Nous vous annoncions voilà quelques jours que l’Europa Race allait très probablement être annulée pour raisons diplomatiques, à cause des relations plus que tendues entre la France et la Turquie, sur fond de reconnaissance du génocide arménien. L’organisateur Cumali Varer (Olay Nautic) faisait lui même part de ses grandes difficultés liées à ce contexte politique. Les skippers, eux, avaient déjà prévu de nouveaux programmes de navigation. Mais voilà qu’un nouveau rebondissement intervient. Selon nos informations, Cumali Varer a fait savoir par téléphone à la classe IMOCA que le gouvernement turc avait finalement accepté de signer. Donc qu’il pouvait de nouveau solliciter ses partenaires privés… et donc recueillir des fonds pour organiser la course.
L’IMOCA demande 50 000 euros
La classe IMOCA, via deux mails envoyés par son Président Luc Talbourdet, a réagi de la manière suivante à ce retournement de situation. Dans le premier mail envoyé à Olay Nautic, elle demande des garanties à Cumali Varer : 50 000 euros de caution à verser sous une semaine, garantie des prize money de la course (“par exemple par une caution” est-il inscrit dans ce mail) et confirmation de l’application du cahier des charges IMOCA.
Le deuxième mail, lui, est destiné aux membres de la classe IMOCA, dont évidemment les skippers. Luc Talbourdet leur demande de répondre “par oui ou par non” s’ils souhaitent maintenir cette course, sous réserve qu’Olay Nautic satisfasse aux trois points pré-cités. A ces conditions donc, l’Europa Race serait maintenue sur le parcours suivant : Istanbul-Barcelone-Lisbonne-La Rochelle, avec la dernière étape en solitaire.
Bruno Ménard




















