La belle histoire
« Jusqu’à Barra, je ne savais pas les classements, je n’étais pas du tout sur d’être le premier. J’étais en panne de BLU depuis une semaine… C’est énorme ! Je me doutais un peu, mais il y avait toujours un risque. Aussi, je n’ai pas arrêté d’envoyer depuis l’équateur. L’histoire est énorme, l’histoire de cette Transat est extraordinaire. Au départ, je n’étais pas sûr de partir et je la gagne ! Elle est très belle l’histoire… C’est énorme… Gagner la Transat 6,50 c’est énorme… c’est un rêve de gosse, un rêve que je n’imaginais pas possible et voilà… Aujourd’hui c’est fait… »
Le stress du leader
« La position dans laquelle j’étais était difficile. J’étais en tête et il fallait que je le reste. Mais le niveau de stress que j’avais était très élévé. Je me suis mis dans le rouge des fois… Des coups de nerfs parce que j’avais peur de pas bien faire, de ne pas être au niveau. Pour moi, c’était dur de gérer le stress et d’être devant… J’y allais pas pour amuser la galerie. Il y a deux ans quand je suis allé voir Actual, c’était pour un projet gagnant ! Et là je suis content de leur donner cela. Mais c’était dur ce niveau de stress… »
La peur de casser
"J’avais peur toutes les 5 minutes de casser quelque chose. Mais je devais attaquer car il fallait mettre de la pression sur les autres et être devant… C’est le truc le plus simple en fait et en même temps le plus dur. Depuis les Canaries, je suis en tête, sauf une fois où Adrien est passé devant. Mais voilà, faut envoyer tout le temps pour rester en tête… Il y a des moments où j’envoyais… mais j’envoyais. Je me disais peut-être que le bateau a un peu mal mais il le fallait. Le curseur est dur à trouver…"
Pas du au hasard
« Une victoire, c’est vrai que cela ne tombe pas du ciel… Cette victoire là est due à plein de choses mais pas au hasard, pas au hasard. Avec Sam et Isa, cela n’était pas gagné et le niveau était carrément haut. On avait des bateaux avec des performances très très proches et chacun avec des motivations très élevées. Quoi qu’il arrive, même sans eux, il ne fallait rien lâcher… En tous les cas, ce n’est pas un hasard, cela ne tombe pas du ciel comme cela. Cela fait deux ans que je mobilise toute mon énergie sur ça… J’avais mis en place pour que cela se passe comme cela et c’est ce qui se passe, c’est énorme. J’ai mis beaucoup d’énergie dans ce projet et cela se passe comme dans un rêve ».