Hetairos n’a été mis à l’eau qu’il y a six mois, mais a déjà remporté la Transat de Tenerife aux îles Vierges lors de sa première course majeure. Le 216 pieds a bouclé le parcours de 3 069 milles en 8 jours, 10 heures et 58 minutes. Conçu comme voilier de luxe, et basé sur les plans d’un cotre du 19ème siècle, le bateau est néanmoins équipé d’un matériel à la pointe de la technologie et est en effet le plus grand voilier en matériaux composites au monde.
La Caribbean 600 sera la première grande épreuve pour le 124 pieds P2 de Gerhard Andlinger. A son bord deux marins avec une grande expérience de la Coupe de l’America : Peter Holmberg, qui connaît d’ailleurs très bien ces eaux et le Néo-Zélandais, Paul Scoffin. Holmberg souligne que le plan Briand P2 est conçu pour la course croisière, mais son propriétaire veut relever le défi de ces 600 milles en mer des Caraïbes.
Parmi les revenants, le ketch Sojana, un plan Farr de 115 pieds. En 2011, le monocoque de Peter Harrison a terminé à la deuxième place en IRC-0. A son bord pour la Caribbean 600, quelques grands noms des Caraïbes dont un des fondateurs de cette course, John Burnie. Pour son skipper Marc Fitzgerald, cette épreuve est d’autant plus importante étant donné que les autres courses au large comme la Sydney-Hobart, la Fastnet et la Newport-Bermudes sont réservées aux bateaux de moins de 100 pieds.
Quant aux bateaux classiques, deux voiliers de tradition sont inscrits à cette édition. Le 180 pieds sera face à la goélette de 155 pieds, Windrose of Amsterdam, qui a été louée pour l’occasion par l’ex-Commodore du RORC, Andrew McIrvine.
A l’opposé de ces géants, mais déterminé à s’affirmer le Class40 autrichien, Vaquita sera mené par son propriétaire, qui va embarquer Andreas Hanakamp, mieux connu pour ses exploits en Star et plus récemment comme skipper de Team Russia dans la Volvo Ocean Race 2008-2009. L’année dernière c’est le bateau de l’Armée britannique qui a remporté la Caribbean 600 en Classe 2. Et en 2012, les militaires seront de retour, mais cette fois à bord d’un First 40.7.
