Spithill revient sur la victoire d´Oracle Team USA

Oracle dernier match
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“Je crois que ce sont les gens qui vous entourent qui vous donnent la confiance nécessaire. La Coupe de l’America est de loin le plus grand sport d’équipe qui existe. Il faut une énorme équipe. On parle de plus de 100 personnes. Evidemment il y a les navigants, ceux qui sont sur le bateau et qui font les courses. Mais ils ne sont rien sans les autres membres de l’équipe. Il y a l’équipe technique, ceux qui sont là pour ce que l’on appelle le ‘pit stop’, il y a les architectes, les ingénieurs, l’administration, les agents de nettoyage… Tout le monde a son importance. Sur l’eau c’est celui qui est à vos côtés, qui est prêt à tout pour l’équipe, qui vous motive. Comme tous les autres, il a peur de décevoir les autres équipiers. Il se donne à fond. Il est prêt à tout faire pour les autres. Quand vous vous retrouvez avec d’autres qui pensent ainsi mettant l’équipe avant tout et eux-mêmes en tant qu’individu au deuxième plan, on est au sommet. C’est cela un vrai sport d’équipe.”

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“Certes les deux premières régates étaient loin de ce que nous avons espéré. Ce n’était pas le début que l’on cherchait, mais on savait que la route allait être longue. Le plus important était d’apprendre. Il fallait se donner à fond et être motivé par la force de l’adversaire. Et voilà ce que Emirates Team New Zealand nous a donnés. C’est une des meilleures équipes et cela depuis dix ans. En nous trouvant face à face, je crois que nous nous sommes motivés réciproquement à repousser les limites comme jamais auparavant. La courbe d’apprentissage était très rude…”

“Et puis chaque matin après le petit-déjeuner on était obligés de passer devant la Coupe pour accéder au bateau. On se dit “On veut la garder, celle-là !” L’aiguière représente plus de 160 ans d’histoire. Elle date d’avant les JO modernes. On pense à cela tout le temps. Chacun a sa façon de la regarder, mais c’est quelque chose de spécial pour tout le monde quand on la voit tous les jours avant les régates. Et puis, et là c’est marrant, nous perdions sous le score de 7-1 et le Trophée a disparu ! Je me suis dit ‘Mais attend. On pense tous que l’on peut encore relever le défi’.”

“Il n’y avait pourtant pas autant de gros changements que certains imaginaient. Lors des conférences de presse, je disais que l’on allait changer ceci et cela. C’est un jeu psychologique avec les autres, même si notre équipe faisait du travail chaque nuit et continuait parfois jusqu’à la matinée.”