Le double vu par Desjoyeaux-Destremau

GP Lorient 2005-Orma-Géant
DR

A quelques décennies près, Desjoyeaux et Destremau auraient pu former un sacré double au tennis. On parle là de Noël et de Bernard, respectivement grands-oncles de Michel et Hubert, qui furent à leur époque d’excellents joueurs de raquette : le premier, champion de France de double à la fin du XIXème siècle, le second, plus tard diplomate de renom, succéda aux célèbres Mousquetaires dans l’équipe de France de Coupe Davis et remporta Roland Garros en double en 1937 ! Anecdote amusante mais qui sait si leurs descendants n’ont pas hérité de quelques-unes de leurs qualités de joueur de double ? Car que ce soit sur la plate-forme d’un trimaran ou sur un court de Tennis – on a parfois coutume de comparer les dimensions de ces deux terrains de jeu – ce sont finalement les mêmes qualités requises par les duos : complémentarité, vista, émulation, don de soi et, disons-le, une certaine fraternité. En les entendant échanger sur leur Transat à 48 heures du départ, Michel et Hugues dégagent en tous les cas une complicité certaine. Quoi d’étonnant puisque leur arbre généalogique leur prête même un lointain cousinage – « peut-être par alliance mais ce n’est nullement certain mais qu’importe, l’amitié vaut tous les liens familiaux éloignés» répond, interrogée au téléphone sur la question, la mère de Michel qui s’y connaît en relation humaine. Et ces deux-là, que la chevelure frisée fait parfois confondre de loin, d’en sourire… Un sourire quasi identique, un sourire de double que l’idée de traverser l’Atlantique en course paraît autant séduire qu’une finale des Masters pour Santoro et Llodra…

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