Très belle seconde place pour le nouveau Delta Dore

Jeremy Beyou
DR

Après un début de course difficile, l’équipage de DELTA DORE a dû faire parler la poudre pour remonter la flotte. Cette course de 1850 milles aura duré près de 9 jours, sur un rythme laborieux (une moyenne proche de 8 noeuds), dans une brume à couper au couteau et une atmosphère très humide. Saisissant une belle opportunité aux îles Shetland, la seule côte que la brume ait bien voulu laisser admirer à l’équipage, DELTA DORE a pris la quatrième place. Puis, au large de l’Angleterre, à 24 heures de l’arrivée, l’équipage décidait d’une option météo judicieuse qui lui faisait ravir la deuxième place à VM Matériaux de Jean Le Cam. Jérémie Beyou a de quoi être satisfait.
Le monocoque dessiné par le cabinet Farr vient de courir sa première course et prouve déjà le potentiel de vitesse d’un "obus" comme le surnomme son skipper. Alors qu’il n’est pas encore totalement optimisé et qu’il se confronte pour la première fois à ses concurrents, DELTA DORE pourrait bien créer la surprise sur les prochaines épreuves, qui plus est à la barre d’un skipper talentueux.
 
A son arrivée, Jérémie Beyou ne tarissait pas d’éloge sur son équipage et son bateau : "Cette course n’est pas une première pour moi, j’ai couru la première édition sur PRB. Après une mauvaise surprise de début de course, nous sommes revenus petit à petit grâce à un équipage super professionnel. Chacun était très compétent et responsable dans son domaine, jamais un mot plus haut que l’autre, une synchronisation vraiment facile et efficace. Quant au bateau, j’en suis très satisfait. A la barre ou au speedomètre, il est très sensitif. Il y a des améliorations à faire encore. Sidney Gavignet a commencé à réfléchir, avec Pascal Bidégorry et Yvan Ravussin nous avons beaucoup échangé et envisagé une multitude de réglages à optimiser. Notre objectif était de terminer la course dans les cinq premiers. J’espérais que le bateau ne soit pas trop en retard sur les autres bateaux neufs. Enfin le projet fonctionne, il y a eu beaucoup de travail fait à terre, peu de régate mais déjà, nous ne sommes pas loin d’être à 100% de son potentiel. Nous n’avons pas peur de tirer dessus, il est très à l’aise dans le petit temps. Il est très sensitif. Son plan de voilure est cohérent grâce à Sidney qui a fait un super boulot depuis son arrivée dans le projet. Nous avions besoin de finir une course et de montrer notre fiabilité. Terminer deuxième, c’est la cerise sur le gâteau !"
 

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