vendredi 21 novembre 2025
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Karver sur tous les fronts…

PRB - Karver
PRB - Karver

Karver est présent sur les 3 marches du podium : avec deux 60′ 2006 sur PRB et Delta Dore, tous deux équipés de 4 emmagasineurs KF, de 3 systèmes de hook KFH et d’un maximum de poulies KB; avec Jean Le Cam sur VM Matériaux, qui navigue avec les emmagasineurs KF déjà présent sur Bonduelle lors du Vendée Globe 04.
Karver valide ainsi ses innovations et ses principes, fiabilité, sécurité et performance.

America’s Cup :
Alinghi remporte la 32e America’s Cup équipés d’une nouvelle solution -très innovante – de renvoi de génois. Avec une KBTi transfilée d’une certaine manière, ils peuvent faire évoluer la poulie en 3D. Avec ce système, Alinghi divise le poids par trois par rapport à l’ancien système (un réa monté sur un bras en carbone), utilisé par toutes les autres équipes.

Volvo Race :
Après une bonne introduction lors de la première édition (ABN AMRO 1 utilisait les KBTi), Karver est plus que jamais tourné vers les nouveaux VO’70. Nouveaux emmagasineurs et poulies ont été dessinés pour répondre aux besoins (très) exigeant des ces bateaux de l’extrême.

Open 40 :
L’engouement exceptionnel dont bénéficie cette classe a fait de l’Open 40 un support à diffusion massive. Karver se trouve être un fournisseur privilègié des "grands minis" pour leurs emmagasineurs structurels (KF5), leurs emmagasineurs de gennaker (KF2) et leurs poulies (KB).

Pen Ru VI :
Né pour la course au large, l’accastillage Karver est bien sûr utilisable par les régatiers in shore. Pour le démontrer, Karver a équipé entièrement un Jeanneau Sun Fast 36. Le bateau finit 2nd du Spi Ouest France et de la Semaine Internationale de La Rochelle et gagne la Semaine Internationale de Deauville. Il est actuellement en tête du Trophée Atlantique.

KBTi: Rouleaux céramiques!
Toujours à la poursuite du meilleur rapport performance/poids, Karver ne s’arrête jamais dans ses recherches et tests sur les matériaux. La céramique offre d’intéressantes propriétés, qui ont convaincues Karver de remplacer par des rouleaux et billes en céramiques ceux en titane utilisés précédemment. Le gain de poids est d’environ 4% (40g pour une KBTi 12), pour une charge de travail supérieure.

KF-Hook :
Les développements sur le Karver KF-Hook ne s’arrêtent jamais pour obtenir un niveau de fiabilité irréprochable. Le premier système utilisé – un ressort forte charge – est maintenant remplacé par un verrou rotatif qui améliore l’efficacité du vérrouillage/déverrouillage. Ce nouveau système permet aussi le passage d’une drisse de plus gros diamètre, une caractéristique demandée par les TP52, entre autres.

K-Org :
Le nouvel organiseur Karver K-Org est une boite à réas à friction en aluminium. Conçu à la demande de Tanguy de Lamotte pour son nouveau Class40, sa qualité repose sur sa simplicité de conception et sur un gain de fiabilité et de poids par rapport à une boite à réas classique. le modèle à réas normaux pèse 270g et le modèle à réas larges 304g.

Source Karver
www.karver-systems.com

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52 skippers sur la ligne de départ

Victoire Nicolas Troussel
DR

Avec 52 concurrents, l’édition 2007 frôle les records mais ce n’est pas moins les chiffres qui impressionnent mais le nombre incroyable de prétendants à la victoire. C’est sans aucun doute l’un des plus beaux plateaux de son histoire que s’offre la 38e édition de La Solitaire Afflelou Le Figaro.

Jacques Caraës, directeur de course revient sur ce plateau d’exception « Cet engouement pour La Solitaire est incroyable. Ils sont tous là ! Tout d’abord, nous ne nous attendions pas à avoir autant de bizuths (14), et puis quelques « vieux » briscards nous font l’honneur de revenir ou d’être toujours là ».

En effet, Nicolas Troussel remet son titre en jeu et face à lui une horde de marins affamés de victoires. Tout d’abord Michel Desjoyeaux (vainqueur des éditions 92 et 98) qui tentera d’égaler les légendaires Philippe Poupon et Jean Le Cam, détenteurs de 3 victoires sur la course : un record ! Parmi les grands solitaires, on retrouve également, Bertrand de Broc, Gildas Morvan, Thierry Chabagny, Marc Thiercelin, Eric Drouglazet ou encore Gérald Veniard qui a remporté brillamment deux des quatre étapes de l’édition 2006.

« Parmi les 14 bizuths, on peut distinguer trois catégories : les « jeunes loups » tels que Nicolas Lunven et Vincent Biarnes, les « amateurs » : Erik Nigon, Jean-Philippe Le Meitour, et les « marins confirmés » comme Thierry Duprey du Vorsent qui s’essaye cette année au circuit Figaro Bénéteau. Le classement bizuth promet donc d’être largement disputé» se réjouit le directeur de course.

La solitaire, c’est également 2 femmes : Jeanne Grégoire et Liz Wardley, qui ont bien l’intention de faire leur place parmi ces 52 hommes !

Nous noterons enfin l’intérêt grandissant des étrangers pour la course : « La Solitaire Afflelou Le Figaro est la plus belle des courses en Figaro y participer n’est pas seulement une ambition de toute une vie mais une extraordinaire opportunité de se mesurer aux meilleurs » se réjouit James Bird (GB). Nous retrouverons aussi, Paul O’Riain (IRL), Nigel King (GB), Pietro D’Ali (ITL), et beaucoup d’autres, soit 6 nationalités : française, italienne, anglaise, irlandaise, papoue et cap verdienne.

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Mise à l’eau du monocoque 60 pieds Brit Air

BritAir
DR

Après 9 mois de construction au chantier Multiplast, le nouveau monocoque 60 pieds de Brit Air a été mis à l’eau aujourd’hui, en présence d´Armel Le Cléac´h, des équipes techniques Multiplast et Brit Air et de nombreux salariés de la compagnie aérienne. Le bateau effectuera, normalement dès demain, en baie de Concarneau, les tests de jauge ainsi que les opérations de matage, afin de valider les choix techniques faits avec le chantier Multiplast et les architectes du groupe Finot-Conq. Armel mettra ensuite le cap vers Cowes pour participer à la légendaire course du Fastnet avant de s’aligner au départ de la Transat Jacques Vabre début novembre.      

Caractéristiques techniques du nouveau 60′ Britair
– Architecte : Groupe Finot-Conq
– Chantier de construction : Multiplast
– Longueur : 18,28 m
– Largeur : 5,90 m
– Tirant d’eau : 4,50 m
– Poids : 9 tonnes
– Quille : pendulaire
– Mât : mât aile
– Matériau : carbone
– Surface de voilure maximum :
     – au près : 290 m2
     – au portant :580 m2

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L’équipage de Groupama 3 prêt à appareiller

Groupama 3 en navigation
DR

Arrivé sur place, mardi dans la soirée, l’équipage est désormais au complet, à Newport, prêt à appareiller pour rejoindre la ligne de départ située au large de New York. Un appareillage initialement prévu cet après-midi, mais que le skipper de Groupama 3 et sa cellule météo ont choisi de décaler de 24 heures pour une meilleure chance de résultat.

En effet, hier encore, les prévisions météo auguraient d’un départ du Phare d’Ambrose dans la matinée de jeudi. Mais depuis, la situation, et notamment les conditions sur l’arrivée près des côtes Européennes, s’est dégradée : « Le départ est pour l’heure retardé au vendredi 20 juillet dans la matinée, pour cause de dépression qui s’invite sur la zone d’arrivée au lieu de rester sagement vers l’Irlande …» voilà en quelques mots l’explication météorologique de Jean-Yves Bernot.

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Deux tentatives de records en vue pour Joyon

IDEC
DR

Premier test à Douarnenez
 C’est donc à un rythme soutenu que Francis Joyon poursuit la prise en main de son prototype géant. IDEC faisait le week-end dernier à Douarnenez sa première sortie dans un cadre dédié à la compétition. La journée du vendredi, ventée à souhait, était l’occasion pour Francis et ses quatre hommes d’équipage de tester, sous pression, la manoeuvrabilité et la réactivité du trimaran. Empannages et virements de bord se sont ainsi multipliés sans anicroche aucune et le cockpit du maxi-trimaran, bien que pensé pour un homme seul, s’est révélé parfaitement convivial pour les Billy Besson, Christophe Houdet, Romuald Favreau et autre Christophe Cudennec. « Le bateau, et ce n’est pas une surprise, reste difficile à manœuvrer pour un homme seul » témoigne Francis, « L’envoi de la grand voile met déjà 4 hommes fortement à contribution. Le contexte de Douarnenez était cependant particulier car il nous fallait multiplier les manoeuvres et IDEC n’a pas été conçu dans cet esprit là. » Le plan Irens-Cabaret est avant tout un dévoreur d’espace et les premières sensations offertes à son skipper le confirment ; « IDEC est bien équilibré, raide certes mais qui ne « lève pas la patte » de manière intempestive » poursuit Francis en faisant ainsi allusion à la propension des trimarans modernes à monter très tôt sur un flotteur, situation délicate à gérer sur le long terme pour un solitaire. S’il est un peu tôt pour parler de performances, tout l’équipage présent à Douarnenez s’est déclaré impressionné par la facilité du géant à accélérer et à trouver de la vitesse, y compris dans le petit temps rencontré lors du convoyage retour vers la Trinité, « où dans 7 à 8 noeuds de vent, nous doublions sans problème la vitesse du vent ».

Deux nouveaux safrans pour IDEC
 Une phase importante débute cette semaine pour IDEC qui se verra doté de deux petits safrans de flotteurs : « Tout fonctionne à bord pour le solo mais nous poursuivons la validation de chaque poste » explique Francis. « Nous attendons de ces petits safrans qu’ils nous aident à reculer le moment du décrochage du safran principal à haute vitesse. Ces petits safrans sont pour nous une base de réflexion quant au profil et à la taille définitive dont nous aurons besoin. »

 A l’issue d’une grosse semaine de travaux, Joyon se verrait bien partir immédiatement en solitaire. Direction l’île de Wight et le Solent, « Un endroit mythique que j’aime bien et qui m’avait réussi il y a près de 20 ans à l’époque de mon trimaran « Paragon ». Une tentative contre le record de la traversée de la Manche pourrait ensuite venir conclure un été décidément bien rempli.

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En route vers la Méditerranée …

Tour de France à la Voile 2006
DR

Après 20 jours de course, 700 milles parcourus et 7 étapes sur les littoraux français, les Mumm 30 prendront demain la route vers Saint-Cyprien. Le tenant du titre Ile de France (Victor Lanier, Nicolas Pauchet) s’offre la pôle position pour son départ en Méditerranée, avant la dernière ligne droite. Jimmy Pahun, manager de l’équipe, perçoit toute la « symbolique de ce spi rouge sur le Tour de France à la Voile ». C’est en effet la première fois que l’équipage francilien quitte l’Atlantique en leader du classement général…

Rien n’est joué pourtant : lors de la précédente édition, les favoris ont dû se battre jusqu’à la dernière manche pour déterminer le classement. Les cinq premiers se tenaient alors à moins de 20 points (sur 1146 pour le premier). On retrouve actuellement la même situation avec les quatre leaders du classement général, Ile de France, Toulon Provence Méditerranée COYCHyères (Fabien Henry), Tahiti et ses Iles (Teva Plichart) et Elcimaï – Ville de Marseille (Dimitri Deruelle). Le cinquième, Côtes d’Armor (Michaël Aveline), suit de loin la bataille avec 59 points de retard sur les Marseillais. On remarque certaines tendances parmi les favoris, comme une bonne maîtrise des étapes de ralliement pour les Hyèrois, ou encore une grande aisance des Marseillais dans les vents médiums. Quant aux équipages franciliens et tahitiens, s’ils ne multiplient pas les victoires, c’est leur régularité qui leur a valu de se placer en tête de course.

Au classement amateur, Val Thorens (Lucas Millieret) tient toujours tête à Saint-Malo Purflo Team SNBSM (François Lebourdais, Pierre Hingant) depuis Talmont Saint Hilaire – Port Bourgenay en Vendée, tandis que Sylvain Chtounder (Bred) confirme sa troisième place en remportant la manche d’hier sur parcours banane.
Les trois premiers du classement étudiant sont moins groupés : ainsi Caisse d’Epargne – HEC – Ecole Navale (Hervé Gautier) garde-t-il la tête avec plus de 30 points d’avance sur Les Saisies – INSA (Sylvain Leboeuf), et près de 120 points sur Brest Grandes Ecoles ENSIETA ESC (Loïc Le Garrec).

Plus de 200 milles séparent les Mumm 30 de la ligne d’arrivée, et le Spi Rouge Tetra Pak est déjà passé par trois équipages différents ; celui du leader en amateur, le Spi Bleu Honda Civic Hybrid par cinq, tandis que le Spi Blanc 3 amis du premier en étudiant n’a été porté que par un seul bateau… combien de nouveaux prétendants se démarqueront encore avant d’arriver à Marseille ?

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Elodie Riou au départ de la Transgascogne

Elodie Riou
DR

Elodie Riou n’est pas encore au pied du mur de l’Atlantique, mais c’est une étape importante dans la saison qui se profile devant l’étrave de son KPMG : La Transgascogne, la course la plus importante de la saison, la dernière « répétition générale » avant la Transat 6.50. Une double traversée du golfe éponyme entre Port Bourgenay et Santander, avec escale dans le grand port Espagnol. « Ce sera ma première participation à la Transgascogne » commente la navigatrice « j’ai vraiment hâte d’y aller et de me livrer à fond sur l’eau !»
 
Sur les 80 engagés, une dizaine de bateaux de série peuvent prétendre réellement jouer les premiers rôles. KPMG est de ceux-là, même si Elodie Riou se sent « surtout outsider ». Pas d’appréhension particulière, même si cette zone de l’Atlantique n’est pas toujours accueillante pour les marins. « La course aux Açores l’an dernier était tout de même bien plus longue, donc non je n’ai pas de pression particulière sur le parcours. Mais disons que ce sera une belle occasion de valider encore mes choix sur le bateau préparé en configuration Transat » explique-t-elle. En outre, « le fait qu’il y ait une étape à Santander est une bonne chose, cela peut éventuellement permettre de rectifier des choses si ça ne se passe pas comme souhaité à l’aller ».
 
Le niveau sera très relevé. « Tous les meilleurs seront là », assure Elodie. Pour preuve les quatre derniers vainqueurs sont Corentin Douguet, Armel Tripon, Yves Le Blevec et Lionel Lemonchois. Autrement dit les deux derniers vainqueurs de la Transat 6.50 et deux détenteurs du Trophée Jules Verne autour du monde, doublé du recordman de la dernière Route du Rhum pour Lionel Lemonchois…
 
Ce sera donc aussi l’occasion de jauger les adversaires, tout en mettant à profit le travail commencé avec son coach Ronan Lafaix. « En tous cas je me sens d’attaque !» sourie Elodie, « j’ai repris confiance en moi et j’ai envie de naviguer le mieux possible avec pour ambition principale d’être dans le match.»
 
Le programme de la Transgascogne
Prologue devant Port-Bourgenay : samedi 21 juillet
Départ première étape Port-Bourgenay/Santander : dimanche 22 juillet
Départ deuxième étape Santander/Port Bourgenay : samedi 28 juillet
Premières arrivées : à partir du 30 juillet – Remise des prix : mercredi 1er août

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Franck Cammas s’attaque au record de l’Atlantique de Bruno Peyron

Groupama 3 pulvérise le record Miami-New York
DR

– C’est votre deuxième stand-by à New York : est-ce le bon ?
"Il va bien falloir, car c’est le dernier. Cette fois, on y va ! Les fenêtres météos ne sont pas excellentes mais on n’a pas vraiment le choix. Cette fenêtre-là, il y a un mois, on ne l’aurait pas prise car elle n’est pas très bonne : elle est juste jouable mais il est clair que ce ne sont pas les mêmes conditions que "Orange 2" en 2006".
 
– Justement, que vous annonce votre routeur côté météo ?
"Un vent de sud-ouest 20-25 nœuds pour le départ, jeudi à 0 h TU. Ensuite, on va se faire une journée ou deux en tribord amûres avec un vent de 25-28 nœuds. On touchera un anticyclone avant d’empanner pour trouver une nouvelle dépression qui, elle, va générer des vents forts : on se prépare à avoir 40-45 nœuds pendant une dizaine d’heures. Normalement, on devrait finir avec du vent soutenu jusqu’à l’arrivée. En fait, tout dépendra de l’état de la mer".
 
– Bruno Peyron a toujours qu’il était possible de descendre sous la barre des quatre jours. Qu’il y avait une marge d’une dizaine d’heures. Qu’en pensez-vous ?
"A conditions égales, oui. Lui, il avait presque tout fait sur un seul bord, sur l’orthodromie. Nous, on sait déjà qu’on n’aura pas un vent bien orienté, que l’on va devoir tirer des bords dans l’Atlantique : cela va rallonger notre route de 500, voire 600 milles. Ce qui implique d’être en permanence 2-3 nœuds plus rapide que "Orange 2" ".
 
– Lors de son record, "Orange 2" avait avalé 766 milles en 24 heures : allez-vous tenter de battre ce record-là ? Les 800 milles par exemple ?
"Oui, il n’est pas impossible qu’on pousse un bord plus longtemps pour battre ce record des 24 heures. D’ailleurs, si on veut avoir une chance de tomber le record de Bruno Peyron, il faut presque qu’on batte tous les jours ce record des 24 heures, c’est-à-dire avaler 800 milles par jour".
 
– On sait l’importance des barreurs sur ce type de record : qui avez-vous embarqué sur votre maxi-trimaran "Groupama 3" ?
"On est très bien fourni avec six barreurs attitrés sur les dix hommes d’équipage : il y a Fred Le Peutrec, Steve Ravussin, Franck Proffit, Yann Guichard, Sébastien Audigane et moi. Les autres équipiers sont Ronan Le Goff, Bruno Jeanjean, Loïc Le Mignon, Pascal Blouin".
 
Philippe Eliès
 

(1) : la Route de la Découverte entre Cadix et San Salvador (Bahamas) et Miami – New York.

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F18 European Championship : Citeau-Mourniac sur le podium

Citeau Mourniac
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5 points seulement départageaient jeudi soir les trois premiers équipages au classement général, avant l’ultime journée de vendredi. Les dernières manches de la journée ont été âprement disputées et c’est finalement la paire Heemskerk/Tentij (Nacra Pro Team) qui remporte la victoire en terminant 4ème, 3ème, 2ème et 3ème  des quatre manches disputées dans l’après-midi.

L’équipage Hollandais profite de la mauvaise journée de Styles et Crawford (Downs Sailing Club) pour empocher un nouveau résultat cette saison. De leur côté, les français du NISSAN Hobie Cat Pro Team Mourniac et Citeau montent une fois de plus sur le podium d’un grand championnat, clôturant leur épreuve par une victoire lors de la dernière manche. Constamment au contact des leaders et toujours bien placés dans le trio de tête, Franck et Jean-Christophe confirment leur rang au niveau européen.

Après 1 victoire à Texel, et 2 podiums (Eurocat et F18 European) le NISSAN Hobie Cat Pro Team poursuit sa bonne saison. Le dernier événement prévu au calendrier vous donne rendez-vous dans 15 jours pour le départ de la 7ème édition de l’Archipelago Raid du 30 juillet au 3 août 2007.

1- Misha Heemskerk and Bastiaan Tentij (Nacra Pro Team) 27 pts
2- Hugh Styles and Ryan Crawford (Downs Sailing Club) 49 pts
3- Jean-Christophe Mourniac and Franck citeau (Nissan Hobie Cat Pro Team) 53 pts

22- Arne and Joerg Gosche (Nissan Hobie Cat Pro Team) 203 pts

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Ile de France, premier au général

tour de France a la voile
DR

Deux nœuds de vent pour deux nœuds de courant : telle était la situation à 11 heures ce matin, alors que les Mumm 30 rejoignaient leur zone de parcours. Impossible de lancer une manche dans ces conditions, le Comité de Course attend donc jusqu’à 12h22 pour donner le départ dans sept à huit nœuds de vent. Mais déjà la difficulté se fait sentir : pour compenser le courant, le parcours est mouillé dans le 300°, alors que le vent souffle dans le 285°. Un petit parcours (1,2 mille), puisque les premiers arrivent à la bouée au vent seulement sept minutes après le départ… un peloton de tête inhabituel, composé de quatre équipages amateurs, et de deux étudiants. Ainsi voit-on Saint Malo Purflo Team SNBSM (Pierre Hingant, François Lebourdais) passer en tête devant Bred, Etamine Centrale Paris (Pierre Pennec), Ville du Port – Région Réunion (Gabriel Jean-Albert, Marc Guessard), Team Centrale Nantes EPA – SOPRA (François Lourdais) et Val Thorens (Lucas Millieret).
Le vent, déjà instable, commence alors à mollir sensiblement : ainsi les bateaux – pourtant sous spi – n’enroulent-ils la bouée sous le vent que trente minutes après la bouée au vent. Le courant, très fort dans l’estuaire de la Gironde, participe grandement à cet écart entre le temps du bord de près et de la descente sous spi. Jusque là, les bateaux régatent dans des vents toujours très légers mais gérables. Les conditions se gâtent radicalement par la suite, et de conséquentes zones de molle commencent à apparaître sur l’ensemble du plan d’eau. Bred, qui termine en tête de la manche, coupe ainsi la ligne 1h05 après avoir passé pour la seconde fois la bouée au vent ! Il finit aussi plus de neuf minutes devant le second, EIGSI – Charente Maritime (Frédéric Gauthier, Baptiste Balzeau), lui-même à seulement trois seconde de Les Saisies – INSA (Sylvain Leboeuf).

Ce dernier bord de spi a donc vu l’ascension de certains équipages, ce qui n’a pu se faire évidemment qu’au détriment d’autres… Ainsi voit-on l’équipage étudiant de VanUden VanOord finir en dixième position à l’arrivée, après avoir été pointé dans les trois derniers à chaque passage de bouée. Chez les favoris, Ile de France ne finit qu’en quinzième position, ce qui lui suffit néanmoins à prendre la première place du classement général à Toulon Provence Méditerranée – COYCHyères, qui termine la manche cinq places derrière lui. Tahiti et ses Iles (Teva Plichart) se place en huitième position, et reprend ainsi la troisième place à Elcimaï – Ville de Marseille (Dimitri Deruelle) qui termine dix-huitième. Les « pros », bien malmenés durant cette course, ont pâtit d’un excès de logique dans des conditions qui devaient beaucoup au hasard.
Dès six heures demain matin, les grues du port de Royan se mettront en branle pour porter sur leurs remorques les trente bateaux, qui rallieront Saint-Cyprien par la route mercredi.

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