Interview de Vincent Riou et Sébastien Josse

equipage PRB
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Pas trop de vent sur cette course ? « Non juste en montant vers l’Irlande où on s’est retrouvé sous trinquette et aujourd’hui avant le Pas de Calais. On doit dire que ce run de vitesse entre Douvres et Calais nous a bien fait plaisir. Ces bateaux sont quand même faits pour surfer »
Vous souvenirs marquants ? « La brume et le froid ! Mais aussi les Shetlands que nous n’avions pas vu la dernière fois ».
La suite : « des sorties avec les clients de PRB pendant 8 jours aux Sables d’Olonne et puis dans 15 jours rendez-vous à St Nazaire pour le record SNSM entre ce port et St Malo. Ensuite repos en juillet, le Fastnet en août et bien sur la Barcelona Race. »
Sébastien ? « Il a été très bon comme tout l’équipage. Tout a été impeccable : un bon bateau, les meilleurs à bord, et un retour avec un bateau en parfait état »
La régate : « Longtemps Jean Le Cam nous a mené la vie dure et il a fait une erreur qui lui a été fatale. Le niveau monte et les nouveaux bateaux commencent à montrer les dents comme Delta Dore ».
Un doublé ? « Celui là n’était pas pareil car la dernière fois nous n’étions vraiment pas prêts. Nous avions passé la semaine à Calais avec la trousse à outils. Là nous étions prêts et en course cela se ressent aussi. J’ai confiance dans l’équipage et du coup j’ai pu me concentrer sur la navigation. Je crois que je n’ai pas passé 5 mn sans regarder les fichiers ou classements. Cela aide à ne pas faire d’erreur. »
Un sans faute ? « On fait toujours des fautes, des petites bêtises mais nous sommes restés concentrés. Il fallait choisir les bonnes trajectoires une fois que nous avions réussi à nous décaler un peu »
La confiance ? « Je suis vraiment très content du bateau. Il a été optimisé pour le tour du monde et des conditions rudes alors se prouver que dans le petit temps il ne craignait pas grand monde cela fait évidemment du bien »

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Interview Sébastien Josse : « Je suis super content. Cela s’est bien  passé du début à la fin. PRB a un très gros potentiel et il commence à être optimisé. . En plus cela devient agréable de naviguer même dans le petit temps car avec 5 à 6  nœuds de vent ces bateaux vont vite. Il est vrai que nos voiles sont plus grandes qu’avant. Désormais on peut vraiment régater à son bord alors que c’est vrai que les autres nouveaux bateaux ont été pris en main par leurs équipages il y a moins longtemps. Nous, depuis février, nous naviguons sans arrêt et forcément cela fait une différence. Vincent est très serein. Il fait confiance à tout son équipage et respecte chaque personne. Cela me donne vraiment envie de partir avec lui sur la Barcelona race. »