Tout le monde en Atlantique

Sir Robin Knox-Johnston Saga Insurances Velux 5 Oceans 2006
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Bernard Stamm, le plus au Nord, se débat dans les petits airs, par le travers des côtes brésiliennes. Il était pointé à la mi-journée à 180 milles dans l’Est de Recife. Dans une courte vacation, Bernard a précisé que tout allait bien à bord de CHEMINEES POUJOULAT, mais que l’absence de vent l’obligeait à d’incessantes manœuvres. Grains, nuages noirs, pétole, voilà le menu de CHEMINEES POUJOULAT depuis plus de 24 heures. « Les conditions sont semblables à celles du Pot au Noir, même si ne nous y sommes pas encore… »
 
CHEMINEES POUJOULAT est à 3.756 milles de Norfolk, la ville d’arrivée de cette deuxième étape de la VELUX 5 OCEANS. Kojiro Shiraishi, son poursuivant le plus proche accuse toujours près de 2 000 milles de retard.
 
SPIRIT OF YUKOH, poursuit sa remontée de l’Amérique du Sud. Il se situait à la mi-journée à 500 milles dans l’Est de Buenos Aires, Argentine, et filait à plus de 16 nœuds. A l’extrême Sud du continent, les trio de queue a enroulé le Cap Horn dimanche, juste avant que le temps déjà mauvais, – 40 nœuds établis !, ne se dégrade encore plus. Unai Basurko, PAKEA, et Graham Dalton, A SOUTHERN MAN – AGD, font maintenant cap au Nord-est, vers le chaud, à 10 nœuds de moyenne et à 50 milles d’écart.
 
En revanche, Sir Robin Knox-Johnston a été contraint de se dérouter vers la Terre de feu pour régler des problèmes techniques à bord de SAGA INSURANCE. Le doyen de la course, qui passait le célèbre Cap pour la troisième fois de sa longue carrière de navigateur, fait actuellement escale à Ushuaia. Cette escale technique lui vaudra une deuxième pénalité de 48 heures, comme le précise le règlement de la course.
 
Son équipe technique est déjà à pied d’œuvre à Ushuaia, et espère pouvoir intervenir sur le bateau le plus rapidement possible, malgré un malheureux contretemps logistique. En débarquant en Argentine, les préparateurs de Sir Robin se sont aperçus que l’ensemble de leurs bagages, y compris les pièces de rechanges indispensables à la remise à niveau du bateau, n’avaient pas été embarquées lors de l’escale de Madrid !
 
Après 11 heures de remorquage, Sir Robin Knox-Johnston a enfin pu apprécier un bon petit déjeuner. Son équipe espère que l’escale durera au maximum 48 heures. Une durée qui devrait être suffisante pour régler les problèmes de grand-voile et les problèmes informatiques rencontrés par SAGA INSURANCE. Sir Robin reste confiant et estime que les 7 000 milles qui le séparent de Norfolk, terme de cette deuxième étape, devraient être suffisants pour lui permettre de recoller à la flotte… A suivre.

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Source Velux 5 Oceans