Caudrelier, Drouglazet, Morvan…

Charles Caudrelier - BOSTIK
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La flotte évolue ce samedi sous des grains et un flux d’est sud-est instable en force et en direction, comme raconte Samantha Davies de Skandia : « le vent passe du 80 au 140 et de 9 à 30 nœuds, ce n’est vraiment pas facile ». Des conditions idéales pour… déchirer son spi, comme Eric Drouglazet (Crédit Maritime-Zerotwo) qui l’a aussitôt réparé mais se plaignait de ne pas pouvoir lâcher la barre. A batailler en tête avec Bostik, ces deux-là n’auraient-ils pas un peu présumé de leurs forces ? « Je suis limite dans le rouge» confiait ce matin un Charles Caudrelier toujours leader mais un tantinet moins serein que d’habitude : « c’est l’enfer, t’envoies le spi ça refuse, tu mets le génois ça adonne…ouh, c’est dur ! Enfin j’imagine que c’est pour tout le monde pareil» Beaucoup de concurrents optaient encore pour le nouveau spi asymétrique, « stable et qui va bien au bateau dans ces conditions-là », résume Gildas Morvan (Cercle Vert), troisième au général. Des soucis techniques sont à déplorer : Antonio Pedro da Cruz (Little Black Shark) cherche à résoudre un problème d’électronique qui rend difficile l’utilisation de son pilote. Yannig Livory (Entreprendre en Pays de Lorient) a du mal à recevoir ses fichiers électroniques. Yannick Bestaven n’a plus de gaz – le détendeur a dû se dévisser – et il devra manger froid jusqu’à la fin de la course… Les premiers soucis d’une grande course transatlantique.

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