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Vendée Globe. Charlie Dalin révèle son cancer et ne participera pas au prochain Vendée Globe

Charlie Dalin révèle dans son livre à paraître prochainement qu’il est atteint d’un cancer. Une maladie qui le touche depuis deux ans et avec laquelle il a dû composer lors du Vendée Globe qu’il a remporté.

Dans son livre La Force du destin, il raconte avoir disputé la course sous traitement pour une tumeur stromale gastro-intestinale, dont il a été opéré au printemps de cette année. Il découvre la maladie cinq jours avant le départ de la Transat Jacques Vabre 2023, à un an du Vendée Globe. C’est un scanner, passé en urgence à la suite de douleurs abdominales persistantes, qui révèle la tumeur. Il prendra tout de même le départ de la Transat pour se qualifier, avant de faire demi-tour afin de passer des examens approfondis.

Les médecins lui prescrivent alors un traitement et l’autorisent à participer au Vendée Globe, qu’il courra sous médication, avec quelques effets secondaires et une fatigue accrue. Durant sa course exceptionnelle, il parviendra à ne plus penser à la maladie, retrouvant sa vie d’avant. Seuls ses proches étaient au courant, préférant garder le silence.

Le jour de la remise des prix du Vendée Globe, il sera absent, souffrant à nouveau de douleurs après sa tournée médiatique. Après son opération au printemps, la maladie est revenue sous une forme un peu différente. Elle est aujourd’hui stabilisée, mais loin d’être terminée.

Il ne pourra pas participer au prochain Vendée Globe, trop éprouvant et trop risqué.

« Je vois mon bateau passer dans la baie et c’est très dur, même si je vais au bureau pour continuer à réfléchir à la performance et au développement. J’espère pouvoir revenir sur les transats, mais pour l’heure, tout est en stand-by », confiait-il.

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Figaro. 23 équipages engagés sur le National Figaro

© Simeli Prod

Le National Figaro 3 en équipage se tiendra à Lorient La Base à partir de ce vendredi 10 octobre jusqu’au dimanche 12. Organisé par la Classe Figaro Beneteau, en partenariat avec le Centre Nautique de Lorient, le National Figaro, course de l’Académie Figaro, proposera trois jours de régate dans les Coureaux de Groix et un tour de l’île de Groix. L’occasion pour les 23 équipages, composés de 4 ou 5 équipiers, de partager un moment convivial avec leurs partenaires ou de faire découvrir le Figaro Beneteau 3 à des aspirant-Figaristes.

LES INSCRITS

DMG MORI ACADEMY : Laure Galley, Pierre-Antoine Tesson, Paul-Felix Bresson, Matthis Johnson, Irvin Payet, Alexandre Wenderlich
SKIPPER MACIF 2025 : Hugo Dhallenne, Fred Duthil, Pascal Bidégorry, Endelvy Varrin, Chloé Le Bars, Franck Cammas
SELENCIA-CERFRANCE : Maël Garnier, équipage à venir
ELITYS : Victor Mathieu, François Jambou, Valérie Reber, Nicolas Depaep, Vincent Cadene, Théo Cadene, Aurélien Cadene
FRANCE ALZHEIMER : Gaby Bucau, Hugo Feydit, Adrien Simon, Jean-Baptiste de Sansonetti, Romain Van Enis, Gabriel Couronne
KÉRÉIS SNCF VOYAGEURS : Marie Gendron, Yaël Poupon, Aglaé Ribon, Erica Lush, Alexis Crespin
CER-Ville de Genève : Nils Palmieri, Constantin Broggini, Johanne Girard, Nicolas Goumaz
RÉGION BRETAGNE-CMB ESPOIR : Victor Le Pape, Paul Morvan, Tom Goron, Malo Abguilerm, Léo Le Coz, Alexis Carer
AURAY QUIBERON BY ORLABAY : Yvon Larnicol, Thomas Dinas, Lilou Saudrais, Tugdual Guillemot, Titouan Marilley
KILOUTOU : Arthur Meurisse, Pierre Guyader, Malo Bellec, Arpad Baio, Olivier Colleau, Mayeul de Joux
SKIPPER MACIF 2023 : Charlotte Yven, Marius Carniaux, Alexis Loison, Nicolas Troussel
TBC : Marcus Hutchinson, Rebecca Colls, Balasz Gyapjas
RICHARDSON FOR PURE OCEAN : Calixte Benoît, Joseph Cloarec, Thomas André, Nell Castilla, Emile Probert
MIEUX : Hugo Le Clech, Alice Amouroux, Brieux Megret, Arnaud Barral, Ewen Le Clech, Vincent Bouvier, Frédéric Doumenc, Yannick Le Clech
LGC SAILING-BRETAGNE PLAISANCE : Marie-Adélaïde Le Gué, Alexandre Carlo, Noah Guichoux, Tristan Le Jeune, Quentin Sevennec
RÉGION BRETAGNE-CMB OCÉANE : Lola Billy, Théa Khelif, Louise Acker, Aurélien Barthélémy, Mathilde Fontan
FONDATION JÉRÔME LEJEUNE : Marin Carnot, Alexandre Boîte, Philippe Boîte, Pierre-Jean Gallo
DEMAIN SANS HPV : Eliaz Morineau, Florien Docquier, Meven Flao, Emma Meilhat, Laure Roulle
P’TIT DUC : Jules Delpech, Christophe François, Julien Hereu, Benoît Mariette
HELLOWORK : Davy Beaudart, Thomas De Dinechin, Julie Simon, Hugo Cardon
ARTICLE 1 : Arno Biston, Axel Tréhin, Vittoria Ripa di Meana, Laurent Pruvost
WOMEN ENGINEERING : Elie Driver, Olivier Hill, David Paul, Finn Morris
RÉGION BRUXELLES-CAPITALE – BRUSSELS HOOFDSTEDELIJK-GEWEST : Timothée Deplasse, Manon Gérard, Emiel Joye, Winnie Berteloot

LE PROGRAMME

Jeudi 9 octobre
14h00 à 16h45 : Validation des inscriptions au bureau de la Classe Figaro Beneteau et contrôles de jauge entre skippers ; dépôt des déclarations de voile et du respect de la monotypie, et des fiches de contrôle jauge et sécurité
17h00 : Briefing au bureau de la Classe Figaro Beneteau

Vendredi 10 octobre
Parcours construits et/ou côtiers
11h00 : Premier signal d’avertissement
16h00 : Heure limite pour lancer une course

Samedi 11 octobre
Parcours construits et/ou côtiers
11h00 : Premier signal d’avertissement
16h00 : Heure limite pour lancer une course

Dimanche 12 octobre
Parcours construits et/ou côtiers
9h00 : Premier signal d’avertissement
12h00 : Heure limite pour lancer une course
15h00 : Proclamation des résultats et collation de retour de mer au bureau de la Classe Figaro Beneteau

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Rolex Middle Sea race. Tom Slingsby : “Il faut une équipe pour surmonter les défis! “

THE ROLEX MIDDLE SEA RACE BEGINS WITH A DRAMATIC START FROM VALLETTAÕS GRAND HARBOUR, MARKED BY CANNON FIRE FROM THE SALUTING BATTERY

La 46e édition de la Rolex Middle Sea Race organisée par le Royal Malta Yacht Club (RMYC), depuis 2002, débutera le samedi 18 octobre. Au cours de cette période, l’événement a considérablement gagné en importance et figure désormais aux côtés de la Rolex Fastnet Race, de la Rolex Sydney Hobart Yacht Race et de la Rolex China Sea Race dans le portefeuille des courses offshore classiques de l’horloger suisse.

Pour la plupart des gens, l’idée d’une semaine en Méditerranée évoque des côtes ensoleillées, une eau bleue scintillante, un rythme de vie détendu et une cuisine délicieuse. Pour ceux qui participent à la Rolex Middle Sea Race, une course annuelle, l’image est très différente. Participer à cette course de 606 milles nautiques, qui commence et se termine à Malte, peut signifier être confronté à de longues périodes de froid et d’humidité. Les repas et le sommeil sont pris à la hâte, sans pouvoir être savourés. Changer de vêtements est un luxe et souvent impossible. La diversité des défis rend cette course aussi éprouvante pour le moral que pour les compétences. Ses récompenses ne se mesurent pas uniquement aux résultats : ce que l’on apprend sur soi-même dans les moments de chaos et de stress, la capacité à surmonter la fatigue et la peur, et les accomplissements obtenus grâce au travail d’équipe, voilà les véritables réussites.

Tom Slingsby, trois fois Rolex World Sailor of the Year, a participé à l’édition 2021, remportant un triplé rare, à savoir la victoire en monocoque, la victoire au classement général et un nouveau record du parcours. Ce faisant, il a découvert ce que signifiait l’emporter dans cette compétition exigeante :

« La Rolex Middle Sea Race est peut-être l’une des plus belles courses, mais c’est aussi l’une des plus complexes. Elle a tout pour plaire : des détroits étroits soumis aux marées, des étapes en pleine mer, des vents légers, des brises fortes, de hautes montagnes et des îles. La diversité est incessante. J’aurai toujours fière d’avoir accompli autant de choses lors de ma première course, mais la véritable réussite réside dans le fait d’avoir trouvé le courage d’affronter les éléments et d’avoir découvert comment une équipe peut se rassembler pour surmonter les défis. »

L’événement présente toutes les caractéristiques d’une grande course au large. Son point de départ est inspirant, la capitale maltaise La Valette offrant un cadre grandiose. Elle possède un symbole emblématique, l’île volcanique de Stromboli, l’un des points tournants clés du parcours circulaire autour de la Sicile. Elle est étroitement liée à la nature, avec des paysages envoûtants et des rencontres avec la faune sauvage. La géographie est exceptionnelle, avec l’Etna, le deuxième volcan actif, la beauté sauvage des îles Éoliennes et Égades, et les avant-postes isolés de Pantelleria et Lampedusa, tous deux plus proches de l’Afrique que de l’Europe.

Organisée pour la première fois en 1968, chaque édition a contribué à renforcer la réputation de la course comme l’une des épreuves offshore les plus exigeantes sur le plan technique et les plus riches sur le plan tactique au monde. Les changements fréquents de cap, dus au caractère circulaire de la course, peuvent entraîner de nombreuses variations dans les conditions rencontrées, de la force et de l’angle du vent à la taille et à la forme des vagues. La course peut passer de calme à violente en un clin d’œil. Robert Scheidt, autre ancien Marin de l’année Rolex et Témoignage Rolex, a lui-même fait l’expérience de ces défis :

« Si vous voulez découvrir le meilleur de la course au large, la Rolex Middle Sea Race est une course incontournable. Elle peut être difficile, voire brutale. Le simple fait de terminer une course comme la Rolex Middle Sea Race est déjà un exploit. Beaucoup de choses doivent s’aligner. Lorsque vous franchissez la ligne d’arrivée, quel que soit le résultat, vous savez que vous avez accompli quelque chose de spécial. »

La course est très appréciée pour le caractère des équipages qui s’y rassemblent chaque année en octobre. Organisée délibérément à la fin de la saison de voile en Méditerranée, la course attire ceux qui sont déterminés à affronter l’inconnu, à mettre de côté leurs appréhensions personnelles et à faire partie d’une équipe. La flotte de cette année ne fait pas exception, avec l’équipage du Red Bandit, vainqueur du classement général en 2024, qui défend son titre, le Black Jack 100, vainqueur de la Rolex Fastnet Race en 2025, qui participe pour la deuxième année consécutive, et le retour du Stormvogel, qui avait pris part à la course inaugurale. Le commodore du RMYC, Mark Napier, est convaincu que cette édition sera à nouveau impressionnante :« On nous dit souvent que le simple fait de terminer cette course est un exploit qui mérite d’être salué, et chaque année, c’est un privilège pour le Royal Malta Yacht Club d’accueillir tous les équipages, qu’ils soient novices ou chevronnés. Depuis plus de 20 ans, depuis le début de notre partenariat avec Rolex, la Middle Sea Race attire régulièrement une flotte exceptionnelle venue du monde entier, avec des équipages allant des talents de la voile d’élite aux intrépides et habiles Corinthians. C’est une grande source de fierté. »

Il ne fait aucun doute que le travail d’équipe est au cœur de la Rolex Middle Sea Race. Pendant deux à cinq jours, parfois plus, les marins doivent affronter les conditions météorologiques imprévisibles de la Méditerranée, où le calme est aussi épuisant mentalement et physiquement que la tempête. La capacité à puiser sa force dans ses compagnons, à leur faire implicitement confiance, est essentielle pour terminer la course. Il n’y a aucune autre aide à disposition, aucun soutien dans les stands, aucune ligne d’assistance.

Le prix convoité de la course est le trophée Rolex Middle Sea Race, décerné au vainqueur au classement général en temps compensé. La diversité des derniers vainqueurs donne un aperçu du caractère ouvert de la compétition. Parmi les équipages triomphants, on trouve : Elusive 2, mené par des marins locaux experts ayant une grande expérience du parcours ; Red Bandit, composé principalement de jeunes athlètes allemands ; Courrier Recommandé, une équipe française au pedigree impressionnant ; et le maxi italien à la pointe de la technologie, Bullitt.

Si la performance humaine exceptionnelle de l’équipe gagnante est également récompensée par une montre Rolex spécialement gravée, les trophées et les titres ne sont qu’une partie de l’histoire.

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Yacht Racing Forum 2025. Cap sur une Édition Exceptionnelle au Metstrade

L’équipe de 1080 Media TV à bord en direct lors de la finale de la Congressional Cup Regatta 2025 Photo by WMRT-Ian Roman

Le prochain Yacht Racing Forum à Amsterdam réunira sous un même toit les principaux représentants de l’industrie de la voile de compétition issus du monde entier. Avec des intervenants de renommée mondiale et des thématiques actuelles et stimulantes, cet événement s’impose comme le rendez-vous incontournable pour tous les acteurs du secteur.

Véritable plateforme de référence du secteur, l’édition 2025 offrira un terrain fertile pour générer de nouvelles opportunités d’affaires et développer des partenariats stratégiques. De grands acteurs tels que SailGP, AMAALA Yacht Club, The Ocean Race, la Classe IMOCA ou encore l’Admirals’ Cup seront présents, aux côtés de fournisseurs techniques comme Spinlock, FT Technologies, MUSTO, Nuncas Marine, Bénéteau, Gurit, et bien d’autres.

L’événement fera le lien entre business et technologie, favorisant la collaboration intersectorielle et l’innovation. Les participants auront l’opportunité d’échanger directement avec les principaux décideurs — des organisateurs d’événements aux fournisseurs, en passant par les clubs nautiques et les investisseurs — tandis que la co-localisation avec Metstrade offrira un accès privilégié à l’ensemble de l’industrie nautique.

Inscriptions ici

Bruno Dubois, speaker d’ouverture de la conférence

À la suite de l’annonce de Russell Coutts comme conférencier principal du vendredi 21 novembre, nous avons aujourd’hui le plaisir de présenter Bruno Dubois, qui ouvrira la conférence le jeudi matin.
Bruno est l’un des leaders les plus respectés du monde de la voile, ayant dirigé avec succès des équipes engagées dans l’America’s Cup, la Volvo Ocean Race et SailGP. Sa carrière allie management sportif de haut niveau, stratégie commerciale et leadership. Tout au long de son parcours, il a démontré une capacité à fédérer des partenaires commerciaux, à identifier les meilleurs navigateurs et à comprendre les technologies déterminantes pour la performance et la victoire.
Fort de plus de trente ans d’expérience, entamée avec sa participation à la Mini Transat, Bruno Dubois est aujourd’hui particulièrement bien placé pour offrir une analyse critique et indépendante de l’évolution de notre sport.
« Je pense que le Yacht Racing Forum est l’endroit idéal pour que les acteurs de notre industrie partagent leur vision de ce que le monde de la voile est — et devrait être », explique-t-il. « C’est souvent au YRF que naissent les grandes initiatives, qu’il s’agisse de parcours de formation ou d’équité. La partie technique du Forum est l’endroit incontournable pour découvrir les dernières innovations et rencontrer ceux qui en sont à l’origine. En vieux marin passionné, je participe au Yacht Racing Forum chaque fois que je le peux, pour m’inspirer et comprendre ce que sera le monde de demain. »

PROGRAMME ET ORATEURS

AMAALA Yacht Club – La régate comme objectif stratégique

AMAALA Yacht Club, le partenaire titre du Yacht Racing Forum 2025, accueillera également la dernière étape de The Ocean Race 2027. Situé sur la côte de la mer Rouge en Arabie Saoudite, le club développe un calendrier annuel ambitieux comprenant des régates, des programmes d’entraînement et des événements prestigieux sur invitation. Il s’impose ainsi non seulement comme une marina de luxe de classe mondiale, mais aussi comme une nouvelle force dynamique dans l’organisation de compétitions nautiques.
Récemment dévoilée au Monaco Yacht Show, la marina d’AMAALA offrira 116 places d’amarrage pour des yachts allant jusqu’à 140 mètres, et proposera des infrastructures, services et prestations de tout premier ordre.
Les représentants d’AMAALA Yacht Club, notamment Rosanna Chopra (Directrice exécutive, Red Sea Global) et Adrian Peet (Directeur général, AMAALA Yacht Club), seront présents au Yacht Racing Forum pour présenter leur projet et explorer de nouvelles opportunités avec les délégués et partenaires de l’événement.
Bénéficiant d’un ensoleillement toute l’année, AMAALA est entouré d’un patrimoine naturel exceptionnel — un littoral préservé, des récifs coralliens et une faune d’une grande richesse. Afin de préserver cet environnement unique, le nombre de visiteurs est strictement limité et la destination sera entièrement alimentée par des énergies renouvelables.
Au cœur de cette vision se trouve le Corallium Marine Life Institute, situé à proximité immédiate de l’AMAALA Yacht Club. Véritable centre mondial de recherche, d’éducation et de conservation, il a pour mission de protéger la mangrove, les herbiers marins, les récifs coralliens et les habitats terrestres, avec l’ambition d’accroître la biodiversité de la mer Rouge de 30 % d’ici 2040.

1080 Media TV, boîte de prod officielle du Yacht Racing Forum

1080 Media TV est une boîte de prod TV reconnue pour ses solutions innovantes et créatives dans la production audiovisuelle à l’échelle mondiale.
Cliff Webb, fondateur et PDG de la société, déclare : « Ayant participé au Yacht Racing Forum depuis de nombreuses années — et même depuis sa toute première édition — je suis heureux d’en observer la croissance et l’intérêt croissant pour ce rendez-vous passionnant de l’industrie de la voile et de la régate. Toujours en phase avec l’actualité, attirant un large éventail de dirigeants, de médias et de marins, le Forum suscite débats et échanges sur des sujets souvent complexes. Véritable creuset d’idées et d’opinions, il s’est imposé comme un lieu incontournable, et nous sommes ravis de devenir partenaire média officiel du Forum et de collaborer avec Bernard et son équipe. J’ai hâte de vous y retrouver. »

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Globe40. Passage du Pot au noir, duel entre BELGIUM OCEAN RACING et CREDIT MUTUEL

Les concurrents de la Globe40 sont en plein Pot-au-noir après être partis le 2 octobre dernier de Mindelo, au Cap-Vert. Le début de course, plutôt calme, convenait aux équipages comme mise en jambes de cette 2ᵉ étape marathon de l’épreuve, avec près de 7 000 milles à parcourir. Les jeunes Allemands de NEXT GENERATION BOATING AROUND THE WORLD prenaient la tête à la sortie des îles du Cap-Vert, alors que leurs concurrents belges et français étaient bloqués sous le dévent d’une île de l’archipel. BELGIUM OCEAN RACING a dû faire face à une avarie sérieuse : une partie de la barre avait été brisée lors de la phase de départ, après s’être prise dans un cordage sous tension. Finalement, l’équipe belge décidait de poursuivre et de réparer en mer.

Mais pour tous, le rendez-vous avec la fameuse et redoutée zone intertropicale de convergence, dite Pot-au-noir, approchait — point de rencontre entre les alizés de nord-est de l’hémisphère nord et ceux de sud-est de l’hémisphère sud. Le Pot-au-noir est, depuis la marine à voile des siècles derniers, un mythe effrayant : la nature s’y déchaîne dans un espace où se succèdent des calmes pouvant durer des jours, des orages brutaux et des éclairs en tous genres.
Les skippers de la GLOBE40 affrontent depuis 24 heures les affres de cette première grande difficulté du parcours, d’autant que la zone est, à ce moment précis, particulièrement étendue et active entre les latitudes 10° Nord et 2° Nord, avec le creusement d’un petit axe dépressionnaire bien marqué.
Les concurrents ont bien négocié la première zone convective avec une route très à l’est, et aujourd’hui, le groupe de tête s’apprête à entrer dans une zone plus molle qui se décale progressivement vers l’ouest. La belle image jointe, avec éclairs au programme, témoigne du chaos météorologique de la zone.

La course n’en perd pas moins ses droits, avec déjà trois leaders successifs depuis le départ. Les trois Class40 scow (“nez ronds”) se tiennent en 6 milles. BELGIUM OCEAN RACING, le plus au sud actuellement, a pris la tête au classement de 02h00, avant de la céder à nouveau pour 1,4 mille à CREDIT MUTUEL au classement de 06h00.
Et chez les “nez pointus”, qui suivent le groupe de tête à 100 milles, la tension n’en est pas moindre : WILSON AROUND THE WORLD réalise toujours un très beau parcours, actuellement en tête des pointus. Les duels des étapes précédentes ont repris entre BARCO BRASIL et FREE DOM, tandis que JANGADA RACING et WHISKEY JACK poursuivent leur lutte, après une option solitaire un peu audacieuse de ce dernier vers l’ouest.

Environ 600 milles ont été parcourus depuis le départ de Mindelo. Les skippers souffrent de la chaleur, avec cette descente progressive vers l’équateur, une eau à 30 °C et l’atmosphère orageuse de l’entrée dans le Pot-au-noir.
L’épreuve devrait encore durer au moins 24 à 48 heures pour les premiers avant le passage de l’équateur, situé à 440 milles au sud, et avant d’attraper le flux des alizés de sud-est pour un long bord bâbord autour de l’anticyclone de Sainte-Hélène.


Verbatim – Julia Virat, à bord de WHISKEY JACK

« On est en train de vivre la légende, ha ha, le mythique Pot-au-noir nous gâte !
Depuis hier soir, on enchaîne les zones sous des nuages d’orage et les zones de pétole sans vent.
En fait, même pas ! Sans vent, ce serait presque plus facile que ce que nous avons en réalité : un vent faible qui tourne parfois de 180 degrés, rendant toute tentative de choix ou de réglage de voile vaine… Éclairs partout, trombes d’eau, vent fort et rafales dans n’importe quelle direction, du moment que ce soit imprévisible…
Bon, la bonne nouvelle quand même, c’est que c’est très beau.
Cette nuit, on aurait dit une scène en noir et blanc : le noir du ciel qui s’épaississait gravement sous les nuages les plus prometteurs, le blanc de la lune qui continuait à diffuser sa lumière derrière les voiles nuageux les plus fins, dessinant les contours argentés des nuages autour.
Et sous ça, le bateau chahuté, avec ses voiles elles aussi noires et blanches.
Ce matin, c’est un vrai festival ! Toutes les couleurs sont au rendez-vous. Je vois un tout petit bout de ciel bleu au milieu des énormes nuages dont le contour est doré par le soleil qui se lève. Il y a du rose, du jaune, de l’orange, du violet… c’est magnifique !
Émerveillement soulagé qu’il fasse enfin jour. »

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Figaro. Récit d’une Solitaire du Figaro à la saveur bien particulière pour Thomas Dinechin

Photo © Vincent Olivaud

Thomas Dinechin nous livre le récit complet de sa 2e participation à la Solitaire du Figaro marqué par son démâtage. Le skipper d’Almond For Pure Ocean aura marqué les esprits, par sa régularité sportive et ses très belles places lors des 1re et 2e étapes, avant d’être brusquement stoppé dans son élan par le démâtage de son bateau survenu au 3e jour de la 3e et dernière manche. Un coup dur pour le skipper qui était en bonne passe d’atteindre le Top 10 au classement général. Le regard déjà tourné vers l’avenir, Thomas envisage avec envie la prochaine saison : « J’ai prouvé que je pouvais faire de belles choses. Je n’en ai pas fini avec cette course. Je vais revenir ! »

Première étape : dans le match, serein et un top 10 à la clé !

« Je suis arrivé sur la Solitaire du Figaro avec beaucoup d’envie et moins d’appréhension que l’année dernière. Sur le village de départ à Rouen, où nous avons passé un peu plus d’une semaine, j’ai réussi à bien canaliser mon énergie. J’avais organisé la logistique en mutualisant avec un de mes concurrents, Paul Morvan, et ça s’est très bien passé, c’était fluide. Ce sera le début d’un enchaînement de plusieurs points d’amélioration et de réussite sur la course !

Dès le départ de la première étape, je ressors du parcours côtier en 5 ou 6e position sur 34 bateaux. Nette amélioration par rapport à 2024, où je prenais souvent des mauvais départs. J’avais bien travaillé dessus cette saison, techniquement et mentalement. Je commence donc l’étape soulagé, détendu à bord, je ne me pose pas mille questions, je déroule ! Ça s’enchaîne bien : on traverse la baie de Seine, on arrive à Barfleur, je suis en 3e position derrière Charlotte (Yven – Skipper Macif). On avait fait un bon break avec le reste de la flotte. Toujours avec une bonne vitesse, j’attaque la première traversée de la Manche (il y en a eu 4 sur cette première étape !). Assez vite, au bout de deux jours de course, je réalise que je suis vraiment dans le match. Il y a beaucoup de positif et de bien-être qui se met en place et dont je profiterai pour la suite.

Après la 2e traversée depuis l’Angleterre et à l’approche du champ éolien de Fécamp, Charlotte et moi nous retrouvons empétolés. On perd notre avance et même la tête de flotte, tout s’effondre un peu à ce moment-là mais finalement, et heureusement pour nous, toutes les cartes sont rebattues à la bouée de Daffodils quelques milles plus loin. La flotte se regroupe et tous les concurrents repartent alors à armes égales. On se redirige vers Barfleur avec un long bord de portant qui se passe très bien. Je fais des bons coups. Une nouvelle fois, on traverse la Manche, avec beaucoup de vent, je me sens hyper à l’aise, je regagne des places au classement. Je suis satisfait de voir que j’ai progressé dans les manoeuvres, la manipulation du bateau. On longe ensuite la côte anglaise dans des conditions assez musclées.

Vient alors le passage du banc de Shambles à Portland Bill, qui a été assez marquant. C’est un endroit dangereux avec des hauts fonds et des vagues qui déferlent. Il y avait 11 noeuds de courant, vent contre courant, avec 100 de coefficient de marée. En deux minutes, on s’est pris 12 déferlantes de 2,50 mètres qui sont venus se casser sur le pont. Je n’avais jamais fait ça. Je suis sorti les jambes tétanisées, en me disant que ça faisait longtemps que je ne m’étais pas fait aussi peur en bateau.

Enfin, je passe une super 4e nuit, le vent est fort, il fait froid, il faut vraiment être dessus. C’était dur mais j’avais, jusqu’ici, bien géré mon sommeil et mon rythme de vie à bord. J’arrive à tout donner sur la fin d’étape que je termine 8e, à 40 minutes d’Alexis Loison et à 20 minutes du podium en signant une vraiment super première manche ! J’atteins mon objectif de Top 10, en restant dans le match sur une étape très technique en Manche, avec beaucoup de manoeuvres et de vent. En somme, une première partie très corsée et très positive. »

Deuxième étape : bien en mer et toujours aux avant-postes !

« L’escale à Roscoff a été longue, mais je pense l’avoir bien gérée, avec beaucoup de repos. Il en fallait, car l’étape 2 s’annonçait musclée : beaucoup de vent, et un départ finalement décalé au lundi. J’arrive à ne pas trop stresser malgré les conditions annoncées : je reste dans la maîtrise. On a eu un début assez dantesque à l’Ile de Batz, avec 3,5 mètres de houle. Je ne prends pas un très bon départ, mais ce n’était pas ma priorité vu les conditions. Mon objectif principal était de sortir de cette zone sans encombre : j’avais opté pour la sécurité. Très vite, je me sens à nouveau bien, à l’aise dans les réglages, le bateau qui carbure. À la pointe Bretagne, je pointe à la 6 ou 7e position, je suis dans le match.

Puis vient la grande traversée du golfe de Gascogne où je perds pas mal de places suite à une option non payante. Je réussis à me raccrocher au wagon le lendemain, en deuxième rideau mais pas largué non plus ! Il y a ensuite un passage de dorsale assez aléatoire, avec peu de vent, ça passait à droite, à gauche… et là, je me sens à nouveau à l’aise dans le petit temps. J’arrive vraiment à me faufiler, à regagner beaucoup de places et à repartir avec le bon groupe ! Nous descendons le long des côtes espagnoles dans très peu de vent. Il y a une incertitude météo à l’approche de la Corogne et la direction de course décide de mettre une porte avec un pointage officiel en cas de neutralisation, que je passe en 6e position, avec un certain temps d’avance sur le reste de la flotte. L’organisation décide finalement de maintenir la course jusqu’à l’arrivée à Vigo. C’est un coup dur car les conditions sont vraiment très légères. On sait aussi que l’escale à Vigo sera très courte : il va falloir s’accrocher. La flotte se disperse sur plusieurs options le long de l’Espagne mais tout le monde finit par arriver de manière assez groupée. Je conserve ma 6e place au classement final — deux de mieux que sur la 1re étape — et vraiment pas loin de la tête de flotte. J’ai beaucoup de satisfaction à Vigo, d’autant que l’accueil est hyper sympa et festive, même au milieu de la nuit.

Cette deuxième étape a été mentalement très exigeante, car on est arrivé très fatigué, avec un nouveau départ qui se profilait seulement deux jours après ! Nous n’avons pas eu le temps de nous reposer vraiment ni de voir la couleur de la ville… C’est aussi cela, la magie de la Solitaire et d’une course en escales, de partager ce qu’on fait avec le public, de découvrir de nouveaux endroits, c’est dans l’ADN de la course. C’était assez frustrant car ces temps d’escales me plaisent beaucoup en général !

Je me suis efforcé de bien rester concentré sur ma course car je sentais que je tenais une bonne Solitaire du Figaro et qu’il fallait vraiment rester concentré sur l’étape 3. Je suis hyper satisfait de là où j’en suis et je fais une bonne opération au général avec un Top 10 très consolidé, du temps d’avance, un podium pas si loin que ça en temps… Tout reste à faire, d’autant plus que la fatigue se fait sentir, on se demande si tout le monde va tenir jusqu’à la fin. De mon côté, je me sens toujours très bien en mer, à ma place, motivé et heureux d’être là ! »

Troisième étape : le démâtage et la désillusion

« Après à peine 48 heures de repos, nous repartons de Vigo pour un superbe départ dans la baie. J’ai le couteau entre les dents et je suis accroché au paquet comme pas possible. La première nuit est assez dingue, on passe dans les cailloux, dans des zones très mal cartographiées le long de l’Espagne et il y a plusieurs talonnages, c’était un peu chaud ! Il y a une belle entraide à ce moment là, on a des appels à la VHF de concurrents qui préviennent que ça ne passe pas là où ils sont passés.

On passe la Corogne grâce à un long bord dans l’Est pour aller chercher un front. C’est encore une navigation avec beaucoup d’air et toujours pas mal de houle. Une deuxième journée hyper engagée, lors de laquelle j’arrive encore une fois à tenir de bonnes vitesses. Je fais le choix d’aller chercher le front le plus dans l’Est avant de repartir dans le Nord.

Je me sens hyper bien, on passe le plus dur et on attaque une deuxième nuit lors de laquelle on arrive enfin à se reposer un peu. Le vent se stabilise, la mer se calme, le temps devient beau. Je me lève, j’attaque une troisième journée et je commence à comprendre que mon option dans l’Est fonctionne. Je suis à coté de Tom Goron qui terminera 2e de l’étape, tous les voyants sont au vert. J’ai rechargé les batteries pour le finish des deux derniers jours et je commence à imaginer une très belle fin de Solitaire du Figaro. On a passé les trente noeuds de vent et les 3 mètres de houle, le bateau ne va pas se casser maintenant !

Et puis, en quelques secondes, tout s’arrête. Je démâte. Le choc, la rage, la désillusion, le sentiment d’injustice… Les émotions sont fortes et multiples. Tout ce que j’étais en train d’accomplir s’effondre. La suite on la connaît. Très vite, j’appelle à la VHF, le bateau suiveur me rejoint. Nous sécurisons le mât et le bateau. Il me prend en remorque pour me rapprocher des côtes et que je puisse rentrer au port de Lorient au moteur où un comité d’accueil génial m’attend. Dès le lendemain matin, nous sortions le bateau de l’eau avec mon préparateur Malo.

Je décide finalement d’aller à Saint-Vaast-La-Hougue accueillir mes concurrents. C’était important pour moi de clôturer l’histoire avec eux. »

« Je suis incroyablement touché par tous les messages de soutien que j’ai reçus de mes proches, des partenaires, des concurrents et de nombreuses personnes du milieu de la course au large qui ont remarqué que j’avais réalisé une belle course. Beaucoup ont eu des mots bienveillants. Ça fait vraiment chaud au coeur.

Le sponsoring est avant tout une histoire humaine, faite d’émotions. Dans ces moments durs, la seule manière pour moi de rebondir et de m’en sortir c’est d’aller de l’avant. Je ferai tout pour revenir car j’ai bien sûr un goût d’inachevé. Il aura fallu 19 participations à Alexis Loison pour finalement gagner la Solitaire cette année. Ça a été, pour tous, une belle preuve de persévérance et d’abnégation. Je n’en suis qu’à ma deuxième ! J’ai pris énormément de plaisir à naviguer malgré les conditions parfois très difficiles et j’ai très envie d’y retourner. Il faut travailler autour de cette épisode pour que cela devienne une force et revenir avec de l’envie. Il y a encore une belle histoire à écrire.

La suite ? D’abord nous allons mettre le bateau en chantier pour en prendre bien soin cet hiver. Je vais évidemment tout faire pour consolider le projet au mieux pour l’année prochaine, pour pouvoir revenir dans de bonnes conditions. Dans quelques semaines, je vais ramener un Class40 de la Martinique après la Transat Café l’Or, en double avec un bon copain. Ça sera parfait pour remettre le pied à l’étrier, ça va me remettre en confiance. Je repartirai ensuite en début d’année pour un bon tronçon d’entraînements en vue de la nouvelle saison Figaro et de la Solitaire 2026 ! »

« Un immense merci à mes partenaires Almond, Pure Ocean, Opagan Consulting, Autonomis, Transports Silou, Groupe Duclos, Atelier de L’épine et Bollé, pour leur engagement, aux organisateurs et la Direction de course de la Solitaire du Figaro Paprec pour leur professionnalisme, à la Classe Figaro et à Malo qui a su et qui continue à être aux petits soins pour le bateau.

À très bientôt !
Thomas »

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SailGP. Les Anglais s’imposent à Cadix, les Français 6e voient la Super Finale s’éloigner

Le Sail Grand Prix d’Espagne à Cadix a offert des conditions compliquées pour les équipes tout au long du week-end. L’équipe britannique s’est imposée pour la 2e fois de suite tandis que les Français terminent à la 6ᵉ place après un samedi raté et un dimanche où ils se sont rattrapés. Le bilan des 3 derniers Grands Prix n’est pas bon et les Français voient leurs chances d’accéder à la Super Finale s’éloigner alors qu’il ne reste plus qu’un seul Grand Prix.

Le samedi était à oublié pour les Français avec 4 départs ratés. Ils se sont repris le dimanche avec une victoire et deuxième de la septième leur permettant de finir à 6e place au général. Un résultat décevant mais qui peut arriver aussi à toutes les équipes comme les Australiens qui n’ont pas particulièrement brillé.
Quentin Delapierre, pilote de l’équipe de France SailGP : “ On a rectifié le tir dimanche en prenant de bons départs et on a enchaîné 3 bonnes courses. Ça fait la plus grosse remontée de l’équipe. Malgré tout on peut pas dire que ce soit un Grand Prix satisfaisant, hier on est passé à côté, et moi le premier. Mais on a montré de bonnes choses et il faut vite se tourner vers Abu Dhabi pour aller chercher la gagne.
Philippe Mourniac, le coach de l’équipe de France ajoute : « L’équipe de coachs n’a pas beaucoup dormi cette nuit pour trouver des solutions. Comme on a accès à toutes les datas des équipes, de plus en plus d’équipages sont sur le même mode opératoire, notamment les Danois hier qui ont fait exactement ce que l’on voulait faire. Le gros problème d’hier c’est que nous avons eu une mauvaise appréciation de ce que l’on appelle le “time to kill”, les secondes qu’il faut griller avant de lancer la machine à fond et globalement on a toujours été en retard. Donc ce qu’il faut c’est retrouver de l’agressivité. En tout cas génial d’avoir su rebondir comme ça aujourd’hui . Ça revigore tout le monde après une journée très difficile. Le niveau de la flotte progresse énormément, mais on reste convaincu de notre potentiel, y compris dans le petit temps. À Abu Dhabi, on voudra confirmer notre capacité à jouer aux avant-postes ».

Emirates GBR mène le classement général de la Rolex SailGP après une victoire convaincante dans la baie de Cadix. Dans une finale riche en rebondissements, une manœuvre audacieuse des Britanniques a contraint la Nouvelle-Zélande à sortir des foils à l’approche de la dernière marque. Les Black Foils ont perdu leur avance, mais ont réussi à conserver de justesse la deuxième place devant l’équipe allemande SailGP Team presented by Deutsche Bank, qui a terminé troisième.

Le pilote Dylan Fletcher, qui a désormais pratiquement assuré la place de son équipe dans la grande finale du mois prochain, où le vainqueur remportera tout, a déclaré : « Ce fut un week-end incroyable pour l’équipe. Nous avons dû nous battre pour y arriver. Nous avons lutté toute la journée pour remonter le peloton, alors nous avons continué à pousser. Ce fut une belle bataille avec les Black Foils, qui ont également brillamment navigué, mais nous avons réussi à nous imposer. »

Le pilote des Black Foils, Peter Burling, a déclaré : « Dans le dernier virage avant l’arrivée, nous pensions pouvoir atteindre la zone à gauche, mais nous nous sommes retrouvés dans un angle bien pire que prévu à l’approche de la dernière marque. Nous avons essayé d’entrer dans la zone à l’intérieur, mais les Britanniques ont réussi à nous dépasser à l’extérieur. À ce moment-là, nous avons simplement essayé de faire quelque chose. Nous sommes tout de même heureux d’avoir décroché la deuxième place et d’avoir creusé l’écart avec l’Espagne et l’Australie au classement général. »

Emirates GBR a été l’équipe la plus en forme du week-end, obtenant une série de résultats solides au cours des deux jours de course en flotte. Les Britanniques sont désormais en tête du classement général de la saison avec 85 points, soit 9 points d’avance sur l’Espagne, quatrième, et sont la seule équipe à avoir remporté trois épreuves cette saison. Les BONDS Flying Roos passent de la première à la troisième place du classement général de la saison.

La stratège Hannah Mills a déclaré : « C’est vraiment le bon moment pour remporter la victoire avant Abu Dhabi. Le classement est un peu différent de ce qu’il était avant le week-end, ce qui est excellent pour nous à l’approche de la grande finale. Nous sommes très heureux. Ces deux derniers jours ont été très difficiles, avec des courses très physiques et des conditions délicates pour maintenir le bateau en équilibre. »

Les 12 équipes internationales ont pris le départ à Cadix, équipées d’une voile polyvalente de 24 mètres, de T-Foils pour vent faible et de gouvernails, adaptés à des vents de 11 à 20 km/h. L’équipe Spain SailGP Team a ébloui le public venu en nombre en remportant la première place de la cinquième course en flotte, un moment fort pour les champions en titre de la SailGP, qui ont terminé cinquièmes au classement général du week-end.

Le pilote Diego Botín a déclaré : « Naviguer ici devant cette foule est tout simplement incroyable. Voir cette mer de rouge et entendre les fans nous encourager toute la journée, c’est un sentiment unique. Nous sommes très reconnaissants de leur soutien et nous voulons vraiment faire de notre mieux pour eux. »

« Nous nous tournons maintenant vers Abu Dhabi », a poursuivi Botín. « Et nous savons ce que nous avons à faire : nous devons probablement remporter la course en flotte pour avoir une chance d’accéder à la grande finale, et nous sommes prêts à tout donner. »

La sixième course en flotte a été remportée par l’équipe française SailGP, tandis que Mubadala Brazil a célébré sa deuxième victoire en course lors de la septième manche. Le dimanche du championnat a été « très décevant » pour ROCKWOOL Racing, a déclaré le pilote Nicolai Sehested, qui a manqué de peu la finale malgré une pole position et une avance considérable au début de la journée. Sehested a déclaré : « Ce week-end, pour la première fois depuis longtemps, nous avons eu l’impression d’être revenus à notre niveau de l’année dernière, toujours en lice pour la finale.

Nous avons été proches plusieurs fois, mais aujourd’hui, nous avons simplement fait le mauvais choix stratégique. Nous nous sommes retrouvés dans trop de combats, en essayant constamment de prendre moins de risques, ce qui nous a empêchés de nous démarquer du peloton. Avec le recul, nous aurions probablement dû pousser plus fort, comme nous l’avons fait hier », a déclaré Sehested.

Les courses les plus passionnantes sur l’eau reviennent le mois prochain pour l’épreuve ultime : la grande finale de la saison 2025 du Mubadala Abu Dhabi Sail Grand Prix, présentée par l’Abu Dhabi Sports Council, qui se déroulera sur deux jours, les 29 et 30 novembre 2025. Pour en savoir plus, rendez-vous su

DP WORLD SPAIN SAIL GRAND PRIX ANDALOUCÍA – CÁDIZ I CLASSEMENT

1-Emirates Great Britain / Dylan Fletcher
2-New Zealand / Peter Burling
3-Germany Deutsche Bank / Erik Heil
4-Rockwool Denmark / Nicolai Sehested
5-Spain / Diego Botin
6-France / Quentin Delapierre
7-Australia / Tom Slingsby
8-United States / Taylor Canfield
9-Mudabala Brazil / Martine Grael
10-Canada / Giles Scott
11- Switzerland / Sébastien Schneiter
12- Red Bull Italy / Ruggero Tita

ROLEX SAILGP CHAMPIONSHIP I CLASSEMENT SAISON 2025

1-Emirates Great Britain / Dylan Fletcher – 85 points
2- New Zealand / Peter Burling – 82 points
3-Bonds Flying Roos Australia / Tom Slingsby – 80 points

4-Spain / Diego Botin – 76 points
5-France / Quentin Delapierre – 61 points
6-Canada / Giles Scott – 48 points
7- Rockwool Denmark / Nicolai Sehested – 38 points
8- Switzerland / Sébastien Schneiter – 38 points
9- Germany Deutsche Bank / Erik Heil – 31 points
10- Red Bull Italy / Ruggero Tita – 22 points
11- Mudabala Brazil / Martine Grael – 16 points
12- United States / Taylor Canfield – (-)4 points

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Les Voiles de Saint-Tropez, une édition réussie

04/10/2025, Saint-Tropez (FRA), Les VoIles de Saint-Tropez 2025, Race Day 6. PHoto GMR

Si les Voiles se sont terminées ce dimanche avec 55 nœuds, la semaine aura été magnifique avec des bateaux d’exception et des courses de haut niveau.

Les anémomètres ne plaisantaient pas ce matin dans le port de Saint-Tropez. Pendant que les marins doublaient les amarres et que le sémaphore du cap Dramont enregistrait des pointes à 55 nœuds, la Société Nautique de Saint-Tropez organisait au débotté une remise des prix à l’abri de la place des Lices. L’occasion de croiser une dernière fois quelques-uns des meilleurs marins de la planète, vainqueurs de l’America’s cup, de la Route du Rhum, de tours du monde en solitaire ou en équipage, médaillés olympiques, champions du monde, cadors du match racing, ou encore le récent vainqueur de la Solitaire du Figaro.
Une belle façon aussi de clore une édition qui a tenu toutes ses promesses.

Pierre Roinson, Président de la Société Nautique de Saint-Tropez : « Je n’ai croisé que des amoureux de la mer et du yachting. Ce millésime 2025 est particulièrement réussi. Nous n’avions jamais eu autant de grandes unités parmi les 81 bateaux de Tradition, la flotte des 41 Maxis était dense et de très haut niveau. Les conditions de vent étaient certes un peu légères mais suffisantes pour valider l’événement dans les trois grandes familles.
La présence d’autant de très grandes unités classiques était une inconnue et j’ai été épaté de voir la facilité d’évolution d’un bateau comme la goélette Atlantic qui a toujours pris de très bons départs et paradé devant les quais pour le plaisir de tous les spectateurs durant la semaine. On peut dire qu’ils ont fait le job ! A bord de ces bateaux, on ne trouve que des amoureux de la mer et du yachting, qui ont une façon de se comporter très agréable. Trois mille équipiers étaient réunis aux Voiles de Saint-Tropez, ils ont fait la fête et aucun débordement n’a été à déplorer. Le fameux esprit corinthien auquel Patrice de Colmont tient tant était bien avec nous. Et puis le feu d’artifice de vendredi qui a duré plus de 20 minutés était un merveilleux cadeau de clôture.
Nous sommes aussi très heureux d’avoir accueilli ce nouveau partenaire prestigieux qu’est Edmond de Rothschild. Ils ont été très impliqués, extrêmement présents. La soirée des équipages qu’ils ont organisé vendredi avec le concours des boules et la participation d’un maximum de navigateurs était une réussite. Ils connaissaient Les Voiles de Saint-Tropez, certains Gitana ont remporté la Nioulargue par le passé, et en tant que partenaires, ils ont tout de suite compris l’esprit que l’on souhaite conserver. La présence de Charles Caudrelier ce week-end était aussi très importante car il exprime par son calme et son accessibilité, l’ouverture de ce milieu. Des célébrités qui viennent et discutent avec tout le monde autour de cette passion du bateau, c’est aussi l’esprit des Voiles.
Un coup de cœur pour finir ? Sans parler d’Atlantic, c’est difficile ! J’aimerais citer en exemple tous les armateurs passionnés, à l’image de Jean-Pierre Dréau qui vient d’acquérir Sumurun et le fait naviguer pour le conserver. C’est une chance inestimable d’avoir des propriétaires conscients de l’intérêt patrimonial de ces bateaux et ils seront toujours bien accueillis aux Voiles de Saint-Tropez »

Georges Korhel, Principal Race Officer
« C’était ma 27ème édition et je n’ai pas boudé mon plaisir ! »

« Comme chaque année, on profite de l’édition précédente pour s’améliorer. Nous avons bien progressé chez les Maxis dans la gestion des bateaux et des parcours ainsi que dans la relation avec l’IMA (International Maxi Association) pour les prévenir de nos intentions. C’est très positif.
Les comités viennent depuis quatre ou cinq ans et sont très bien rodés à l’événement qui est très particulier. Le plan d’eau et ses zones d’exclusion ont aussi été très bien gérées chez les Modernes et les Traditions et il faut reconnaître que les concurrents se sont bien disciplinés. Ils restent bien derrière les bouées rouges et sont réactifs quand c’est leur tour, on a pu très bien cadencer les départs.
Maintenant, il faut réfléchir chez les Modernes et les Traditions à faire évoluer les parcours, notamment pour éviter les longs bords de reaching où ceux qui descendent croisent ceux qui montent. C’est dommage aussi qu’on ne puisse pas proposer des parcours construits chez les grands IRC mais c’est très compliqué avec le nombre d’engagés et l’espace dont nous disposons.
Autre piste de réflexion, je plaide pour un découpage un peu différent chez les Traditions. Nous avons neuf classes, il en faudrait cinq ou six. Cela suppose de travailler avec les jaugeurs et de s’adapter mais ce serait un progrès.
Je garderai longtemps en mémoire le départ des Big pour le Trophée Rolex vendredi. Certains pestaient contre l’annulation du premier départ, mais le second était absolument extraordinaire. La goélette à trois mâts Atlantic et les très grandes unités sur une même ligne, c’est vrai que ça nous inquiétait un peu mais tout s’est en fait très bien passé avec des images formidables à la clef »

Tous les Trophées des Voiles de Saint-Tropez 2025

MAXIS

Trophée Edmond de Rothschild du meilleur Maxi 1
Vainqueur : V (Karel Komarek) 6 points
2ème : Capricorno (Alessandro del Bono) 9 points
3ème : Leopard 3 (Joost Schuijff) 18 points

Trophée Voiles de Saint-Tropez du meilleur Maxi GP
Vainqueur : Django 7X (Giovanni Lombardistronati) 10 points
2ème : Vesper (James Swartz) 11 points
3ème : Jethou (Sir Peter Ogden) 12 points

Trophée Voiles de Saint-Tropez du meilleur Maxi 3
Vainqueur : Twin Soul B (Federico Lunardini) 7 points
2ème : Lyra (Terry Hui) 8 points
3ème : Rose (Sven Wackerhagen) 15 points

Trophée Voiles de Saint-Tropez du meilleur Maxi 4
Vainqueur : Yoru (Luigi Sala) 9 points
2ème : Kallima (Paul Berger) 10 points
3ème : Seaquill (Alessandro Doria) 12 points

Trophée Voiles de Saint-Tropez du meilleur Maxi 5
Vainqueur : Crazy Diamond (Enzo Pellizzaro) 4 points
2ème : Viva la Vida (Barry Parkin) 9 points
3ème : Saida (Juerg Schneider) 15,8 points

Trophée IMA Maxi Mediterranean Inshore Challenge Cup
Vainqueur : Galateïa (Chris Flowers), Maxi 1

Coupe de la Ville de Saint-Tropez du premier Maxi toutes catégories
Vainqueur : Crazy Diamond (Enzo Pellizzaro)

Tape de bouche du Yacht Club de France
Vainqueur : Magic Carpet e (Sir Lindsay Owen Jones)

Trophée du meilleur défilé des équipages :
Vainqueurs ex-æquo : Beautiful Day et Viva la vida
2ème : Saïda

TRADITIONS/

Trophée ROLEX du meilleur Big Boat
Vainqueur : Cambria (Chris Barkham)

Trophée Voiles de Saint-Tropez du meilleur yacht catégorie Big boat
Vainqueur : Cambria (Chris Barkham) 4 points
2ème : Elena of London (Steve Mac Laren) 5 points
3ème : Atlantic (Fosse Fortuin) 11 points

Trophée Voiles de Saint-Tropez du meilleur yacht catégorie Grand Tradition
Vainqueur : Spartan (Aladin Agosto Montel) 3 points
2ème : The Lady Anne (Gonzalo Botin) 7 points
3ème : Hallowe’en (Inigo Strez) 10 points

Trophée Voiles de Saint-Tropez du meilleur yacht catégorie Epoque Aurique
Vainqueur : Kizmet (Sir Richard Matthews) 3 points
2ème : Oriole (Juan Carlos Eguiagaray) 8 points
3ème : Viola (Fabien Despres) 10 points

Trophée Voiles de Saint-Tropez du meilleur yacht catégorie Epoque Marconi A
Vainqueur : Varuna VII (Jens Kellinghusen) 4 points
2ème : Emilia Prima (Luigi Guarnacia) 8 points
3ème : Sormy Weather (Tarquin Place) 16 points

Trophée Voiles de Saint-Tropez du meilleur yacht catégorie Epoque Marconi B
Vainqueur : Sonny (Tobias Brand) 6 points
2ème : Dan (Gianni Sommariva) 7,5 points
3ème : Andale (Bertrand de Broc) 12 points

Trophée Voiles de Saint-Tropez du meilleur yacht catégorie Classique Marconi A
Vainqueur : Argynne III (Pietro Dalmasso) 4 points
2ème : Maria Giovanina II (Jean Pierre Sauvan) 10 points
3ème : Lys (Philippe Monnet) 10 points

Trophée Voiles de Saint-Tropez du meilleur 12 m JI
Vainqueur : Kiwi Magic (Marianne Petersen) 4 points
2ème : KZ5 (Tiziano Nava) 9 points
3ème : South Australia (Gil Steyaert) 9 points

Trophée Voiles de Saint Tropez du meilleur Cruiser
Vainqueur : Lelantina (Patrick Gibert) 3 points
2ème : Eugenia V (Baptiste Garnier) 9 points
3ème : Veronique (Alejandro Veccia) 10 points

Trophée Voiles de Saint-Tropez du meilleur yacht dans la catégorie IOR
Vainqueur : Il Moro di Venezia (Massimiliano Ferruzzi) 5 points
2ème : Matrero (Rafael Pereira Aragon) 5 points
3ème : Ojala’ II (Michele Frova) 8 points

Centenary Trophy, décerné par le Gstaad Yacht Club
Vainqueur : Leonore (Mauro Pelaschier)
2ème : Olympian (Philippe Oddo)
3ème : Mariska (Dan Poljsak)

MODERNES

Coupe de la ville de Saint-Tropez du premier Moderne toutes catégories
Vainqueur : Pride (William Grave)

Trophée BMW du meilleur IRC 0
Vainqueur : Vesper (David Team) 8 points
2ème : Zen (Gordon Ketelbey) 11 points
3ème : Nanoq (H.M King Frederik du Danemark) 13 points

Trophée BRIG du meilleur IRC 1
Vainqueur : Vito 2 (Gian Marco Magrini) 12 points
2ème : Zappy S (Christophe Wargny ) 13 points
3ème : Arya (Giovanni Laviosa) 14 points

Trophée Suzuki Marine du meilleur IRC 2
Vainqueur : Give me Five (Adrien Follin) 6 points
2ème : Happy forever (Perico Hook) 9 points
3ème : Heat (Max Augustin) 11 points

Trophée Marines de Cogolin du meilleur IRC 3
Vainqueur : Pride (William Grave) 4 points
2ème : Jedi (Peter Lezhnin) 15 points
3ème : Einstein (Rainer Badent) 17 points

Trophée Voiles de Saint-Trophée du meilleur IRC 4
Vainqueur : Corto Maltese (Michele Colosante) 6 points
2ème : Expresso (Guy Claeys) 8 points
3ème : Mikala (Serge Ehrhardt) 14 points

Concours de Boules :
Vainqueur : Moogli (Caroline Palou et Alice)

Défilé des Equipages : Prix du Domaine Bertaud Belieu
Vainqueur : Pride (USA)
2ème : Forban V (Pirates)
COUP DE COEUR : Moogli (Les Naufragés)

Club 55 Cup
Il Moro di Venezia (Classic IOR 1976) contre Mariella (Yawl Bermudien de 1938)
Vainqueur : Il Moro di Venezia (Massimiliano Ferruzzi)

Ils étaient aux Voiles de Saint-Tropez 2025 :
Guillaume Altadil, Francesco de Angelis, Christophe Babule, Ed Baird, Sébastien Bazin, Annemieke Bes, Bertrand de Broc, Brad Butterworth, Dee Caffari, Tanguy Caradec, Charles Caudrelier, Paul Cayard, Catherine Chabaud, Aymeric Chappellier, Tommaso Chieffi, Boris Cyrulnik, Simon Daubney, Pascale Decaux, Peter Dubens, Abby Ehler, Flavio Favini, Philippe Frantz, HM King Frederik X Danemark, Robin Follin, Thierry Fouchier, German Frers, Benoît de Froidmont, Tara Getty, Reinold Geiger, Torben Grael, Peter Harrison, Damien Iehl, Peter Isler, Bill Jayson, Murray Jones, Bruno Jourdren, Juan Kouyoumdjian, Devan Le Bihan, Simon Le Bon, Karine Le Marchand, Arthur Le Vaillant, Cyril Lignac, Alexis Loison, Pier Luigi Loro Piana, Philippe Monnet, sir Peter Ogden, Lionel Péan, Marc Pajot, Mauro Pelaschier, Laurent Petit, Loïck Peyron, Jim Pugh, Frédéric Puzin, Ken Read, Marie Riou, Ariane de Rothschild, Marie Tabarly, Bruno Troublé, Sophie de Turckheim, Maurits Van Oranje, Vasco Vascoto, Tom Whidden.

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Voiles de Saint-Tropez. Journées des Défis !

02/10/2025, Saint-Tropez (FRA) Les Voiles de Saint-Tropez 2025, Race Day 4

Cette journée du jeudi a fait souffler sur les Voiles de Saint-Tropez un petit vent de folie, des courses de géants pour les Maxis à Pampelonne, et cet esprit débridé à terre et corinthien sur l’eau qui unit tous les participants autour d’une passion commune. Du défilé des enfants dès le matin à celui des équipages déguisés dans la soirée, Les Voiles de Saint-Tropez ont encore gravé dans leur livre d’histoires quelques images inoubliables.

Changement complet de décor en ce jeudi pour les Maxis. Après leurs parcours construits de lundi et mardi, les Maxi 1 du Trophée Edmond de Rothschild et les Maxis Grand Prix avaient rendez-vous pour un côtier de 19 milles direction Cavalaire, alors que les classes 3, 4 et 5 s’expliquaient eux aussi sur un côtier vers la bouée de l’Escalet pour 12 milles.
Surtout, la houle s’est invitée sur le plan d’eau suite au passage perturbé de la nuit avec un vent léger, ce qui compliquait nettement la tâche des propriétaires-barreurs. Pas de quoi perturber l’équipage de Django en Maxi GP qui remporte sa troisième victoire d’affilée, capable de pointer au près comme les meilleurs, et clairement plus rapide aux allures débridées qu’un Jethou, référent de la catégorie. En Maxi 1, c’est finalement Capricono qui s’impose d’un cheveux sur Galateia, de retour en course aujourd’hui, ce dernier ne sauvant pas son rating pour moins d’une minute après 2 heures 40 de course !
En Maxi 4 et 5, la hiérarchie établie depuis lundi n’a pas bougé d’un pouce puisque Yoru, le Vismara 62 de Luigi Sala et Crazy Diamond, le Solaris 60 d’Enzo Pelizzaro ont continué leur sans-faute aujourd’hui. C’est beaucoup plus ouvert en Maxi 3, où Twin Soul B (Mylius 80 FD) vainqueur cet après-midi se retrouve à égalité de points au classement général avec son dauphin du jour, le Wally 77 Lyra.

Les conditions semblaient prometteuses ce matin avec environ 12 nœuds de vent alors que la maxi flotte forte de 44 hommes sortait du golfe de Saint-Tropez pour le départ de leurs courses côtières au large de la place de la Côte d’Azur de la plage de Pampelonne. Cependant, au début, il était tombé à 8 nœuds et restait très virage et gonflé pour le reste de l’après-midi.  

Après le samedi d’hier, la brise orientale s’était précipitée, laissant un court coup, pour le troisième jour de la compétition maxi aux Voiles de Saint-Tropez, l’événement final et décisif de la série Méditerranée Maxi-Inshore Challenge de l’Association internationale de la Maxi Association.

Dans les Maxi 1 et 3, il y a une cravate en haut. Dans le premier, il s’agit de la 82ft Capricorno d’Alessandro Del Bono et du 100ft V de Karel Komerk. Il y a eu des applaudissements pour le retour de Galateia sur le circuit, après avoir visité La Ciotat le long de la côte pour être réparée à la suite des dommages qu’elle a subis à sa coque lors d’une collision lundi. Elle rebondit pour terminer deuxième aujourd’hui, l’élevant de la position basse du Maxi 1.

Le vainqueur d’aujourd’hui devant le deuxième V, bien que de 50 secondes, a été Capricorno, qui semble soulager les conditions de lumière. « Ce fut une bonne journée pour nous – elle a été conçue pour cela », a commenté son tacticien, médaillé brésilien à cinq reprises et vainqueur de la course mondiale Torben Grael. «Nous devons améliorer la manutention et les manœuvres de nos bateaux et bien, mais c’est sûr que le bateau est beaucoup plus compétitif dans la lumière. Nous avons eu le trafic tout au long de la course, parce que nous avons commencé derrière les petits bateaux et naviguer contre des bateaux plus grands que vous n’aidez pas car ils ont moins de problèmes avec la circulation ».

Selon Grael, la victoire de Capricorno a été établie lors du premier battement quand, malgré leur taille relativement diminutive, ils ont arrondi la marque du vent en second, à la première place de Galateia et ont tenu cela jusqu’à la fin de la course après laquelle V a propulsé. « Nous avons essayé de rechercher la pression, mais elle était très instable avec de grands trous et de grands changements.

Sur un point égal, jocke pour le troisième dans le Maxi 1, sont actuellement les 100 pieds de pied de Pascale Decaux, Tilakkhana II, et Léopard 3 de Joost Schuijff.  

La classe Maxi Grand Prix a parcouru le même parcours que le Maxi 1 et une autre balle pour Django 7X de Giovanni Lombardi Stronati, le plus récent mais le plus court et le deuxième de ce groupe. Compte tenu de cela, plus d’être en mesure de rejeter la première course, signifie que le 71 pieds italiens détient maintenant un score parfait, devant Vesper de Jim Swartz et le 77ft Jethou de Sir Peter Og, qui conservent ces positions au total trop après quatre courses.

« Nous avons une très bonne équipe de voile et nous le replongons », explique Chris Hosking, qui exploite les coureurs sur Django 7X. “C’était une journée très délicate – très gonflée et éloignée avec un état de mer de la brise orientale et beaucoup de gonflement difficile, hachée.” Django 7X a souffert d’un problème hydraulique dans le pré-démarrage qui les a amenés à franchir la ligne de départ tardivement. “Alors, il s’agissait de faire assainir les lignes de pression et de simplement garder votre bateau en mouvement dans l’état de mer difficile et de changer de direction du vent.”

Jolt et Vesper ont bien réussi sur la droite en sortant en haut à la fin du battement d’ouverture car Django 7X a souffert plus dans la saleté des bateaux plus haut dans le cours et ensuite de levage d’un A1 quand, avec le recul, ils auraient dû demander le code 0. L’A1 qu’ils ont arraché par la suite, devant se peler jusqu’à leur A1,5 alors qu’elle, Jehouou, Vesper et Jolt de Peter Harrison ont jockeyed pour la tête.

Lorsque le comité de course a choisi de raccourcir le cours, Django 7X était en tête sous IRC à près de 8 minutes avant le temps Vesper, avec Jethou troisième.

Le Maxi 3-5, le Maxi 3-5, acheminait une période de plus en plus courte.

Après avoir marqué deux secondes, c’est aujourd’hui au tour de Mylius 80 Twin Soul B de Luciano Gandini de marquer son premier coup de balle des Voiles de Saint-Tropez. “C’était très, très difficile parce qu’il y avait beaucoup de vagues et le vent a chuté.” Gandini aime beaucoup naviguer avec son étoile, Paul Cayard : « C’est un homme vraiment incroyable. Après 10 minutes, nous étions les premiers. Il sait vraiment où est le vent. »

Cependant, après un rejet, Lyra de Terry Hui partage le même nombre de points que Twin Soul B, après avoir terminé deuxième aujourd’hui avec Vismara 68 Pelotari.Project d’Andres Varela Entrecanales. Deux points derrière les leaders dans l’ensemble sont Wally 80 Rose de Sven Wackerhagen, qui ont dû se débarrasser d’un sixième décevant aujourd’hui.

« C’était un parcours de course très délicat, car le vent était si dispersé », commente le tacticien de Rose, Jesper Radich. « Il est vraiment venu en bouffées et nous avons vu des directions du vent de 50 à 125 euros.
Dans ces bateaux, vous n’avez pas trop de contrôle, parce que vous ne pouvez pas choisir les changements [sur lesquels pour tacker, vous devez donc trouver une stratégie et ensuite l’exécuter. Parce que si vous essayez de deviner un changement, vous faites trop de collants et c’est comme deux minutes perdues ».

Dans le Maxi 4 et 5 Luigi Sala, Vismara 62 Yoru et Solaris 60 Crazy Diamond d’Enzo Pellizzaro ont renforcé leurs lignes de score parfaites. Yoru termine près de deux minutes avant le Kallima de Paul Berger avec Swan 60 Seaquill d’Alessandro Doria.

« C’était le vent léger et les grosses vagues », commente le capitaine accompli de Yoru, Gabriele Bruni, « et après le début, il était très bondé parce que les bateaux devant nous ne s’étaient pas étendus à nouveau, mais nous avons réussi à bien finir le premier vent – nous sommes sortis à droite et nous avons obtenu un certain droitement en deux bonnes équipes (90 à 110 euros) et nous avons gagné beaucoup. C’était une journée intéressante parce que le vent se déplaçait entre 80 et 120 degrés et nous les avons bien gérés. Et en ce moment, le bateau fonctionne très bien donc nous sommes heureux ».

Dans le Maxi 5, Crazy Diamond a gagné confortablement, de plus de 12 minutes, pour terminer devant l’Oyster 825 Viva Le Vida et les CNB78 Belles de Federico Intriago. La performance de Crazy Diamond est venue bien qu’elle soit trop tôt pour commencer par l’épingle, l’obligeant à s’accrocher et à jouer le droit. « C’était une longue journée parce que le vent changeait beaucoup. 30 – dans un sens et 30 degrés de retour et toujours en baisse. Les vagues étaient encore hautes, donc ce n’était pas amusant… » a commenté Pellizzaro.

Deux autres jours de course sont laissés et dans les cinq maxi classes, il reste encore beaucoup de points sur le plateau pour lequel se battre.

Des Défis tous azimuts
La tradition des Voiles de Saint-Tropez veut que les bateaux puissent se défier amicalement le jeudi, en marge de la régate officielle, sans contrainte de classe ou d’époque. Atlantic trouvait d’ailleurs en Adix, autre goélette à trois mats de 65 mètres qui ne participe pas officiellement aux Voiles mais croise dans le golfe de Saint-Tropez, une unité à sa mesure pour un match race improvisé !

Se sont confronté pêle-mêle sur l’eau :
-Ulika (Swan 50) contre Volpe (Club Swan 50),
-Lys (sloop bermudien de 16,56 m) contre Eileen 1938 (Sloop marconi de 19,75 m),
-Maxitude (Lift 45) contre Spirit (Baltic 50), Bernina X (X 41) et Sirenitas (Swan 58),
-Mister Fips (Vaton 16,70 m) contre Eileen 1938 (Sloop marconi de 19,75 m), Black Legend 2 (Code 1), Quatre quarts IV ( Swan 58) et Hounbonne 4 (Tofinou 12 m)
-Nagaïna (Côtre bermudien 16,62 m) contre Briseis (Côtre bermudien 12,5 m)
-TGV (First 41s5) contre Sunset (First47.7)

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Globe40. Départ de l’étape 2 vers la Réunion

Photo Jean-Marie Liot

En route vers l’Ile de la Réunion, les skippers de la 2ème édition se préparent avec sérénité à ce qui sera la plus longue étape de l’épreuve, coeficient 3, et qui va se présenter en de multiples tableaux géographiques et météorologiques à traverser. Un sacré beau morceau à avaler dans une vie de marin…au moins 7000 milles à parcourir sur l’eau, soit 35 jours de jours de mer.

Arrivés aprés le départ de Cadix à Mindelo sur l’ile de Sao Vincente les skippers de la GLOBE40 ont trouvé une île durement frappée par la tempête tropicale Erin, devenue ensuite ouragan, dans la nuit du 10 au 11 août dernier, qui déversé 193 mm de pluie en 5 heures et fait 14 morts sur l’archipel.Arbres arrachés, routes coupées, voitures projetées en mer, torrents de boue, tel était le spectacle de désolation au matin du 11 août. Mais très vite la solidarité sur l’île, sur l’ensemble du Cap-Vert, et au niveau international s’est mise en place. Un mois et demi après les événements l’ile de Sao Vincente présente encore quelques séquelles mais l’essentiel des infrastructures ont été remises en place et la vie a repris son cours. Et l’étape de Mindelo, même si elle a été évidemment moins festive qu’à la première édition, offre toujours les mêmes paysages marins somptueux de l’archipel et de ses iles et l’incroyable résilience et gentillesse de la population cap-verdienne.La GLOBE40 ne voulait pas arriver les mains vides dans cette situation et a participé à l’opération lancée par le CREDIT MUTUEL qui va permettre d’équiper en founitures scolaires plus d’un millier d’enfants des écoles dévastées; chaque équipage a symboliquement emporté une dizaine de kilos de ce matériel alors que l’essentiel est en cours de transport par voie aérienne. Le Cap-Vert restera toujours une étape chère au coeur de la GLOBE40.

La première et plus grande étape de l’épreuve

Chirstian Dumard, consultant météo de l’épreuve et de beaucoup d’autres ( Ocean Race / Vendee Globe / Mini Transat ) nous commente le parcours de l’étape 2 : « la flotte devrait s’élancer de Mindelo dans des vents faibles de secteur Est. Le premier obstacle sera le fameux pot au noir, fidèle à sa réputation.  Il semble bien actif en fin de semaine avec des passages orageux, des grains et des zones de calmes en approche de l’équateur. Une fois dans l’hémisphère Sud, les conditions devraient être plus agréables avec un long bord de reaching puis au portant pour aller contourner l’anticyclone de Sainte Hélène.Les choses sérieuses commenceront à l’approche des 40èmes. Pour beaucoup, ça sera le baptême du Sud. Outre les dépressions à éviter, il faudra aussi composer avec le courant des Aiguilles qui arrive du Canal du Mozambique. Ce courant, aussi fort que le Gulf Stream, peut atteindre 5 noeuds par endroits. Il faudra donc slalomer dans ses méandres pour aller chercher les grilles de courant favorable et éviter les grandes veines de courant contraire qui peuvent générer des vagues scélératesaprès le Cap de Bonne Espérance, les 40èmes et le courant des aiguilles, les concurrents feront route vers la Réunion avec les passages de front puis  l’anticyclone des Mascareigne à négocier avant une arrivée au Nord-Ouest de l’île. ils devront alors composer durant les dernières 12 heures  avec les calmes sous le vent de l’île (3600 mètres de haut) avant de franchir la ligne d’arrivée ».

Beaucoup donc d’occasions pour chacune des équipes de faire des bons coups ou des mauvais, ou les deux sucessivement..aprés le prologue et l’étape 1 peu de points ont déjà distribués, les écarts sont faibles: CREDIT MUTUEL est en tête au général mais avec seulement 2 points d’avance sur BELGIUM OCEAN RACING – CURIUM, soit moins d’une place sur l’étape à venir, et au classement pointus 0,5 points séparent BARCO BRASIL de FREE DOM. Autant dire que les couteaux vont être affutés sur l’eau, tout autant que la vraie cohésion qui s’est mise en place à terre depuis le départ de Lorient, tous heureux du privilège de vivre cette aventure.

Un engouement du public et des médias sans précédent

Au minimum 100.000 personnes sur le village à Cadix, une soirée de départ avec une affluence de concert de rock, l’aventure de la GLOBE40 plait au public. Les médias ne sont pas en reste, 400 retombées presse ( 1/ 3 France – 2/3 international ) enregistrées depuis le début du prologue à Lorient le 25 août et prés de 3 millions de vues sur les réseaux sociaux depuis un mois ( 419.000 sur le site internet / 2.121.000 sur la page FB / 441.000 sur Instagram ; les attestations des diffuseurs sur ces chiffres seront publiées dans les bilans). Que ce soit les albums photos de Jean-Marie Liot ou la couverture vidéo de l’équipe de Thomas Fournier ( Imagine In France) la passion du voyage et de la course est au rendez-vous. Le 1er reportage 13′ épisode 1 Cadix a été diffusé, comme ce sera le cas pour chaque étape, organisé comme la rencontre entre un équipage et la destination.

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