Les Espagnols remportent le duel pour la deuxième place

Arrivée Tales Santander
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Alex Pella et Pablo Santurde ont franchi la ligne d’arrivée de la Transat Jacques Vabre à 3h 36min 50s (heure française) à Itajaí au Brésil, 3h 40min 50s après le vainqueur GDF SUEZ. Leur temps de course : 21j 01h 22min 15s. Leur vitesse moyenne sur le parcours théorique de 5 450 milles depuis Le Havre a été de 10,69 nœuds. Ils ont parcouru 5 660 milles sur l’eau à la vitesse moyenne de 11,20 nœuds.

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Alex Pella et Pablo Santurde entrent vite dans le bon rythme et c’est en deuxième position qu’ils arrivent à Roscoff,  où la direction de course a décidé d’organiser une escale pour laisser passer le plus gros d’un coup de vent dans le golfe de Gascogne. Suite à un choc sur le safran tribord (axe de rotation cassé), les Espagnols sont contraints d’effectuer une escale technique à La Corogne. Ils affichent un retard de plus de 150 milles sur le leader GDF SUEZ au passage du cap Finisterre. Cet écart se maintient jusqu’à la latitude des Canaries. Le duo entame alors une superbe remontée et lutte à couteaux tirés avec Mare pour la deuxième place, tout en mettant aussi la pression sur Sébastien Rogues et Fabien Delahaye. C’est finalement en deuxième position qu’ils bouclent cette Transat Jacques Vabre.

Alex Pella, skipper de Tales Santander 2014 :  « Nous sommes très contents d’arriver. Il aurait fallu que la course se termine à Punta Del Este pour rattraper GDF SUEZ, dommage c’était un peu court (rires). C’était une très belle course à bord d’un nouveau bateau. Nous avons eu une grosse avarie de safran, il a fallu faire escale à La Corogne. Le stop n’a duré que deux heures mais nous avons perdu le contact avec le groupe de tête car nous sommes repartis dans des conditions légères. GDF SUEZ était à plus de 150 milles. Cela nous a coûté la première place. Au début, nous n’avons pas trop voulu tirer sur le matériel. Après les Canaries, nous avons été très rapides, nous nous sentions plus à l’aise. On a tiré très fort sur le bateau, on a repoussé les limites de notre Class40 ! Le bateau est fantastique. Au reaching dans le vent fort, il est parfait ! Nous avons beaucoup navigué au contact, c’était une course instructive. »

Riechers et Brasseur complètent le podium

Jörg Riechers et Pierre Brasseur ont franchi la ligne d’arrivée de la Transat Jacques Vabre à 5h 36min 30s (heure française) à Itajaí au Brésil, 5h 40min 30s après le vainqueur GDF SUEZ. Leur temps de course : 21j 03h 21min 55s. Leur vitesse moyenne sur le parcours théorique de 5 450 milles depuis Le Havre a été de 10,64 nœuds. Ils ont parcouru 5 669 milles sur l’eau à la vitesse moyenne de 11,17 nœuds.

Impressionnants de constance, Jörg Riechers et Pierre Brasseur n’ont jamais quitté le podium provisoire de la Transat Jacques Vabre tout au long de ce parcours entre Le Havre et Itajaí. Jusqu’aux derniers milles, le duo de Mare a lutté pour la deuxième place face aux Espagnols de Tales Santander 2014. A bord de leur plan Manuard de 2012, sistership de GDF SUEZ, ils décrochent finalement une belle troisième place. 

Jörg Riechers, skipper de Mare : « Nous sommes heureux de finir troisièmes. Nous avons bien navigué. Difficile de faire mieux car les deux bateaux de devant sont très performants et menés par des marins talentueux. Nous n’avons pas fait d’erreurs majeures. Je pense que nous avons plutôt souffert d’un déficit de vitesse, notamment par rapport à Tales Santander 2014 qui est le bateau le plus rapide de la flotte. On l’avait déjà constaté entre Le Havre et Roscoff. Et cela s’est confirmé par la suite.Nous avons été un peu malchanceux à la sortie du Pot au noir où nous sommes restés bloqués deux heures sous un gros nuage. A partir de ce moment, cela a été difficile car nous étions trop à l’Ouest et GDF SUEZ et Tales se sont échappés. »

Pierre Brasseur, co-skipper de Mare : « Nous sommes très contents d’arriver  au Brésil. Ce n’est pas la première fois pour Jörg et moi car nous étions déjà allés à Salvador de Bahia pour la Mini Transat. Mais nous n’étions jamais descendus aussi Sud. Cette Transat Jacques Vabre offrait un super parcours de vitesse. Nous nous sommes régalés à faire marcher les bateaux si vite. Nous savions que Tales allait nous poser des problèmes. Arriver aussi proche à Itajai, en ayant même réussi à repasser devant sur la fin, est positif. Autre point positif : nous n’avons rien cassé. »