« On avait travaillé sur ce sujet quand j’ai perdu l’étrave bâbord il y a trois ans dans une précédente tentative qui m’avait contraint à abandonner après l’Afrique du Sud. Au final, on s’en sort bien. La perte est hydrodynamique et non pas structurelle, » tient à préciser le skipper qui espère que « la bête a à peine senti le choc tellement c’était léger. »
Malgré un handicap de performances estimé entre 10 et 15%, le skipper de Sodebo explique qu’il « n’a pas fait tout ça pour arrêter là ». Il remonte sérieusement sur Francis Joyon et grappille consciencieusement des milles, et repris 345 milles depuis le Cap Horn passé il y a cinq jours.
Toujours au près rapide dans 15 nœuds de vent avec une mer favorable, Thomas gagne au Nord à plus de 17 nœuds de moyenne profitant de conditions de navigation parmi les plus agréables qu’il ait eues jusqu’ici. Aujourd’hui, le vent continuera de mollir à l’approche de l’anticyclone. Le vent de Nord-Ouest passera Nord puis Nord-Nord-Est. Thomas virera avec cette rotation pour passer travers à un vent forcissant et installé dans le Nord-Est.
Là où Francis Joyon dessinait au même moment un long virage dans l’Est de Sainte-Hélène, Thomas remonte lui en ligne droite, grappillant les milles. Son retard est passé désormais sous la barre des 350 milles, soit moins d’une journée de navigation.
Retard à 17h10 : 334 milles par rapport à la progression de Francis Joyon