheront un alizé qui se renforcera régulièrement en descendant vers le Sud. " Il est encore difficile de prévoir l’étendue de cet anticyclone mais il ne fera pas bon tomber dans ses griffes. Cela va se jouer à quelques milles près. Ils vont tous fuir devant l’anticyclone qui s’étendra derrière eux ou sur eux ! " analyse Louis Bodin, le météorologue de la course. " Il faudra que les Nordistes descendent très Sud pour ne pas être bouffés par l’anticyclone. Nous, c’est un peu pareil. J’ai un peu peur d’avoir du mal à traverser cette zone. On est dans une phase de transition. C’est délicat car il y a des molles dans tous les sens.  Au Sud en revanche, ils vont avoir de plus en plus de vent et ils vont en profiter pour cavaler." En effet, dimanche l’alizé semble s’établir jusqu’au 25e Nord entre 20 et 25 nœuds pour les ultra sudistes. C’est un véritable alizé qui a l’air de revenir alors que pour les Nordistes nous entrerons dans les heures capitales de la course puisqu’au nord du 25e les vents ont l’air de rester bien faibles. " Difficile d’être précis. Est-ce qu’il y aura 2, 5 ou 10 noeuds c’est trop tôt pour le dire. Dans tous les cas, cela fera une journée de plus où les ultra sudistes pourront combler une nouvelle partie de leur retard ", poursuit Bodin. " En revanche pour les jours suivants l’alizé semble vraiment s’installer pour tout le monde. Les écarts seront plus difficiles à combler. "

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Et de trois pour Alinghi…

Act 13
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Les Class America n’étaient que 11 aujourd’hui à participer à la quatrième journée du Valencia Louis Vuitton Act 13. Suite à son démâtage mercredi, +39 Challenge est resté au port pour que son équipe puisse travailler sur l’installation d’un gréement. Dans la première course, Alinghi prend très vite les commandes de la flotte et pointe en tête à chaque passage de bouée, creusant même son avance à chaque bord pour franchir la ligne d’arrivée en tête plus d’une minute devant Mascalzone Latino et Luna Rossa Challenge. Dans un vent de nord-est fraîchissant autour de 15 nouds, Brad Butterworth et son équipe restent au centre du plan d’eau mais sont sur tous les coups. Ils prouvent une fois de plus leur suprématie en signant une troisième victoire d’affilée dans ces régates en flotte et en confortant leur place de leader au général avec huit points d ‘avance sur Emirates Team New Zealand.
 
Retour des Kiwis, déconfiture des Américains
Après un début d’Acte 13 en dessous de leur niveau, les Néo-zélandais réalisent un très beau retour dans la deuxième manche du jour, où le vent est monté jusqu’à 17-18 nouds sur un plan d’eau assez agité. Le champion olympique Ben Ainslie, à la barre de NZL 84 pour la première fois en course, semble de plus en plus à l’aise. Au coude à coude avec Luna Rossa Challenge et Alinghi à chaque passage de bouée, le Britannique garde son sang froid et l’emporte finalement à l’arrachée une demi-longueur devant les Italiens après une fantastique série d’empannages. A l’inverse, ce vendredi n’était pas la journée des Américains. Après avoir raté le podium à une seconde près sur la première manche, l’équipage de BMW Oracle Racing s’emmêle les pinceaux dans la deuxième en laissant d’abord tomber son spi à l’eau à l’issue du premier portant, puis en ratant so n envoi de génois. Chris Dickson est ses hommes terminent ainsi 10e et rétrogradent à la 5e place du général, six points derrière les italiens de Mascalzone Latino.
 
Mascalzone impressionne
On ne les attendait pas à un tel niveau. Avec une 2e et une 4e place aujourd’hui, l’équipage de Flavio Favini et Vasco Vascotto ne cesse de surprendre. Toujours bien placés aux départs, irréprochables dans les manouvres, les Italiens font peu d’erreurs et s’invitent chez les Big Four, narguant même leurs compatriotes de Luna Rossa, à un petit point derrière au classement général.
 
Côté Français…
Areva Challenge a du mal à trouver sa place dans cet Acte 13. Perturbé par un départ difficile dans la première manche, l’équipage de Sébastien Col termine 10e loin derrière le Desafio Espanol et Victory Challenge. La seconde manche est un peu mieux réussie. Partis avant-derniers, les Français réussissent leur bord de près et franchissent la bouée au vent en 7e position, mais ne capitalisent pas. Ils terminent 8e derrière les Suédois et glissent ainsi à la 10e place du classement général. "On a manqué un peu d’agressivité dès le départ, confiait ce soir Jean-François Cuzon, navigateur à bord d’Areva. Il faut retrouver la flamme qu’on avait aux débuts. Mais c’est aussi la première fois que nous courons dans les vagues depuis les modifications effectuées sur le bateau". Avec deux points de retard sur le 8e United Internet Team Germany, tout reste possible pour les Français, qui auront encore deux manches pour se rattraper demain.

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