dimanche 23 novembre 2025
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Globe40. La GLOBE40 se met en place, 12 équipes engagées

Lancée en juin 2019, la Globe40 course autour du monde en Class40 trace son chemin en s’appuyant sur le succès de son concept fondateur : un Tour du Monde en course accessible sportivement et financièrement, une approche accordant autant de part à la dimension sportive qu’à celle de la découverte des mondes traversés.

La force du rêve est toujours la plus forte et c’est ce rêve qui s’est emparé de tous ceux compétiteurs, villes étapes, organisateurs, qui façonneront cette édition pionnière en 2022.

Une étape officielle d’inscription au 1er juillet : 12 équipes engagées
Le 1er juillet 2021 marquait la première étape d’inscription officielle des équipes et de règlement des droits d’entrée dans le nouveau planning 2022. A cette échéance se sont 12 projets qui sont officiellement inscrits et qui ont satisfait aux conditions demandées.

Une solide base qui se caractérise par des projets pour la plupart déjà anciens, disposant en quasi-totalité de leur bateau et de leur budget, avec de beaux parcours nautiques la plupart du temps en dehors du circuit classique européen, et à 75% internationaux avec 10 nationalités représentées. Une seule belle image de cette internationalisation pourrait être celle des 3 projets inscrits ( n° 106 / 127 / 128 ) en préparation technique aux USA dans le chantier de Brian Harris à Portland dans le Maine, lui même concurrent de l’épreuve dans l’équipe de Micah Davis.

Une belle galerie de portraits à découvrir sur le site internet de l’épreuve : https://www.globe40.com/index.php/ficheskipper/
Une remarquable variété d’expériences nautiques, professionnelles, d’âge, se dégage de ces projets, gage du caractère unique de l’aventure à venir.

Une dizaine d’autres projets sont sérieusement avancés et se concrétisent progressivement au rythme d’un à deux projets par mois ; ils viennent d’Australie, du Maroc, de Scandinavie, d’Autriche…

Le plateau sportif à un an du départ est donc proche du minimum de 15 équipes fixé par l’Avis de Course et avoir une vingtaine de projets en fin d’année reste un objectif accessible.

Un Tour du Monde bien avancé des étapes
A l’issue de l’été plus de la moitié des étapes du parcours auront fait l’objet d’une visite de repérage : Ushuaia en Argentine en 2020, Recife au Brésil au printemps 2021, Mindelo au Cap-Vert en juillet, Papeete programmé fin août, Tanger et Lisbonne à plusieurs reprises depuis 2019 ; l’organisation se rendra dans les étapes restantes d’ici la fin de l’année ; un solide réseau de correspondants s’est aussi mis en place préparant le terrain sur le plan logistique et assurant la continuité des relations avec tous les acteurs locaux.

Au-delà des retombées médias et économiques directes l’événement est perçu comme un outil de développement ; sur plusieurs sites comme à Tanger, à Recife ou encore au Cap-Vert l’accueil de l’édition initiale est aussi le moyen d’exprimer l’engagement dans le développement du nautisme, de mettre en valeur des projets d’infrastructures en cours, et d’exprimer une préoccupation de la préservation environnementale des espaces maritimes à un moment ou ceux-ci sont menacés.

Partant du plan sportif la GLOBE40 est aussi un catalyseur des grandes questions actuelles de développement, d’environnement, de développement social.

Le succès de la GLOBE40 virtuelle
Lancée le 26 juin dernier – soit à un an exactement du GRAND DEPART DE TANGER – la GLOBE40 virtuelle en partenariat avec VIRTUAL REGATTA OFFSHORE est un vrai succès : 45.000 joueurs sur la 1ére étape Tanger / Cap-Vert et déjà 40.000 sur la seconde Cap-Vert / Ile Maurice avec 56.000 joueurs uniques pour les 2 étapes.

Sur l’ensemble des étapes cumulées c’est près d’un demi-million de joueurs qui est visé contribuant fortement à la notoriété de l’événement et des villes étapes.

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Fastnet Race. 39 Class40 engagés

Antoine Magré à bord du Mach 40.4 Palanad 3 © Pierre Bourras/E. Leclerc Ville-la-Grand

La flotte qui affiche la plus forte croissance au sein de la Rolex Fastnet Race est celle des Class40. Actuellement, ils sont 39 engagés sur la prochaine édition, une augmentation significative par rapport aux 19 qui ont concouru en 2019. La Rolex Fastnet Race fait désormais partie du calendrier officiel de la série, qui présente maintenant un programme international complet.

17 ans après sa création, 172 exemplaires ont été construits ou sont en cours de construction. Ce sont ainsi 70 unités (dont 25 neuves) qui sont attendus sur la ligne de départ de la Route du Rhum l’année prochaine, alors que les inscriptions doivent être plafonnées pour la première fois.

Dès le départ, la règle de la Class40 visait à limiter les coûts en interdisant, par exemple, la fibre de carbone, l’âme en nid d’abeille et la résine pré-imprégnée dans la coque, le pont, la structure intérieure et les safrans alors que la fibre de carbone est utilisée en quantité limitée. La jauge fixe aussi les dimensions du bateau et son déplacement minimum qui est de 4 580 kg.

L’émergence des scows

Bien que cela semble restrictif, les architectes français ont offert à la classe une période très créative. Ainsi, la tendance des scows qui a émergé en Mini et chez les IMOCA est maintenant présente chez les Class40 avec beaucoup de succès. Un Max 40, signé par David Raison, vient par exemple d’établir un nouveau record sur 24h avec 428,82 milles parcourus. Un autre Max 40, le Project Rescue Ocean d’Axel Trehin, participe à la Rolex Fastnet Race.

Cinq autres scows Class40 seront au départ de Cowes : le Lift v2 Crosscall, conçu par Marc Lombard, ainsi que quatre exemplaires du Mach 40.4, le dernier né de Sam Manuard, construit par JPS Production à La Trinité-sur-Mer (dont le propriétaire Nicolas Groleau est un habitué de la Rolex Fastnet Race avec son Mach 45 Bretagne Telecom).

L’un des plus sérieux prétendants sera probablement le Mach 40.4 Courrier Redman, skippé par Antoine Carpentier, neveu du créateur du Class40. Cette saison, Redman a déjà terminé deuxième de la RORC Transatlantic Race, troisième de la Normandy Channel Race et a remporté la très compétitive course Les Sables-Horta-Les Sables pour seulement 3 minutes et 14 minutes, après 2540 miles de course, devant Project Rescue Ocean (le leader actuel du championnat Class40).

Selon Antoine Carpentier, la plus grande évolution du Mach 40.4 par rapport au 40.3 est l’étrave du scow mais aussi le mât, la quille et le moteur qui ont été reculés. « Cela semble être assez bon, sauf que le Lift 40 est plus rapide dans le vent léger », dit-il en parlant des performances de Courrier Redman face aux autres scows l’année dernière. « Quand le vent augmente un peu, nous sommes rapides au portant et au reaching également ».
Carpentier a un pedigree exceptionnel dans la Rolex Fastnet Race puisqu’il a participé à 5 ou 6 éditions, à chaque fois aux côtés de Géry Trentesaux. Cette année, il se dit fier de lui rendre la pareille : Sur Courrier Redman, on retrouvera Trentesaux, ainsi que deux autres habitués de Courrier, François Lamiot et Arnaud Aubry. « Nous connaissons bien la course, mais tout le monde ne connaît pas le bateau – il est assez nouveau pour François et Géry, mais ils sont venus s’entraîner et nous ferons le convoyage jusqu’à Cherbourg tous ensemble. »

Si son bateau Lamotte – Module Création n’est pas de dernière génération, le Mach 40.3 de Luke Berry a remporté la classe 40 de la dernière Rolex Fastnet Race et reste compétitif. Il a terminé cinquième de la course Les Sables-Horta de cette année mais a battu Courrier Redman à la deuxième place de la Normandy Channel Race.

Quant au nouveau parcours qui se termine à Cherbourg, Berry note que cela rendra la fin plus stressante. « En allant à Cherbourg, beaucoup plus de choses peuvent se passer avec tout le gros courant autour du Raz Blanchard. Mais dans ces courses [en Manche], on voit souvent que cela signifie qu’il ne s’agit pas seulement d’avoir le bateau le plus rapide, parce que vous vous arrêtez et repartez généralement tous plusieurs fois au cours de la course. »

Une classe internationale

L’une des joies de la Class40 est son attrait international. Le programme de la Rolex Fastnet Race intègre des bateaux de Suisse, du Royaume-Uni, des États-Unis, de Croatie, de Belgique, des Pays-Bas, de Finlande et même deux du Japon !

Hiroshi Kitada a couru en Class40 depuis sa participation à The Transat en 2016, qu’il a terminée avec succès, ainsi que la Route du Rhum deux ans plus tard. « Je succombe au charme du Fastnet chaque fois que j’en fais le tour pendant cette course », déclare Kitada. « J’en ai déjà profité deux fois – en 2017 avec mon Class40 Kiho, et en 2019 sur l’IMOCA La Mie Caline skippé par Arnaud Boissières. Cette année, je suis très heureux car une navigatrice japonaise de 25 ans, Arisa Moriya, va vivre pour la première fois la fascination de cette course mythique.

« Au Japon, la Rolex Fastnet Race est l’une des courses préférées des marins océaniques. Je suis impatient d’être sur la ligne de départ de ce défi international pour la troisième fois. »

Sportifs de tous horizons

Étrangement, la Class40 semble également attirer des sportifs issus de disciplines complètement différentes. Malheureusement, le tout nouveau Pogo S4 de Jean Galfione, médaillé d’or olympique en saut à la perche, Serenis Consulting, conçu par Guillaume Verdier, ne sera pas prêt à temps pour participer à la course, mais deux anciens géants du ski seront sur la ligne de départ de la Rolex Fastnet Race.

Le Class40 de dernière génération de la Rolex Fastnet Race est le Lift v2 Crosscall, skippé par Aurélien Ducroz. Ayant commencé à naviguer en Classe Mini en 2011, Ducroz a remporté deux fois le championnat du monde de ski freeride et est monté sept fois sur le podium. Le Croate Ivica Kostelic navigue quant à lui sur un Mach 40 de l’ancienne génération, Croatia Full of Life, autrefois mené par le Britannique Phil Sharp. Les amateurs de ski reconnaîtront ce nom car, entre 2002 et 2013, il a été quadruple médaillé olympique, a remporté 26 épreuves de la Coupe du monde et a été champion du monde de slalom en 2003.

Les héros britanniques du Vendée Globe d’hier et d’aujourd’hui sont également présents dans la Class40. La légende britannique Mike Golding, qui a accompli trois fois le tour du monde en solitaire sans escale, terminant troisième en 2004-05, court avec l’Américain Alex Mehran sur l’Akilaria RC3 Polka Dot, un bateau dont la campagne a été menée par l’ancien patron de l’équipe de Formule 1 Mike Gascoyne.

Lors de la dernière édition du Vendée Globe, Miranda Merron a ramené son Campagne de France à la 22ème place sur 33 concurrents. Ayant déjà couru en Class40 sans interruption depuis 2009, des deux côtés de l’Atlantique, en traversant l’Atlantique, dans une course autour du monde, en solitaire, en double avec Halvard Mabire, ou en équipage complet, elle revient, avec la Rolex Fastnet Race qui est sa première course depuis la fin du Vendée Globe. « Le Class40 est ma maison spirituelle, même si je veux faire un autre Vendée Globe », dit-elle. « C’était un plaisir absolu de revenir sur un Class40 où tout est à “taille humaine”, les voiles sont vraiment légères, etc. ».

Elle courra à bord de Kite, le Mach 40.3 (anciennement le V&B de Maxime Sorel) dont la campagne est menée par l’Américain Greg Leonard, basé au Royaume-Uni, et son fils Hannes, âgé de 17 ans. Bien que l’utilisation de leur Class40 ait été sévèrement limitée par la pandémie, ils ont réussi à participer à deux Normandy Channel Races et à quelques courses RORC cette année.

Compte tenu de son expérience, Mme Merron observe qu’un développement qui pourrait transformer la Class40 est son programme de grandes courses (ils sont maintenant intégrés dans la plupart des courses RORC), dont deux nouvelles courses autour du monde. En 2022-23, le Globe 40 part de Tanger pour un parcours exotique qui ne comprend pas les destinations habituelles mais le Cap Vert, l’île Maurice, Auckland, Papeete, Ushuaia, Grenade et se termine à Lisbonne. La course autour de 2023-24 suit un itinéraire plus classique, de la France au Cap, en passant par la Nouvelle-Zélande, le Brésil et le Portugal. À l’heure où le Vendée Globe affiche des flottes record, les deux épreuves de la Class40 comptent déjà de nombreux participants.

Les amateurs dans la course

Alors qu’un nombre croissant de marins professionnels des circuits Mini et Figaro font la une des journaux, un solide groupe de marins amateurs reste au cœur de la Class40. En fait, on trouve à la fois des amateurs dans toute la flotte à l’image d’Antoine Magré qui a un « vrai travail ». De même, Emmanuel Le Roch, a préparé les Jeux Olympiques en Tornado dans sa jeunesse et revient aujourd’hui à bord du Mach 40.4 Edenred.

La plupart des voiliers de dernière génération entièrement équipés coûtent moins d’un million d’euros, mais les Class40 plus anciens et beaucoup moins chers sont largement disponibles et le programme de la Rolex Fastnet Race comprend un Jumbo original conçu par Pierre Rolland – l’un des bateaux autour desquels la règle de la Class40 a été écrite. Ensuite, il y a UP Sailing, à l’origine le bateau de Tanguy de la Motte, conçu par Rogers en 2007, qui a remporté la Rolex Fastnet Race en 2009 et 2011. Il est inscrit pour la deuxième fois par Ursault Poupon, fille de Philippe Poupon, légende de la voile française, vainqueur de la Route du Rhum et triple vainqueur de la Solitaire du Figaro.

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JO Tokyo. Les Français restent dans le match

Quatrième jour particulièrement engagé sur le plan d’eau d’Enoshima et marqué par l’entrée en lice des derniers équipages français : les 470 avec Camille Lecointre/ Aloïse Retornaz et Kevin Peponnet/ Jérémie Mion puis le duo de Nacra 17 Quentin Delapierre / Manon Audinet. Une belle entrée en matière pour ces équipages, tous d’ores et déjà dans le haut du tableau international.
Le vent est monté fort aujourd’hui dans la baie d’Enoshima avec des rafales jusque 20 nœuds de vent Sud-Ouest, ponctué de trous d’air à 10 nœuds, et un gros clapot. « Des conditions agricoles ! » s’exclame Emile Amoros en fin de journée.


Très attendus cette semaine, les planchistes Charline Picon et Thomas Goyard restent bien dans leur compétition. Si la championne olympique Charline Picon perd son dossard jaune de leader au profit de ses plus grandes rivales l’Anglaise Emma Wilson, à égalité de points avec la Chinoise Yunxiu Lu, elle n’en reste pas moins favorite à la victoire. Thomas quant à lui continue de grapiller des places au classement général et rentre dans le top 3 derrière l’Italien et le Hollandais qui domine l’épreuve.
Début de compétition également très réussi pour les équipages de 470 tricolores. Avec deux courses aux avant-postes (4e et 7e), Kevin Peponnet et Jérémie Mion se classent 6e à égalité de points avec les Espagnols, Anglais, Japonais et Grecs. Le duo féminin Camille Lecointre et Aloïse Retornaz se hissent directement à la 2e place du classement général après deux courses.

Grosse frayeur en revanche pour les Nacra 17 qui, dès leur entrée en lice se heurtent à une bouée qui leur fait perdre leur première course. Qu’à cela ne tienne, le duo Quentin Delapierre et Manon Audinet se ressaisit très vite et enchaine avec une 4e puis 3e place sur les 2 courses suivantes ce qui les propulse en 6e position du classement général à égalité de points avec les Argentins et Anglais.

Remarquable performance également de l’équipage de 49er FX, Albane Dubois et Lili Sebesi, qui termine sa journée sur une magnifique 6e course où elle termineront 2e. Ce qui hisse le duo féminin 6e du classement provisoire. Déception en revanche pour les 49er masculin, Lucas Rual et Emile Amoros qui passent à côté de leur journée. Les Anglais Dylan Fletcher et Stuart Bithell prennent l’avantage.

Réactions :
Charline Picon, RS :X
Classement provisoire : 3/27 (1 – 6 – 2 – (9) – 1 – 4 – 2 – 3 – 6)
« C’était dur ! J’ai les mains défoncées, c’était violent. Emma était vraiment incroyable. Sur les deux premières courses j’étais vraiment contente parce que je suis restée vraiment au contact côte à côte. Le vent est vraiment instable et l’état de mer est vraiment violent. Sur la dernière course, il y a eu un gros coup de mou au départ, du coup j’ai pris une option à droite qui était plutôt bonne en terme de vent mais par contre il y avait des déchets dans l’eau de folie.C’est dommage car l’option était bonne mais trop de déchets du coup au 2eme tour j’ai même pas essayé d’y retourner. Je me suis bataillée pour revenir 7e et j’apprends qu’Emma est « UFD » (NDR : elle compte 28 points pour une faute avant la ligne de départ) ce qui est comptablement une bonne chose pour moi. Du coup tout va se jouer demain et samedi. Cette journée était cruciale et je suis toujours là. Même si je perds le dossard jaune c’est pas très grave. Ce sont des conditions musclées et mes concurrentes directes, l’Anglaise et la Chinoise sont à égalité et bien présentes. »

Thomas Goyard, RS :X
Classement provisoire : 3/25 ((13) – 5 – 3 – 13 – 1 – 1 – 3 – 6 – 7)
«C’est une belle journée car je remonte 3e au général, je suis super content car c’est super serré avec l’Italien et le Polonais. Demain va être une journée capitale. C’est loin d’être fini, je fais le maximum de ce que je peux et pour faire ce que je sais faire. J’ai bien commencé avec une belle course où je termine 3e, je suis resté bien au contact donc super. Je suis dans le match, cette journée était capitale, mais demain le sera aussi. Chaque jour compte. Physiquement tout va bien, je ne suis pas fatigué, je ne souffre pas vraiment de la chaleur car nous avons eu une très bonne préparation. Je ne suis pas surpris par les conditions que l’on rencontre ici. Demain il devrait y avoir encore du vent, ça va être sport.»

Camille Lecointre et Aloise Retornaz, 470
Classement provisoire : 2/ 21 (3 – 2)
Camille « Ça y est, on y est ! Ce matin on s’est vraiment dit que ça y est, plus rien ne va nous arrêter maintenant, c’est hyper cool comme sensation ! On était forcément un peu stressées car il y a toujours l’appréhension du premier départ et qu’il peut toujours se passer pleins de choses. D’ailleurs ça ne nous a pas épargnées et on fait une faute après le départ de la première course : on touche l’équipière slovène ce qui nous oblige à faire un 720 pour réparer notre erreur. A ce moment-là on est restées super zen à bord, il n’y a eu aucun énervement, on est reparties aussitôt sur la suite de la course. Ensuite on s’est vraiment défoncées pour remonter au classement ! Physiquement, on a tout donné, je pense qu’on y a laissé quelques plumes, mais le bateau allait vite et on termine 3ème de la course, c’est vraiment bien. Pour la deuxième course, on s’est dit qu’on arrêtait les grosses bêtises ! Avec la vitesse que l’on a c’était sûr que l’on serait devant rapidement. On a pas mal bataillé avec les Polonaises et les Britanniques dans le top 3, on était toujours un peu derrière mais on a fini par recoller pour terminer deuxième de cette course 2 ! Aujourd’hui il y avait beaucoup de vagues, de ressac, les vagues étaient très creuses, ce sont des conditions que l’on n’avait pas eues depuis qu’on est arrivées, et ça complique pas mal les manœuvres. On avait un peu d’appréhension car dans ces conditions, il faut faire attention à ne pas se mettre à l’envers ! Demain, les conditions devraient être les mêmes avec une tendance à la baisse au niveau du vent. »

Kevin Peponnet et Jérémie Mion, 470
Classement provisoire : 6/19 (4 – 7)
Kevin Peponnet : « Pour une entrée en matière c’était costaud, on a été cueillis avec de la grosse mer. Le rond proche de la terre fait des ressacs énormes et du coup le plan d’eau est très désordonné. Pourtant il n’y a pas tellement de vent mais le ressenti dans les vagues nous demande beaucoup de sauts de puissance et c’était difficile de caler le bateau. Je n’ai pas sorti la tête du bateau parce que c’était dur de le régler et de le faire avancer. Il fallait déjà se concentrer sur faire avancer le bateau, après suivre le vent et ça ce n’était pas simple non plus. Les 5/6 concurrents que l’on attendait pour se battre la médaille sont bien au RDV. Ça va batailler jusqu’au bout ! J’étais plutôt relax ce matin enfin dans le même état que pour une toute autre épreuve que les JO. C’est plutôt bon signe, par contre dans l’investissement physique sur l’eau je sentais que tout le monde était à fond. Il fallait quand même tenir les trois tours et c’était impactant ! La journée n’était pas facile, il fallait vite récupérer avant la 2ème course.»
Jérémie Mion « Normalement ce sont plutôt des conditions que l’on aiment bien mais ici c’est vraiment spécial avec ce clapot, il y a des moments où nous avions des trous de vitesse, des changements d’intensité important qui ne sont pas facile à caler. Après la première course, j’ai trouvé que nous étions vraiment dans le rythme avec une bonne vitesse dans un vent peut-être un peu plus soutenu et ordonné. La deuxième course nous avons eu encore plus de trous et c’était plus difficile au près. En tout cas ce qui est sûr c’est que sur les 2 courses en vent arrière nous étions vraiment bien. Je pense qu’il n’y a pas grand-chose à changer, on va regarder tout ça ce soir. Demain, il devrait y avoir le même genre de conditions donc il va falloir trouver l’accélérateur au près et si on arrive à le trouver il y a moyens de faire des très belles choses. Aujourd’hui ce n’est que le début, on a fait que 2 courses, c’est rien. Ce n’était pas une journée mauvaise au contraire mais on a envie de faire encore mieux. C’est une bonne entrée en matière avec des bons passages, d’autres choses à gommer. Le Championnat est très long avec beaucoup de retournements de situation et des conditions très changeantes donc il faut être concentré D’autant que ce n’est pas une régate classique, car ce n’est pas souvent que nous avons des hélicos au-dessus de la tête qui nous filment. Mais franchement personnellement j’ai eu le sentiment d’être dans le stress habituel d’avant régate, le bon, celui qui est nécessaire. Je trouve que Kevin était bien aussi : on était dans notre match ! »

Quentin Delapierre et Manon Audinet, Nacra 17
Classement provisoire : 6/20 ((19) – 4 – 3)
Manon : Ce qu’il s’est passé sur la 1ere course ? On a vu un peu court sur la première bouée au vent, ça s’est joué à rien… on prend le mouillage de cette bouée dans le foil et là c’est la cata parce que c’est impossible à enlever. Ça met dans l’ambiance ! On a mis un peu de temps à se reparler après cette première course mais une fois la procédure de la suivante lancée, on oublie tout. Ce qui est cool c’est que sur les deux courses suivantes on arrive à être dans le match et c’est ce qu’il faut retenir ! Il faut juste zapper cette première course, la garder dans un coin de la tête pour ne pas refaire l’erreur.
Quentin : Ce n’est pas facile à digérer, on ne s’est pas juste arrêtés dans la bouée, il a fallu se battre ensuite pour s’enlever du mouillage, ça dure environ 20min, je suis dans l’eau, à me couper les mains … et après on a plutôt bien digéré. On s’est dit avec Manon qu’on était là avec la niaque ! On va essayer de se faire plaisir à chaque course. Malgré tout, ça reste l’une de mes plus belles journées de voile… ce qu’on a fait après, je ne crois pas l’avoir déjà vécu. C’est magique j’ai vécu un truc de dingue. Même en étant derniers, à des années lumières des concurrents, on a su rester concentrés dans ce qu’on faisait. Franck notre entraineur a été top, il nous a mis un coup d’émotion énorme.
Aujourd’hui c’était des conditions « Enoshima » : t’y vas avec les protèges tibias, les casques, la totale ! Le Nacra n’est pas du tout fait pour ça, pour Manon ça a été un combat toute la journée !
Manon : J’ai perdu 10ans d’espérance de vie en une journée ! (rire) L’équipage Italien c’était sa journée, il a joué devant à toutes les courses. Ceux qui devaient être là étaient là. Chaque course et chaque point va compter, ça va être très serré jusqu’à la medal race.
Quentin : Ça va être dur mais on est chauds ! Sur l’eau on avait le « smile », on était bien, lucides, on a joué les coups tactiques comme on le souhaitait. Il va falloir être concentrés au millimètre.»

Lili Sebesi et Albane Dubois 49er FX
Classement provisoire : 6 / 21 (4 – (15) -10 – 6 – 9 – 2 )
« Quelle belle journée ! Pourtant elle ne commençait pas si bien. Nous sommes arrivées les dernières sur la zone de course car on a cassé notre écoute de foc avant de partir. Il y a eu pas mal de soucis avec le matériel mais nous avons réussi à rester lucides et calmes pour faire les courses correctement. On n’a rien lâché jusqu’à faire une super dernière course. Nous sommes passées au vent des Néo-Zélandaises puis des Espagnoles qui ont des grandes équipières. Techniquement ça veut dire qu’on a bien travaillé avec nos partenaires d’entrainements qui sont des garçons et qui nous ont aidé à élever notre niveau. Ils sont dans un coin de notre tête aujourd’hui… On a vraiment pris beaucoup de plaisir à naviguer. On a fait les choses simplement malgré le stress du départ. La mer était hachée et désorganisée, mais on est restées détendues et zen. On s’applique à mettre à profit tout ce qu’on a appris et on donne tout à chaque course. Demain c’est un jour de repos mais on rester focus sur la compétition. »

Lucas Rual et Emilie Amoros, 49er
Classement provisoire : 16 / 19 (15 – 9 – (16) – 15)
« On a eu du mal à trouver notre vitesse. La seule chose qu’il faut qu’on se dise c’est qu’il faut nous remobiliser pour être présent demain. C’est la seule chose à faire. On a eu des conditions « agricoles » où ça tape beaucoup. Le vent était plutôt stable pour nous mais c’est vrai que c’est physique et technique. Il faut qu’on reste focus sur la suite et ça va le faire. »
Tous les résultats : https://tokyo2020.sailing.org/results-centre/

Programme du mercredi 28 juillet :
A partir de 12:05 (Japon) 05 :05 (France)
• Camille Lecointre / Aloise Retornaz – 470, courses 3, 4
• Jean-Baptiste Bernaz – Laser, courses 7, 8
• Quentin Delapierre / Manon Audinet – Nacra 17 à foils, courses 4, 5, 6
• Lucas Rual et Emile Amoros – 49er, courses 5, 6
A partir de 12:15 (Japon) 05 :15 (France)
• Marie Bolou – Laser Radial, courses 7, 8
A partir de 13:05 (Japon) 06 : 05 (France)
• Charline Picon – RS:X, courses 10, 11, 12
A partir de 15:05 (Japon) 08 : 05 (France)
• Jeremie Mion / Kevin Peponnet – 470, courses 3, 4
A partir de 15:20 (Japon) 08 : 20 (France)
• Thomas Goyard – RS:X, courses 10, 11, 12
Journée de repos pour les équipage de 49er et 49er FX


Tracking : https://tokyo.ffvoile.fr/tokyo-2020/live-tracking/

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Transat Jacques Vabre. Anthony Marchand, co-skipper d’Yves Le Blevec

« Dans nos critères de sélection du co-skipper pour la Transat Jacques Vabre, il y avait la performance et l’expérience, savoir naviguer dans le respect du matériel et du projet, mais aussi la fraicheur et la jeunesse : Anthony Marchand réunit tous ces critères et, en plus, il est sympathique ! », explique Yves le Blevec. A 35 ans, avec 10 années sur le circuit Figaro Bénéteau et 3 podiums sur la Solitaire du Figaro (dont une victoire en bizuth) dans son sillage, Anthony Marchand a aussi une Volvo Ocean Race, une transat en IMOCA et plusieurs saisons à bord de maxi trimarans à son actif.
Présentation du co-skipper d’Yves le Blevec pour la Transat Jacques Vabre 2021 à bord d’Actual Ultim 3.

Yves Le Blevec : « Au-delà de nos exigences de performance, le critère de la jeunesse était primordial pour nous. Notre équipe fonctionne bien, mais on prend chaque année un an de plus et c’est important d’injecter du sang neuf pour renforcer la cellule sportive du Team Actual.

Anthony a une expérience pluridisciplinaire : dans sa génération, il n’y en a pas beaucoup qui ont ce profil-là. Et pour avoir navigué avec lui je sais que même si c’est un compétiteur, il saura performer tout en respectant le matériel, le bateau et le projet. C’est primordial pour moi parce que la Transat Jacques Vabre est une étape de notre programme de courses ambitieux. Et c’est aussi quelqu’un d’agréable et de sympa !

Anthony n’est pas un marin connu du grand public, mais c’est quelque chose que nous allons construire collectivement. »< /span>
Esprit d’équipe
Dès le mois d’avril, Anthony Marchand était à bord d’Actual Ultim 3 à l’occasion des toutes premières sorties. En effet, comme à son habitude, le skipper trinitain et son team ont raisonné en esprit d’équipe. Pas question qu’Anthony soit là juste pour la transat. Il a intégré l’équipe pour la saison, afin que les transmissions d’expertises puissent fonctionner pleinement et qu’une relation de confiance et de respect ait le temps de se construire entre lui et l’ensemble du team.
Anthony Marchand : « Je suis hyper heureux ! La Classe Ultim, c’est le Graal de la course au large, les bateaux sont formidables. J’ai commencé à naviguer avec l’équipe Actual avant de partir sur la Transat en double Concarneau Saint Barthélemy en Figaro 3 et, depuis mon retour, j’essaie d’être là à chaque navigation. La team est top, l’ambiance est géniale. Ils sont tous très compétents dans leurs domaines. C’est un plaisir de travailler avec eux et j’apprends beaucoup. »

Samuel Tual, Président Actual Leader group : « Yves et Anthony, c’est un binôme gagnant. Le bateau qu’Yves continue à découvrir, et sur lequel il apprend encore, est éprouvé et a de grandes capacités. Il nous permet de monter un projet gagnant sur 3 ans avec de grands rendez-vous : Transat Jacques Vabre, Route du Rhum, Tour du Monde. Pour cela, Yves a besoin d’un co-skipper avec lequel il se sente en sécurité, de par son expérience et sa façon de naviguer sur un tel bateau, qui l’accompagne très bien dans son projet. Il a été sollicité par d’autres marins plus connus, mais le choix s’est porté sur Anthony. Il est moins connu du grand public, mais très reconnu sur les circuits sur lesquels il a navigué. Il existe une belle complémentarité, tant en termes de compétence que de personnalité. Nous voulons réussir, rapidement, et ce binôme nous permet d’ambitionner cet objectif.»
Priorité à la navigation
Suite à sa blessure en mai dernier, le skipper Actual a mis en place depuis la mi-juillet un programme de rééducation en lien avec le Centre de Kerpape incluant la reprise de ses entrainements à bord de l’Ultim. Le prochain objectif du Team Actual étant sa participation à la Rolex Fastnet Race début août.
« Un programme d’entrainement a été planifié avec Anthony et des observateurs à bord pour les deux semaines à venir. Et, à l’issue de la Rolex Fastnet Race, nous débarquerons l’équipage pour une navigation de plu sieurs jours en double. L’enjeu étant de passer du temps ensemble sur des navigations un peu longues. Bref, dans les semaines à venir, c’est priorité à la navigation ! », précise Yves Le Blevec.

Anthony Marchand, co-skipper d’Actual Ultim 3 sur la Transat Jacques Vabre
En phase
« Ça avait bien matché avec Yves sur la Drheam Cup l’an dernier. On avait envie de re-naviguer ensemble et moi de continuer à travailler avec toute l’équipe, parce que la manière dont ils gèrent leur projet et leur état d’esprit me correspondent vraiment. »
Transmettre
« En dix ans de circuit Figaro, j’ai beaucoup travaillé la partie stratégie, tactique, météo. Ce sont des acquis et des méthodes que l’on peut transposer en Ultim : ça reste de la course au large avec des concurrents. J’ai aussi mon expérience sur la Volvo Ocean Race et en IMOCA que je partage avec eux. »
Apprendre
« Le nouvel Ultim Actual est léger, il y a peu d’effort en navigation puisqu’il vole. Il a un côté safe, malgré les vitesses que l’on peut atteindre !
Il y a énormément de choses à apprendre sur ces bateaux : en mécanique, électronique, sur les différents logiciels de navigation… il faut vraiment tout connaitre parce qu’il faudra savoir tout réparer en course si besoin. Ça représente pas mal de travail en dehors des navigations. »
Anticiper
« La grosse nouveauté de cette Transat Jacques Vabre c’est qu’elle est longue : c’est le double du parcours classique, soit environ 15 jours de course. Notre manière de naviguer va donc être différente. Il faudra bien anticiper cela et se préparer en conséquence pour bien gérer le matériel et le préserver. »

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JO Tokyo2020. Bonne entame des Français

Présente dans 9 séries sur 10, l’Equipe de France de Voile a démarré les Olympiades sur le plan d’eau d’Enoshima avec Jean-Baptiste Bernaz et Marie Bolou en Laser, Charline Picon en planche et Thomas Goyard en RS:X.

Ce deuxième jour de course est marquée par la double performance de Thomas Goyard en RS :X qui signe pas moins de deux victoires et se hisse à la 4e place du classement provisoire. De son côté, avec une nouvelle victoire de course, la championne olympique en titre Charline Picon se maintient à la 1ère place, à égalité de points avec l’anglaise Emma Wilson. Jean-Baptiste Bernaz qui a joué aux avant-postes hier a vécu une journée plus compliquée et se classe également 4e. Du côté du laser féminin, Marie Bolou gagne 13 places et grimpe 19e au général provisoire grâce à une belle 5e place sur sa première course.
Le niveau de performance des tricolores est remarquable tant les conditions étaient intenses pour les meilleurs planchistes et laséristes mondiaux qui ont dû composer avec une météo complexe : un vent de terre plus dense et aléatoire, du courant et toujours une chaleur très élevée.
Dès demain les duos de 49er, Lucas Rual / Emile Amoros pour les hommes et Albane Dubois / Lili Sebesi chez les femmes entrent en course alors que les athlètes de RS :X Charline Picon et Thomas Goyard bénéficient d’une journée de repos bien méritée.
Réactions :

Charline Picon, RS :X
Classement provisoire : 2 / 27 (1- 6 – 2- (9) – 1 – 4)
« Je vais bien, je suis toujours dans le match. C’était pourtant une journée qui pouvait vraiment être piège dans le sens où cela fait longtemps que l’on n’a pas eu du vent de terre comme ça… d’autant qu’il était plus fort que prévu avec jusque 18 nœuds de vent. Ce sont des conditions que j’aime bien depuis quelques temps donc la vitesse était là. Mais sur la première manche j’ai loupé un gros coup, à cause de vents instables, des risées, des bandes de vent. C’est difficile de contrôler toute la flotte. La Chinoise et l’Anglaise ont fait de belles journées mais je gagne quand même une manche, j’en fais une autre où je suis 4e et une moins bonne. Le but c’est d’être toujours dans le match car certaines concurrentes ont marqué des points. Les conditions vont encore changer, on est à la moitié de la compétition. Demain nous sommes en repos, il ne faut pas perdre le rythme mais ça ne peut pas faire de mal. Hier on a eu une journée intense à cause de la chaleur. Comme pour le triathlon, la voile est un sport d’extérieur et les conditions sont extrêmes ici : on prend vraiment cher. Trois manches de 25 minutes sous ces chaleurs, sur 4 journées, il faut imaginer que c’est très physique. On va voir comment les concurrentes tiennent et comment je vais tenir. Normalement je suis préparée pour ça. Hier je me disais que peut être qu’un jour je passerais la ligne d’arrivée en vomissant. Mais à mi-championnat le but c’était de se placer car en voile on ne sait jamais à quelle sauce on va être mangées. Tout reste à faire ! Là je vais aller faire descendre ma température dans une cryothérapie qu’on a installé sur la marina. La nourriture et l’hydratation sont vraiment très importantes. J’ai aussi des bottes de récupération et de la kiné. Cette nuit je n’ai pas très bien dormi… mais je suis une maman, c’est pas tellement un drame une mauvaise nuit ! »

Thomas Goyard, RS :X
Classement provisoire : 4 / 25 ((13) – 5 – 3 – 13 – 1 – 1)
« Deux supers manches aujourd’hui. Je suis super content d’avoir gagné des manches aux Jeux Olympiques, ça fait plaisir ! J’espère que je vais rééditer ces belles performances ces prochains jours. On va avoir d’autres conditions pour le 3e jour. Sur la première manche j’ai eu des soucis techniques avec mon strap qui s’est arraché alors que je l’avais revissé juste avant.. mais c’est une belle journée quand même !»

Marie Bolou, ILCA 6
Classement provisoire : 19 / 44 ( (28) – 27 – 5 – 15)
« Belle première manche avec du vent. Malgré un départ moyen j’étais très concentrée pour aller vite et du bon côté avec de bons choix tactiques. Ca a plutôt bien marché même si le dernier bord commençait vraiment à être compliqué. Deuxième course plus dure avec du vent très aléatoire qui a joué sur les nerfs de pas mal de concurrentes. Mais j’ai réussi une belle remontée sur le dernier bord. C’est finalement une journée correcte dans des conditions difficiles même si c’est un vent que j’aime bien. Chaque manche est longue et dure près de 50 minutes, c’est physiquement difficile. Aujourd’hui j’ai repris confiance en moi et réglé les quelques petits problèmes du premier jour. On fait de bonnes séances de récupérations le soir avec un staff qui a mis en place un protocole très efficace ! »

Jean-Baptiste Bernaz, ILCA 7

Classement provisoire : 4 / 35 (1- 9 – (13))
« C’était dur aujourd’hui avec un vent de terre un peu aléatoire et le courant y a mis du sien aussi, donc le plan d’eau était vraiment compliqué à exploiter. Sur la première manche je ne prends pas un super départ et je me retrouve sur un côté qui n’est pas le bon. Je galère à revenir et fais quelques fautes qui me coutent deux 360° mais je reviens quand même bien dans le coup. La deuxième manche je prends un super départ, mais le courant s’inverse et sur le 2e bord pas mal de concurrents me passent devant. Finalement c’est une journée moyenne, mais une journée qui va compter. Je suis toujours aussi rapide, je suis bien dans le coup. C’est pas une journée parfaite, mais c’est une journée sauvée. Je me sens bien, on est bien dans la compétition. Il fait chaud donc la récupération est importante d’autant que demain on part sur une journée avec 3 manches. »

Tous les résultats : https://tokyo2020.sailing.org/results-centre/

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Groupe Atlantic vainqueur du Tour Voile 2021

Groupe Atlantic a remporté le Tour Voile 2021 ce samedi à Serre-Ponçon au terme d’un parcours d’exception et d’un beau duel en finale face à Helvetia Blue by Normandy Elite Team. Une victoire qui vient ponctuer trois semaines de régate au plus haut niveau pour l’équipage de Clément Cron, vainqueur de dix des dix-neuf journées disputées avant la Super Finale.

Cette 44e édition du Tour Voile était attendue après une annulation l’an dernier en raison du contexte sanitaire. Le 2 juillet dernier, ce sont donc dix équipages sur-vitaminés qui se sont élancés de Dunkerque. Au cours des huit étapes au programme, les teams ont assuré un show époustouflant mené sur un rythme effréné. Le Tour Voile 2021 a tenu son rang comme l’ont souligné les différents skippers passés rendre visite à la flotte. Thomas Ruyant à Dunkerque, Michel Desjoyeaux à Royan, Alexia Barrier ou Vincent Riou à Serre-Ponçon ont tous été bluffés par le niveau de jeu sur l’eau et ont rappelé combien l’épreuve comptait parmi les rendez-vous incontournables de la voile française.

Durant les trois semaines de course, les équipages ont fait preuve d’une maitrise très précise du Diam24 OD et d’un engagement sans faille. Les régates ont été engagées et partagées avec un public enthousiaste de retrouver l’épreuve estivale.
Ce samedi a laissé place à une finale historique disputée sur le lac de Serre-Ponçon. Une dernière journée de courses menée tambour battant par les quatre équipages qui avaient réussi à se hisser dans ce tableau final (Groupe Atlantic, Helvetia Blue by Normandy Elite Team, Helvetia Purple by Normandy Elite Team, Royan Atlantique). Les régates disputées sous un format de match racing ont été spectaculaires. Un vent soutenu de 12 nœuds avec des rafales atteignant les 18 nœuds a donné lieu à de belles figures de style de la part des trimarans et a demandé aux teams une exigence et une concentration de chaque instant.
Groupe Atlantic est le grand vainqueur de ce Tour Voile 2021 au terme d’un parcours d’exception et d’un duel acharné aujourd’hui face à Helvetia Blue by Normandy Elite Team. Une victoire qui vient ponctuer trois semaines de régate au plus haut niveau pour l’équipage de Clément Cron, vainqueur de dix des dix-neuf journées disputées avant la Super Finale.

Un quart de finale dominé sans partage par Helvetia Purple by Normandy Elite Team

Le départ du quart de finale opposant Royan Atlantique, quatrième du classement général, à Helvetia Purple by Normandy Elite Team, troisième a été donné à 13h05 précises dans une ambiance absolument palpitante. C’est avec le couteau entre les dents que Pauline Courtois et ses équipières ont abordé ce quart de finale. Après un départ maitrisé de l’équipage 100% féminin, les deux teams se sont livrés un féroce duel. Mais l’expérience de Pauline Courtois et la qualité de son équipage n’ont pas laissé beaucoup de doute quant à l’issue du match. Les Normandes ont réussi à élever la cadence pour maîtriser leur adversaire et glisser vers la ligne d’arrivée en tête. Une victoire sans appel qui, cumulée aux 2 points de bonus acquis grâce à leur troisième place du classement général, a permis aux filles de prendre la direction de la demi-finale.

Groupe Atlantic impérial en demi-finale

C’est sûr de leur force après les deux dernières journées de qualification gagnées haut la main et un quart de finale remporté brillamment, que Pauline Courtois, Lola Billy, Maëlenn Lemaitre et Audrey Ogereau se sont présentées sur le plan d’eau, prêtes à créer l’exploit face au redoutable équipage de Groupe Atlantic. Après un début de demi-finale serré, Clément Cron et ses équipiers ont fait parler leur qualité technique pour prendre l’avantage. En soignant ses manœuvres et en réalisant des bords d’une impeccable propreté, l’équipage de Groupe Atlantic s’est assuré une victoire pleine de maîtrise dans cette demi-finale. Un succès qui leur ouvre les portes de la finale.

Une finale attendue

Ce sont donc bien les deux grands animateurs de ce Tour Voile 2021 qui se sont retrouvés pour l’ultime confrontation de cette Super Finale en match race. Helvetia Blue by Normandy Elite Team et Groupe Atlantic ont proposé une finale de haute volée. Partis avec deux points de retard, Clément Cron et ses équipiers ont été solides mentalement pour remporter les deux premières manches et ainsi remettre les compteurs à zéro. À égalité de points à l’entame de la troisième et dernière manche de cette finale, les deux protagonistes ont régaté au contact, maintenant le suspense jusqu’à la ligne d’arrivée. Mais ce sont bien Clément Cron, Valentin Sipan et Aristide Gasquet qui coupent la ligne d’arrivée en premier et remportent le Tour Voile 2021. A bord, le trio n’a pas tardé à laisser exploser sa joie, saluant lors d’un ultime bord la foule massée sur les berges du lac de Serre-Ponçon.

A terre, l’équipage, dernier à sortir de l’eau, a été accueilli par l‘ensemble des teams de cette édition 2021. Chacun tenant à saluer un travail proche de la perfection de la part de Groupe Atlantic aujourd’hui sur le lac de Serre-Ponçon. Ils sont ainsi les premiers à s’imposer sur un final original en eau douce. Les filles d’Helvetia Purple by Normandy Elite Team sont quant à elles le premier team 100% féminin à monter sur le podium du Tour Voile depuis sa création. Décidément, cette édition aura donc marqué fortement l’histoire d’une épreuve qui n’en finit pas de passionner et d’amener au plus haut niveau des jeunes talentueux comme l’ont prouvé les dix équipages engagés cette année.

Imagine for Margo vainqueur du raid solidaire

En parallèle de la Super Finale, les Diam24 OD classés de la cinquième à la dixième place du classement général, ont participé cet après-midi à un raid solidaire. C’est Imagine for Margo qui remporte cette épreuve. Une victoire symbolique qui lui a permis de mettre en valeur l’association Imagine for Margo soutenue par l’équipage de Margot Vennin. L’association participe à la recherche contre le cancer et accompagne les familles qui font face à la maladie chez l’un de leur enfant.

ILS ONT DIT

Clément Cron – Groupe Atlantic :

« Nous n’avons pas réussi à finir premier à l’issue de la phase qualificative mais nous nous sommes dits que rien n’était perdu, que nous avions encore toutes nos chances pour la Super Finale. Je ne suis pas issu du match race, mais nous avions une équipe super. Techniquement, Valentin Sipan et Aristide Gasquet ont fait un travail incroyable. A chaque fois, ils étaient dans le dur. Ils n’ont rien lâché. Aurélien Pierroz était là et heureusement… Il connaissait déjà toutes les ficelles du match race et il m’a expliqué les erreurs à ne pas faire. Nous sommes quatre personnes complémentaires et je pense que c’était la meilleure équipe que l’on puisse rêver. Je suis très content. Je ne réalise pas encore ce que nous venons de faire. Je pense que ça sera le cas lorsque je vais appeler mon père et que je vais lui annoncer la bonne nouvelle. »

Clément Michel – Helvetia Blue by Normandy Elite Team :

« Dans la première manche, nous avons mis un peu de temps à comprendre comment était le vent. Groupe Altantic avait déjà le recul de sa demi-finale. Les deux matchs suivants ont été très disputés. Notre manque d’expérience s’est fait ressentir, surtout dans ce format de match race sur lequel nous ne sommes pas habitués. Nous étions moins à l’aise techniquement que nos concurrents. Malgré tout, nous sommes très contents. Nous avons trouvé une bonne stratégie pour rester en tête des phases qualificatives d’un bout à l’autre. Malheureusement, en finale nous ne parvenons pas à gagner le seul match sur trois qu’il fallait. C’est la vie. C’était une belle bataille. Il n’y a pas de regrets que ce soit Groupe Atlantic qui gagne. Il le mérite. »

Pauline Courtois – Helvetia Purple by Normandy Elite Team :

« Nous sommes ravies de concrétiser cette troisième place même si nous sommes un peu déçues de ne pas rivaliser plus que ça lors de la demi-finale. Nous savions que dans ces conditions là, la moindre différence technique était importante. Nous sommes ravies de terminer sur le podium du Tour Voile ! Si on nous avait proposé ce résultat au début du mois, nous aurions signé direct ! Nous sommes ravies du travail qui a été fait tout au long de l’épreuve et nous avons déjà très envie de revenir l’an prochain. »

CLASSEMENT GÉNÉRAL

  1. Groupe Atlantic – Clément Cron
  2. Helvetia Blue by Normandy Elite Team – Clément Michel
  3. Helvetia Purple by Normandy Elite Team – Pauline Courtois
  4. Royan Atlantique – Gaultier Tallieu
  5. BE. Brussels – Kidibul powered by Flying Frogs – Arnaud Vasseur
  6. Dunkerque Voile – Louis Lengagne
  7. Team Jeune Sud – Oscar Pean
  8. Normandy Youth – Noe Ackermann
  9. Emile – Benjamin Sternberg
  10. Imagine for Margo – Margot Vennin
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Figaro. Xavier Macaire remporte la Solo Guy Cotten

Xavier Macaire, skipper du Figaro Team Snef - 1er sur la ligne d'arrivee de la Solo Guy Cotten 2021 - Concarneau le 24/07/2021 Le podium de la Solo Guy Cotten 2021 Copyright : Alexis Courcoux

Xavier Macaire (Groupe SNEF) s’est imposé sur la Solo Guy Cotten, 10 ans après sa première participation. Premier aux Birvideaux, deuxième à Rochebonne, il reprend la première place ce matin à Tom Laperche dans la remontée vers Concarneau pour ne plus jamais la quitter jusqu’à l’arrivée malgré les assauts du skipper CMB-Bretagne. Tanguy Le Turquais (Queguiner – Innoveo) complète le podium.

Le parcours de 380 mn proposé n’aura pas été de tout repos, entre conditions légères au départ puis dépression orageuse vendredi matin avant de terminer au reaching dans un vent soutenu de 25 nœuds…
Après sa deuxième place sur la grande course de la Solo Maître Coq, puis sa victoire sur la Sardinha Cup (avec Morgan Lagravière), Xavier Macaire confirme sa grande forme… à un mois du départ de la Solitaire du Figaro. Réaction à l’arrivée à Concarneau.
« Je suis vraiment très très content ! J’ai été efficace, j’ai eu un super feeling avec un mon bateau, une très bonne vitesse pendant la course et au final un résultat qui vient récompenser mon travail. Je retiens également la bataille finale avec Tom Laperche, il m’a bien challengé ! On a eu des conditions musclées toutes voiles dehors dans 25-30 nœuds, dans ces cas-là c’est sport ! Tu fais attention au bateau mais tu continues parce que tu sais que c’est le seul moyen d’avancer vite et de grappiller du terrain. J’ai quand même réussi à grignoter et à dormir, surtout la deuxième nuit. J’ai fait une petite sieste après Rochebonne, c’était une bonne idée car cela m’a donné la lucidité indispensable pour la remontée au coude à coude avec Tom.

Je sais que ces résultats peuvent mettre en confiance à un mois de la Solitaire mais je ne veux surtout pas me reposer là-dessus, pour moi cela ne suffit pas. C’est le jour J qu’il faut être bon. Alors d’accord ça s’est bien passé sur cette course et toutes les courses d’avant-saison mais ce n’est pas pour autant que ce sera facile sur la Solitaire.
En revanche je pense que ce palmarès de début de saison vient récompenser les années d’expérience acquises en Figaro. Je trouve les bonnes manettes au bon moment, j’apprivoise de mieux en mieux mon bateau, je connais de mieux en mieux les sensations, je trouve de plus en plus vite les bons réglages. Et ça, ça met en confiance.
»

Tom Laperche (Bretagne CMB Performance) 2e de la Solo Guy Cotten 2021 :  

« Je suis content et j’ai vraiment pris du plaisir. J’ai vu plein de trucs et c’était une très belle reprise en solitaire.  Finalement, la petite dépression orageuse que l’on redoutait tant, vendredi à la mi-journée, n’a pas tant semé la pagaille que ça. J’étais un peu déçu sur la fin car j’avais repris la tête à Xavier autour de l’île d’Yeu hier soir, réussi à le contenir jusqu’à Rochebonne au près, mais à un moment le vent a un peu changé et il m’a redoublé. Ça s’est joué à peu de choses, comme toujours car ce n’était vraiment que de la vitesse et de la conduite sous gennaker. Je suis forcément content de signer un troisième podium cette saison. Au départ, mon but état de finir dans le Top 5 car je savais que ce serait serré. J’aurais bien aimé gagner mais deuxième, c’est très bien et c’est de bon augure pour la suite. »

Tanguy Le Turquais (Queguiner – Innoveo) : 3e de la Solo Guy Cotten 2021 :

 « On est un peu salé, un peu humide et fatigué ! On a réussi à dormir un petit peu quand même, mais absolument pas les premières 24 heures. Finalement je ne suis pas tant fatigué ! C’était vraiment de super conditions avec une arrivée tendue avec Pierre Leboucher (Guyot Environnement). Nos deux sponsors brestois se connaissement bien alors il y avait une petite bataille d’égo sur l’eau ! En tous cas, je suis très content de mon résultat. Je sens que je suis sur la bonne voie ! Maintenant, on va s’occuper un peu du bateau car j’ai tiré dessus comme un ours pendant 2 jours. Mais nous avons tellement eu de tout en termes de condition : des orages et surtout deux dépressions en deux jours. C’était épuisant mais c’est un podium que je prends avec plaisir. »

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JO Tokyo. Début des Jeux. Comment suivre les épreuves de voile ?

C’est aujourd’hui que débutent officiellement les Jeux Olympiques de Tokyo 2020, avec la cérémonie d’ouverture qui a eu lieu à 20h00 (Heure Japonaise – 13h00 heure Française) au Stade Olympique de Tokyo. Du côté d’Enoshima, où se déroulent les épreuves de voile, le premier départ n’aura lieu que dimanche 25 juillet à 12h00 (heure Japonaise) soit 5h00 du matin pour la France. Un début matinal pour les supporters les plus fervents qui auront mis leur réveil !

Où faut-il se connecter pour suivre les épreuves ?
Il y a peu de chance que Eurosport et France Télévisions reprennent des images en direct des courses de qualifications, ces derniers seront par contre, très probablement au rendez-vous pour les finales de chacune des séries surtout s’il y a une chance de médaille Française.

>> Voir la programmation prévue sur France 3

Heureusement, il est très probable que les images soient disponibles sur les sites internet des diffuseurs en question. En effet, notamment France Télévisions s’est engagé à diffuser par sur le site France.tv un maximum de disciplines. Ils ont d’ailleurs pour l’occasion édité une application dédiée qui permettra à chacun de suivre les résultats de toutes les disciplines. Pour ces diffusions, France Télévisions sera accompagné d’un consultant de luxe en la personne de Franck Cammas. Elu Marin de la décennie en décembre dernier par la Fédération Française de Voile, le skipper de Gitana, connait bien la voile olympique pour avoir notamment participé à la préparation olympique des Jeux Olympiques de Rio.

Fan Zone et Tracking

Au-delà des images, la Fédération Française de Voile a mis en place un dispositif de suivi des résultats de la délégation Française de voile. Ainsi sur https://tokyo.ffvoile.fr/ et sur les réseaux sociaux de la FFVoile, vous serez informé quotidiennement, et avec les plus belles photos de la journée, de l’évolution des classements et du ressenti des sportifs. Un site internet plein de contenus au sujet des 14 sélectionnés Français qui contient également une « Fan Zone » sur laquelle vous pourrez laisser des messages aux « voileux ». En parallèle, World Sailing a édité une page dédiée sur laquelle vous pourrez retrouver les classements mais également un tracking de toutes les courses. Un contenu que nous espérons pouvoir reprendre également sur le site officiel de l’Equipe de France

Qui sont les 14 athlètes de l’équipe de France de voile ?

  • RS :X Femme (Windsurf) : Charline PICON (SR Rochelaises)
  • RS :X Homme (Windsurf) : Thomas GOYARD (A. Calédonienne P.A.V)
  • 470 femme (dériveur double) : Camille LECOINTRE (Brest Bretagne Nautisme) et Aloïse RETORNAZ (SN Sablais)
  • 470 Homme (dériveur double) : Kevin PEPONNET (SR Rochelaises) et Jérémie MION (SR Havre)
  • 49er (dériveur double haute performance) : Lucas RUAL (APCC) et Emile AMOROS (CN Pornic)
  • 49er FX (dériveur double haute performance) : Lili SEBESI (SN Marseille) et Albane DUBOIS (GGVLS)
  • ILCA 7 (dériveur solitaire) : Jean-Baptiste BERNAZ (CN Sainte-Maxime)
  • ILCA 6 (dériveur solitaire) : Marie BOLOU (SR Douarnenez )
  • Nacra 17 (mixte catamaran à foil) : Quentin DELAPIERRE (E V Cataschool) et Manon AUDINET (St Georges Voiles)
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Route du Rhum. Départ le 6 novembre 2022, les inscriptions sont ouvertes

© Alexis COURCOUX #RDR2018

Le départ de la 12e édition de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe sera donné le 6 novembre 2022 à l’occasion du dernier week-end des vacances de la Toussaint. L’organisation publie, ce jour, l’avis de course et ouvre les inscriptions.

« Quel plaisir de vous annoncer aujourd’hui la date de départ de la prochaine édition de la Route Du Rhum – Destination Guadeloupe. Marins, spectateurs, partenaires et nous, organisateurs, tous ensemble, nous pouvons nous projeter vers cette date et nous préparer, au fil des mois, à vivre l’expérience Rhum. » dit Joseph Bizard, Directeur Général d’OC Sport Pen Duick.
Aux côtés de ses partenaires engagés, notamment la Région Guadeloupe, la Ville de Saint-Malo, la Région Bretagne et le CIC, l‘organisation de la course qui prépare depuis déjà de long mois cette édition, donne rendez-vous à tous les amoureux de la course au large

L’avis de course publié, les inscriptions sont ouvertes !
Rédigé par OC Sport Pen Duick, organisateur de la course, en concertation avec la Fédération Française de voile, l’avis de course définit le cadre et fixe les règles essentielles de la prochaine édition de la Route du Rhum-Destination Guadeloupe.
Nombre de bateaux, répartition par classe, critères de sélection, règles d’inscription, programme prévisionnel …. Toutes les règles sportives clés sont désormais accessibles à l’ensemble des teams souhaitant concourir pour cette 12eme édition.
Élément structurant, la jauge a été fixée à 120 bateaux répartis comme suit selon les classes :
Monocoques :
-Class40 : 55 bateaux
-Classe IMOCA : 25 bateaux
-Rhum Mono : 12 bateaux
Multicoques :
-OceanFifty : 8 bateaux
-Classe Ultim 32/23 : 8 bateaux
-Rhum Multi : 12 bateaux
Les demandes d’inscription sont donc désormais possibles pour chaque projet souhaitant faire partie de l’aventure « Route du Rhum – Destination Guadeloupe 2022 » !
« La publication de l’avis de course est un moment fort pour nous organisateurs, mais aussi pour les skippers et l’ensemble de leurs équipes et partenaires. Chacun peut se projeter sur la prochaine édition de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe, qui constitue un moment unique de leur programme. Avec l’ensemble de l’équipe OC Sport Pen Duick, nous sommes ravis de nous projeter vers cette prochaine édition dont les contours sportifs sont aujourd’hui présentés. » a déclaré Francis Le Goff, Directeur de course

Vous pouvez retrouver l’intégralité de cet avis de course ci-dessous :

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Ultime. Mise à l’eau du Trimaran SVR-LAZARTIGUE de François Gabart

Deux ans et demi après le début de sa conception, le trimaran SVR-LAZARTIGUE est sorti du chantier MerConcept ce jeudi 22 juillet à 10h pour être mis à l’eau à Concarneau, son port d’attache.

L’émotion était forte pour les collaborateurs du groupe Kresk, propriétaire du trimaran SVR- LAZARTIGUE, François Gabart et ses équipes, heureux et fiers du travail accompli. Devant plus de 200 invités, Didier Tabary, Président du groupe Kresk et François Gabart ont pris la parole pour lancer les festivités. C’est avec beaucoup d’émotion que François Gabart nous confiait les quelques mots que son géant volant lui avait soufflés hier soir, une façon poétique de retracer la genèse du projet et de souligner sa joie de reprendre la mer avec ces nouvelles couleurs. Sous le regard des spectateurs rassemblés en nombre sur les quais autour de MerConcept, le Trimaran SVR-LAZARTIGUE a dévoilé au grand jour ses lignes, les manoeuvres ont pu être effectuées avec succès et les flotteurs bleu Capri du bateau ont pu enfin goûter à l’eau de Concarneau.


Ce moment concrétise un aboutissement pour l’équipe qui a œuvré à la réalisation de ce bateau unique et novateur, sur lequel un gros travail de recherche a été consacré à l’ergonomie et à la réduction de la trainée hydrodynamique. De nouveaux défis se présentent pour le groupe et son skipper François Gabart, pressé de naviguer et de relever les challenges qui l’attendent sur sa monture de 32 mètres. Après la période des premiers tests, François Gabart et son co-skipper Tom Laperche auront ensuite trois mois pour s’approprier le bateau, le régler, le comprendre avant sa première course, la Transat Jacques Vabre, dont le départ sera donné du Havre le 7 novembre prochain.

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