vendredi 21 novembre 2025
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Course Au Large N°25 est arrivé dans les Kiosques. Abonnez-vous !

Course Au Large N°25
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– AMERICA’S CUP : les dernières révélations sur la guerre pour le pouvoir que se livrent Américains et Suisses et la vaste polémique autour de l’organisation de la prochaine « Cup ». Une grande enquête sur la « Guerre de la Cup » vous est révélée dans ce numéro, co-signé par nos spécialistes, Daniel Charles, Dominic Bourgeois et Camille El Beze.

– VENDEE GLOBE : la course au large poursuit son œuvre ! Pas moins de 27 Open 60’ se préparent déjà pour le grand rendez-vous du Vendée Globe 2008. Vous découvrirez dans ce numéro les tous derniers 60 pieds mis à l’eau et ceux en cours d’achèvement.

– GRANDS RECORDS : deux nouveaux multicoques Géants ont rejoint l’élément liquide (les trimarans des tourdumondistes solitaires Francis Joyon et Thomas Coville) ou sont encore en gestation (le futur trimaran G.Class Banque Populaire). Une belle affluence se prépare autour du monde et nous promet un joli embouteillage cet hiver.

– LES TRENTES ANS DE LA MINI TRANSAT : retour sur la belle idée d’un certain Bob Salmon qui en 1977 lance l’idée d’une Transat pour de tout petits bateaux. Trente ans après, la Mini Transat est devenue la plus internationale des courses au large.

– SOLITAIRE DU FIGARO : la nouvelle Solitaire s’élance avec un format «nouvelle vague» et un plateau de rêve, alors rêvons, ça ne coûte pas cher !

Bonne lecture et bonnes vacances !

Course Au Large

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Petits airs pour le retour

Peter LAUREYSSENS - Ecover
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Après une première étape pour le moins mouvementée, le retour vers la Vendée s’annonce nettement plus paisible voire presque trop puisque le petit temps sera au rendez-vous samedi midi devant Santander. Au point de pronostiquer que les 200 milles à parcourir vont traîner en longueur car il faudra attendre la latitude de Bordeaux pour espérer toucher un vent établi. L’arrivée des leaders ne pourrait se concrétiser que lundi matin. C’est en effet par une petite brise de secteur Nord-Ouest de moins de dix nouds que les Minis vont s’élancer pour tomber avant la nuit dans une bulle sans vent qui perdurerait presque toute la journée de dimanche ! Les skippers devront ainsi patienter jusqu’à la fin du week-end pour retrouver un flux établi de secteur Nord-Ouest d’une dizaine de nouds qui va progressivement basculer au Nord puis au Nord-Est. De quoi terminer le parcours vers la bouée d’eaux saines de Port Bourgenay en tirant des bords.

Des podiums très ouverts
Dans ces conditions météorologiques tordues, les places sont loin d’être acquises car les écarts à l’arrivée de la première étape à Santander sont finalement très réduits : quatre prototypes en moins d’une heure parmi les solitaires (Isabelle Joschke, Fabien Després, Peter Laureyssens, Yves Le Blévec), six voiliers de série en moins de deux heures (Vincent Barnaud, Nicolas Bunoust, Lucas Schröder, David Le Carrou, Mathieu Girolet, Mathieu Sannie). Surtout que la situation est telle que les premiers qui arriveront à s’extraire auront l’avantage de toucher plus de vent plus tôt au fur et à mesure qu’ils gagneront dans le Nord, augmentant sensiblement le différentiel distance ! Mais par où vaudra-t-il mieux s’extirper des côtes espagnoles ? Par le Nord-Ouest ou par le Nord-Est ? Dans le premier cas, les bateaux rallongeront leur route vers Port Bourgenay mais peuvent imaginer attraper le nouveau flux plus tôt ; dans le second cas, le cap est plus rapprochant mais le trou de vent semble un peu plus étendu au niveau des côtes basques.

A noter que les quatre premiers prototypes sont de nouveaux Minis conçu par le Groupe Finot (Degrémont Synergie, Ecover), par Axel de Beaufort (Soitec) ou par Marc Lombard (Actual Intérim). Enfin pour revenir sur les avaries et les demandes d’assistance de la première étape, beaucoup plus ventée et avec une mer nettement plus mauvaise que prévue par les analyses météo, tous les Minis ont été récupérés grâce à leur « incoulabilité » et au positionnement Argos adopté pour cette onzième édition. L’ensemble des skippers secourus se porte bien.

Arrivées à Santander des prototypes (solo) de la Transgascogne :
23 partants – 17 classés
1- Isabelle Joschke (Degrémont Synergie) en 1j 08h 31m 30s
2- Fabien Després (Soitec) 1j 08h 55m 05s
3- Peter Laureyssens (Ecover) 1j 09h 10m 37s
4- Yves Le Blévec (Actual Intérim) 1j 09h 20m 23s
5- François Duguet (Crédit Agricole skipper challenge) 1j 10h 26m 05s
6- Nicholas Brennan (Rafiki) 1j 12h 16m 05s
7- Ronan Deshayes (PCO Technologies) 1j 13h 06m 55s
8- Andrew Wood (Domosofa.com) 1j 13h 20m 50s
9- Louis Mauffret (Solidaires) 1j 13h 39m 30s
10- Yannick Allain (Centifolia-Chaveta) 1j 13h 32m 50s + 1h de pénalité

Arrivées à Santander des voiliers de série (solo) de la Transgascogne :
21 classés – 28 partants
1- Vincent Barnaud (STGS.fr) 1j 14h 17m 30s
2- Nicolas Bunoust (Un défi pour la terre) 1j 13h 40m 25s + 1h de pénalité
3- Lucas Schröder (T-mobile One) 1j 15h 35m 55s
4- David Le Carrou (Ville de Tréport) 1j 16h 05m 05s
5- Mathieu Girolet (Le Roi du Matelas) 1j 16h 08m 45s
6- Mathieu Sannie (Orange Mini) 1j 16h 12m 40s
7- Véronique Loisel (De l’espace pour la Mer) 1j 16h 32m 04s
8- Koën van Esch (KLM Flying Dutchman) 1j 16h 51m 40s
9- François Champion (Edonis) 1j 17h 53m 35s
10- Sandrine Bertho (Hamtaro) 1j 19h 04m 30s

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Nouveau Sun Odyssey 49i aux Salons d’Automne.

Sun Odyssey 49i
Sun Odyssey 49i

Jeanneau dévoile le nouveau Sun Odyssey 49i, belle réalisation d’une collaboration entre l’architecte Philippe Briand et l’équipe Jeanneau Design, à la fois élégant et moderne, spacieux et fonctionnel.
D’un confort extrême, le nouveau Sun Odyssey 49i est un vrai voilier hauturier conçu dans la bonne tradition marine Jeanneau :
– La ligne du Sun Odyssey 49i est moderne et fluide. Sa carène est optimisée par une ligne de flottaison maximale, une étrave effilée et une quille avec bulbe ;
– L’aménagement intérieur spacieux et fonctionnel privilégie l’espace habitable et le confort. Disponible en deux versions 4 couchettes doubles / 4 salles d’eau ou 3 couchettes doubles / 2 salles d’eau, le Sun Odyssey 49i offre une grande polyvalence.
– Son plan de voilure est généreux en référence à la mer. Il bénéficie en plus d’un large cockpit avec double barre, d’une grande table de cockpit toute équipée et de nombreux coffres de rangement toujours nécessaires à la vie à bord.
– Le pont du Sun Odyssey 49i réalisé en injection selon le procédé propre à Jeanneau breveté « Prisma Process® » permet une rigidité exceptionnelle du pont et offre également un gain de poids de l’ordre de 30 %.

 Sun Odyssey 49i se décline en version « Performance » pour tous les marins qui rêvent de croisière rapide au large ou de petite régate. Cette version propose des voiles hi-tech, une surface de voilure augmentée, un pataras réglable et bien d’autres options qui rendent la navigation encore plus agréable.

Ce nouveau voilier sera présenté en avant-première lors des salons d’automne 2007 à Cannes, Southampton et Gênes.

Source Jeanneau
www.jeanneau.com

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La 33e America’s Cup aura lieu à Valence en 2009

Valencia
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Alinghi, après avoir remporté la "Cup" en 2003 à Auckland, a conservé le trophée cette année et a donc décidé d’organiser l’épreuve à nouveau à Valence, ne pouvant le faire en Suisse en raison d’une absence de plan d’eau salé dans ce pays. Cette décision marque une accélération du rythme de la Coupe, qui se déroulait habituellement tous les trois ou quatre ans. Ernesto Bertarelli, le patron suisse d’Alinghi, a confirmé mercredi qu’une nouvelle classe de voiliers serait utilisé pour la prochaine édition, dont les caractéristiques seront établies d’ici octobre "en consultation" avec les challengeurs. Il a indiqué que deux séries de pré-régates seraient organisées au printemps 2008 à Valence, puis à l’automne en Europe en un lieu à déterminer, avant l’organisation des épreuves éliminatoires entres challengeurs en 2009. Il a par ailleurs annoncé que les Kiwis de Team New Zealand avaient officiellement présenté leur défi mercredi.
   
"Inacceptable"
Le défi néo-zélandais s’ajoute aux trois autres challengeurs déjà inscrits, les Anglais de Team Origin, les Sud-Africains de Team Shosholoza et les Espagnols du Desafio, désignés "challenger of record" (challengeur privilégié). M. Bertarelli a d’autre part vivement critiqué l’attitude "inacceptable" et "dommageable", selon lui, du défi américain Oracle, qui a porté plainte à New York contre la Société Nautique de Genève (SNG), représentante d’Alinghi, pour faire annuler le nouveau règlement de la 33e édition. Il a précisé que cette dispute avait été soumise à une commission d’arbitrage dans l’espoir d’éviter de longues et coûteuses procédures juridiques. Oracle estime que le nouveau règlement (Protocole) est trop favorable à Alinghi par rapport aux challengeurs. Alinghi a remporté début juillet la 32e Coupe de l’Américain en battant Team New Zealand (5 victoires à 2), qui avait gagné la Coupe Louis-Vuitton, épreuve éliminatoire qui avait réuni cette année 11 challengeurs, dont Oracle.
Le groupe français de luxe Louis Vuitton a depuis décidé d’abandonner son parrainage. Aucun nouveau sponsor n’a encore été désigné, mais les noms de Rolex et BMW ont été fréquemment mentionnés. Valence était devenue cette année la première ville européenne à accueillir  la Coupe de l’America depuis la première régate de l’épreuve en 1851. Les responsables de la ville et le gouvernement espagnol ont fait de gros efforts, y compris sur le plan financier, pour accueillir une épreuve aux fortes retombées économiques et qui s’est déroulée avec succès cette année.

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Première étape remportée par un équipage amateur

Equipage Nantes St Nazaire
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« On en rêvait tous ! Ce n’est que notre seconde participation au Tour de France à la Voile, et nous finissons devant des concurrents de très haut niveau. C’est magnifique » s’exclame Erwan Auburtin, skipper de l’équipage amateur de Nantes Saint-Nazaire. Ce n’était en effet pas partie facile que de remporter cette épreuve avec une confortable avance sur les suivants. Les fluctuations du vent se sont répercutées sur le classement tout au long de la course, comme l’explique Fabien Delahaye, barreur du bateau Manche – Basse Normandie : « Dans la baie de Roses, le vent était très faible. Il y avait beaucoup de grosses molles et des zones de pression qui bougeaient dans tous les sens, le vent qui tournait… c’était assez épique ». Les Mumm 30 se sont donc livrés une « guerre d’empannages », à la recherche de la moindre risée. Les équipages de tête du classement général se sont distingués en sachant tirer leur épingle du jeu de cette véritable course d’observation.

Cela dit, les conditions instables ont valu à certains équipages de côtoyer les deux extrémités du classement. Sylvain Chtounder, skipper de Bred, ne laissait ainsi que quatre bateaux derrière lui à la bouée de dégagement, et coupe finalement la ligne d’arrivée en seconde position. L’équipage de Côtes d’Armor skippé par Michaël Aveline aurait pu connaître le même sort si une option malheureuse à 15 milles de l’arrivée ne l’avait ramené à la 17ème place. « Nous sommes passés de la 27ème à la seconde position entre la bouée de dégagement et le Cap Creus en empannant régulièrement pour chercher les zones de pression sur le plan d’eau. Ce n’est qu’au passage du Cap Bear que nous avons perdu notre avance en prenant une option au large, tandis que d’autres bateaux nous faisaient la cuillère en longeant la côte ». Même déception pour l’équipage de Val-Thorens, qui passe de la troisième à la 19ème place en passant au large.

Dans les événements du jour, l’équipage québécois de Navtech.ca a montré le maillot en passant en seconde position à la bouée de dégagement ; Ile de France (Victor Lanier, Nicolas Pauchet) repasse en troisième position au classement général devant Tahiti et ses Iles (Teva Plichart), qui subit les conséquences de sa 23ème place à ce ralliement.
Les leaders des classements général et amateur, Toulon Provence Méditerranée – COYCHyères et Caisse d’Epargne – HEC – Ecole Navale (Hervé Gautier), creusent l’écart, tandis que Val Thorens (Lucas Millieret) conserve sa première place en amateur.

Les Mumm 30 partiront demain matin à 7 heures pour Marseille, dernière étape de ralliement du Tour de France à la Voile 2007. Les bateaux seront attendus au Vieux Port dans le courant de la nuit, après 121 milles de ralliement. Le premier devra rallier Marseille avant 2 heures du matin, faute de quoi la ligne d’arrivée sera fermée.

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Circuit Européen 18 pieds Australien 2007 : Pindar – Radii creuse encore l’écart

Grand Prix Allemagne
DR

Et c’est une fois encore Andrew Fairley et les deux frères Richards (Andrew et Dave), sur Pindar – Radii qui ont le mieux tiré leur épingle d’un jeu à géométrie très variable. Favorable au côté droit du plan d’eau un instant, Eole encourageait le côté gauche dans les secondes suivantes, parsemait le parcours de soufflettes éparses qui propulsaient les 18 pieds, très réactifs, dans un planning aussi bref que soudain. Un système de distribution qui imposait à chaque équipage de ne manquer aucune occasion de grappiller quelques précieux mètres sur ses adversaires.

Extrêmement attentifs, équilibrés, parfaitement coordonnés, les hommes de Pindar – Radii parvenait dans ces conditions tordues a emporter la quatrième manche, ajoutant un seul point à un total déjà minimal, juste devant leurs plus féroces adversaires de la veille, leurs compatriotes de Wet & Wild (Ed Brown, Mark Tait Et Olivier Graeme) et l’équipage suisse de Uti (Stefan Rueger, Ueli Marti et Res Schürch), visiblement très motivé depuis la réception de ses nouvelles voiles.

Seul Mason Woodworth, David Brown et Simon Hamilton (GE Commercial Finance) parvenait à stopper la suprématie de Pindar – Radii dans la 5ème manche. Une satisfaction toute relative puisque Andy Richards et son fidèle équipage (le même depuis 5 ans) enlevait la 6ème, sûrement la plus tordue. La plus mauvaise manche ôtée, il ne reste plus qu’un total de victoires aux champions d’Angleterre qui, sauf très mauvaises manches demain, devraient logiquement remporter le troisième Grand Prix de la saison 2007.

Et le podium risque fort d’être tout entier anglais si l’on s’en remet au classement provisoire. Loin devant avec 5 points seulement, Pindar – Radii est suivi de Wet & Wild (13 pts) qui a vu son adversaire direct, GE Commercial Finance, remonter droit dans son tableau arrière lors de ce deuxième jour de régate, à un point seulement (14 pts donc). Suivent les Suisses d’Uti (22 pts) qui maintiennent leur percée aux avants postes avec notamment une place de 3èmes dans la 4ème manche.

A noter également les deux équipages Danois qui se suivent en 5ème et 6ème position, malgré leurs forts gabarits. Jesper Broendum, Jesper Holst et Martin Friderichsen ont en plus joué de malchance plusieurs fois, malgré de très bons départs et des passages de première bouée en tête. Les premiers Allemands (Philipp Nocke, Urs Wilfahrt et Leif Bärh), présents en force avec 6 bateaux, se classent pour l’instant 8èmes avec 36 pts. A noter l’explosion du 18 pieds chez les teutons qui ont vu 4 nouveaux skiffs s’inscrirent au circuit européen cette année.

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CAIXA GALICIA remporte la Breitling Regatta

Breitling MedCup
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Le voilier Espagnol  CAIXA GALICIA a donc remporté la 2éme étape du circuit Breitling Medcup 2007 et prend ainsi la tête du classement général du circuit.
L’événement réunissait le chiffre record pour le circuit de 24 unités TP 52 (52 pieds ou 15,85m) et a offert un spectacle grandiose d’une lutte sans aucune concession entre les meilleurs professionnels mondiaux avec départs, passages de bouée et combats tactiques spectaculaires.
 
CAIXA GALICIA est un plan 2007 du célèbre cabinet Botin et Carkeek avec Roberto Bermudez de Castro à la barre et John Kostecki à la tactique ; il a tenu la dragée haute à l’équipage suédois ARTEMIS de Torbjorn Tornquist avec Russels Coutts, triple vainqueur de l’America’ s Cup à la tactique. SIEMENS, voilier argentin – espagnol, avec Guillermo Parada – ex-membre de l’équipe America’s Cup Oracle Racing- et Murray Jones à la tactique prend la troisième place.
 
L’Irlandais PATCHES d’Eamon Connely, avec Ian Walker – double médaillé olympique en 470 – , et l’Américain WINQUEST de Doug Delos avec Terry Hutchinson la tactique complètent le classement.
 
Tous témoignent de l’intensité de la bataille qui vient de se livrer de la première à la dernière place, pour chaque manche, pour chaque bord, pour chaque bouée à passer :
 
Roberto Bermudez : «  La compétition vient juste de commencer. Nous en sommes seulement au deuxième événement et il y a encore beaucoup de points à distribuer. Le prochain événement est la Copa Del Rey et nous devons continuer à travailler. Toutes les équipes sont au maximum et ce ne fut pas une victoire facile. Nous devons poursuivre nos efforts parce que la flotte est très rapide. »
 
Et Russel Coutts d’ajouter «  Notre bateau va vraiment très bien. Nous sommes raisonnablement contents d’être seconds. C’est certainement mieux qu’à Alicante – la première étape du circuit en juin – et cette fois nous avons bien navigué sur tous les points ».
 
CAIXA GALICIA (82 points) possède maintenant 6 points d’avance au classement général du circuit sur ARTEMIS (88 points), suivi par BRIBON (102 points) le nouveau voilier de SM Juan Carlos – qui avait gagné à Alicante 10 jours à peine après sa mise à l’eau –, l’Irlandais PATCHES (120 points), SIEMENS (121 points), et VALLE ROMANO MEAN MACHINE (124 points) – de Peter de Ridder vainqueur du circuit 2006.
 
Deux nouvelles étapes sont à courir – La Copa Del Rey à Palma du 30 juillet au 5 août et Portimao au Portugal du 20 au 25 août – avant d’accueillir le circuit à Hyères- Les Palmiers pour un final qui s’annonce serré du 10 au 15 septembre prochain.

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Deux nouveaux Challengers pour la 33e America’s Cup

team shosholoza
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"Nous sommes ravis de voir ces équipes lancer leur défi", a déclaré Fred Meyer, Vice-Commodore de la SNG. "Elles apporteront beaucoup à la compétition pour la 33e America’s Cup et contribueront à faire de cette prochaine édition un événement encore plus important que la 32e édition".

Cette bonne nouvelle survient après la réaction décevante du Golden Gate Yacht Club (GGYC), représenté par BMW Oracle Racing et Larry Ellison, qui conteste la validité du CNEV devant la Cour Suprême de New York.

"Après deux échecs consécutifs pour devenir Challenger de façon normale, c’est-à-dire via une compétition, lors des 31e et 32e America’s Cup", poursuit Fred Meyer, "le GGYC semble maintenant consacrer toute son énergie à perturber et à nuire à l’America’s Cup en essayant d’assurer un match exclusif pour le trophée. Le GGYC veut prendre l’événement en otage en demandant un match-race privé sur des catamarans, mais la SNG ne négociera jamais avec le GGYC dans de telles circonstances et en tant qu’administrateur de la Coupe, nous repousserons ardemment les tentatives du GGYC visant à perturber et à nuire à l’America’s Cup".

Le plus surprenant est en effet que le GGYC demande à affronter le Defender dans un match-race exclusif sur catamarans de 90 pieds, le 4 juillet 2008. Il n’y aurait ainsi ni pré-régates, ni séries éliminatoires des challengers. Le Yacht Club suisse soutient la validité du défi du CNEV, Challenger of Record et ne peut prendre en compte aucun autre Challenger of Record sans aller à l’encontre des termes du Deed of Gift. La SNG a donc rejeté le défi du GGYC, BMW Oracle Racing, et espère que ce dernier abandonnera son action irrecevable pour rejoindre les autres challengers qui participeront à la 33e America’s Cup sous les termes du Protocol auquel est soumis l’événement.

Tout le monde, y compris le GGYC, a reconnu le succès de la 32e America’s Cup. En développant l’événement en Europe et en offrant des régates passionnantes et très disputées à un public et à des téléspectateurs toujours plus nombreux, l’America’s Cup s’est clairement imposée comme une épreuve sportive internationale. Contrairement à ce que ses représentants prétendent, l’action du GGYC renvoie l’America’s Cup à l’époque des litiges et du manque de sportivité, qui avait marqué l’événement à la fin des années 80.

Après l’immense succès de la première édition de l’America’s Cup en Europe depuis 1851, la Société Nautique de Genève se réjouit d’une encore plus belle 33e America’s Cup impliquant des challengers de haut niveau venant du monde entier et qui laisse entrevoir la promesse d’un brillant avenir pour la régate sportive.

Communiqué envoyé par ACM au nom de la SNG

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Circuit Européen 18 pieds Australien 2007 : Pindar – Radii jusqu’au bout

Circuit Européen
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Le podium est donc intégralement anglais, confirmant l’aisance de nos amis britishs dès qu’il s’agit de faire glisser des skiffs, quelque soit leur taille et leur puissance comme en atteste leur présence en haut du classement provisoire de chacune des 5 catégories de l’RS Eurocup (800, 700, 600, 400 et 200) qui se courre en ce moment même à la 118ème semaine de Travemünde.

Et il en fallait de l’aisance pour maintenir la vitesse de ces 18 pieds sensibles à la moindre variation de vent. Chacun des 16 équipages engagés sur ce Grand Prix d’Allemagne, troisième étape du circuit européen, se souviendra d’avoir eu toutes les difficultés du monde à trouver la trajectoire optimale et à maintenir l’équilibre précaire qu’impose le roi des skiffs.

L’équipage de Pindar-Radii y est parvenu mieux que les autres, rattrapant systématiquement son retard malgré quelques départs moyens. Il aura eu à batailler ferme malgré tout pour contenir les assauts répétés des « hommes du bateau vert » Wet & Wild (15 pts), visiblement beaucoup plus rapides grâce à leurs nouvelles voiles.

L’équipe de GE Commercial Finance, bien que troisième avec 19 pts, s’est montrée plus à la peine que d’habitude, payant le prix de leurs solides gabarits, si précieux dès que le vent monte. Elle aura été suivie de très près tout au long des manches par l’inusable Suisse Stefan Rueger, sur UTI (25 pts), lui aussi très heureux de son nouveau gréement et bien décidé à user de toute son expérience acquise sur le circuit depuis une quinzaine d’année pour retrouver les podiums qu’il a souvent trusté.

Viennent ensuite les Danois de Bodotex (31 pts), qui, malgré de nombreux très bons départs et quelques passages en tête à la première bouée n’ont pas réussi à conserver leur avance, faute selon eux d’un peu de lenteur dans les manœuvres et d’un léger déficit de vitesse au portant dans les vents légers qui ont sévit tout au long de ces trois jours de compétition.

Ils devancent Pica, le dernier équipage anglais (36 pts) et leurs compatriotes de GP Covers (38 pts), solides gaillards eux aussi handicapés par la faiblesse du vent qui a soufflé sur ce Grand Prix. Viennent ensuite 8 équipages allemands qui attestent du dynamisme et du potentiel de la classe teutonne. Même si certains viennent juste d’acquérir leur 18 pieds et peine encore à en maîtriser les principes fondamentaux, d’autres naviguent déjà depuis plusieurs années à très bon niveau et sauront initier ces nouveaux entrants aux ruses de cette formidable monture.

Reste que pour ces rookies, l’apprentissage va se poursuivre très prochainement, du 26 au 28 juillet lors du Grand Prix du Danemark. Lieu hautement symbolique dans l’histoire du développement du 18 pieds en Europe, Sonderborg a vu évoluer les meilleurs skiffeurs du Vieux Continent, à l’image des actuels champions de GP Covers, de la bande des Jespers (dont il reste deux spécimens intacts au sein de l’équipe Bodotex) ou de façon plus lointaine Michael heastbeack, officiant aujourd’hui à la tactique sur le syndicat allemand de l’America’s Cup.

Quelques sessions « hardcore » sont attendues au « Pays des Vikings », avec une bonne brise estimée aux alentours des 25 nœuds. Sûrs que les solides Danois auront à cœur de briller sur leur mer…et de nous offrir – enfin ! – le grand spectacle de ce fabuleux skiff déboulant au portant.

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Transgascogne 6.50 : Grand frais sur Gascogne

Isabelle Joschke
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Certains concurrents ont été surpris par les conditions rencontrées pour ce parcours direct entre Port Bourgenay et Santander et plusieurs Minis ont fait appel aux services de sécurité maritime en raison des avaries qu’ils ont subies. Ainsi sur les 73 partants dimanche à 12h02, neuf bateaux ont été secourus suite à de légères blessures, de démâtages, de bris de safran, de voies d’eau, de souci de quille. Tous problèmes résolus ce mardi midi. Il faut dire que la situation météorologique s’est dégradée rapidement lundi après-midi alors que le vent basculait franchement au secteur Ouest en forcissant à plus de trente-cinq nouds avec rafales. Et la mer se formait au point de générer des creux de plus de trois mètres avec des vagues courtes qui ont été à l’origine de la majorité des problèmes techniques rencontrés par les concurrents.

En début d’après-midi, Benjamin Delage (G2LOQ) a été hélitreuillé à La Rochelle en bonne santé tandis que Frédéric Hansen (Ostrogo) rentrait par ses propres moyens à Port Bourgenay après des soucis sur sa quille, tout comme Adrien Hardy (Brossard) revenu aux Sables d’Olonne et le Croate Sime Stipenicev (Marina Tribunj) en route vers Arcachon, tous deux ayant démâté. Blackboulés par une vague, Fabienne Robin (Petite Louve), puis Benoît Sineau (Cachaca) et Elodie Riou (KPMG) déploraient une voie d’eau suffisamment importante pour être secourus. Quant à David Allouch (Sabre 2), il avait brisé ses deux safrans mais essayait de résoudre ses problèmes sans assistance. Juste avant la nuit, l’Espagnol Alvaro Lopez Doriga (Arte y Naturaleza) démâtait et son équipier blessé devait être secouru en remorque vers Bilbao. Enfin, le Portugais Francisco Lobato (BPI) grand favori parmi les voiliers de série, démâtait à son tour à quelques milles de l’arrivée à Santander, tout comme Julien Bigot (Brigitte).

Maniable mais musclé
Ces conditions difficiles mais tout de même maniables ont mis à l’épreuve le matériel mais aussi les marins qui ont tenu sous voilure réduite pour progresser vers les côtes espagnoles où la brise faiblissait progressivement : ce mardi matin, ce n’était plus qu’une quinzaine de nouds qui balayait les côtes ibériques alors que plus des trois quarts de la flotte étaient amarrés à Santander. Isabelle Joschke (Degrémont Synergie) s’est finalement imposée sur la ligne d’arrivée après un peu plus de trente-deux heures de course, devant Fabien Després (Soitec) et Peter Laurayssens (Ecover) tandis que parmi les voiliers de série, Nicolas Bunoust (Un défi pour la terre) remportait cette première étape parmi les voiliers de série en solitaire.

« J’ai un peu mal partout mais je suis contente d’être arrivée ! Je n’ai pas eu de problèmes techniques sur mon bateau ce qui m’a permis de tout valider avant la Mini Transat 6.50 mais physiquement, ça a été très dur : il a fallu manouvrer souvent, en prenant des coups partout parce qu’on a été très secoué. Dans le pire du coup de vent, c’est monté à 45 nouds dans un grain, mais on a subi près de quarante nouds pendant plusieurs heures avec trois à quatre mètres de creux. On a même dû encaisser des déferlantes assez violentes. Les conditions météorologiques ont été nettement plus musclées que prévu puisque nous attendions 30-35 nouds au maximum en partant de Port Bourgenay. Le bateau s’est très bien comporté dans ce mauvais temps puisque j’ai pu conserver de la toile avec deux ris dans la grand voile et deux ris dans le foc. Le bateau avançait bien et je ne me sentais pas en danger mais il fallait faire attention en manoeuvrant sur la plage avant.

L’arrivée s’est jouée à la casse : Fabien Després a déchiré son foc et j’ai pu le passer, tandis qu’Yves Le Blévec a déchiré sa grand voile. Une grosse partie de la course s’est jouée sur les avaries puisque de nombreux Minis ont subi des problèmes techniques plus ou moins importants. Je n’avais pas connu de conditions météo aussi difficiles en Mini depuis que je suis sur le circuit : je suis contente de l’avoir fait parce que cela a éprouvé le bateau et confirmé que je pouvais subir cela physiquement et mentalement. Il fallait être très vigilant sur toutes les manouvres pour ne pas casser ou déchirer une voile, » indiquait le vainqueur de cette première étape, Isabelle Joschke (Degrémont Synergie) ce mardi matin.

Arrivées à Santander des prototypes (solo) de la Transgascogne :
1- Isabelle Joschke (Degrémont Synergie) en 1j 08h 31m 30s
2- Fabien Després (Soitec)
3- Peter Laureyssens (Ecover)
4- Yves Le Blévec (Actual Intérim)
5- François Duguet (Crédit Agricole skipper challenge)

Arrivées à Santander des voiliers de série (solo) de la Transgascogne :
1- Nicolas Bunoust (Un défi pour la terre)
2- Vincent Barnaud (STGS.fr)
3- Lucas SCHRÖDER (T-mobile One)

Arrivées à Santander des voiliers de série (double) de la Transgascogne :
1- Davy Beaudart (Port à sec Guy Beaudart) 1j 12h 28m 19s
2- Stéphane LE DIRAISON (Cultisol)
3- Laurence Château (Okofen France)

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