Tanguy de Lamotte prépare son avenir

    Tanguy de Lamotte
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    Le 60 pieds est en chantier à Lorient et les réparations ont démarré. Normalement, le monocoque devrait être remis à l’eau pour le Grand Prix Guyader à Douarnenez et l’équipe va décider dans les jours à venir si Tanguy de Lamotte sera au départ de la Transat Jacques Vabre ou non. En tout cas, le bateau n’est pas à vendre et pour cette saison le jeune skipper restera à bord d’Initiatives Coeur. Pour la suite, rien n’est encore déterminé, même si le jeune skipper pense déjà au Vendée Globe 2016. 

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    Tanguy de Lamotte : « J’ai besoin de reprendre un peu d’énergie avant de me dire que je suis capable de repartir. Mais je me dis que dans quelques mois j’aurai de nouveau l’envie de le faire. C’est quelque chose dont on parle avec mon partenaire mais j’ai quelques trucs à caler dans ma vie privée, dans ma maison et j’ai surtout besoin de récupérer de l’énergie avant de repartir là dedans. Ce sont des choses qui usent et pour bien les faire, il faut être sûr de vouloir les faire, pas simplement d’en être capable. Je peux garder le même bateau et refaire la même chose ; ça ne m’intéresse pas forcément. L’autre extrême est de construire un bateau neuf. Je discute avec Franck Vallée, le directeur d’Initiatives, et il a certaines limites. Il a la possibilité, a priori, de mettre en place un nouveau projet pour faire le Vendée Globe mais peut-être pas au niveau de celui de Macif. Pour l’instant, on est encore en train d’écrire les bilans et de voir combien celui-ci a réellement coûté mais forcément, quand on vient de terminer le Vendée Globe, on ne pense plus qu’à ça. »

    Ce qui est évident est que les skippers de la classe IMOCA et les armateurs attendent la décision de la classe IMOCA sur la jauge. Tanguy est farouchement opposé à la monotypie. «  Sur des projets monotypes, mon projet, comme ceux d’Alessandro et de Bertrand de Broc, ne pourraient pas exister. Il y aurait moins de diversité sur le Vendée Globe donc ce serait moins intéressant pour le public. Et si tout le monde termine le Vendée Globe, ça deviendra une course comme les autres. Il n’y aura plus que les skippers qui feront la différence et je ne pense pas que ce soit le plus intéressant pour le public. Le Vendée Globe perdra de sa valeur si tout le monde arrive au bout. Malheureusement c’est comme ça. En plus, la monotypie ne serait pas intéressante techniquement pour les gens comme moi ou comme ceux qui font de l’accastillage, qui font des voiles, etc. »