
La course au large en ULTIM en Méditerranée qui se dérouler du 29 avril au 10 mai 2026, a été présenté hier à Antibes avec les skippers. Elle mènera les skippers sur les traces d’Ulysse, du port Vauban jusqu’à la Grèce, au large d’Olympie – ville jumelée avec Antibes – avant un retour à Antibes.
Tous les skippers qui participeront à la course étaient présents au Palais des Congrès Antipolis d’Antibes, afin de participer à la conférence de présentation de l’Odyssée ULTIM. Armel Le Cléac’h (Maxi Banque Populaire XI) a débuté en rappelant les « moments magiques » qu’il avait vécus à Antibes, l’an dernier, lors de sa victoire à la Finistère Atlantique. « Les runs au large des remparts, c’était somptueux, on a hâte d’y retourner ! »
Charles Caudrelier (Maxi Edmond de Rothschild), ne dit pas autre chose : « je suis très heureux à l’idée de retourner en Méditerranée, je prends toujours beaucoup de plaisir à y naviguer ». Le vainqueur du premier tour du monde en ULTIM et en solitaire, l’Arkéa ULTIM Challenge, poursuit : « en Méditerranée, tout est compliqué, différent, il faut s’adapter en matière de navigation, être opportuniste mais ça rend les choses passionnantes ! »
« Moi, j’ai adoré lire les aventures d’Ulysse, ajoute Thomas Coville (Sodebo). Ce voyage m’a fait rêver et j’espère qu’on arrivera à vous faire rêver à travers nos bateaux et notre course ».
« La Méditerranée est belle, instable et capricieuse, c’est ce qu’on vient chercher ici, abonde Anthony Marchand (Actual). J’ai eu la chance d’y avoir goûté en Optimist, en Laser, en Figaro et j’ai hâte de venir en ULTIM ». Le plus jeune de la classe, Tom Laperche était venu lors d’une tournée en 2022 avec SVR Lazartigue. Il partage l’enthousiasme de ses confrères : « nous sommes ravis que l’Odyssée ULTIM émerge et nous permette de revenir ici ». À l’unisson des autres skippers, il conclut : « on a très envie de se créer de nouveaux souvenirs en Méditerranée ».
LES PRÉMICES DU PARCOURS
Un sprint de cinq jours et plus de 2000 milles (3704 km) à parcourir. Ce sera le programme de cette première édition de l’Odyssée ULTIM. Après deux jours de « runs » (de courts parcours chronométrés) sous les remparts de la cité antique, le départ se tiendra le dimanche 3 mai à Antibes, centre névralgique de cette course. Ensuite, les skippers mettront le cap sur Olympie, ville jumelée avec Antibes. Mais ce seront les conditions météorologiques qui détermineront le parcours. « On peut avoir du vent très fort ou des moments de calme, rappelle Francis Le Goff, le directeur de course. Notre seule contrainte, c’est d’atteindre Olympie, ce qui en fait l’ADN de la course ». Puis, si la météo le permet, « on pourrait envisager de contourner Malte, filer jusqu’aux Baléares avant un retour à Antibes ». Les marins seront attendus sur la ligne d’arrivée le vendredi 8 mai.