Le nouveau monocoque de Nandor Fa bientôt à l´eau

    Spirit of Hungary
    DR

    La mise à la jauge a nécessité quelques ajustements sur ce bateau construit entièrement en Hongrie, chez Pauger Carbon Ltd, sur un design signé Nandor Fa lui même, accompagné d’Attila Déry. Le skipper hongrois considère qu’il a le bateau le plus performant possible dans ce cadre et il dit approuver ces nouvelles règles, notamment parce qu’elles sont selon lui garantes d’une fiabilité supérieure. Nous avons posé quelques questions à ce jeune homme de 60 printemps à la motivation sans faille. Il s’était fait connaître notamment sur le BOC Challenge 1990/1991 mais surtout sur deux Vendée Globe : Nandor Fa avait abandonné sur casse en 1996/1997, mais il avait terminé 5e de l’édition précédente (en 1992/1993), en 128 jours.

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    Quel sera votre programme d’ici le Vendée Globe 2016 ?

    « Nous allons lancer le bateau très prochainement – ce mois d’avril – à Trieste en Italie. C’est la solution la plus proche pour nous. Après quelques tests, nous allons traverser une première fois l’Atlantique en participant à la course New York-Barcelone. J’ai prévu d’intégrer le programme Ocean Masters, ce que je considère comme étant le meilleur entraînement pour le Vendée Globe.”

    Avez vous déjà votre partenaire financier ? Comment s’appellera le bateau?

    « J’ai des soutiens, on peut dire des sponsors, mais je n’ai pas pour le moment le partenaire financier principal, celui qui donnera son nom au bateau. Pour l’instant, le bateau s’appelle “Spirit of Hungary”, car sa naissance et sa construction correspondent à un véritable effort hongrois. Même le carbone qui a servi a sa construction a été produit ici, en Hongrie.”

    Quels seront vos objectifs sportifs sur ce Vendéee Globe 2016/2017 ?

    “Mon but est de faire une course parfaite. Je ne pense pas en terme de place au classement. Mon bateau sera prêt et performant dans les temps, j’ai une grande expérience, mais j’aurai 64 ans au moment du départ. Je ne suis pas un doux rêveur, j’ai toujours été réaliste…”

    Source : Vendée Globe