Raphaël en a marre. Il a déclenché hier soir son virement de bord pour ce qui devait être sa dernière ligne droite vers l’arrivée. Las ! Le centre des hautes pressions recèle de nombreux pièges qui se jouent aujourd’hui du navigateur. Le vent tourne brutalement et dans le mauvais sens; Raphaël qui se refuse à serrer outrancièrement le vent pour ne pas malmener son bateau affiche un cap désastreux vers les côtes espagnoles. Il insiste, multiplie les virements de bord à chaque refus, mais en vain. L’anticyclone ne le lâche pas. La route se rallonge devant les étraves d’Akena Verandas qui cherche plus au sud des vents réguliers. Les 400 milles qui le séparent des Sables, sur la route directe, s’allongent au rythme des virements de bord. Patience, Raphaël, patience…
Baisser de rideau dimanche ?
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