«J’étais bien entendu affaibli physiquement après cette étape particulièrement longue. J’ai un programme de remise en forme et de récupération pas trop drastique mais assez sérieux quand même. La dernière étape à beau sembler courte, c’est une transatlantique, ce n’est pas anodin. Elle risque d’être sportive, au portant et pleine balle à cette époque. Le bonhomme et le bateau vont être sollicités. Cheminées Poujoulat est, quant à lui, contrôlé sous tous les angles. « Ici, c’est moins adapté qu’à Fremantle où il y avait un superbe port de plaisance. On s’organise différemment, du coup, le bateau ne sera ni mis au sec, ni démâté ».
Dans un premier temps, Bernard a fait le "tour" de Cheminées Poujoulat avec son équipe afin préciser les différents travaux et interventions qui seront à faire avant le départ. Le bateau a été rincé à l’eau douce et asséché. Le Solent et la trinquette ont été déposés et les cirés sont partis en réfaction dans le Montana. Les voiles (code 0, petit Gennaker et Spi) ont été envoyées de Norfolk vers Brest chez Incidences. Le mât va être inspecté (chariot de grand-voile).
Lundi, Bernard regagne la France pour s’occuper de la suite de son projet et notamment de Cheminées Poujoulat 2 qui est en chantier à Caen. « Je ne vais pas rester attendre les autres concurrents à Norfolk, ils sont trop loin. Mon équipe ici va continuer la remise au top du bateau et je vais aller retrouver mes filles et Catherine une quinzaine de jours et voir mon nouveau bateau. C’est motivant et intéressant de changer de monture, je ne sais pas si je vais me sentir aussi bien avec celui là, qu’avec celui que je vais quitter. Cheminées Poujoulat 1 et moi on a une histoire commune, c’est mon pote et j’espère que nous allons bien finir cette course tous les deux. »
Cheminées Poujoulat se prépare pour la dernière étape
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