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1000 skippers réunis pour les 30 ans de la Mini 6,50 !

Transat 6.50 2005
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Retour sur l’histoire…
Anciennement Mini-Transat, la Transat 6,50 Charente-Maritime/Bahia a été créée par le Britannique Bob Salmon, convoyeur professionnel et amateur de course au large, en réaction à la débauche de moyens financiers et techniques constatée lors de la Transat Anglaise de 1976. Cette nouvelle course se devait donc d’être à la portée de toutes les bourses et pour garantir toute dérive, la taille des voiliers pouvant y participer ne devait pas dépasser la limite des 6,50 mètres. Les deux premières éditions organisées en 1977 et 1979 reflètent cet esprit de simplicité et de modestie : un départ officiel en Angleterre, à charge ensuite aux premiers concurrents de se déclarer en passant la ligne d’arrivée aux Antilles. Le 8 octobre 1977, Salmon est le plus heureux des hommes. Il a gagné son pari. Il s’élance avec 23 autres marins de Penzance (Royaume-Uni). Direction Antigua, via Ténérife aux Canaries. A cette époque pas de bateau suiveur. Pas de comité d’accueil à l’arrivée. Pas de presse. Le regretté Daniel Gilard, premier vainqueur en 38 jours raconte dans son livre " Petit Dauphin sur la peau du diable " (Editions Julliard) : " Risquer de couler, se brûler au soleil, traverser l’Atlantique pour gagner un os, même un chien famélique ne l’aurait pas fait. Aucun de nous, pour de l’argent, pour beaucoup d’argent ne l’aurait fait. Mais pour la beauté du geste, par amour de la voile et des jolis bateaux, nous avons tout accepté. Je crois qu’aimer la mer, c’est ça ".
 
Un aspirateur à talents…
Tous y sont passés et tous le reconnaissent : cette Transatlantique est bien LA porte d’entrée dans le monde de la course au large. Vaste entonnoir et aspirateur à talents, cette course est placée sous l’adage du « Passe ta Mini d’abord ! »… Il faut dire que les prédécesseurs sont d’illustres gaillards et il suffit de plonger la tête dans la liste des inscrits pour en attraper le tournis : Isabelle Autissier, Catherine Chabaud, Ellen MacArthur, Yves Parlier, Jean-Luc Van Den Heede, Michel Desjoyeaux, Thierry Dubois, Loïck et Bruno Peyron, Yvan et Laurent Bourgnon, Roland Jourdain, Patrice Carpentier, Sébastien Josse, Thomas Coville, Jacques Caraës, Lionel Lemonchois, Luc Bartissol, Halvard Mabire, Lionel Péan, Didier Munduteguy… Ils sont tous là ! «  Sur l’eau, j’ai pris conscience de la vraie solitude car j’étais privé de moyens de communication. A l’arrivée, je me suis rendu compte que je m’étais débrouillé en vrai solitaire, que j’avais fait marcher le bateau sans me poser de question. On devient dur au mal… et barjot » dixit un certain Thierry Dubois, vainqueur en 1993 sur Amnesty International.
 
Lionel Lemonchois, parrain de cette 16e édition !
Vainqueur de la dernière Route du Rhum à bord de Gitana 11, Lionel Lemonchois a participé a quatre éditions de la Mini Transat. Autant dire que c’est un accro de cette course hors norme à laquelle il participa en 1989 (11e), 1991 (6e), 1995 (4e) et 1999 (32e). Un marin exceptionnel, aussi à l’aise en équipage qu’en solitaire, qui n’hésite pas à multiplier les expériences et ce, sur tous supports : multicoques 60 pieds Orma, Mini 6,50, maxi-catamaran (ndr : il détient le Trophée Jules Verne sur Orange 2 skippé par Bruno Peyron), monocoque 60 pieds Imoca, Figaro Bénéteau…
 
Ce qu’il faut retenir de la Transat 6,50 Charente-Maritime / Bahia
Date départ : Au large de Fort Boyard le dimanche 16 septembre
Parcours : Fort Boyard / Funchal (Madère – Portugal) / Salvador de Bahia (Brésil)
Nombre de milles à parcourir : 4 200 milles soit 7 800 kilomètres
Nombre de bateaux : 84 skippersen solitaire
Organisation : Grand Pavois Organisation
Présence des Bateaux : à partir du 6 septembre au Bassin des Chalutiers
Village de la course : du 12 au 15 septembre de 11h à 19h au Bassin des Chalutiers La Rochelle – Nocturne le samedi soir jusqu’à 23h

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Safran qualifié pour la Transat Jacques Vabre

Safran
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Parti du Havre, le monocoque SAFRAN a traversé la Manche pour rejoindre l’Atlantique Nord, puis le golfe de Gascogne. L’équipage a viré à 10 milles au large de l’Espagne entre Santander et Gijon avant de remonter vers son port d’attache de La Trinité-sur-Mer. Au près ou au portant, de 8 à 25 nœuds, Marc Guillemot et Charles Caudrelier ont pu tester le bateau dans de nombreuses allures et en ont profité pour faire de nombreux réglages et utiliser l’ensemble des voiles.
 
« Faire une qualification c’est pouvoir tester toutes les voiles et naviguer avec tous les vents. Notre navigation a été très riche en enseignements, on a vu que c’était un bateau très sportif et c’est la confirmation de ce qu’on attendait. On a utilisé toutes les voiles avec des vents de 25 à 30 nœuds, on a cravaché entre les ballasts et la combinaison des voiles. Au portant,  SAFRAN est très bien, au près il tape, c’est un bateau raide et nous l’avons voulu comme ça. C’était une très belle qualification, avec Charles c’était super, on se complète bien, c’est un très bon partenaire de navigation. C’était vraiment sympa ! » a commenté Marc Guillemot.
 
 En attendant le 3 novembre prochain, jour du départ de la Transat Jacques Vabre pour les monocoques, Marc Guillemot et Charles Caudrelier s’entraîneront intensivement pour être fin prêts pour ce grand rendez-vous.

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Le syndicat Allemand rejoint la 33e America’s Cup

United Internet Team Germany
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Le 10 août dernier, la Société Nautique de Genève (SNG), Trustee of the America’s Cup et AC Management SA (ACM), organisateur de la 33e America’s Cup, ont reçu l’Avis d’Inscription d’United Internet Team Germany, représentant le Deutscher Challenger Yacht Club. Après avoir suivi la procédure habituelle requise, ACM a envoyé le 30 août une lettre d’acceptation, faisant ainsi de l’équipe allemande le cinquième challenger officiel pour la 33e America’s Cup.
 
"Nous sommes fiers et ravis de voir l’équipe allemande revenir sur l’America’s Cup après leur première expérience lors de la 32e édition", a déclaré Michel Hodara au nom d’ACM. "Nous leur souhaitons beaucoup de réussite pour la préparation de leur campagne".
 
"Malgré les incertitudes autour de l’événement, nous croyons fermement en la voie ouverte par ACM et le Defender Alinghi", a ajouté Michael Scheeren, Directeur Général d’UITG. "Nous voulons participer à la bataille sur l’eau. C’est le seul endroit où la bataille doit avoir lieu".
 
Au nom du Challenger of Record pour la 33e America’s Cup, le Directeur Général du Desafío Español, a déclaré : "Nous sommes heureux de la décision de l’équipe allemande de présenter un défi pour la 33e America’s Cup et nous leur souhaitons de nombreux succès sportifs. Nous pensons que chaque nouveau challenger inscrit aide à promouvoir l’épreuve et permet d’élargir un peu plus l’intérêt international pour l’événement".

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Le démâtage impressionnant de Wild Oats XI

Dematage de Wild Oats
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Le drame est survenu lors de la phase de départ de cette journée qui s’annonçait pourtant sous les meilleurs hospices pour l’ensemble des compétiteurs. Le mât de Wild Oats s’est effondré en 3 morceaux sur le pont et dans l’eau. Avec sa quille pendulée au maximum et sans l’appui de la voile, le bateau s’est retrouvé violemment projeté sur l’autre bord. Quatre hommes ont été éjectés à l’eau mais cette avarie spectaculaire n’a heureusement fait qu’un blessé léger. Ce démâtage met un terme à la participation de Wild Oats à la Maxi Yacht Rolex Cup, et à son éternel duel avec Alfa Romeo.
“En 10 ans de campagne, cela ne m’était jamais arrivé. Nous pouvons comprendre un démâtage au cours d’une navigation dans une mer formée et un vent fort, mais ce n’était pas le cas”, confiait Mark Richards, skipper de Wild Oats. Pour mémoire, ce maxi est devenu un voilier historique dans le monde de la voile après avoir fait un magnifique triplé dans la Rolex Sydney  Hobart 2005 en battant le record de l’épreuve et en remportant la victoire en temps réel et la victoire en temps compensé. Le seul voilier à détenir également cette performance n’est autre que le voilier vainqueur de la première édition de cette épreuve mythique.
 
Pendant ce temps, l’ensemble des 4 classes de maxis s’est élancé pour un long parcours de 65 milles en direction des îles Lavezzi et du sud de la Corse, en aller et retour.
 
Dans la catégorie Racing Division, si la victoire en temps réel est toujours une satisfaction pour Neville Crichton, la victoire en temps compensé est tout aussi importante et cette journée aurait pu tourner à son avantage. Malheureusement Crichton a joué de malchance dans un vent capricieux. “C’était une bonne course mais parfois nous avons de la chance et parfois non. Nous avons été à court de vent et contre ça nous ne pouvons rien faire. Nous avons eu notre chance aux îles Lavezzi et il aurait fallu, pour que nous l’emportions, conclure la course dans le détroit de Bonifacio. C’est le jeu de la compétition… Demain sera une autre journée !”, commentait le propriétaire d’Alfa Romeo qui termine dernier de sa catégorie au classement en temps compensé.
 
Dans le classement Racing Division du jour, Loki, Titan 12 et Morning Glory se sont emparés du podium. Au classement général provisoire, Loki devance Morning Glory d’un point tandis que Titan 12, à 3 points du premier, occupe la troisième place. Alfa Romeo avec 11 points est 5è et avant-dernier.
 
Dans la catégorie des Wally, le match a tourné à un très beau duel entre Magic Carpet de Lindsay Owen Jones et Y3K de Claus Petter Offen. Ce dernier, plus long, avait un avantage en vitesse mais Magic Carpet, grâce à une tactique et à une voile de portant puissante, a tout de même réussi lors du bord retour à passer Y3K. Malheureusement, le jugement du temps compensé relègue Magic Carpet à la troisième place et au classement général provisoire après deux manches, en 6è position. En tête de ce classement, le Wally de Jean Charles Decaux, J One, immatriculé en Grande Bretagne, fait preuve de régularité avec une première place acquise lundi et une seconde place dans la régate de mercredi.
 
Dans l’impressionnante catégorie des géants de la Cruising Division, composée de 2 monocoques de plus de 40 mètres, 6 monocoques de plus de 30 mètres et enfin de deux « petits » de 24  mètres et 26 mètres, seuls 5 voiliers ont réussi à terminer le parcours. Au final, Ghost (37 mètres) l’emporte devant Velsheda (39,50 mètres) et Ranger (41,50 mètres). Au classement général provisoire, Ranger et Velsheda sont à égalité de points mais Ranger, vainqueur d’une manche, garde l’avantage. A la troisième place, Viriella (36 mètres) devance de deux points H20, le petit poucet de 24 mètres.
 
Dans la classe Mini Maxi, Atalanta II réalise le doublé, temps réel et temps compensé ; un résultat qui lui permet de prendre la tête de sa classe, avec 3 points d’avance sur Out of Reach.
 
La Maxi  Yacht Rolex Cup se déroule du dimanche 2 septembre au samedi 8 septembre.

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Nouvelle flotte de voiliers monotypes en Méditerranée.

ATR
ATR

Spécialiste de la location de voiliers monotypes depuis 16 ans, ATR poursuit son développement et complète son offre avec une 3ème base, en Méditerranée cette fois ci, à Port Camargue.
 
"Après la Trinité sur Mer et Lisbonne-Cascais et afin de répondre toujours mieux aux besoins en termes de régates d’entreprises, d’incentives et de régates corporatives dont ATR s’est fait le spécialiste, le choix s’est donc porté sur Port Camargue, 1ère marina d’Europe, pour ses atouts appropriés :
– ensoleillement méditerranéen
– proximité gare TGV (Montpellier à 25 minutes, Paris à 3H30)
– hébergement facile pour les groupes
– proximité immédiate d’un futur centre de congrès pour « l’après régate »

ATR s’appuie aussi à Port Camargue sur une forte volonté locale de développer le tourisme d’affaires et les opérations tournées vers les entreprises. Mais la flotte, susceptible de se déplacer, sera également disponible pour des opérations se déroulant sur d’autres sites avoisinants.

ATR reste fidèle au Grand Surprise Archambault, dont elle a fait la promotion, créé puis animé l’association de propriétaires. Le bateau plait beaucoup et le succès de cette série en régate (56 Grand Surprise engagés au Spi Ouest France en 2007, et autant à la CC Edhec) devrait montrer la voie pour les classiques méditerranéennes ; ATR saura contribuer au développement prochain d’une dynamique équivalente sur le bassin Méditerranée dès la saison prochaine.

Sur le site de Port Camargue 20 nouveaux Grand Surprise viendront bientôt s’ajouter aux flottes de La Trinité sur Mer et Lisbonne-Cascais."

Une nouvelle société est en cours de création pour gérer l’exploitation de cette base à Port Camargue.

Source : ATR
www.atlantiquetempsreel.com

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Alinghi is back !

Final America s Cup team New Zealand  Alinghi
DR

Les trois hommes ont annoncé plusieurs évolutions dans la préparation de la 33e America’s Cup. Tout d’abord, la période de consultation pour le design, qui devrait débuter mi-septembre, durera six semaines et aboutira à la définition des règles de jauge. Cette consultation sera appuyée par un consultant expert pour veiller à ce que l’avis des cinq challengers soit bien pris en compte. Par ailleurs, Brad Butterworth a expliqué que les intentions concernant le développement des règles étaient d’aboutir à “un cadre restreint” du point de vue du design de façon à favoriser une compétition disputée. "Notre objectif est de créer un cadre de règles architecturales restreint pour que l’accent soit maintenu sur la capacité à naviguer et pour conserver une épreuve passionnante, comme nous l’avons vécu lors de la 32e America’s Cup. Tout ceci, associé à de grands bateaux très performants et visuellement impressionnants, devrait nous permettre de concrétiser notre projet pour la prochaine Coupe", a déclaré le skipper lors d’un point presse à Genève. "Nous avons hâte de voir l’America’s Cup revivre l’époque romantique des J-Class, en impliquant bien sûr les toutes dernières technologies. Cela promet d’offrir aux passionnés de voile du monde entier un superbe spectacle et un très bel événement".

Une réunion de la Commission de Concurrents a également été annoncée pour les prochains jours. Elle permettra de discuter de la 33e America’s Cup et des éléments du Protocol, avec l’objectif de faire de cette édition un succès encore plus important que la précédente.

ACM a également confirmé aujourd’hui que la ville de Valencia a été approuvée par le Conseil de Ministres Espagnol et a été officiellement ratifiée par toutes les autorités espagnoles pour la 33e America’s Cup. Ceci vient compléter la procédure contractuelle concernant la ville d’accueil pour la Coupe en 2009. ACM a également confirmé que l’équipe United Internet Team Germany a officiellement été acceptée comme le 5e challenger.

"La plupart des équipes sont maintenant rentrées de leurs vacances du mois d’août et nous faisons avancer la préparation de la prochaine Coupe en 2009, en mettant tout particulièrement l’accent sur le développement des nouvelles règles de jauge grâce à la consultation avec les cinq challengers", poursuit Brad Butterworth. "Ces nouvelles règles seront publiées le 31 octobre 2007, 18 mois avant la première pré-régate sur les nouveaux bateaux, et deux mois plus tôt que prévu".

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Brad Butterworth confirme les choix d’Alinghi

Brad Butterworth
DR

On a prétendu que le CNEV était ‘fictif’ et ne constituait pas un Challenger of Record légitime ?
R : La légitimité du CNEV est indiscutable. Pour la 32e America’s Cup, le Desafío Español représentait la communauté espagnole de voile à travers la fédération et un nouveau club a été créé pour saisir l’essence de la voile espagnole. Ce nouveau club porte l’esprit America’s Cup en Espagne et il est présidé par le Vice Président de la Fédération Espagnole de Voile. BMW Oracle Racing tente d’infirmer le challenge à partir de deux accusations qui sont toutes les deux erronées, puisqu’il existe plusieurs exemples de clubs formés spécifiquement pour présenter un défi pour l’America’s Cup (notamment des clubs d’Australie, du Japon, d’Allemagne, des États-Unis et du Canada) et des clubs qui ont organisé des régates après avoir présenté un défi. Par ailleurs, la crédibilité du Challenge Espagnol encore plus évidente après la solide performance démontrée lors de la 32e America’s Cup avec leur accès en demi-finale.

Quel est l’impact de l’attaque juridique de BMW Oracle Racing ?
R : C’est l’attaque juridique d’une seule partie. Le fait est que nous sommes en présence de six concurrents dont Alinghi, pour la 33e America’s Cup. Il s’agit d’une distraction pour l’America’s Cup et c’est totalement intéressé de leur part. C’est plus ennuyeux pour les équipes qui ne sont pas encore inscrites à cause de ce climat d’incertitude engendré par le GGYC et qui les empêche de trouver des sponsors et de construire leur équipe. La 32e America’s Cup a vécu de très grands moments sur l’eau et c’est ce que nous voulons pour la 33e édition.

Pour quelles raisons ACM peut-il refuser une inscription ?
Voir AC 33 Protocol clauses 2.7 (d), 4.4
R: Tout d’abord, un concurrent doit répondre aux critères du Deed of Gift et du Protocol. De plus, ACM est l’organisateur de l’événement et cette règle a été rédigée parce que, comme dans toutes les grandes épreuves sportives, nous avons un nombre limite d’inscriptions possibles. Notez toutefois que si un inscrit potentiel se sent traité de façon injuste, il peut recourir au Conseil d’Arbitrage.

ACM peut-il renvoyer à tout moment n’importe quel concurrent ?
Voir Protocol clause 5.4 (b)(d)
R : Non, ACM n’a pas le pouvoir de rejeter un concurrent à tout moment. ACM a le pouvoir de disqualifier un concurrent qui refuse de se soumettre aux règles. Mais même dans ce cas extrême, le concurrent en question aurait le droit de faire appel au Conseil d’Arbitrage. C’est tout à fait semblable aux obligations de n’importe quelle autorité organisatrice d’événements sportifs internationaux, comme l’IOC, la FIFA et la FIA.

Les officiels ne sont pas indépendants ?
Voir Protocol clause 5.4
R : Le Protocol comporte des règles destinées à assurer une course équitable, et d’un point de vue sportif, la 33e America’s Cup ne sera pas différente de la 32e. La clé de l’événement, c’est ce qui se passe sur l’eau et la compétition sera entre les mains d’officiels expérimentés dont l’intégrité n’est plus à démontrer et qui sont accrédités par la Fédération Internationale de Voile (ISAF). Le Challenger of Record peut s’opposer à la nomination d’un senior (ceux qui ont le pouvoir de décision) s’il pense que la personne n’est pas neutre et il déterminera si sa nomination est neutre ou non.

Pourquoi ACM a besoin de pouvoir modifier les règles de la compétition, de "temps en temps" ?
Voir Protocol clause17
R : ACM s’est occupé de la 32e édition et ce fut probablement la meilleure America’s Cup de toute l’histoire. La 33e édition a également besoin d’une autorité organisatrice adaptée. Il en va de même pour toutes les disciplines sportives de haute technologie où le conseil d’administration doit régulièrement apporter des interprétations et des clarifications aux règles techniques et sportives.
Le Challenger of Record ou le Defender peuvent s’opposer aux modifications importantes et ACM peut adresser les modifications proposées au Conseil d’Arbitrage.

La nouvelle Commission des Concurrents n’a aucun pouvoir de vote ?
Voir Protocol clause 10.1
R : Le Defender et ACM doivent consulter les challengers pour s’assurer que la prochaine édition soit la meilleure possible. Notez également que la dernière fois, la Commission des Challengers n’avait aucun droit de vote sur la compétition. Ils avaient simplement le pouvoir de conseiller. Les mêmes règles s’appliquent à la Commision des Concurrents cette fois-ci.

La publication tardive des règles de jauge ne laissera pas aux équipes suffisamment de temps et offrira ainsi à Alinghi un avantage déséquilibré ?
R : Nous souhaitons changer la classe depuis 2003 et, soit dit en passant, Russell Coutts était un fervent partisan d’une nouvelle classe de bateau pour la 32e America’s Cup. Le design team est maintenant de retour de vacances et se prépare pour les six semaines de consultation qui débuteront mi septembre. Cette consultation aboutira à la définition d’une nouvelle règle de jauge qui sera publiée le 31 octobre 2007, soit 18 mois avant la première pré-régate sur les nouveaux bateaux, et deux mois plus tôt qu’initialement prévu.
Pour faciliter le travail pendant la consultation et veiller à ce que l’avis des cinq challengers soit pris en compte, un consultant expert sera nommé pour superviser les démarches.

En quoi les nouvelles règles de jauge aboutiront à une compétition "disputée et passionnante" ?
R : Elles permettent à tous les concurrents de débuter au même niveau. Notre intention est de limiter le ‘cadre du design’ pour la nouvelle classe. Ceci nous aidera à réaliser des bateaux à la pointe de la technologie et d’assister à une course disputée, des critères dignes de la plus grande épreuve de voile internationale.

Alinghi sera avantagé en participant aux Challenger Selection Series (CSS) ?
R : Notre philosophie est de réduire les coûts et d’encourager les concurrents à revenir pour la 33e America’s Cup au concept d’une campagne à un seul bateau par équipe. C’est la meilleure solution pour réduire activement les coûts car elle évite de devoir embaucher deux équipages complets pour produire et s’occuper de deux bateaux entièrement équipés. Toutefois, le Defender doit pouvoir mesurer son niveau et développer ses performances. Il doit donc participer aux séries éliminatoires. L’autre possibilité était pour le Defender de lancer dès le début une campagne à deux bateaux, ce qui coûte cher et présente moins d’intérêt du point de vue plaisir et spectacle.

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Isabelle Joschke favorite au départ de la Transat 6.50

Isabelle Joschke
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Après une très belle 5e place lors de la deuxième étape de la Transat  2005, et une avant-saison 2007 marquée par cinq podiums dont deux  victoires (La Sélect Pornichet 6.50 et le Mini-Pavois), la navigatrice, âgée de 30 ans, fait à l’évidence partie des aspirants crédibles et sérieux à la victoire. Tous s’accordent à le dire : outre ses qualités manifestes de marin, elle fait preuve d’une extraordinaire ténacité. Elle l’a prouvé encore dernièrement en remportant la 1ère étape de la Transgascogne, courue dans des conditions météorologiques dantesques dans le Golfe de Gascogne.

Affichant moins de 800 kilos, son Degrémont-Synergie, tout en carbone, est l’un des plus légers de la flotte.Son mât-aile rotatif, ses ballasts, sa quille basculante, ou encore ses safrans relevables en font un bateau complexe dans les manœuvres, mais particulièrement rapide au portant et nerveux.

A dix jours du départ, Isabelle se dit prête. Impatiente. « J’ai déjà un pieds dedans (…) Je reviens de dix jours de vacances en Autriche pendant lesquels je me suis bien reposée et j’ai potassé la météo. Depuis mon retour, le bateau a été mis en chantier. J’ai engagé un préparateur qui travaille dessus. Et aujourd’hui je peux me concentrer sur le matériel à emporter, l’avitaillement, l’organisation, la logistique, la préparation physique… Je suis à la fois super contente parce que c’est un moment que j’attends depuis très longtemps. Je m’en réjouis depuis deux ans. Je suis également contente parce mon bateau est prêt. On est en train de« pinailler »sur des points de détail. Alors qu’il y a deux ans, je n’étais pas prête du tout. Je n’avais pas eu le temps de me préparer convenablement. Du coup, c’est très agréable d’aborder la transat comme cela. Parallèlement, avec l’échéance qui approche, c’est sûr que la tension monte un peu. Mais je suis dans un état d’esprit positif parce que je me sens à l’aise ».

La navigatrice sait qu’elle aura face à elle des concurrents « plus que sérieux »  comme Sam Manuard, Adrien Hardy, Peter Laureyssens, Alex Pella, ou encore Yves Le Blévec (encore sur liste d’attente)…« Tous ont plus d’expérience que moi dans la régate ou dans la course au large. Maintenant, je pense que j’ai d’autres atouts dans mon jeu. Je suis tenace. J’ai beaucoup préparé mon projet. Et j’ai envie de prouver que je suis capable d’aller aussi vite qu’eux ».

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TeamOrigin soutient le Protocol pour la 33e America’s Cup

America s cup final
DR

"L’America’s Cup Management a mis en place un évènement fantastique au printemps dernier, non seulement du point de vue du sport et du divertissement, mais également en plaçant l’America’s Cup dans le XXIème siècle, et ce indépendamment du sport; peut-être même est-ce la plus importante compétition sportive dans le monde aujourd’hui. Alinghi et ACM devraient être félicité pour avoir développé à Valence un évènement dont l’impact a été aussi massivement positif, aussi bien sur l’America’s Cup que sur la voile en général" commente Keith Mills.
Suite à la victoire d’Alinghi en Juillet, un nouveau "Challenger of Record" a été annoncé: le Club Náutico Español de Vela; et un Protocol pour la 33ème Cup a été publié. Son contenu a été un choc pour certains challengers, mais TeamOrigin réitère son soutien à ACM et affirme que ce Protocol ne vise que la modernisation de l’America’s Cup. "Nous ne pensons pas que le nouveau Protocol aura un impact négatif sur l’avenir de la Cup. Au contraire, nous sommes convaincus que c’est un tremplin pour des améliorations futures, et une réelle opportunité pour ceux qui décide de monter un défi" continue Keith Mills.
Selon TeamOrigin, le Protocol est positif pour les challengers, surtout pour les nouvelles équipes, dans la mesure où:
– Une nouvelle America’s Cup Class est introduite: un voilier de 90 pieds, ce qui donne à chaque challenger la même chance au départ du design.
– Il interdit de tester 2 bateaux, ce qui réduit les coûts. De nouvelles techniques seront développées pour améliorer les bateaux existants et à venir, ouvrant un nouveau champ d’investigation pour les nouveaux défis.
– Il prévoit des régates régulières sur le plan d’eau de Valence en parallèle avec les traditionnels programmes de divertissement et de sponsoring.
 TeamOrigin et le Royal Thames Yacht Club semblent donc confiants et ont officiellement challengé le club du Defender Alinghi, la Société Nautique de Genève (SNG) le 23 juillet dernier. Le défi britannique rejoint ainsi le Desafio Español, le Team Shosholoza of South Africa et les Emirates Team New Zealand.

La position de TeamOrigin concernant la poursuite en justice du GGYC (représenté par BMW Oracle Racing), qui nie la légitimité du CNEV en tant que Club Organisateur, est donc très claire. Selon l’équipe anglaise, dans la mesure où le CNEV est reconnu par la Real Federación Español de Vela et organisera une régate en mer avant la fin 2007, elle soutient le "Challenger of Record" et son Protocol, et organisera son défi en fonction des règles établies par ce même Protocol. "Nous acceptons la validité de ce Protocol et nous croyons qu’il donnera véritablement aux challengers une opportunité équitable pour concourir dans l’America’s Cup. J’incite le GGYC et BMW Oracle Racing à retirer leurs poursuites et leur faux challenge, qui ne peuvent que salir la réputation de l’America’s Cup. Je souhaiterais voir BMW Oracle soumettre un vrai challenge à coté des 4 équipes qui ont déjà challengé, afin que l’on puisse  se confronter sur l’eau et non pas devant un tribunal" conclut Keith Mills.

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Steve Fossett porté disparu !

Steve Fossett
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D’après le Record-Courier, Fossett préparait un nouveau défi : il comptait battre le record absolu de vitesse à bord d’un véhicule terrestre. L’homme détient déjà plus de 100 records du monde, et pas des moindres. 22 records en voile, huit en avion, quatre en ballon, dont le plus célèbre : le premier tour du monde en solitaire au bout de six tentatives. Parmi ses autres exploits, une traversée de la Manche à la nage, plusieurs ascensions de sommets en montagne, des courses de traineaux et des vols en planeur. En 2002, Steve Fossett est devenu le premier homme à effectuer le tour du monde en ballon en solitaire. Deux ans plus tard, il bat, à bord de son maxi-catamaran Cheyenne, le record du tour du monde à la voile sans escale. En 2005, le milliardaire américain avait effectué son premier tour de la Terre à bord du même avion ultra-léger en matériaux composites. Il avait alors parcouru 36.898 km en solitaire.

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