Armel Le Cléac’h sous gréement de fortune

    brit air
    DR

    Dans ces conditions précaires, sans moteur afin d’économiser le peu de carburant restant pour assurer le fonctionnement du matériel de communication, sans radar, à la merci des cargos croisant dans les parages, Armel Le Cléac’h vit des heures difficiles au milieu de l’Atlantique…
     
    Comment vis tu ces moments délicats ?
    Armel Le Cléac’h : « Dur, dur… C’est très difficile à vivre. Ici c’est un peu ambiance Tom Hanks dans "seul au monde" mais bon au moins j’ai pas mal aux dents… C’est mon premier démâtage, mon premier gréement de fortune, j’espère que ce sera le dernier. Ca fait mal ! Dans mon malheur, je me dis qu’au moins BRIT AIR n’a pas tant souffert que ça… »
     
    Comment s’est déroulée ton opération « gréement de fortune » ?
    ALC : « Ca n’a finalement pas été si compliqué que ça. J’ai mis un peu plus de quatre heures pour monter l’outrigger restant à la place du mât et mettre en place un tourmentin. Malheureusement, ces efforts n’aident pas BRIT AIR à avancer beaucoup plus vite : je gagne au plus 1,5 nœuds, soit une vitesse maximale désormais de 4 nœuds… En revanche ça aide à stabiliser le bateau et vu les conditions de mer actuelles, c’est au moins ça de gagné… »
     

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