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Port la forêt contre Jean Pierre Dick et Alex Thomson

Photo sent from the boat SMA, on November 7th, 2016 - Photo Paul Meilhat / SMA Photo envoyée depuis bateau SMA - Photo Paul Meilhat / SMA Sacrée première nuit... Une bonne dizaine de grains sur notre route avec grêle, rafales à 30 nds et petit temps ensuite. Déjà deux changements de voile et deux prises de ris. Nous sommes maintenant au portant devant la Corogne, on navigue à vue avec maître coq et prb. Pas beaucoup dormi ni mangé. On en profite pour se sécher entre les grains quand le vent est faible (photo). Pas encore eu le temps de réaliser qu'on part sur un Vendée Globe.

Ils étaient trois à sortir du lot au passage du Cap Finistère. Arme Le Cleac’h (Banque Populaire), Jean-Pierre Dick (St Michel Virbac) et Alex Thomson (Hugo Boss). Le britannique a été le premier à empanner cette après-midi. Habitué des trajectoires peu orthodoxes, il a décidé de longer les côtes portugaises. Jean-Pierre Dick a suivi quelques heures plus tard en optant pour un recentrage. Armel a poursuivi son bord. Trois options différentes dont on saura celle qui paiera au passage de Gibraltar. Si celle d’Alex semble séduisante, surtout avec son bateau, elle est risquée compte tenu du trafic maritime forcément plus présent mais elle a au moins le mérite de se démarquer.

carte

S’il y a un coup de chapeau à tirer c’est bien à Jean-Pierre Dick qui fait un très beau début de course et tient le rythme. Celui pour qui « le Vendée Globe c’est sa vie » montre qu’il est bien présent et dans les trois premiers.

Derrière, on est surpris par Sébastien Josse qui reste un peu en retrait au contraire de Vincent Riou dont le PRB tient tête aux foilers de belle manière tout comme Yann Eliès dans le match. Dans ce groupe, on retrouve Paul Meilhat (SMA) et Jérémie Beyou (Maitre Coq) . Une bonne partie d’entre eux s’entraînent à Port La Forêt et ils ont tous choisis pour l’instant de ne pas empanner par esprit suiveur ou par leur maîtrise de la météo. A suivre…
A noter les bobos du jour : une dent cassée pour Jérémie Beyou et un doigt entaillé pour Sébastien Destremeau (FaceOcean-TechnoFirst).

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Didac Costa bientôt prêt pour partir

L’IMOCA One Planet One Ocean est sorti une dernière fois en mer mardi 1er novembre, pour une navigation qui confirme le bon fonctionnement de tous les appareils du bord.
La mobilisation du public a été déterminante pour financer le matériel électronique endommagé par la foudre.

Plus que quatre jours avant le départ du Vendée Globe, le bateau de Didac Costa One Planet One Ocean est quasiment prêt pour entreprendre le tour du monde en solitaire sans escale et sans assistance. Après deux semaines de travail intense, l’électronique du bord est rétabli. La dernière sortie en mer lui a permis de valider les réparations et de répéter les manoeuvres à effectuer le jour du départ.

Il ne reste plus qu’à charger l’avitaillement pour la centaine de jours estimés pour réaliser ce tour du monde. Didac avait bouclé son premier tour du monde sur One Planet One Ocean en compagnie d’Aleix Gelabert en 98 jours au départ et à l’arrivée de Barcelone.
Le pompier de Barcelone est “très reconnaissant” de la mobilisation du public suite à son appel aux dons sous la forme d’un crowdfunding. En un peu moins de deux semaines, ils ont permis de couvrir les frais de réparation du matériel électronique endommagé par la foudre ainsi que l’achat d’appareils de réception des informations météorologiques. En outre, des entreprises ont répondu positivement à l’appel lancé et sont devenues partenaires d’un projet de plus en plus collectif, une expérience inédite en Espagne.
Même si Didac a aujourd’hui recueilli plus de 25 000 euros sous la forme de dons allant de 10 à 2 000 euros, le crowdfunding continue. Il manque aujourd’hui au skipper 11 000 euros pour financer les transmissions satellites (vidéos, photos etc.) qui lui permettront de partager son aventure avec des milliers de supporters.

Didac Costa : “Les messages de soutien que j’ai reçu sont aussi précieux que l’argent que nous avons récolté” Ces messages ne font que motiver encore plus le skipper pour honorer son public en devenant le deuxième espagnol à boucler le Vendée Globe.

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Thomas Coville rejoint les Imoca du Vendée

7 avril 2016, large Belle-Ile, entrainement en solo de Thomas Coville sur le Maxi Trimaran SODEBO ULTIM' @ Yvan Zedda
24 heures après son passage de ligne au large de Brest, Thomas avoisinera les 600 milles parcourus. La belle opportunité météo respecte ses promesses, amenant le skipper solitaire au large du Portugal en un seul bord. Le Golfe de Gascogne a été fidèle à sa réputation : une mer formée (2 à 2,5m de creux), des grains et un vent irrégulier passant de 10 à 35 nœuds en rafale. Les prochaines heures s’annoncent néanmoins plus stables et propices au repos.

Thomas Coville a passé le Cap Finisterre cette nuit vers 5h TU, soit seulement une dizaine d’heures après son passage de la ligne de départ. Avec des pointes à 39 nœuds et une trajectoire relativement rectiligne, il pourrait atteindre les premières portes clés de ce Tour du Monde dans des temps proches de ceux réalisés en équipage sur de précédents Trophées Jules Verne. Sodebo Ultim’, bien que rapide n’en est pas moins exigeant, et requiert toute l’attention de son pilote surtout dans des zones de trafic dense comme celles traversées au large du Portugal cette nuit.

Désormais dégagé des côtes, le trimaran poursuit sa route dans des conditions de vent et de mer plus clémentes. Thomas, qui a quitté Brest serein et confiant de son choix météo, pourra profiter de quelques moments de repos avant Madère.

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Charles Caudrelier et Dongfeng Race Team de retour sur la Volvo Ocean Race

May 5, 2015. Leg 7 to Lisbon onboard Dongfeng Race Team. Day 16. Wet. Charles Caudrelier. Wolf © Volvo Ocean Race

A Wuhan, dans la province chinoise de Hubei, le géant de la construction de véhicules Dongfeng Motor Corporation, a annoncé aux médias la participation de Dongfeng Race Team à la Volvo Ocean Race 2017-18. L’équipe inaugure ainsi sa deuxième campagne consécutive dans la légendaire course autour du monde. Durant l’édition 2014-15, l’équipage international avait sélectionné et formé des marins chinois qui découvraient la course au large.

Après neuf mois d’une épopée qui avait conquis le public, notamment en Chine, Dongfeng Race Team avait pris la troisième place, devant des concurrents plus expérimentés. Le skipper français, Charles Caudrelier, reprend cette fois-ci la barre avec l’objectif de s’aligner parmi les favoris.
La 13e édition de la Volvo Ocean Race s’élancera d’Alicante (Espagne) le 22 octobre 2017 et visitera 11 villes sur cinq continents au cours des huit mois d’une régate planétaire intense durant laquelle les concurrents parcourront 45 000 milles (83 400 km), souvent dans les mers les plus inhospitalières du globe.

Dongfeng Race Team défend les couleurs de la Chine sur cette épreuve suivie et reconnue internationalement. Aux côtés de Charles Caudrelier, Bruno Dubois, de nationalités belge et canadienne, est de retour en tant que team manager. L’équipage sera présenté prochainement et comptera certains des marins chinois et internationaux ayant déjà partagé l’édition précédente. Le groupe réunira aussi de nouveaux régatiers, actuellement en sélection.
Ce lundi, lors de la conférence de presse d’annonce à Wuhan, le skipper n’a pas caché sa volonté. « Nous sommes déterminés à faire encore mieux que lors de notre première campagne. Nous nous sommes classés troisièmes et notre objectif n’est pas la seconde place, » a-t-il confié. « Lors de la Volvo Ocean Race 2014-15, nous n’étions pas favoris parce que nous étions une équipe jeune, avec moins d’expérience que les autres. Cette fois-ci, nous sommes l’un des premiers projets à démarrer et nous le faisons dans de bonnes conditions. »
Le Français a aussi rappelé que le démâtage de Dongfeng, peu avant le Cap Horn en mars 2015, avait démontré à tous qu’il ne fallait jamais rien considérer comme acquis sur cette épreuve hors normes. « Nous savons parfaitement à quel point cette course est longue et peut s’avérer cruelle. Je n’ai aucun doute non plus sur la résistance de nos adversaires. Nous allons nous attacher à faire de notre mieux et travailler aussi dur que possible pour aller chercher la meilleure place. »

Yang Qing, vice-président de Dongfeng Motor Corporation, a souligné la fierté de son entreprise d’être de retour dans la Volvo Ocean Race après une première participation il y a trois ans, dont les résultats sont allés bien au-delà des espérances. « La Volvo Ocean Race est la référence des courses autour du monde en équipage et a reçu beaucoup d’intérêt en Chine. Le public et les médias connaissent désormais la course grâce à la participation de Dongfeng Race Team. Notre équipe a marqué l’histoire et plusieurs marins chinois y ont contribué. »
« Dongfeng Race Team a non seulement réussi à promouvoir notre marque en lui permettant d’accroître son audience auprès d’une clientèle mondiale grandissante mais l’équipe s’est aussi attachée à être un écho exceptionnel de la culture chinoise au travers de la Volvo Ocean Race. Dongfeng Motor Corporation soutient avec enthousiasme cet équipage mené une nouvelle fois par Charles Caudrelier. Notre groupe va pouvoir valoriser de nouveau la fraternité qui anime la course au large et contribuer à créer un pont merveilleux entre la voile en Chine et dans le reste du monde, » a-t-il ajouté.

Bruno Dubois a lui salué le retour d’un partenaire chinois de premier rang. « L’engagement de Dongfeng Motor Corporation témoigne du succès de notre première campagne dans la Volvo Ocean Race. En 2014-15, le parrainage provenait de Dongfeng Trucks uniquement alors que nous avons désormais un soutien global de Dongfeng Motor Corporation, une étape significative pour le projet. En 2014-15, Dongfeng était un nouvel acteur du sponsoring sportif. Nos succès aussi bien en mer que à terre, ainsi qu’une valorisation médiatique supérieure à celle de nos concurrents, ont démontré la portée mondiale de ce partenariat. »
Tout en visant la performance sur l’eau, Dongfeng Race Team garde l’ambition de présenter et promouvoir la course au large en Chine. Dongfeng renouvèle aussi sa confiance à l’agence événementielle et de marketing OC Sport, spécialisée en voile et dans les disciplines outdoor afin d’assurer la gestion de cette seconde campagne.

Le projet Dongfeng Race Team a notamment été plébiscité en 2014-15 pour la franchise de sa communication aussi bien dans les médias classiques que numériques. Ce second chapitre s’inscrit sur la même ligne, avec l’envie de partager avec nos fans, en Chine et ailleurs, une aventure humaine d’une intensité rare dans le monde du sport.
L’équipe démarre ainsi plus tôt que la fois précédente. Ces dernières semaines, Charles Caudrelier a déjà convoyé le VO65 Dongfeng de Göteborg à la base de l’équipe à Lorient (France) puis ensuite jusqu’à Lisbonne où le bateau est désormais en préparation dans le Volvo Ocean Race Boatyard (chantier commun à toutes les équipes, géré par l’organisateur), situé sur les rives du Tage dans la capitale portugaise.
Les équipiers chinois et internationaux ont aussi participé aux Championnats du Monde de SB20 à Cascais (Portugal) en septembre. Charles Caudrelier vient également de se classer second du National J80, un circuit auquel il participe avec d’autres équipiers de Dongfeng dans l’objectif de s’entraîner à la régate au contact. La sélection de l’équipage qui disputera la Volvo Ocean Race se poursuit avec un prochain rendez-vous passionnant : la participation de Charles et certains marins du team à la célèbre Sydney-Hobart, fin décembre.
Autre grand changement annoncé, l’équipage devrait aussi compter au moins une femme suite aux nouvelles règles de la Volvo Ocean Race imaginées afin d’encourager la participation de navigatrices. « De mon point de vue, je suis plutôt pour cette mixité au sein des équipages. Cela va donner la chance aux meilleures navigatrices qui régatent à travers le monde de pouvoir disputer la Volvo Ocean Race, » a ainsi conclu le skipper.

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Jean-Pierre Dick dans le trio de tête

Y.Zedda/StMichel-Virbac

Jean-Pierre n’est pas très loquace moins de 24h après le départ du Vendée Globe. Mais il fait un début de course remarquable et StMichel-Virbac pointe en deuxième position à 2,3 milles du leader Alex Thomson. Le trio de tête formé avec Armel Le Cleac’h est dans un mouchoir de poche à l’approche du Cap Finisterre (pointe nord-ouest de l’Espagne). La nuit a été intense pour Jean-Pierre qui n’a cessé de manœuvrer sur le pont pour négocier les différents passages de grains.

Comment as-tu vécu le départ du Vendée Globe ?
« Je suis content du départ que j’ai pris à bord de StMichel-Virbac. J’ai regardé à nouveau la trace hier, j’ai franchi la ligne 4 secondes après le top départ, cela donne le ton de la compétition ! J’imagine que le spectacle était superbe pour tout le monde ! »

Comment s’est passée cette première journée ?

« La nuit a été agitée, il y avait beaucoup de grains, un vent très instable. J’ai réduit la toile en milieu de nuit. J’ai passé du temps sur le pont à manœuvrer. En observant le réglage de ma grand-voile, un paquet de mer a emporté ma lampe. Heureusement que j’en ai prévu en spare. La vitesse du bateau avec les foils est satisfaisante. Cela fait plaisir d’être dans le top 3 dès les premières 24 heures. »

Quelles sont les conditions à venir ?
« Je suis content de ma position même si Hugo Boss m’est passé devant ce matin sous un grain. Nous sommes proches avec Armel. Avant de passer le cap Finisterre, je vais me reposer un peu pour négocier ce passage délicat. Il y a toujours beaucoup de vent et de cargos. »

Classement de 10h
1 – Alex Thomson- Hugo Boss à 24 133,3 milles de l’arrivée
2- Jean-Pierre Dick- StMichel-Virbac à 2,3 milles du leader
3 – Armel Le Cleac’h -Banque Populaire VIII à 2,4 milles du leader


Impressions de JP 48H avant départ par jeanpierredick

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Le Vendée Globe Virtuel réparé

Le Vendée Globe virtuel est reparti après plusieurs heures où il était impossible de se connecter. 258 000 personnes étaient inscrites au moment du départ. Le nombre devrait augmenter dans les prochains jours mais quelle déception pour tous ceux qui souhaitaient vivre leur Vendée Globe virtuellement.

Un message sur la page Facebook de VR indiquait hier dans la soirée que le problème était réparé et venait d’Amazon. Ce qui n’a pas empêché quelques 1000 commentaires négatifs d’être publié à l’annonce du site en maintenance.

Chers Navigateurs,

Nous venons tous de vivre un départ difficile.
Les sessions mysql, n’étaient pas fermées correctement par Amazon Web Services, provoquant un empilement des connections aux bases.

Notre équipe à mis toute son énergie pour venir à bout de l’avarie que le jeu à rencontré, mais d’abord, nous tenons à tous vous remercier pour votre patience et pour le soutien que vous nous avez témoigné durant ces longues heures.

Chacune des demandes reçues sur notre support client fera l’objet d’un traitement personnalisé au plus vite. Nous vous donnerons également plus d’informations sur les détails de cette “fortune de mer”.

Nous vous souhaitons de bons surfs à travers le Golfe de Gascogne, il reste encore de long milles à parcourir ensemble jusqu’à la ligne d’arrivée.

Merci encore.

 

La surcharge du départ sur VR est bien connu des amateurs du jeu depuis deux éditions et les plus prudents avaient anticipés comme le créateur du jeu qui a fait partir tous les bateaux.

La course virtuelle elle, a bien été lancée. Si hier soir, les bateaux virtuels étaient encore devant les bateaux réels, ils ont été rattrapés ce matin par Armel, Jean-Pierre Dick et Alex Thomson. Comme pour les vrais, l’enjeu ava être le passage du Cap Finistère et le choix de la bonne trajectoire cette après-midi et dans la soirée. Un passage qui va donner le premier vrai classement.

Le bateau Course Au Large Magcourseaularge, parti au cap 250 en ligne droite vers le Cap Finistère classé dans les premières heures 97 000è, puis dans la soirée dans les 25 000è est 1069e ce matin. Ni trop haut, ni trop bas, notre bateau va pouvoir passer le Cap Finistère à 14-15nds. Les bateaux plus sud qui dominaient la course depuis le départ cèdent la place progressivement à ceux qui visaient la ligne droite et sont obligés de modifier leur Cap à une allure moins rapide.

 

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Première nuit

Sailing aerial images of the IMOCA boat St Michel - Virbac, skipper Jean Pierre Dick (FRA), during a solo training strong wind for the Vendee Globe, off Belle-Ile in South Brittany, on September 16, 2016 - Photo Yvan Zedda / St Michel-Virbac / Vendée Globe Images aériennes de l'IMOCA St Michel - Virbac, skipper Jean Pierre Dick (FRA), pendant un entrainement au Vendée Globe par vents forts, au large de Belle-Ile, le 16 Septembre 2016 - Photo Yvan Zedda / St Michel-Virbac / Vendée Globe

Le tracé en ligne directe vers le Cap Finistère à la moyenne de 15 nds ne dit rien de la première nuit passée par les 28 skippers qui se sont élancés hier des Sables d’Olonne. Une nuit pourtant qui a dû ressembler à celle d’une étape de la Solitaire du Figaro. Une veille constante pour éviter la collision avec d’autres bateaux, un rythme à prendre pour se mettre dans la course, un vent très instable variant considérablement entre douze et trente nœuds et en direction de plusieurs dizaines de degrés

En tête ce matin après 20h de course, le trio Armel Le Cleac’h (Banque Populaire), Jean-Pierre Dick (StMichel-Virbac) et Alex Thomson (Hugo Boss). Trois foilers qui ont pris dès le départ un cap plus sud que les autres et qui engrangent les dividendes maintenant. Ils avancent 1 à 2 nds plus vite et touchent un meilleur vent devant en creusant l’écart. Derrière les autres favoris sont là. Si l’on n’est pas étonné de voir Vincent Riou (PRB), Sébastien Josse ((Edmond de Rothschild), Paul Meilhat (SMA), Morgan Lagravière (Saffran), Jérémie Beyou (Maitre CoQ) et Yann Eliès (Quéguiner-Leucémie Espoir), il faut saluer la présence de Tanguy de Lamotte (Initiatives Coeur), Thomas Ruyant (Le Soufle du Nord), Jean Le Cam (Finistère Mer Vent), Bertrand de Broc (MACSF) et Louis Burton (Bureau Vallée) qui suivent le rythme.

Un second peloton s’est formé emmené par Kito de Pavant (Bastide Ohio). Celui-ci a perdu un temps précieux cette nuit avec une voile. Il emmène un groupe de 5 coureurs Fabrice Amadeo (Newrest-Matmut), Stéphane Le Diraison (Compagnie du Lit), Arnaud Boissière (La Mie Câline), Conrad Colman et Shiraishi. Si le premier groupe a avalé les premiers milles à 14-15 nds de moyenne ce groupe avance à 12-13 nds.

Enfin un troisième groupe à 90 milles du leader compte Nandor FA, Wilson, Alan Roura, Romain Attanasio, O’Coineen, Eric Beillon (Comme un Seul Homme) . Sébastien Destremeau (Face Ocean Technofirst) est parti sur une trajectoire très sud. A noter la présence dans ce groupe de Peter Heerema qui joue sans doute la prudence et avance à 10-11 nds de moyenne.

Si ce premier jour de course a offert des conditions clémentes aux skippers, ce n’est pas le cas pour Didac Costa (One Planet One Ocean) contraint juste après le départ de revenir au port pour un problème de tuyau de ballast. Il devrait pouvoir réparer et repartir.

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Revivez le départ du Vendée Globe 2016

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Bon début pour Tanguy

Photo: Pierre Le Targat

Quelques heures après le départ, 50 milles parcourus, Tanguy de Lamotte est 9e et réalise un bon début de course. « Etre aussi heureux et libéré que j’ai pu l’être sur le Vendée Globe 2012 ». C’est ce que répond le navigateur Tanguy de Lamotte lorsqu’on lui demande ce qu’on peut lui souhaiter pour son deuxième Vendée Globe.
Coup d’œil sur l’état d’esprit du skipper d’Initiatives-Cœur quelques minutes avant la mythique remontée du chenal des Sables d’Olonne où plus de 350 000 personnes sont venues acclamer ces aventuriers des temps modernes.

Il y a 4 ans, après une acquisition tardive du fameux Pingouin, une préparation qui se comptait en mois seulement, Tanguy prenait le départ de ce qui allait devenir sa première course en solitaire en IMOCA. Ce matin, à l’aube de ce nouveau défi, c’est un Tanguy bien plus serein et confiant qui foulait les pontons de Port Olona : « ça fait des mois qu’on attend ce moment, mon équipe a beaucoup travaillé pour arriver à ce stade de préparation. Maintenant on savoure chaque instant. Avec ces conditions météo, le spectacle va être magnifique ! »

Mais pourquoi y retourner ?
Parce que c’est certainement la plus belle aventure humaine qui existe, la plus belle course à la voile comme la plus folle. Une épreuve taillée pour des marins talentueux et tenaces. Des adjectifs qui définissent bien Tanguy, seul navigateur à avoir bouclé toutes les courses dont il a pris le départ depuis 2012, Vendée Globe y compris.

Qu’est ce qui a changé ?
Papa d’un petit Billy depuis presque deux ans, l’émotion était intense au moment de la séparation. On peut assez facilement le comprendre, d’autant plus que notre skipper au grand cœur sait désormais dans quoi il s’embarque, il connaît la difficulté de cette course. C’est donc, souriant mais concentré qu’il a largué les amarres. Au moment de couper la ligne, Tanguy a pris un excellent départ, prenant les devants avec Kito de Pavant (Bastide Otio), Paul Meilhat (SMA) et Vincent Riou (PRB).

Et l’engagement pour Mécénat Chirurgie Cardiaque ?
Toujours au cœur du projet, plus palpitant que jamais ! Véritable source de motivation pour Tanguy, le projet « 1 clic = 1 cœur » (qui a permis de sauver 77 enfants atteint de malformations cardiaques depuis 2012) continue sa course folle. A chaque nouveau fan de la page Facebook Initiatives-Cœur, les sponsors-mécènes, Initiatives et K-LINE donnent 1€ à l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque. D’autres moyens sont mis en place pour prolonger cette chaine de solidarité, comme la possibilité de faire un don sur le stand Initiatives-Cœur installé sur le village aux Sables d’Olonne jusqu’à ce soir. En place depuis le 15 octobre, 120 000€ de dons ont été enregistrés, une mobilisation extraordinaire et absolument inattendue ! Alors que le départ vient d’être donné, l’action d’Initiatives-Cœur permet déjà de sauver 12 enfants.

Et maintenant ?
A terre, c’est désormais l’attente, suspendu aux classements et aux prochaines nouvelles du bord. Le grand public va pouvoir se consoler avec un reportage exclusif proposé par Sept à Huit ce soir dès 18h30 sur TF1. L’occasion de découvrir les conditions extrêmes vécues par un solitaire. Intitulé « Tempête » le reportage a été réalisé à bord d’Initiatives-Cœur lors de la transatlantique New-York < Les Sables (bouclée en 6ème position le 10 juin dernier). A ne rater sous aucun prétexte !

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Départ parfait de Vincent Riou

Vincent Riou est arrivé un peu avant 10h ce matin sur le ponton du Vendée Globe entouré de sa famille, de ses amis et de ses partenaires. Pour son quatrième départ du tour du monde, le skipper du monocoque vendéen a profité pleinement de ses dernières minutes à terre. Il a même pris le temps d’aller saluer plusieurs de ses concurrents comme Armel Le Cleac’h, Romain Attanasio ou encore Arnaud Boissières. Jérémie Beyou est quant à lui passé sur PRB quelques minutes avant de larguer les amarres. Les deux hommes, amis dans la vie, se sont serrés longuement, chacun souhaitant à l’autre de tracer une belle route autour du monde. « Fais attention à toi » a susurré Vincent à un Jérémie les yeux embués par l’émotion.

Un dernier encouragement de S.A.S Albert de Monaco puis, Vincent et son équipe ont libéré le monocoque. Il était 10h42 précises et PRB était, comme prévu, le dernier à rejoindre la zone de départ. Une nouvelle fois, le chenal des Sables d’Olonne a tenu toutes ses promesses. Depuis le milieu de la nuit, le grand public s’était amassé sur les digues. Ils étaient près de 350 000 à dire un dernier au revoir aux solitaires ! A l’avant de son monocoque, Vincent a salué la foule pendant toute la remontée. Plusieurs minutes d’une émotion intense qui n’a lieu qu’ici aux Sables d’Olonne à chaque départ de Vendée Globe.

Puis PRB s’est dirigé vers la zone de départ. Sur le plan d’eau, le décor était tout simplement époustouflant : des centaines de bateaux spectateurs, un soleil éclatant et un vent de secteur Nord-Ouest de 12-15 nœuds… A 12h58 les derniers équipiers ont quitté PRB. Puis à 13h02, c’est seul à bord de son monocoque que Vincent s’est élancé pour le Vendée Globe. Tribord amure sous grand-voile haute et J1 (foc d’environ 130 m²) et positionné sur la droite de la ligne de départ (au vent), le skipper de PRB a rapidement pris les commandes de la flotte avec Bastide Otio (Kito de Pavant), SMA (Paul Meilhat). Dans des conditions météo favorables à son 60’, Vincent a réussi à gagner plusieurs longueurs sur ses adversaires durant les premières minutes de course, se frayant ainsi une route dégagée malgré la multitude de bateaux accompagnateurs. Un départ comme il en rêvait, tout simplement ! Devant les étraves de PRB s’ouvre un nouveau tour du monde. Le match est désormais lancé et Vincent est prêt pour vivre sa course avec intensité comme il le disait ce matin sur le ponton.
Interview de Vincent Riou au départ du ponton ce matin

« J’ai passé une bonne nuit et ai bien dormi. Nous ne sommes jamais habitués à un départ de Vendée Globe. C’est un moment fort en émotion et compliqué entre les au revoirs à la famille, le fait de ne pas pouvoir voir tout le monde. Mais bon dans quelques heures, nous aurons quitté tout ça et on vivra d’autres choses aussi intenses. Ça va être comme ça pendant plusieurs mois mais tout sera oublié en rentrant ».

Classement à 16h
1- Edmond de Rothschild (Sébastien Josse)
2- St Michel Virbac Paprec (Jean-Pierre Dick) à 0,11 nm
3- PRB (Vincent Riou) à 0,51 nm
4- Banque Populaire VIII (Armel Le Cléac’h) à 0,77 nm
5- Maitre Coq (Jérémie Beyou) à 1,37 milles
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