IMOCA

Le vent qui est monté en puissance durant la nuit de samedi à dimanche ne devrait plus lâcher les solitaires de la Transat B to B avant l´arrivée à Lorient. Au fur et à mesure que les marins réduisent la toile, les vitesses enregistrées affolent les compteurs.

Le coup de vent annoncé n'est pas encore là, mais tous les solitaires de la Transat B to B y pensent. A bord, on commence à sangler les voiles, à déplacer progressivement les poids vers l'arrière, à ranger et amarrer tout le matériel. C'est aussi le moment de prendre quelques heures de repos avant que ce ne soit la conduite du bateau qui dicte les tranches de sommeil.

Plus qu'une quarantaine d'heures avant la montée en puissance du vent. Dès dimanche, la flotte de la Transat BtoB devrait prendre un sérieux coup de pied au tableau arrière. Le vent d'ouest à sud-ouest pourrait monter jusqu'à trente-cinq voire quarante noeuds quand la mer grossira sérieusement. L'arrivée sur Lorient pourrait être particulièrement sportive.

François Gabart joue les express dans sa remontée vers les hautes latitudes. Le skipper de MACIF a pris un avantage psychologique et matériel certains sur le reste de la flotte de la Transat BtoB, à l'exception de Jean-Pierre Dick qui, sur une route plus ouest, reste à hauteur.

L'idée de la Transat B to B est née, il y a quatre ans, de manière à offrir une course qualificative pour le Vendée Globe au retour de la Transat Jacques Vabre. La première course amenait la flotte de Salvador de Bahia à Port la Forêt et voyait la victoire de Loïck Peyron devant Kito de Pavant et Michel Desjoyeaux. La deuxième édition propose elle aussi un plateau de choix et conduira les Imoca de Saint-Barth à Lorient.

A l´occasion du départ de la Transat Jacques Vabre où la flotte des monocoques IMOCA sera forte de treize bateaux dont cinq unités de dernière génération, la classe a tenu une Assemblée générale au Havre pour envisager son avenir à l´issue du prochain Vendée Globe. Objectif : proposer des perspectives dynamiques en vue de la Barcelona World Race 2014 et du Vendée Globe 2016.

Safran ne cesse d'innover pour améliorer le monocoque à bord duquel Marc Guillemot et Yann Eliès disputeront la Transat Jacques Vabre. Pour la première fois, un bateau de course va bénéficier d'une quille en titane... ainsi que d'une centrale inertielle de guidage et d'un câblage digne d'un Airbus.

Aux alentours de midi, la coque du 60' de Bernard Stamm a reçu la bouteille lancée des mains bienveillantes d'Eric Hussenot, d'Océanopolis, et de Véronique Mang, médaillée de bronze du 4x100 mètres au JO de 2004 également soutenue par Cheminées Poujoulat depuis plusieurs années. Un grand moment pour Bernard Stamm, son équipe et son partenaire, tournant ainsi la page d'un peu plus d'un an de construction et de longues semaines de tests et d'optimisation du bateau.

Dominique Wavre et Michèle Paret prendront le départ de la Transat Jacques Vabre le 30 octobre prochain à bord de l´IMOCA Mirabaud. Ils ont installé leur nouveau gréement et entament désormais une période de préparation intense.

Après trois mois d'activité très intense, deux semaines de travail 24h/24h ont été nécessaires pour terminer l'optimisation de Gamesa. L'IMOCA 60 de Mike Golding fraîchement repeint aux couleurs de son sponsor Gamesa, est sorti de son chantier Green Marine (Hythe, UK) mardi dernier avant d'être remis à l'eau. Pour Mike Golding, c'est la première étape de son objectif ultime: être le premier Britannique à remporter le Vendée Globe.