Des allures de Mini-TransatA la question, est-ce osé de commencer le solo en Figaro par une transantlatique ? Yannick répond « au contraire, cette course correspond à mon cursus. Grâce à mon expérience de la Mini-Transat, j’ai l’habitude et j’aime les courses d’endurance. Tu as le temps de poser ton jeu tactique, de prendre des options et de mener une stratégie sur le long terme. J’ai vraiment une carte à jouer. » S’il fallait comparer le Trophée BPE à la « Mini », Yannick y verrait surtout des points communs : « ces deux courses sont très proches, à la fois sur la gestion du matériel, du physique, du sommeil et de la stratégie météo ; mais la différence ici est la monotypie, nous courrons avec le même bateau, ce qui peut avantager les skippers qui pratiquent le Figaro depuis longtemps. »« Figaristes » contre « ministes »
Le plateau du Trophée BPE réunit deux profils de marins, les « figaristes » comme Charles Caudrelier, Eric Drouglazet, Gildas Morvan ou Dominic Vittet pour ne citer qu’eux, et les « ministes » comme Jeanne Grégoire, Armel Tripon, et Yannick. Il va être intéressant d’observer l’approche de ces deux « écoles » durant un mois de régate. Comme dit le skipper d’AQUARELLE.com « si les « figaristes » partent très vite tout de suite, est-ce qu’il faudra les suivre ou au contraire jouer sur la longueur ? »