De grandes nouveautés ont fait leur apparition cette année dans la classe figaro 2 : il s’agit des pesées de bateau, et les tests de stabilité. En effet quelques sessions se sont organisées à La grande Motte, Caen, Port la forêt, Lorient. Un protocole rigoureux rythmé par les indications des jaugeurs.
Vider le bateau, soumettre son inventaire à l’œil du jaugeur, peser… Du coup, le ponton visiteurs de Port la Forêt commencait à devenir difficile d’accès, entre un mât qui de temps en temps barrait le passage, les tas de voiles et le matériel devant la douzaines de bateaux du centre d’entraînement.
Mais vous allez me dire " le Figaro Bénéteau, ce n’est pas une classe monotype par hasard ? »
Naturellement, mais… Pour garantir cette monotypie il fallait intervenir. Les suspicions et les bruits de ponton devenait gênants pour la sérénité de notre circuit. C’est un grand soulagement pour quelques bateaux qui animaient de nombreux débats. Mais malheureuesement les mesures font déja l’état de quelques polémiques. C’est un petit pas en avant qui fera progresser cette classe déjà très organisée.
La Transat approche
Les bateaux sont de plus en plus prépareés en mode transat. Le matériel de sécurité obligatoire est à bord. Les essais Iridium, fax et autres électroniques sont en cours sur les plus avancés. Les navigations s’enchainent et les réglages de pilote s’affinent. Nous étions 12 Figaro présents la semaine dernières lors des entraînements. Une petite flotte, un niveau homogène propice à de belles batailles autour des Glénans pour des parcours entre 20 et 70 miles.
Autant vous dire que je miserais gros sur certains chevaux pour le tiercé gagnant de la prochaine transat en solitaire! Par ailleurs, je fais partie de mon pronostic, mais je n’ai pas finalisé mon budget.
Les jeux sont ouvert, misez sur moi !
Eric Peron