Une étape hautement tactique

Le Pingouin seul en tête
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Les marins les plus habiles pour négocier les différents systèmes météo seront vite récompensés à mesure qu’ils progressent vers le Nord. Les autres risquent au contraire de perdre des milles difficilement rattrapables dès les premiers jours de course. Une fois à distance des calmes de Sainte Hélène, les marins toucheront les alizés de sud-est et navigueront dans des conditions idéales. Mais cela ne durera pas. Il faudra ensuite se frayer un chemin à travers la zone de convergence intertropicale généralement située au nord de l’équateur.

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De retour dans l’hémisphère nord, la flotte gagnera les alizés de nord-est pour rejoindre Charleston. Plus elle naviguera à proximité des côtes américaines, plus elle devra négocier les courants qui balayent les fonds marins dans cette région. Contrairement aux deux étapes précédentes qui se sont courues principalement au portant sur les vagues des Mers du Sud, les Eco 60 devront cette fois progresser au près sur une mer relativement plate. Les skippers étudieront au mieux les prévisions météo qui leur permettront de prendre les bonnes décisions tactiques et de faire la différence au classement. Un défi d’un autre genre, mais pas moins difficile que sur les précédentes étapes.

Départ de Punta del Este le dimanche 27 mars. Le premier bateau devrait rejoindre Charleston en 26 jours environ.