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Conception et fabrication priorités du JEC 2008.

JEC 2008
JEC 2008

MOULES, MACHINES, RESINES, FIBRES, CHARGES, ADHESIFS, LOGICIELS
JEC 2008 met en scène également toute la gamme des moyens et outils de conception qui font progresser un secteur en permanente innovation. L’accent est mis sur les équipements, les machines, l’outillage, la machine outil, l’automation l’assurance qualité, le traitement de surface et le revêtement, l’offre logiciels et matériel (hardware), les accessoires, charges et additifs. La fabrication de moules reste un domaine actif concernant à la fois les matériaux utilisés et la réduction des temps de cycle tout en économisant l’énergie et les matières premières.
Une place particulière est réservée cette année aux techniques de collage et aux toutes dernières innovations en matière d’adhésion.

ENVIRONNEMENT, RECYCLAGE, BIOCOMPOSITES
L’industrie des composites met en avant les avancées environnementales tout autant que les autres performances des composites. L’environnement est présent de manière transversale au niveau des économies d’énergie réalisables par la réduction des masses déplacées, dans le chauffage des moules et aussi dans le souci de réduction du bruit.

L’impact des réglementations a permis au secteur de progresser dans ce domaine. Trois types de réglementations s’appliquent à l’industrie :
– les réglementations d’émission de COV,
– les directives européennes sur le recyclage,
– les limitations d’émission de CO2.
Le secteur des composites y répond par une automatisation de plus en plus grande. Les technologies en moule fermé se développent rapidement. Elles permettent de réduire les émissions de COV et augmentent la productivité (jusqu’à 10 bateaux par jour dans le secteur de la plaisance par exemple).
Les composites s’inscrivent dans les directives sur le recyclage. Par exemple, en 2015, chaque voiture en fin de vie devra être recyclée à 95% contre 85% en 2006. Les constructeurs automobiles prennent d’ores et déjà en compte cette directive dans la conception des véhicules du futur. Le secteur a mis en place des filières de recyclage et de valorisation des recyclas avec identification des secteurs utilisateurs.

Enfin, le salon 2008 réunit de plus en plus d’exposants « Green » autour des biocomposites, soit avec matrices polymères végétales ou avec des fibres naturelles (lin, sisal, coton, kenaf, hibiscus, palme, bambou, bois, abaca).     

 LA CROISSANCE DU SECTEUR DES COMPOSITES
« L’industrie des composites connait une bonne croissance et offre de belles perspectives » commente Frédérique Mutel, PDG du Groupe JEC.

« En valeur, au niveau mondial, l’industrie des composites a eu une croissance de 8% en moyenne par an entre 2002 et 2005 pour atteindre 53 milliards d’euros (comparé à 42 milliards en 2002) pour deux raisons essentielles : l’augmentation des volumes et l’impact des prix du pétrole constamment en hausse. En volume, le marché mondial s’élève à 8,2 millions de tonnes qui se répartissent entre l’Amérique pour 2,2 millions de tonnes, l’Europe (Europe Ouest, Europe Est et la Russie) pour 3 millions de tonnes et l’Asie/Reste du monde pour 3 millions de tonnes). Le secteur emploie environ 550 000 professionnels dans le monde, répartis d’une façon quasi égale entre l’Amérique, l’Europe et l’Asie », précise-t-elle.

Concernant l’avenir, « nos études et analyses prévoient que la croissance du secteur pourrait être de 4,9% par an en volume entre 2005 et 2015. Les composites constituant une industrie mature, leur croissance suivra globalement en volume la croissance industrielle du GDP. Le taux de croissance annuel de 4,9 % peut être réparti en 3,3 points de croissance annuelle pour la croissance du marché émergent asiatique, 1,2 point pour la croissance annuelle en Europe et Amérique du Nord et 0,3 point de croissance supplémentaire  dû à leur pénétration croissante ».

Elle poursuit : « Au niveau mondial, les segments à la croissance la plus rapide sont l’éolien et l’aéronautique (respectivement 9% et 7%). La croissance est soutenue également par les applications industrielles telles que les EEE (Equipements Electriques et Electroniques), les canalisations, tuyaux, réservoirs, citernes. Et notamment en Asie, le secteur de la construction. »

UN SALON LEADER DANS UN SECTEUR FORTEMENT SOLLICITE
A cinq mois du salon, le salon enregistre deux tendances : le fort taux d’inscription de nouveaux exposants et l’augmentation de la surface moyenne des stands. Les trois halls (1.1, 1.2, 1.3) se remplissent vite y compris la nouvelle section ouverte pour satisfaire la demande croissante.
La surface 2008 totalise 43 000 m2. JEC reçoit 1 000 exposants et plus de 25 000 visiteurs. Ces chiffres le placent au premier rang mondial et européen, très largement en tête.

Source JEC Group
www.jecshow.com

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Corum présente l’Admiral´s Cup Challenge 44 Regatta.

Admiral’s Cup Challenge 44 Regatta
Admiral’s Cup Challenge 44 Regatta

Combien de temps s´écoulera avant que les poursuiveurs passent à leur tour la bouée ? Voilà une des questions auxquelles pourra répondre l´Admiral´s Cup Challenge 44 Regatta. Grâce à sa fonction de chronographe rattrapant, elle permet l´affichage de plusieurs temps intermédiaires et se révèle idéale pour accompagner tous les moments clé d´une régate !

Un cadran riche…
Son cadran est guilloché « clous de Paris ». Novateur par ses formes, ce chronographe automatique affiche le compteur 30´ à 3h et celui de la petite seconde à 9h. A 6h, se trouve celui des heures. Les trois petits compteurs sont bordés d´or massif en applique, tout comme les chevrons et le chiffre 60, à 12h. Les caractéristiques 12 flammes nautiques en couleurs sont peintes sur le rehaut.
Quatre aiguilles ont leur axe au centre : celles des minutes et des heures – luminescentes sur la partie médiane – et celles du chronographe, l´une en or et l´autre peinte en rouge. Le tout se partage l´espace dans un équilibre unique.

Noblesse et nature se marient
Dans cette nouvelle création, l´or rouge et le caoutchouc s´unissent par fusion. La couronne, à double crantage et à vis, est enrobée d´une prolongation du boîtier en caoutchouc vulcanisé. Tout comme le poussoir à 8h, qui commande l´aiguille du temps intermédiaire, en livrée rouge. Les deux poussoirs à bascule (à 2h et 4h), dont les charnières s´engagent dans cette même protection en caoutchouc, sont parfaitement centrés sur les cornes, soulignant la symétrie de toute la pièce.
Le bracelet, qui s´intègre dans le boîtier, est constitué de maillons eux aussi en or rouge et caoutchouc.
La boucle, qui se compose d´un triple déployant à fermeture mécanique, a été dessinée et produite en exclusivité pour CORUM.

Elégance et sportivité ensemble pour la vie
Ce concentré de pureté de lignes, de précision et de luxe a été produit à 600 exemplaires. La première pièce de la série a été choisie par la maison CORUM pour répondre, une fois de plus, à l´appel d´Only Watch 2007. Organisée par l´Association Monégasque contre les Myopathies, cette vente aux enchères a réunit 35 marques horlogères de prestige.

Le montant récolté, 2 756 500 €, servira à soutenir la recherche pour contrer cette maladie qui frappe, en Europe, plus de 30 000 garçons.

Source Corum
www.corum.ch

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Telecom Italia vainqueur en Class 40′

telecom
DR

Ce lundi à 03 heures 02 minutes et 22 secondes, le tandem Giovanni Soldini et Pietro d’Ali a franchi en vainqueur la ligne d’arrivée de cette 8e Transat Jacques Vabre. "Telecom Italia" boucle ainsi les 4 340 milles du parcours en 22 jours 13 heures 02 minutes et 22 secondes à la vitesse moyenne théorique de 8,02 noeuds.

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Team Ocean Express : départ mercredi

ocean express
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Après deux semaines de préparation au Sénégal, le tandem Lorientais s’apprête à entrer dans le grand bain de son challenge à la voile. Il a fallu à Dakar réceptionner le catamaran, le mettre en configuration course (matage, préparation du gréement) et valider en navigation les derniers détails comme la prise de vue vidéo mais aussi les moyens de communication avec l’extérieur pendant la tentative. « Nous allons chaque jour communiquer avec Jure Jelman, notre routeu Slovène,r et avec le salon nautique de Paris » déclare Pierre-Yves Moreau. « Notre bateau est prêt. Nous avons navigué quatre fois en baie de Dakar dans 25 nœuds afin de vérifier les derniers détails notamment la fixation de 3 caméras et notre girouette électronique. »
 
Puis, il a fallu attendre patiemment une fenêtre météorologique propice à ce genre de navigation. En effet, pour aller vite et surtout en dessous des 13 jours,  les conditions doivent être optimales pour Benoit et Pierre-Yves et surtout pour l’évolution en mer de ce petit catamaran spécialement conçu pour ce défi. 8, 5 nœuds, la vitesse à laquelle le catamaran « Archi-Factory / Octo Finances » devra avancer pour battre le record.  « Mercredi, les conditions semblent bonnes pour un départ. Il fallait anticiper les petites dépressions locales africaines » explique Benoit Lequin « Le vent sera au Nord-Est les premiers jours et soufflera à 20 nœuds. Une situation idéale pour notre voilier et pour nous car nous serons au portant jusqu’au Cap vert et certainement après. C’est de bon augure car le vent sera régulier et nous permettra d’entrer doucement dans le match. Des conditions rassurantes pour notre défi et pour cette première phase du parcours où nous allons devoir nous adapter à la vie à bord sur un si petit catamaran. Nous sommes très excités par ce grand départ. Nous commençons à avoir une petite boule dans le ventre. Merci à nos partenaires et à  toute l’équipe qui nous a aidé à monter ce projet ».
 
La ligne de départ se trouve entre la pointe Nord de l’île de Gorée et la bouée Tacoma alors que l’arrivée se situera dans l’entrée du chenal menant à Pointe à Pitre entre l’Ilet à Cochons et la presqu’île Monroux.  
 
Le record est suivi et sera validé par le WSSRC
 
A retenir :

Le record à battre : 13 jours 13 heures 58 minutes et 27 secondes détenu par le Team Abaco des italiens Andréa Gancia et Matteo Miceli
 
Le parcours : 2700 milles entre Dakar et Pointe-à-Pitre
 
Le catamaran : un petit voilier de 20 pieds construit par Pierre-Yves et Benoit à partir des moules de flotteur du « bandit »…
 
Les marins : trimaran et monocoque de 60 pieds, transat 6,50, Figaro, Pierre-Yves et Benoit sont des navigateurs aguerris de 35 et 33 ans. Dans la vie, ils sont préparateur naval et responsable technique de voiliers.
 
L’aventure : pour construire ce catamaran, Pierre-Yves et Benoit ont travaillé plus de 1000 heures, le soir après leurs obligations professionnelles.  Pendant environ 10 jours, les deux hommes tenteront de faire marcher le plus rapidement possible leur voilier dans des conditions « extrême » de navigation ! Humidité et manque de confort au programme !
 
Le parrain : Laurent Bourgnon, double vainqueur de la Route du Rhum, un ami du duo a baptisé vendredi 28 septembre et a traversé avec Frédéric Gliraldi l’atlantique sur un catamaran de sport en 1986.

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Francis Joyon déjà aux canaries

idec
DR

« Ça ne se passe pas trop mal… Je navigue dans un alizé un peu perturbé, avec des petits grains qui approchent. Là, j’ai du vent de nord-est entre 18 et 25 nœuds. Le bateau glisse tout seul, à 22 nœuds…. » De sa voix toujours étonnamment placide, Francis Joyon confirme à la vacation ce qu’on pressentait à la lecture des cartes et de ses statistiques : tout se passe au mieux pour le navigateur trinitain engagé à la poursuite du record du tour du monde en solitaire. A 11h, IDEC avait déjà parcouru 1258 milles depuis le départ de Brest vendredi dernier et affichait une avance de 111 milles par rapport au chrono de référence d’Ellen MacArthur. A bord, c’était déjà « ambiance short et tee-shirt, les choses vont vite… » comme souriait Francis, forcément pas mécontent de son tableau de marche.
Décalé à la fois dans l’ouest de la route directe et dans l’ouest de l’itinéraire emprunté par Castorama, le maxi trimaran IDEC donne jusqu’ici entière satisfaction à son skipper : « ce qui m’étonne vraiment c’est le super comportement du bateau dans la mer. Du fait de sa grande étrave qui prolonge l’avant du bateau, il descend les vagues et au lieu de buter quand il arrive dans le bas, il passe tout en souplesse. Il est moins freiné qu’un bateau qui aurait une forme d’étrave plus conventionnelle. C’est un peu ce qui permet de tenir des moyennes élevées ».

20 nœuds de moyenne

Des moyennes supérieures à 20 nœuds sur les 24 dernières heures, qui permettent d’envisager des journées de l’ordre de 480 milles nautiques, voire davantage. Et l’avance de Francis Joyon devrait s’accroître encore : l’angle au vent est satisfaisant et il n’y aura visiblement pas d’empannages à faire lors de cette quatrième journée qui commence, contrairement à ce qu’avait du faire Ellen MacArthur. « Au cours des prochaines 24 heures, je vais faire un même bord, bien régulier », confirme le skipper d’IDEC, « donc je devrais pouvoir bien avancer sur la route, ce qui permettra théoriquement d’engranger un petit peu plus d’avance sur le temps d’Ellen ».
 En outre, le skipper d’IDEC prépare déjà son passage du Pot au Noir  « sans doute vers 27° ouest, encore qu’il faut affiner car on aura une idée de plus en plus précise au fur et à mesure qu’on s’en rapproche ».
Côté bonhomme, pas de souci non plus. Francis Joyon a pu se refaire une santé, après une entame éprouvante : «je n’avais pas dormi du tout la première nuit avec les cargos, la côte espagnole, les empannages, il fallait manœuvrer beaucoup… mais dès la deuxième, c’était plus régulier et sans empannages. Il y avait juste des grains à gérer, mais même pas de ris à prendre. Je me contentais de choquer les voiles dans les grains et d’abattre avant de reprendre derrière. Du coup, j’ai pu récupérer un peu de mon retard de sommeil. »
 Dans du vent plus régulier, sur un cap plein sud (180°), IDEC et son skipper prennent indéniablement le rythme. C’était aussi le but de ce décalage dans l’ouest qui « permet maintenant de bien utiliser l’alizé en faisant une route directe, sans avoir à tricoter au vent arrière ». Ce qui permet de ménager à la fois l’homme et le bateau. « C’est bien, j’ai de bonnes conditions et c’est très appréciable de pouvoir en profiter pour caler les choses dans le bateau », conclut Francis Joyon. Visiblement serein et heureux d’être en mer, « sous un ciel où je commence à apercevoir un peu de lumière entre les nuages… »

Position après un jour de course :
 Date : 26/11/2007 à 11H00 (heure française)
 Latitude :  28°48,72 N
 Longitude : 021°33,08 W
 Cap : 180°
 Vitesse instantanée : 23,4 noeuds
 Vitesse sur les 4 dernières heures : 22,6 noeuds
 Avance sur le record de référence (Ellen McArthur/Castorama) : 111,65 milles

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A fond vers le pot au noir !

Vincent Riou sur PRB
DR

Petit coup de fatigue
Comme Sidney et Jérémie, nos tandems n’ont pas beaucoup dormi ces dernières 48 heures. A la vacation de l’après-midi, leurs voix trahissaient sans peine la fatigue ou le stress. Certes, quelques instants de plénitude ou de légèreté viennent parfois ponctuer la régate pure : les surfs nocturnes sous la pleine lune, la navigation à 15 nouds de moyenne sous le soleil, ou encore la préparation de poissons volants à la tahitienne (recette signée Veolia Environnement). Mais pour profiter au mieux de ces alizés porteurs et tirer toute la quintessence des bateaux, les marins se relaient à la barre jour et nuit, sous grand-voile haute et grand spi, reportant à plus tard le moment d’aller s’allonger sur la bannette.

Cap au sud pour franchir le pot au noir
Car une course de vitesse vers le pot au noir s’est engagée. Après le passage de l’archipel portugais, les équipages ont empanné et se sont placés, chacun sur sa voie, pour traverser au mieux – dès demain – la fameuse ‘zone de convergence intertropicale’. Cette zone située au niveau de l’équateur constitue une transition entre les alizés de l’atlantique nord (de secteur nord-est) et ceux de l’atlantique sud (de secteur sud-est). Les marins l’appréhendent toujours car il s’agit d’un champ très perturbé où calmes et grains orageux violents peuvent se succéder en l’espace de quelques minutes. A bord de Paprec-Virbac 2, on s’y préparait déjà : « préparez savon, gant de toilette et serviette, ça va être son et lumière ! C’est pas que l’on attend cela avec impatience, mais il faut passer par là ». Heureusement, ce pot au noir s’annonce peu actif. La flotte ne devrait donc pas y rester engluée trop longtemps.

Chacun sa voie
Toujours aux commandes de la course depuis le passage de Gibraltar, Dick et Foxall seront-ils les premiers au sortir du pot ? Aujourd’hui, en tout cas, chacun a choisi son camp. Sur PRB, Vincent Riou et Sébastien Josse ( 2e à 50,8 milles des leaders au classement de 16h00) sont les concurrents les plus à l’ouest. A l’opposé, Delta Dore (4e à 178 milles) est le candidat le plus oriental, une position qui faisait douter Sidney Gavignet, joint à la vacation du jour : « on ne peut pas dire que nous soyons très à l’aise là où nous sommes. Il faudrait que le vent tourne un peu à droite. En ce moment, le stress ne vient pas des conditions de navigation, mais de notre route, de notre stratégie. On n’a pas très envie de prendre des milles dans la figure !». 100 milles d’écart latéral séparent ces deux extrêmes. Entre les deux, Veolia Environnement (3e à 110 milles) et Paprec-Virbac 2, sont parfaitement positionnés pour contrôler leurs adversaires.

Derrière ce quatuor, les écarts ne sont pas encore rédhibitoires d’autant qu’un nouveau ‘passage à niveau’ pourrait avoir lieu demain dans le pot au noir. Cela permettrait peut-être aux hommes d’Estrella Damm (8e à 317 milles), visiblement éprouvés par de multiples avaries en série (générateur en panne et drisses cassées), de revenir dans le match. A l’arrière de la flotte, Servane Escoffier révélait aussi que leur grand spi avait explosé. Educacion Sin Fronteras (à 650 milles de la tête de course) n’atteindra le Cap Vert que dans la journée de dimanche.
 
 Les positons du 24/11/07 à 16h00
1 PAPREC-VIRBAC 2 à 22102,9 milles de l’arrivée
2 PRB à 50,8 milles du leader
3 VEOLIA ENVIRONNEMENT à 110,7 milles
4 DELTA DORE à 178,2 milles
5 HUGO BOSS à 230,3 milles
6 MUTUA MADRILENA à 261,7 milles
7 TEMENOS 2 à 291,1 milles
8 ESTRELLA DAMM à 317,1 milles
9 EDUCACION SIN FRONTERAS à 650,8 milles

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Course à trois dans le Pot au noir

veolia
DR

Paprec-Virbac 2 sous la menace de PRB
Paprec-Virbac 2 a été logiquement le premier à ressentir les effets de cette zone de transition. Dès le petit matin, le plan Farr était ralenti dans sa progression  A midi, le coup de frein était plus radical  puisque le 60 pieds mené par Dick et Foxall n’avançait plus qu’à 5 nouds.
Conséquence immédiate : le retour tonitruant de PRB dans leur tableau arrière. Au pointage de 16h00 TU, Vincent Riou et Sébastien Josse n’étaient plus qu’à 7 milles des leaders (un gain de 40 milles en 24 h) ! Légèrement décalé dans l’ouest de Paprec-Virbac 2, l’équipage du bateau orange n’a jamais été totalement stoppé, comme le révélait Vincent Riou à la vidéo conférence du jour : « ça ressemble au pot au noir, mais pour l’instant, nous n’avons pas encore croisé le garde-barrière. Nous n’avons pas vraiment perdu de vitesse, nous ne sommes même jamais descendus en dessous des 10 nouds». Jean Pierre Dick et Damian Foxall, brillants éclaireurs depuis le passage de Gibraltar sont désormais sous la menace directe de PRB. Or, on sait que le premier à sortir du pot au noir risque de prendre une belle option pour la suite. Pas seulement au passage de la porte brésilienne (encore à 560 milles de là) mais aussi pour la partie suivante : la descente en atlantique sud. Le duel qui se trame en tête s’annonce donc passionnant.

Effet d’accordéon
Derrière, tous les bateaux vont subir à tour de rôle, ce ralentissement, provoquant ce que l’on a coutume d’appeler « un effet d’accordéon » : regroupement puis étirement de la flotte. Dans l’après-midi, Veolia Environnement (3e à 78 milles) voyait sa vitesse chuter de 14 à 9 nouds. Les suivants sur la liste s’appellent Delta Dore et Hugo Boss.

Autre ambiance à bord de Temenos II (7e à 231 milles) où Dominique Wavre et Michèle Paret, toujours dans les alizés,  voyaient cette arrivée dans les calmes équatoriaux comme un soulagement : « Nous sommes sous spi à fond avec une mer croisée. On se relaie à la barre toutes les heures. Nous sommes en mode fatigue limite, régate à fond ». Le skipper Suisse (6 tours du monde) évoquait au passage son pire souvenir du pot au noir : deux jours et demi pour en sortir !
Mais d’après Jean François Bonin – chargé des analyses météo sur la course – on est loin de ce scénario : la zone délicate s’étend sur 300 milles environ (soit une journée de navigation). Probablement moins selon les marins de tête qui s’attendent à en sortir dès lundi matin. Mais dans quel ordre ?

A 600 milles de Fernando de Noronha
Pour l’instant, c’est le train occidental (regroupant la majorité de la flotte) qui semble être le mieux armé pour franchir rapidement l’obstacle. L’équipage de Delta Dore, légèrement décalé dans l’est, ne peut qu’en faire le douloureux constat. Un constat qui inspirait ces quelques mots à Sidney Gavignet : « c’est là, dans ces moments trop lourds, dans ces moments de rage, qu’il faut puiser sa force et ne rien lâcher».
En effet, la route est encore longue. Voici 15 jours désormais que les neuf équipages sont en mer. et pendant ces deux semaines de navigation marquées par des vents faibles pratiquement jusqu’au Canaries, ils ont parcouru moins de 3000 milles, soit à peine plus de 10 % du parcours. Les voici désormais à presque 600 milles de Fernando de Noronha, porte 3 de la Barcelona World Race.

Le pointage du 25/11/07 à 16h00 TU

1 PAPREC-VIRBAC 2 à 21814,9 milles de l’arrivée
2 PRB à 7 milles du leader
3 VEOLIA ENVIRONNEMENT à 78,7 milles
4 DELTA DORE à 164,2 milles
5 HUGO BOSS à 166,8 milles
6 MUTUA MADRILENA à 214,2 milles
7 TEMENOS 2 à 231,1 milles

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Le tandem Dick-Foxall mène tête de la Barcelona Race

Jean-Pierre Dick qualifié
DR

Avec un brin de fatigue dans la voix, le co-skipper de Paprec-Virbac 2 avouait être un peu déçu par son option à travers l’archipel cap verdien qui leur a coûté « beaucoup d’énergie pour pas grand-chose ». Ils n’ont pas réussi en effet à creuser l’écart avec leur poursuivant PRB, partisan du contournement par l’ouest et auteur d’une remontée de 10 milles pendant cette nuit de navigation sous la lune.
Outre Paprec-Virbac 2, seuls deux autres équipages ont adopté la même stratégie au milieu des îles : Delta Dore (4e à 132 milles au pointage de ce samedi matin) et plus loin Estrella Damm ( 8e à 289 milles).
Delta Dore a également vécu une nuit fatigante en passant tout proche (5 milles) de l’île de Fogo. « En fait de dévent, on a eu un effet venturi. 35 nœuds de vent, et on a beaucoup manœuvré. Nous avons du faire deux empannages, affaler et renvoyer des voiles. Nous avons passé toute la nuit à deux sur le pont » commentait Sidney Gavignet. C’était une nuit à « haut risque » pour Delta Dore. Mais cette fois, les risques ont payé puisque le tandem a réussi à semer Hugo Boss entre deux classements.

Tous les autres ont en revanche opté pour un contournement par l’ouest de l’archipel du Cap Vert et se sont placés (ou vont se placer), après leur empannage, pour entamer un long bord de portant tactique en direction du pot au noir. Chacun semble d’ores et déjà avoir choisi son point de passage. Dans le quatuor de tête, PRB, le plus à l’ouest, et Delta  Dore, le plus à l’est, encadrent Veolia Environnement et Paprec-Virbac 2.

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Transat BtoB : Départ le 29 novembre

Transat B to B
DR

Au vu du retard pris par les arrivées de la transat Jacques Vabre et constatant que plusieurs monocoques Imoca devaient effectuer des réparations, la Transat ECOVER BtoB s’élancera finalement le jeudi 29 novembre en fin de matinée devant le Yacht Club de Salvador de Bahia. A noter que la ligne de départ restera ouverte jusqu’au lendemain afin de permettre aux solitaires qui ne seraient pas tout à fait prêts de participer à la course. Les quinze solitaires n’auront qu’une seule marque à respecter à la sortie de la baie de Tous les Saints, afin d’éviter un banc de sable : le parcours de 4 200 milles entre Salvador de Bahia et La Forêt-Fouesnant est donc libre, l’archipel des Açores pouvant être négocié sans contrainte de passage au milieu des îles. Les premiers monocoques, qui ne pourront pas être routés comme pour le Vendée Globe, devraient mettre entre douze (15 nœuds de moyenne) et seize jours (11 nœuds de moyenne) en fonction des conditions météorologiques régnant sur l’Atlantique.

Quatorze monocoques inscrits à la Transat ECOVER BtoB ont participé à la transat Jacques Vabre (Derek Hatfield étant venu directement du Canada) et certains doivent réparer des avaries plus ou moins conséquentes avant de repartir : c’est la raison qui a incité l’organisateur, en accord avec les coureurs, à reporter le départ au jeudi 29 novembre en fin de matinée. Les plus gros travaux sont à effectuer sur Cervin enR (Yannick Bestaven) et Aviva (Dee Caffari) qui ont tous deux déchiré une partie de leur mât en carbone. Grâce au soutien des équipes techniques des autres bateaux, les coureurs disposent de cinq jours pour préparer sereinement leur monocoque et pour se reposer avant cette transat qui s’annonce difficile dans son tronçon final avec le changement des conditions météorologiques sur l’Atlantique Nord ces derniers jours.

Les prévisions à une semaine indiquent en effet un flux de secteur Nord-Est quinze nœuds pour la sortie de la baie de Tous les Saints, puis une rapide rotation au secteur Est lorsque les monocoques auront gagné dans le Nord. Le Pot au Noir n’est pas très actif autour du 30° Ouest et l’anticyclone des Açores s’est enfin stabilisé au Sud de l’archipel éponyme. Il en résulte un train de dépressions qui balaie l’Atlantique de Terre-Neuve à l’Islande et donc un flux général de secteur Ouest de la latitude de la Floride à l’Europe. Rappelons que la Transat ECOVER BtoB fait office de qualification pour le Vendée Globe 2008 et que les vacations radio avec les solitaires seront animées par Pierre-Louis Castelli pendant toute la durée du Salon Nautique de Paris sur le stand Bretagne-Finistère.

Dee Caffari (Aviva)
« Nous avons travaillé en vue de la Transat ECOVER BtoB qui est un élément crucial de mon entraînement et je prie pour que le mât soit réparé à temps. Je sais que l’équipe fera tout ce qui est en son pouvoir pour que je sois sur la ligne de départ. Les garçons ont des nuits longues devant eux et je suis vraiment touchée et reconnaissante pour les pièces de rechange que les autres équipes nous ont proposées. Cela montre que malgré une grosse compétition sur l’eau, il y a vraiment un super état d’esprit dans la classe Imoca. »

Michel Desjoyeaux (Foncia)
« Foncia va bien ! Mais quand nous avons vu que tout le monde était ensemble aux Canaries, il a bien fallu se dire que les différences de potentiel sont minimes… Le bateau est prêt à repartir pour la Transat ECOVER BtoB ! »

Marc Guillemot (Safran)
« Le parcours de la Transat ECOVER BtoB correspond exactement avec la dernière tranche d’un Vendée Globe, et même si la période hivernale n’est pas tout à fait la même qu’un retour au printemps, les conditions météorologiques sont similaires. Safran a démontré qu’il allait vite mais qu’il y avait encore des points à améliorer. Naviguer en solitaire sur 4 200 milles ne peut être que positif pour affiner la connaissance du bateau. »

Mike Golding (Ecover)
« Le bateau va bien, et on a beaucoup appris sur lui. Ecover 3 a le potentiel pour remporter le Vendée, mais hélas, c’est aussi le cas de beaucoup des nouveaux bateaux ! C’est intéressant à observer tous ces choix différents faits dans le même but. Foncia est rapide dans certaines conditions, Safran dans d’autres, Groupe Bel dans d’autres encore. La question est plutôt : cela marchera t-il dans le contexte d’une course en solitaire ? C’est difficile de faire un classement des nouveaux bateaux. Mais Ecover 3 est définitivement dans les meilleurs. Nous verrons comment cela va se confirmer lors de la Transat ECOVER BtoB ! »

Armel Le Cléac’h (Brit Air)
« La Transat ECOVER BtoB qui se présente à moi dans quelques jours va me permettre de compléter encore ma connaissance de ma machine et de con tinuer à l’étalonner par rapport à la concurrence dans des conditions différentes. Je ne perds pas de vue que l’objectif principal demeure le Vendée Globe et que sur une course aussi exigeante et aussi longue, une parfaite symbiose avec son bateau est un préalable essentiel pour être performant… »

Kito de Pavant (Groupe Bel)
« Le fait de laisser le parcours libre entre le Brésil et la Bretagne est une bonne idée pour ouvrir le champ d’option car le passage aux Açores envisagé un temps, pouvait créer des écarts avec le risque d’un gros coup de vent entre les îles. La Transat ECOVER BtoB est une excellente préparation finale de cette saison car Groupe Bel est tout neuf mais déjà très au point. »

Inscrits à la Transat ECOVER BtoB :

*Akena Vérandas : Arnaud Boissières (Groupe Finot 1998)
*Aviva : Dee Caffari (Groupe Finot 1998)
*Brit Air : Armel Le Cléac’h (Groupe Finot 2007)
*Cervin enR : Yannick Bestaven (Groupe Finot 1996)
*Cheminées Poujoulat : Bernard Stamm (Farr 2003)
*Ecover 3 : Mike Golding (Owen Clarke 2007)
*Foncia : Michel Desjoyeaux (Farr 2007)
*Generali : Yann Eliès (Groupe Finot 2007)
*Gitana Eighty : Loïck Peyron (Farr 2007)
*Great America III : Rich Wilson (Nivelt 1999)
*Groupe Bel : Kito de Pavant (VPLP-Verdier 2007)
*Maisonneuve: Jean-Baptiste Dejeanty (Lavranos 2005)
*Spirit of Canada: Derek Hatfield (Owen Clarke 2004)
*Roxy: Samantha Davies (Groupe Finot 2000)
*Safran: Marc Guillemot (VPLP-Verdier 2007)

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Joyon à fond d’entrée de jeu !

idec
DR

Un début de course satisfaisant
Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour voir le trimaran géant IDEC allonger la foulée vers le cap Finisterre. « J’ai eu trois heures un peu molle après avoir quitté Brest » raconte Francis, « Puis le vent est rentré en force… «  En force, avec les incontournables irrégularités dues aux passages de grains, parfois violents qui ont poussé le marin de Locmariaquer à observer toute la nuit une vigilance extrême. « Ce sont des conditions normales pour la saison « poursuit Francis. « Il faut composer avec les oscillations et surtout les accélérations du vent. J’ai donc beaucoup manoeuvré sur le pont depuis le départ, entre trinquette et solent, un puis deux ris dans la grand voile…On peut parler d’une mise en jambe dynamique, avec le stress lié à une navigation côtière ». Un premier empannage six heures seulement après le départ a permis au plan Irens/Cabaret de conserver un bon angle lorsque le vent a pris de l’est, et, à l’approche des côtes espagnoles en milieu de nuit, Francis a déclenché une nouvelle manoeuvre pour mettre cette fois cap résolument à l’ouest et parer ce matin la pointe occidentale de la péninsule Ibérique. Le tableau de marche envisagé depuis la terre avec Jean-Yves Bernot est parfaitement respecté avec une progression qui place d’entrée Francis Joyon légèrement (plus de 80 milles) en avance sur le rythme de Castorama en 2005, un rythme pourtant déjà unanimement considéré comme très élevé.

Sans transition…
Francis Joyon n’a donc guère fermé l’œil en ces heures toujours cruciales de début d’aventure autour du monde. Entre nécessité de gagner rapidement des milles sur la route et gestion toujours délicate de sortie du golfe de Gascogne en cette fin d’automne, Francis s’est mis aux petits soins pour son bateau. « Il est important de constamment vérifier le matériel, de contrôler les points d’usure potentiels afin de se donner pleine confiance en la capacité du bateau à encaisser de plus en plus d’efforts. » Les conditions, entre le vaste anticyclone qui s’étend depuis le nord des Açores, et la dépression centrée sur le Maroc, proposent un vaste couloir de vent fort bien orienté dans le tableau arrière d’IDEC et dans lequel Francis s’engage avec appétit. « C’est maintenant qu’il faut engranger le maximum de milles. Le vent varie entre 34 et 27 nœuds de secteur Nord Est, des conditions très intéressantes pour IDEC. Les conditions à venir sont très favorables et nous devrions continuer à aller vite… »

Position après un jour de course :
– Date : 24/11/2007 à 11H00 (heure française)
– Latitude : 42°37,64 N
– Longitude : 011°36,20 W
– Cap : 237°
– Vitesse instantanée : 22,1 noeuds
– Vitesse sur les 4 dernières heures : 22,5 noeuds
– Distance parcourue (24 heures) : 451 milles
– Avance sur le record de référence (Ellen McArthur/Castorama) : 81 milles

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