Vendée Globe. Sébastien Marsset dévoile son modèle inédit de sponsoring

Le skipper Sébastien Marsset qui vise une deuxième participation sur le prochain Vendée Globe a dévoilé un modèle inédit de sponsoring à partir de la trésorerie des entreprises.

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Devant un public de dirigeants et de partenaires économiques réunis pour une conférence exceptionnelle, le skipper Sébastien Marsset a présenté une innovation rare dans le sport professionnel : un modèle de sponsoring financé non pas par une dépense, mais par la performance d’une trésorerie placée. Ce dispositif imaginé par Julien Chany (team manager de l’équipe de Sébastien Marsset et fondateur du cabinet Lafayette Patrimoine) répond à une réalité largement évoquée durant l’événement : les entreprises souhaitent s’engager, mais leurs budgets communication et RSE sont sous tension.

Cette innovation ouvre une troisième voie entre sponsoring et mécénat, adaptée aux PME comme aux ETI, et cohérente avec l’ADN de sobriété performante du projet Marsset. Un sponsoring autofinancé : comment ça marche ?
Le mécanisme repose sur un principe simple :
-L’entreprise utilise une partie de sa trésorerie.
-Cette trésorerie est placée de manière sécurisée, sans être bloquée et sans jamais être dépensée.
-Le placement génère un rendement annuel.
-Et c’est ce rendement, et uniquement lui, qui finance le sponsoring et le mécénat.
Le capital, lui, reste intact.

On ne touche pas à l’argent de l’entreprise : on fait travailler sa trésorerie. Ce n’est plus une dépense : c’est un flux financé par le rendement. Pour l’équipe de Sébastien Marsset, ce modèle rend le sponsoring voile : moins risqué, plus accessible, compatible avec les contraintes de trésorerie modernes et mesurable.
« Ce modèle répond à une attente claire : permettre aux entreprises de s’engager sans pression budgétaire supplémentaire. Notre mission est de rendre cette solution accessible et opérationnelle. »

Durant la conférence, Foussier et Magellan Partners ont partagé leur expérience du sponsoring voile auprès de Sébastien Marsset. Leur expérience démontre que le sponsoring voile crée de la valeur, ce qui rend d’autant plus pertinente l’arrivée d’un modèle autofinancé, capable de lever le principal frein des entreprises : le coût. Cette lecture a été renforcée par l’analyse de Bruno Fraioli (SportBusiness.Club), qui a replacé l’innovation dans le contexte économique actuel : « On est face à une véritable innovation. Ici, le sponsoring se finance par la performance de la trésorerie. Ce n’est plus une dépense, mais un investissement. »

Sur le plan sportif, l’équipe est désormais tournée vers la prochaine grande échéance : la Route du Rhum 2026, première étape majeure vers le Vendée Globe 2028