Louis Burton rencontre a nouveau des problèmes de pilote automatique et doit barrer lui-même. Il lui reste encore 200 milles avant d’arriver sous le vent de l’île Macquarie où il a prévu de réparer.
Celui qui a la vie la plus compliquée depuis hier, c’est sans aucun doute Louis Burton. Le skipper de Bureau Vallée 2 fait face à des problèmes de pilote automatique depuis 19 heures, et c’est à l’aveugle, et à la barre, qu’il poursuit sa route. Et ce qui rend la situation plus complexe encore, c’est que c’est le plan B qui est tombé en carafe. Ce début de journée française va permettre à son équipe de se mettre en relation avec les ingénieurs du fournisseur de l’électronique pour trouver une nouvelle parade. « Heureusement, dit Louis Burton, j’ai quand même un cap, une vitesse, et une barre. Je ne vais pas pouvoir tenir longtemps sans pilote, mais c’est magique de pouvoir barrer à 20 nœuds dans ces mers ».
Jeudi, Louis Burton a annoncé son intention d’aller se mettre à l’abri, sous le vent de l’île Macquarie, qu’il devrait rejoindre dans la soirée, voire dans la nuit, pour réparer son gréement. Il faut s’attendre à le voir empanner dans les premières heures de cette matinée. Il sera alors porté par un vent d’Ouest qui va le déposer aux abords de cette île australienne dont les altitudes – 300 mètres au plus haut – lui promettent des dévents apaisants.