Une flotte hétérogène pour la Caribbean 600

Départ de la RORC Caribbean 600
DR

Parmi les participants confirmés, les deux 100 pieds, Rambler 100 et ICAP Leopard seront les grands favoris. Un premier grand duel est attendu entre ces deux unités qui vont se retrouver face à face encore une fois au début du mois d’avril aux Voiles de Saint Barth. Parmi les autres inscrits, une demi-douzaine de Class40 dont le Concise 2 de Tony Lawson, à bord duquel Pete Goss a participé à la Route du Rhum, Gérald Bibot et son Zed 4 et Ocean Warrior, skippé par Lenjohn van der Wel, qui devrait prendre le départ de la prochaine édition de la Global Ocean Race. Le vainqueur de la première édition, le Cookson 50 irlandais Lee Overlay Partners est de retour. Parmi les autres grandes unités, Jean-Philippe Chomette va s’aligner sur le 104 pieds Ocean’s Seven tandis que le magnifique Farr 115 Sojana effectue une nouvelle saison aux Caraïbes. Enfin, on note aussi la participation du Ker 46 de Piet Vroon, Tonnerre de Breskens.

- Publicité -

En général, la course démarre avec une remontée au près. Comme Mike Slade, propriétaire d’ICAP Leopard a déclaré lors de la première édition, « Cette épreuve est loin d’être une petite sortie pour le plaisir. Dès le départ nous avons rencontré des conditions musclées au large d’Antigua. »

Plus au large de l’île, la flotte devrait pouvoir accélérer vers Barbuda sous spi. En soirée, ils peuvent s’attendre à du portant pour doubler l’île de Nevis et passer sous le vent de Saint-Kitts vers Saba. Dans ces eaux abritées par l’île, pour les bateaux les plus rapides, cela devrait être une soirée confortable avec une progression à bonne vitesse sur mer plate.
Pendant la nuit, lors du passage vers Saint-Barth, à priori ce sera de nouveau du près au programme. Il faut rester prudent lors du passage devant l’île car il y a le danger des nombreux récifs avant de doubler Saint Martin, l’île qui marque le point nord et la mi-parcours de cette épreuve. Ensuite, ce sera un long bord de reaching de 170 milles vers la Guadeloupe. L’année dernière, les conditions dans cette zone étaient assez musclées et humides, mais offraient des moyennes élevées aux participants qui profitaient d’une forte houle.

Lors du contournement de l’île de la Guadeloupe, il va falloir tenir compte du dévent sous l’île et des effets locaux. Autre difficulté à surveiller, les nombreux casiers à homards près des côtes. C’est à l’est de La Desirade que la flotte rencontrera la pleine puissance de l’Atlantique. Dernière piège à noter, le dévent sous l’île de Redonda, un îlot, qui culmine à plus de 1000 pieds. Epuisés après 560 milles de mer, les concurrents devront disputer ce qui est peut-être la partie la plus difficile du parcours, les 40 derniers milles vers Antigua.