Conflit de générations en perspective …

18 pieds australiens
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Récents vainqueurs des Championnats de Nouvelles Galles du Sud et d’Australie, le jeune équipage de Gotta Love It 7 composé de Seve Jarvin, Sam Newton et Robert Bell seront ainsi les hommes à battre de cette édition 2008. Un entraînement intense et de longues heures passées sur l’eau sur la surveillance et les conseils avisés de leur coach Andrew Palfrey les ont fait passé en un temps éclair du statut de bizuth à celui de favoris (rappelons qu’ils avaient, au terme d’une première année de compétition, terminés deuxièmes du JJ l’année dernière…).

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Reste que leur solide mais jeune mental de compétiteurs devrait être mis à rude épreuve tout au long des 7 jours de compétitions que compte le JJ Giltinan International Trophy. Au terme de l’invitation race (course « d’entraînement ») et de la première course courues en baie de Sydney ces vendredi 15 et samedi 16 février, ils ne se sont visiblement pas encombré de complexes puisqu’ils trustent sur chacune des deux manches la plus haute marche du podium.

Disputées dans un vent de sud /est, ces premières hostilités ont montré que les meilleurs équipages étaient bien au rendez-vous, à commencer par le vainqueur des deux dernières éditions Michael Coxon (Fiat), le Néo-Zélandais Phil Arey (CT Sailbattens) et Hugh Stodart (Asko Appliances). La surprise vient plus sûrement du retour tonitruant d’un des acteurs les plus reconnus de l’univers très sélectif des 18 pieds.

Plusieurs fois vainqueur du prestigieux Trophée (en 1987, 88, 97 et 98), Trevor Barnabas (père du solide Trend « The Weapon » Barnabas naviguant en tant qu’équipier d’Howie Hamelin à bord de Pegasus Racing rebaptisé cette année du nom de son nouveau sponsor Wild Oats Chardonnay) est de retour aux affaires ! Troisième lors de l’Invitation Race et deuxième de la première manche, il a montré avec son équipage, à bord d’Omega Smeg, une belle maîtrise du plan d’eau (pourtant très difficile a lire) et une impressionnante capacité à remonter un a un ses adversaires.

Reste qu’il faut le plus souvent attendre la septième et dernière manche pour connaître le nom du vainqueur lors de cette formidable compétition. Les ruses sont nombreuses en baie de Sydney. Les courants, les effets de sites et la densité du trafic peuvent mettre à mal les stratégies et les réglages les plus affûtés. La fougue, l’expérience, la jeunesse, un matériel bien réglé, la connaissance du plan d’eau, une certaine capacité à provoquer la chance…tous ces éléments, combinés en des proportions différentes selon les équipages, seront indispensables pour embrasser la victoire finale. A suivre donc !