Il a terminé la saison champion Imoca en 2023 et il fait partie des outsiders sur ce Vendée. Il dispose de l’ancien bateau de Thomas Ruyant mis à sa main et optimisé.
L’anglais Sam Goodchild a suivi la voie française pour se former à la course au large, même si ses débuts commencent dans l’équipe d’Alex Thomson, puis dans celle de Mike Golding. En 2010, il rejoint l’Artemis Offshore Academy, qui a été créée pour lancer des jeunes Anglais. Il fait sa première saison de Figaro, évolue du Class40 à l’Ultim, du Figaro à l’Ocean Fifty où sur Leyton, gagne le Pro Sailing Tour 2021. En 2023, il décide de partir en Imoca et de faire le Vendée Globe. Il rejoint l’écurie de Thomas Ruyant. Pour se qualifier et engranger des milles et de l’expérience, il participe à The Ocean Race sur Holcim-PRB. Sur le circuit Imoca, il part en double avec Antoine Koch, l’architecte du bateau. Il termine la saison en tant que champion des Imoca Globe Series. Avec les conseils de Thomas et d’Antoine, il maîtrise parfaitement son bateau qu’il a optimisé et fait évoluer. Il sera redoutable.
« J’apprécie le voyage que j’ai fait pour arriver à être au départ du Vendée Globe. J’en ai eu l’idée il y a 20 ans. J’ai connu des échecs mais j’ai persévéré. J’apprécie cette expérience de vie, de construction de projets. J’ai eu beaucoup de chances. Je suis allé 4 fois dans le Grand Sud, sur des bateaux différents, Ultime, Imocas, avec des navigateurs hors norme. Je pars sur mon premier Vendée dans des conditions royales. J’ai une belle équipe TR Racing et le soutien de notre partenaire Advens.
Depuis deux ans, on a appris la machine sans la modifier. Je me suis adapté au bateau. On a réussi à l’apprivoiser. Il est désormais à ma main et les manoeuvres me viennent naturellement. Ce bateau porte ma marque et celle de Thomas. »
« J’ai séquencé cette course, avec une dizaine d’étapes fortes, Cap Horn, Kerguelen, Leeuwin, Nemo etc… cela permet d’appréhender le Vendée Globe plus simplement. Je refais la course dans ma tête, j’imagine les moments forts et les gestes de base à effectuer régulièrement. J’ai hâte d’être seul, de m’approprier la course. Un départ peu venté permettra d’entrer dans la course en douceur, de quitter la terre plus facilement, de trouver le sommeil aisément dès la première nuit. Je vais observer les favoris, les grands foilers. On part pour un exercice différent d’une transat. Dès l’Atlantique Sud, on sentira la solitude.
Le niveau de ce Vendée Globe est très élevé. La flotte est impressionnante. C’est LE défi ultime. J’ai la fierté d’être dans ce milieu que j’admire depuis longtemps. Etre un peu reconnu est appréciable. Si un Anglais l’emportait, ce serait bien pour la voile anglaise. »