vendredi 21 novembre 2025
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Record des 24 heures pour Groupama 3

Groupama remporte le record de la Route de la Découverte
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Partis de New York jeudi soir à 20h02 (heure fr), Franck et ses neuf équipiers ont mené le maxi trimaran Groupama 3 à un rythme  d’enfer, alignant d’heure en heure des moyennes toujours plus élevées.

A bord, les barreurs se relayent toutes les  heures. La concentration nécessaire à la bonne marche du bateau s’apparente à celle d’un pilote de chasse. Sur une mer encore  plate, le trimaran dessiné par le cabinet Van Peteghem – Lauriot Prévost va vite. Tout ce qui n’est pas fixe à bord a été  déplacé au vent et sur l’arrière tribord pour augmenter encore la puissance de Groupama 3 : « Aller vite, ça signifie beaucoup  de pression pour tout l’équipage et notamment pour les barreurs. Groupama 3 est un bateau sûr à ces hautes vitesses et c’est  pour cela que l’on peut tirer dessus » précisait Franck lors d’une vacation téléphonique à l’issue de ce record.

Exploiter  au mieux le vent et la mer, ils n’ont que ça en tête. Navigateurs professionnels, ils se donnent sans compter. En chef de  file, Cammas donne l’exemple. Compétiteur dans l’âme, il sait que ce record des 24 heures est prenable. Qu’il ne tient qu’à  lui et à ses hommes de tirer le meilleur de cet univers qui leur est si familier. Un meilleur qui devra se faire sans le foil  bâbord : « Je quittais la table à cartes pour aller annoncer aux équipiers que le record de Peyron était battu quand j’ai  entendu un craquement bizarre. C’était le foil bâbord qui venait de céder, à priori en charge ».

Si le skipper  de Groupama 3 est évidemment attristé par cette avarie, il n’en garde pas moins le moral : « La barre des 800 milles parcourus  en 24 heures était à notre portée. Maintenant, nous nous concentrons sur la traversée de l’Atlantique Nord. Le record est  encore jouable car, à partir de samedi après-midi, nous naviguerons sur l’autre bord et nous retrouverons 100% du potentiel  de Groupama 3».

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Mondial 40 : Miranda Merron chasse, Dominic Vittet contrôle

Depart
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40 Degrees, un Jaz’40, a été mis à l’eau le mois dernier et ne compte pas plus de 500 milles au compteur. Face à un Atao Audio System hyper rôdé depuis un an, il était difficile de prétendre à un résultat dès le premier round. Ce matin, dans la troisième manche de l’épreuve, entre Houat et La Trinité, 40 Degrees a été capable d’inquiéter Atao Audio System dans un vent d’une quinzaine de nœuds. Le Jaz’40 n’a concédé que 2’30’’ à l’Akilaria de Dominic Vittet.
 
Dans la quatrième manche, lancée à 14 h 30, Miranda Merron a même pris les commandes rapidement et semblait partie pour ne rien lâcher. La britannique qui navigue notamment avec Peter Harding, Sam Davies et Giovanni Soldini, parviendra-t-elle a transformer l’essai dans ce grand tour de Belle-île ? Les premiers sont attendus vers 20 h sur la ligne.
 
Gery Trentesaux (Courrier de nuit), Pascal Doin (Saint-Glin-Glin) et Yvon Berrehar (En avant les enfants) sont toujours dans le match et se partagent depuis hier les avant-postes de chaque manche.
 
Nouvelle Calédonie : Yves Ecarlat et son équipage, dont le bateau est beaucoup moins rapide que les autres, a jeté l’éponge avant la quatrième manche, la plus longue de l’épreuve. Nouvelle Calédonie sera néanmoins au départ de la cinquième manche demain matin.
 
Chocolats Monbana : décidément, le bateau de Damien Grimont est irrésistiblement attiré par les objets flottants. Après avoir tutoyé la bouée de dégagement dans la manche d’hier, Chocolats Monbana s’est pris dans un casier au départ de la quatrième manche, vers 15 h. L’équipage a dû batailler longtemps pour repartir libre et a donc décidé de rejoindre le port de La Trinité-sur-Mer.
 
Techneau : un nouveau venu a rejoint la flotte des Class’40 à La Trinité hier soir. Gilles Dutoit est arrivé de Bénodet avec son Pogo 40, mis à l’eau il y a deux jours, pour disputer des deux dernières journées du Morbihan Mondial 40. Gilles Dutoit s’est offert d’emblée une septième place dans la manche de ce matin.
 
Dimension One Spas : le spi de l’Akilaria de François Scheek a explosé hier dans la dernière manche. Dans l’impossibilité de réparer rapidement, le bateau a été lourdement handicapé dans la manche de ce matin. Il devrait récupérer son spi ce soir.
 
Classement général provisoire :
1-Atao Audio System (D.Vittet) ; 2-Courrier de nuit (G.Trenteseaux) ; 3-Saint Glin Glin (P.Doin) ; 4-En avant les enfants (Y.Berrehar) ; 5-Palanad II (Jm.Viant) ; 6-40 Degrees (M.Merron) ; 7-Groupe 5 (P.Carpentier) ; 8-Dimension One Spas (F.Scheeck) ; 9-IX Fun (O.Rabine) ; 10-Appart City (Y.Noblet) ; 11-Monbana (G.Grimon) ; 12-IMX (P.Cadoux) ; 13-Fermiers de Loué-Sarthe (F.Angoulvant) ; 14-Techneau (G.Dutoit) ; 15-Shere Khan 3 (T.Derville) ; 16-Nouvelle Calédonie (Y.Ecarlat)

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Alinghi assigné devant la cours suprême de New York

conference de presse America s cup
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Le GGYC demande au tribunal d’annuler la désignation par Alinghi comme "challenger of record" (challengeur privilégié) du Desafio Espanol, représenté par le "Club Nautico Espanol de Vela" (CNEV), l’estimant contraire au "deed of gift". Il réclame par ailleurs l’annulation du nouveau "Protocole" (règlement) fixé pour la prochaine édition de la Coupe par les Suisses en liaison avec les Espagnols, estimant notamment qu’il "élimine les droits des challengeurs".
Le yacht club américain précise avoir été "forcé" d’aller en justice en raison de "l’absence de réponse" du défenseur suisse aux critiques qu’il avait émises ces derniers jours sur la nouvelle organisation de la Cup annoncée par Alinghi.
Il veut également que son défi présenté le 11 juillet dernier auprès de le SNG soit accepté par cette dernière (ce qui n’est pas encore le cas), ainsi que l’établissement d’un nouveau "protocole adéquat dans le cadre d’un processus consensuel".
Après avoir vivement critiqué depuis deux semaines les nouvelles règles jugées "inéquitables" pour les challengeurs fixées par Alinghi, le défi américain a donc décidé de déclencher les hostilités sur le plan judiciaire.
Le défenseur suisse a refusé jusqu’à présent de répondre aux attaques virulentes du GGYC, dont les arguments ont toutefois été contestés par le Desafio.
La plainte déposée vendredi stigmatise les "violations" du "deed of gift" par la SNG, qui aurait transformé avec le nouveau Protocole la Coupe de l’America en "Coupe du défenseur", au détriment des challengeurs.
Alinghi a conservé début juillet la Coupe de l’America contre les Neo-Zélandais de Team New Zealand, sortis vainqueur des épreuves éliminatoires entre 11 challengeurs, dont les Américains de BMW Oracle.
Le GGYC estime globalement, au nom d’Oracle, que le défenseur suisse, après avoir accepté le défi espagnol "non valide" du CNEV (un club crée à cet effet), a conçu un "Protocole dans lequel tous les droits des challengeurs sont virtuellement éliminés et un contrôle total de l’épreuve est accordé à la SNG".
Le défi américain veut à nouveau être accepté comme "challenger of record", rôle qui était le sien lors de la dernière édition.
Le GGYC précise dans son communiqué que sa décision d’aller en justice résulte aussi du fait que la SNG ait accepté cette semaine un deuxième défi (les Sud-Africains de Team Shosholoza), après les Espagnols, sans avoir répondu à
celui des Américains.
La Coupe de l’America, en ses quelque 150 ans d’existence, a connu de nombreux épidodes judiciaires similaires à celui déclenché vendredi.
Il intervient alors que des négociations se poursuivent cette semaine pour déterminer si Valence accueillera la prochaine édition de la Coupe en 2009, une décision étant attendue d’ici la fin du mois.

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Groupama à l’approche de Terre-Neuve

Groupama remporte le record de la Route de la Découverte
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Après seulement quelques sonneries Franck Proffit, de quart « météo » à la table à cartes, décroche. Rapidement, le chef de quart nous relate leur premières heures de mer et les conditions météo qui règnent au large ce vendredi matin : « Nous faisons cap sur les Bancs de Terre-Neuve avec un ris dans la Grand Voile et la trinquette pour voile d’avant. Le vent a eu un petit coup de mou cette nuit vers 0hTU, mais qui était prévu. Heureusement depuis 2-3 heures maintenant, le vent est bien revenu. Ce flux, du Sud Sud Ouest est entrain d’adonner tout en forcissant un peu. Et nous attendons cette rotation pour envoyer plus de toile dans les prochaines heures. La mer est très belle et plutôt plate pour le moment, ce qui permet au bateau d’aller vraiment bien. »

Depuis leur départ d’Ambrose Light, les hommes de Groupama 3 mènent, en effet, leur monture à une allure soutenue … et ce malgré la mauvaise visibilité caractéristique de l’approche de Terre-Neuve : « Depuis le début de nuit, il y a en permanence un équipier en veille au radar. Car à l’approche des bancs de Terre-Neuve, les nappes de brouillard se font nombreuses avec un trafic maritime assez dense. Parfois, la visibilité est quasiment nulle et on ne voit pas plus loin que les étraves de Groupama 3 … on n’aperçoit même pas la tête de mât ! Mais ce sont des zones, ce n’est heureusement pas en continu.» A cette épaisse brume s’ajoute le froid et sur le pont de Groupama 3 la mode est aux cirés, polaires et bonnets …

A 7h30, Groupama 3 pointait à 2 512 milles du Cap Lizard, soit plus de 353 milles parcoururs depuis « Ambrose light », en moins de 12h.

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Transgascogne 6.50 : Départ dimanche

Mini à quai
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L’histoire de la Transgascogne a toujours été liée à la Mini Transat puisque cette épreuve, initiée en 1988 puis organisée toutes les années impaires, a permis à bien des solitaires de parfaire leur préparation, de jauger la performance de leur prototype, d’appréhender la valeur de leurs concurrents, de peaufiner leur jeu de voiles, de valider leurs réglages, de confirmer la fiabilité de leur matériel. bref, de s’assurer que le bateau comme le marin sont fin prêts pour le grand saut transatlantique. Car si le parcours de la Transgascogne peut paraître court, il n’en reste pas moins extrêmement intense par son tracé, par ses conditions météorologiques toujours très variées avec son aller et retour entre Vendée et Espagne, par le rythme imposé, par les impératifs tactiques. Son format est en effet très intéressant puisque, au départ de Port Bourgenay, les Minis doivent d’abord remonter vers Belle-Île avant de plonger sur Santander, soit 330 milles au travers du golfe de Gascogne, tandis que le retour s’effectue directement vers le port vendéen.

Prototypes et voiliers de série
D’ailleurs, la grande majorité des partants est aussi inscrite à la prochaine Mini Transat 6.50 qui partira de La Rochelle en septembre prochain. Parmi la trentaine de prototypes, la lutte s’annonce de toute beauté entre la talentueuse Isabelle Joschke et le Belge Peter Laureyssens qui s’alignent sur le même plan du Groupe Finot, face à Yves Le Blévec (vainqueur de la Transagascogne 2001) sur un nouveau dessin de Marc Lombard, Adrien Hardy (vainqueur de la course Les Sables-Les Açores-Les Sables 2006) sur un prototype optimisé de Sébastien Magnen, et Fabien Desprès sur un Mini plein de ressources conçu par Axel de Beaufort. D’ailleurs la plupart des vainqueurs de la Transgascogne se sont retrouvés sur le podium de la Mini Transat ou des autres épreuves du circuit Mini, à l’image d’Olivier Hiver (1988), Philippe Vicariot (1989), Loïc Blanken (1991), Gwen Chapalain (1993), Yvan Bourgnon (1995), Thomas Coville (1997), Lionel Lemonchois (1999), Yves Le Blévec (2001), Armel Tripon (2003) ou Corentin Douguet (2005).

Du côté des voiliers de série aussi, le niveau est de plus en plus élevé avec une belle confrontation entre la valeur sûre du circuit, le Pogo-2 et les autres bateaux (Dingo, Tip Top, Super Câlin.) : Antoine Debled, Hervé Piveteau, Francisco Lobato, Jean-François Quélen. sont parmi les grands favoris de la cinquantaine de partants annoncés. Et parmi tous ces solitaires (et la vingtaine d’équipages en double), on compte pas moins de cinq Britanniques, trois Hollandais et trois Espagnols, deux Américains, un Belge, un Portugais, un Brésilien, un Polonais ! Un beau panel pour une course qui s’annonce comme extrêmement sélective au vu des conditions météorologiques.

Un Gascogne qui cogne
Car si les « Ministes » n’ont que 330 milles à faire au départ de Port Bourgenay dimanche 22 juillet à 12h02, ils vont entrer très rapidement dans le match avec un première partie entre la Vendée et Belle-Île extrêmement tactique dans une petite brise d’Ouest d’une douzaine de nouds, qui mollit doucement en tournant au Sud dans la nuit, puis en se renforçant très rapidement avant le lever du jour au passage d’une dépression véloce qui passe sur la pointe de Bretagne. D’un seul coup, c’est un vent de plus de vingt-cinq nouds qui attend les concurrents derrière l’île bretonne avec des rafales à plus de trente-cinq nouds et une mer courte et hachée, puisque ce coup de fouet s’annonce très bref et suivi d’une rotation brusque au secteur Ouest au lever du jour ! Du portant mou devenant fort puis du près violent et bref, pour finir par un vent de travers musclé jusqu’à Santander : le cocktail est à deux jours du coup de canon, plutôt explosif ! Il ne va pas falloir lâcher le moindre mètre pendant près d’une journée et demie. les premiers arrivés étant attendus en Espagne dès le mardi 24 à midi ! De quoi se reposer avant le parcours retour direct entre Santander et Port Bourgenay (200 milles) le samedi 28 juillet.

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Groupama à fond sur l’Atlantique

Groupama 3 pulvérise le record Miami-New York
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Joint ce midi par son équipe à terre, Franck Cammas a la voix des bons jours. En effet, l’évolution de la météo, notamment sur la zone d’arrivée, qui les inquiétait tant hier au départ de New York semble aujourd’hui leur réserver de bonnes surprises : « Tout l’équipage est à fond et nous sommes déjà plus optimistes qu’hier car la fenêtre, bien que toujours très étroite, nous offre des meilleures conditions que prévu. Les modèles météo qui divergeaient hier convergent aujourd’hui. Mais il ne faut pas crier victoire … loin de là car elle demeure étroite et peut se refermer à tout moment.»

Depuis son passage au Sémaphore d’Ambrose, qui matérialise le départ de ce record mythique, Groupama 3 tient la cadence du temps de référence de Peyron. Et ce malgré l’épais brouillard qui ne facilite pourtant pas la tâche de nos marins : « Ca allume, nous avons un vent qui est très Sud ce qui nous oblige à faire plutôt de la vitesse … c’est un peu sport ! Ces conditions nous contraignent  à manœuvrer souvent, mais on essaye de perdre le moins de temps possible et de bien ajuster notre trajectoire. Par contre, nous avons une visibilité quasi nulle depuis Nancucket Island, et un équipier est en permanence en veille sur le radar» précisait le skipper des trimarans Groupama.

Déjà 682 milles avalés !
A 17h, après 21 heures de mer, Groupama 3 avait  déjà parcouru 682 milles. Une donnée importante car outre le record de traversée de l’Atlantique Nord, Franck et ses hommes visent lors de cette traversée le record de la plus grande distance parcourue en 24 heures. Une « propriété » de Bruno Peyron et d’Orange 2 depuis juillet 2006, avec 766,8 milles au compteur. Verdict ce soir à 20h02’55” sur www.camms-groupama.com !

Ne pas manquer la transition
Comme nous l’expliquait Franck à la mi-journée, un premier passage à niveau attend l’équipage de Groupama 3 demain midi : « D’ici 24 heures, il va y avoir une phase de transition. C’est un passage à ne pas manquer pour rester toujours dans un flux de vent favorable. Si nous y parvenons, nous pouvons arriver dans les temps à Lizard. Mais ce n’est pas gagné et surtout ça ne sera pas très confortable car le vent tournera nord sur la fin. Ce qui sous-entend que nous finirons certainement au près. Une situation plutôt atypique pour un record de l’Atlantique … mais qui nous permettrait de passer sans s’arrêter jusqu’à l’arrivée.» D’ici là, chaque quart s’applique à conserver des vitesses moyennes élevées … Car, comme le dit l’adage « tout ce qui est pris n’est plus à prendre ! »

TU* : le temps universel correspond à l’heure française – 2 heures
*calcul basé sur la distance

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Morbihan Mondial 40 : Coup d’envoi demain à la Trinité-sur-Mer

Atao Dominic Vittet Akilaria 40 Class 40
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Ainsi, au hasard dans les listes d’équipage, on peut voir quelques noms de marins affûtés. Yvon Berrehar et Gérald Bibot,  ont invité à leur bord le belgo-canadien Bruno Dubois, associé de Mike Golding dans la prochaine Jacques Vabre et directeur de la voilerie North Sails, ainsi que Gilles Chiorri, fin stratège.

Miranda Merron, quant à elle, arrive avec un bateau flambant neuf, un Jaz 40 sur plans Owen Clarke. La britannique est associée notamment à Peter Harding (son associé dans la prochaine Jacques Vabre) et à Sam Davies. En attente de son nouveau Class’40 sur plans Verdier, le navigateur italien Giovanni Soldini a été accueilli avec plaisir par l’équipage britannique.

A bord de Dimension One Spas, un tout nouveau bateau superbement équipé par le tandem Eric Galmard et Olivier Grassi, on trouvera Richard Mérigeaux, brillant « ministe », Marc Lombard (l’architecte du bateau) ou François Scheeck, ancien équipier de Roland Jourdain.

Liste définitive des inscrits (16 bateaux)
Fermiers de Loué – Sarthe / François ANGOULVANT
En avant les enfants / Gérald BIBOT
IMX / Philippe CADOUX
Groupe 5 / Patrice CARPENTIER
Shere Khan III / Thibaut DERVILLE
Saint Glin-Glin / Pascal DOIN
Gao II / Gilles DUTOIT
Nouvelle Calédonie / Yves ECARLAT
Dimension One Spas / Eric GALMARD
Chocolats Monbana / Damien GRIMONT
40 Degrees / Miranda MERRON
Appart’city / Yvan NOBLET
IX Fun / Olivier RABINE
Courrier de nuit / Géry TRENTESAUX
Palanad II / Jean-Michel VIANT
Atao Audio System / Dominic VITTET

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Top départ pour Groupama 3

Groupama 3 pulvérise le record Miami-New York
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Le temps à battre – 4 jours 8 heures 23 minutes et 54 secondes ! – résonne dans tous les esprits. Pour espérer ravir ce chrono établi par Bruno Peyron et son équipage du maxi-catamaran Orange 2 en juillet 2006, Groupama 3 devra franchir la ligne d’arrivée du Cap Lizard, à la pointe Sud-Ouest de l’Angleterre, avant mardi 24 juillet à 02h 27m 49s TU (04h 27m 49s de Paris).

Après un mois et demi de Stand by à Newport et arrivant à la date butoir qu’ils s’étaient initialement fixés, Franck Cammas et ses hommes saisissent aujourd’hui la dernière opportunité de s’attaquer – cette année – au record de l’Atlantique Nord : « La fenêtre météo n’est pas vraiment idéale mais il n’y a pas de regret à avoir … les conditions, dont a bénéficié Orange 2 l’année dernière pour établir le nouveau temps de référence, n’ont pas existé pour nous cette année ! »

Quoi qu’il en soit, la traversée de Groupama 3 s’annonce musclée et intense : «Traverser l’Atlantique, soit près de 3000 milles, en 4 jours, sous-entend forcément un rythme soutenu. Nous nous attendons à des conditions météo « viriles », avec des vitesses très élevées et du froid sur la première partie du parcours puisque nous allons frôler la zone des icebergs, en passant au Sud de Terre-Neuve» expliquait Franck, avant de poursuivre : «Nous partons poussés par un flux d’une vingtaine de noeuds et après ça devrait forcir aux alentours des 25-30 noeuds, voire plus au niveau de Terre-Neuve. C’est à partir de là que les choses se compliquent car nous ne sommes pas dans un schéma classique avec une dépression qui nous accompagne d’un bout à l’autre de l’Atlantique. Nous allons essayer d’attraper un second système météo qui vient du Groenland et qui pourrait nous permettre de finir avec du vent. Mais c’est encore loin d’être clair … La fin du parcours nous laisse pour l’instant beaucoup d’incertitudes»

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Transgascogne 6.50 : Le dernier saut avant la Mini pour Isabelle Joschke

Isabelle Joschke
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A trois jours du départ de la Transgascogne 6.50, Isabelle Joschke affiche une tranquille décontraction et une forme olympique. Depuis le Mini-Fastnet, il y a un mois, malheureusement annulé en raison de conditions météo trop musclées, la navigatrice a peaufiné la mise au point de son Degrémont-Synergie, et anticipé sa préparation en vue de la Transat 6.50 qui s’élancera le dimanche 16 septembre de La Rochelle. « Je ne voulais plus rien avoir à changer au mois d’août sur le bateau et je souhaitai pouvoir tout valider sur la Transgascogne », confie-t-elle.

L’énergie, le gréement avec l’installation d’un système permettant de faire pivoter le mât sous le vent et au vent,  les bouts… Tout a été passé en revue, réglé et testé. « Ces dernières semaines, j’ai pu naviguer sous spi dans la brise. Cela m’a permis de découvrir les limites de mes voiles selon la force du vent. C’était une très bonne préparation pour la Transat. J’ai fait des pointes de vitesse et constaté ainsi que mon bateau se comporte très bien quand il va vite », poursuit- elle. Après avoir passé la jauge hier avec succès, Degrémont-Synergie est aujourd’hui paré à traverser l’Atlantique. Il ne restera plus qu’un petit chantier de quelques jours en août pour fignoler sa préparation.

Pendant ces dernières semaines, Isabelle s’est également concentrée sur sa préparation physique et mentale, avec l’aide de Jean-Claude Ménard, préparateur de nombreux athlètes de haut niveau. « Je travaille avec lui depuis le début de l’année. J’ai fait appel à ses services parce que je pense que les préparations physique et mentale vont de paire. Si la préparation physique est mal cadrée, elle peut amener à se fatiguer plus et à se dégoûter plus qu’à ne progresser. Avec Jean-Claude, nous faisons des exercices qui sont complètement adaptés à la navigation en 6.50 et qui permettent de développer les muscles nécessaires à certaines manœuvres. Aujourd’hui, je n’ai plus mal au dos quand je navigue. Je me sens plutôt en forme et sur l’eau j’ai l’impression de moins me fatiguer.

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Akilaria… au taquet !

Deep Blue Akilaria
Deep Blue Akilaria

« Le bateau est excellent au près, mais on n’a fait que cela, on n’a pas encore testé le portant ! On va enfin pouvoir se comparer. » lâche Eric Galmart, co-propriétaire de l’Akilaria 40’, Grassi-Bateaux, qui a réalisé le deuxième chrono du record SNSM en Class 40’.
« Nous serons six à bord, nous avons embarqué du beau monde, des marins beaucoup plus aguerris que nous, des équipiers de 60 pieds qui vont occuper les postes clés. Nous leur avons demandé de parler Haut et Fort car Olivier (Grassi) et moi, nous sommes sans doute des amateurs éclairés, mais pas des professionnels et nous avons besoin de leurs conseils pour préparer la Transat Jacques Vabre ».

Même écho à bord de l’Akilaria de Jean-Michel Viant qui a été mis à l’eau en Mai dernier. Ce n’est pas faute d’avoir navigué, puisque Jimmy et Olivier Magré ont déjà accompli leurs 1000 milles de qualification. « Nous avons eu beaucoup de vent, jusqu’à 45 nœuds, on a cassé ce qui devait casser, on a fiabilisé l’ensemble et affiné quelques réglages. Il nous semble puissant et rapide, mais la classe est assez homogène, nous allons pouvoir étalonner nos montures et surtout nous comparer aux marins qui les mènent car nous ne sommes pas professionnels ». L’humilité de ce triple Tour-du Mondiste prête à réflexion. Il confirme l’esprit de la Class 40’ qui privilégie le plaisir de participer aux grandes courses au large dans un budget raisonnable et de régater au cœur d’une flotte de classe « à armes égales ».

Deux autres Akilaria 40’ sont inscrits au Mondial, celui de Dominique Vittet, fin prêt pour la saison 2008, et celui du Belge, Gérald Bibot qui a réalisé le troisième temps du record SNSM.

Flash Info
– L’architecte des Akilaria 40’, Marc Lombard, a embarqué à bord du voilier d’Eric Galmart pour le convoyage vers la Trinité qu’ils atteindront mercredi après-midi.

– Frédéric Meunier, directeur du chantier MC-Tec et constructeur des Akilaria en Tunisie, sera à La Trinité pour le Mondial.

– A la Trinité sur Mer, Didier Corre assure la distribution exclusive des Akilaria pour la France. Il a pris la barre du chantier Kervilor-vanek en 2002, il en a doublé le chiffre d’affaires et créé 20 emplois.

– « Deep Blue » l’Akilaria 40’ de Florence Arthaud, 2ème marche du Podium de la Matondo-Congo, est en développement chez Pinta à La Rochelle.

– Victoire de l’Akilaria 40’ « EDF, énergie nouvelle » de David Augeix dans la Mini-Max en Méditerranée.

– L’Américan David Farrington et l’Allemand Florian Gonser ont entrepris la remontée de Tunisie vers les côtes atlantiques. Ils ont atteint les îles Baléares rapidement. La deuxième partie du tronçon, Ibiza – Port Medoc validera leur qualification pour la Transat.

– La tentation Class 40′ :  A Marseille, Thierry Bouchard et Oliver Krauss, deux virtuoses du Mumm, Figaro Solo et autres circuits d’élite, mettent au point l’Akilaria neuf qu’ils viennent de réceptionner la semaine dernière.  

La météo ne devrait guère évoluer, succession de grains et éclaircis. Défilé de garde robe garanti !

Avec déjà une cinquantaine d’adeptes dans le monde, le succès de la Class 40’ est confirmé et s’appuie sur un calendrier sportif bien chargé dont le Mondial Class 40’, troisième épreuve de la saison, s’annonce comme l’ultime prélude à la grande hauturière en double de fin d’année, la Transat Jacques Vabre.

Source MC Tec
Pour plus d’informations : www.kervilor-vanek.com

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