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America’s Cup. Alinghi Red Bull Racing prêt à revenir sur la Coupe, Athena Racing s’engage à trouver une solution

September 01, 2024. Louis Vuitton Cup, Race Day 4. ALINGHI RED BULL RACING, LUNA ROSSA PRADA PIRELLI TEAM

Selon Cuplegend.com, l’équipe Alinghi Red Bull Racing s’est jointe à la demande d’Athena Racing et d’American Magic pour obtenir davantage de transparence de la part du Defender. Si les requêtes des challengers étaient prises en compte par Grant Dalton, l’équipe suisse pourrait envisager un retour dans la Coupe.

L’équipe Suisse a officiellement communiqué ce jour : ” Lorsqu’en avril dernier, Alinghi Red Bull Racing a décidé de ne pas participer à la 38e America’s Cup, c’était en raison de sérieuses préoccupations concernant l’administration et la gouvernance de l’America’s Cup par le tenant du titre, Team New Zealand. Sans remettre en question le choix de Naples qui offre un cadre spectaculaire pour les régates de l’America’s Cup en 2027, nos préoccupations n’ont fait que croître hier, lorsque Team New Zealand a organisé un événement d’annonce dans la ville.

LIRE AUSSI : Alinghi Red Bul Racing dans l’attente du Protocole – https://www.cuplegend.com/38e-americas-cup-alinghi-red-bul-racing-dans-lattente-du-protocole/

Ils n’ont tout simplement pas le droit de le faire sans avoir au préalable signé d’accord (Protocole) avec Athena Racing, le Challenger of Record. Or, celui-ci n’a pas eu accès aux conditions d’accueil envisagées pour les participants, lesquelles ont pourtant un impact non négligeable sur les coûts et la logistique d’une équipe. En signant avec la ville-hôte un accord commercial incluant la Challenger Selection Series, plus connue sous le nom de Louis Vuitton Cup, Team New Zealand a vendu quelque chose dont ils ne détiennent pas les droits, ce qui est inacceptable. Le manque de transparence sur l’accord passé par Team New Zealand avec la ville soulève d’ailleurs une question importante: comment un lieu peut-il être choisi sans que ni la ville-hôte, ni aucune des équipes challengers ne connaissent la forme que prendra la régate ? Cela illustre une fois de plus les manquements de Team New Zealand à remplir ses devoirs en tant que Trustee de l’America’s Cup.

Ces difficultés croissantes qui pèsent sur la gouvernance de l’America’s Cup ont justifié l’envoi d’un courrier par la Société Nautique de Genève au Royal New Zealand Yacht Squadron (RNZYS), le Yacht Club de Team New Zealand, soulevant des questions sur l’administration de la compétition par son équipe et demandant au RNZYS des précisions sur la façon dont il exerce ses responsabilités et ses devoirs en tant que Trustee. Double vainqueur de l’America’s Cup et ancien Trustee, Alinghi et la SNG considèrent avoir toujours une part de responsabilité sur l’America’s Cup et sont convaincus que ceux qui organisent et dirigent l’événement doivent placer l’intérêt collectif de l’America’s Cup comme une priorité. Nous abondons dans le sens d’Athena Racing et American Magic, sur le fait qu’une America’s Cup réussie repose sur la transparence, la confiance et une compréhension partagée entre tous les participants. Nous restons optimistes qu’un protocole entre le Defender et les Challengers, établissant un cadre sportif équitable et un événement commercialement viable pour tous les acteurs de l’America’s Cup, puisse être conclu. Si cela devait aboutir, alors Alinghi sera prête à envisager un retour à la compétition dans le cadre exceptionnel offert par Naples, cadre idéal pour la compétition vélique la plus importante du monde.

L’équipe anglaise a réagi immédiatement au communiqué d’Alinghi en publiant sa réponse quelques heures plus tard.
Le manque de transparence qui continue d’entourer l’annonce récente de la ville hôte de la Coupe de l’America 2027 et l’impact que cela a sur la négociation d’un protocole sportif équitable n’ont toujours pas été abordés par le défenseur, Team New Zealand, qui, sans consulter Athena Racing, le challenger officiel, a annoncé hier à Naples : « Dans deux ans, la Louis Vuitton Cup se déroulera dans le golfe de Naples.». Athena Racing négocie de bonne foi depuis sept mois et reste très préoccupée par plusieurs clauses clés proposées dans le protocole, qui est loin d’être « définitif » comme le suggère le défenseur.

Lire aussi : Team New Zealand répond et publie une version provisoire du protocole de la 38e America’s Cup
> https://www.cuplegend.com/team-new-zealand-repond-et-publie-une-version-provisoire-du-protocole-de-la-38e-americas-cup/
> Le Protocole de la 38e, les nouveautés

En outre, nous prenons note des préoccupations soulevées par Alinghi, ancien administrateur de la Coupe de l’America, concernant l’administration et la gouvernance de l’événement par le défenseur, Team New Zealand. Nous espérons que le défenseur répondra à ces préoccupations et fournira des informations à l’appui de manière claire et transparente.

Athena Racing s’engage à trouver une solution et un accord mutuel au nom de tous les challengers de la 38e America’s Cup. Nous répondrons dans les plus brefs délais au défenseur avec un protocole et un cadre de partenariat qui, nous l’espérons, permettront à tous les acteurs concernés de vivre un événement couronné de succès en 2027 et au-delà.

American Magic supporte Athena Racing et Alinghi et menace de ne pas participer si le Defender n’apporte pas plus de transparence sur le Protocole.

American Magic tient à exprimer son soutien aux questions soulevées aujourd’hui par l’ancien vainqueur de la Coupe de l’America, Alinghi, concernant la gouvernance et l’administration de Team New Zealand pour la 38e édition de la Coupe de l’America et les Challenger Selection Series, toutes deux prévues dans le spectaculaire golfe de Naples en 2027 et officiellement annoncées hier à Naples.

Depuis la fin de la 37e America’s Cup l’année dernière, nous sommes préoccupés par le refus du défenseur de s’engager à faire preuve de la transparence et de la coopération nécessaires pour garantir un protocole équitable pour la 38e édition du plus grand événement de notre sport.

Nous sommes particulièrement préoccupés par le fait que Team New Zealand ne remplit pas fidèlement ses obligations fiduciaires en tant que dépositaire de la Coupe. Nous déplorons notamment sa décision d’accepter unilatéralement un accord avec le gouvernement italien et la ville de Naples pour l’accueil de l’événement, vendant ainsi de facto les Challenger Selection Series sans le consentement du Challenger of Record, Athena Racing. Son refus constant de fournir des informations sur ses responsabilités et ses obligations en tant que fiduciaire soulève de sérieux doutes quant à la volonté de Team New Zealand d’agir avec l’ouverture et l’intégrité nécessaires.

Nous continuons à soutenir le Challenger of Record dans ses efforts pour garantir un protocole équitable et équilibré, un modèle de gouvernance transparent et un partenariat efficace pour l’America’s Cup qui profite à toutes les parties prenantes. Tant qu’un tel cadre n’aura pas été convenu, American Magic ne s’engagera pas à participer à la 38e Challenger Selection Series de l’America’s Cup.

Dans la journée, Team new Zealand a répondu aux 3 équipes : EMIRATES TEAM NEW ZEALAND STATEMENT IN RESPONSE TO ALINGHI, ATHENA RACING & AMERICAN MAGIC.
Conformément à l’acte de donation, le défenseur a le droit et la responsabilité de choisir le lieu de la compétition. Le protocole d’accord signé avec le challenger officiel à l’issue de la 37e America’s Cup confère également ce droit et cette obligation au défenseur.
Le défenseur reste déterminé à travailler avec les équipes afin de créer un partenariat pour les futures America’s Cup.

MISE À JOUR de TNZ : Précisions supplémentaires concernant la déclaration faite plus tôt dans la journée par Emirates Team New Zealand au sujet de la responsabilité convenue du défenseur dans le choix du lieu d’accueil de la 38e America’s Cup pour toutes les épreuves, y compris les Challenger Selection Series. Le protocole d’accord avec le challenger officiel stipule également :
« Le lieu de la rencontre et des CSS qui la précéderont sera déterminé et annoncé par le défenseur de l’AC38 dans les huit mois suivant la finale de l’AC37. Les dates définitives de la rencontre et des CSS qui la précéderont seront annoncées dans les deux mois suivant l’annonce du lieu. »

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Class40. Le récit de Thomas Jourdren : “La proue du cargo a littéralement sectionné le voilier !”

premar-atlantique

À 1h50 du matin, la direction de course de la CIC Normandy Channel Race a été prévenue par le CROSS Corsen d’un accident survenu au large de Brest, impliquant le Class40 NST Cabinet Z (n°191) de Thomas Jourdren et Cédric de Kervenoaël. Les secours ont été immédiatement déclenchés par le CROSS, avec le soutien de l’équipage du Class40 EmpowHer (n°178) de Pamela Lee et Jay Thompson, qui se trouvait à proximité. Les deux skippers de NST Cabinet Z ont été hélitreuillés par la Marine nationale et transférés pour examen à un hôpital de Brest. Le Class40 EmpowHer, qui avait dû mettre à l’eau son radeau de sauvetage lors de l’opération, n’a pas pu le récupérer et fait désormais route vers Lorient.

Communiqué de la Préfecture Maritime Atlantique:
Dans la nuit du 27 au 28 mai 2025, vers 01h30, un voilier participant à la course nautique Normandy Channel Race a émis un signal de détresse après être entré en collision avec un autre navire au sud-ouest du dispositif de séparation de trafic (DST) de Ouessant. L’alerte a immédiatement été prise en compte par le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) de Corsen, qui a pris en charge la coordination des opérations de secours. Un message de détresse MAYDAY RELAY a été diffusé à destination des navires se trouvant à proximité.
Un voilier concurrent, présent sur zone, a confirmé l’alerte, la position précise du voilier sinistré ainsi que la présence de deux personnes à bord. Le CROSS Corsen a engagé plusieurs moyens de secours, dont un hélicoptère H160 de la Marine nationale. Arrivé sur zone à 02h15, l’équipage a procédé à l’hélitreuillage des deux naufragés, deux hommes :
l’un indemne ; l’autre légèrement blessé, pris en charge à son arrivée par les marins-pompiers de la base navale de Brest, puis transféré au CHU de Brest pour examens complémentaires.
Une enquête est en cours afin de déterminer les circonstances exactes de l’accident. Le voilier accidenté fera l’objet d’un remorquage dans les meilleurs délais, avec le concours des moyens actuellement sur zone.

Le Class40 « NST – Cabinet Z », skippé par Thomas Jourdren et Cédric De Kervenoaël, est entré en collision avec un cargo italien dans des conditions de mer particulièrement délicates. Malgré les précautions prises en amont, notamment une tentative de coordination radio avec le cargo, le choc a été violent : la proue du navire marchand a littéralement sectionné le voilier. Fort heureusement, les deux skippers sont miraculeusement sortis indemnes et ont été secourus par la Marine nationale.

Joint après l’accident, Thomas Jourdren livre un récit précis et tendu des minutes qui ont précédé la collision :
« Nous venions de contourner le DST, avec un cargo à proximité repéré à l’AIS. J’ai tenté trois appels VHF 30 minutes avant le point de collision sans réponse. Nous avons fini par établir le contact : je leur ai indiqué que nous étions en course sous voile et que nous souhaitions passer à l’avant. Le cargo a alors confirmé qu’il modifierait sa route et qu’il était ok. Par sécurité, j’ai élargi notre point de passage.
Mais le cargo ne déviait pas. Cédric a repris la VHF pour relancer le contact, pendant que je faisais des allers-retours entre la barre et l’écran du cockpit, dans un épais brouillard et une mer agitée. Le cargo a fini par répondre, estimant que notre vitesse de 16-17 nœuds ne correspondait pas à un voilier et nous accusant de malhonnêteté. Il a poursuivi sa route.
Je suis ressorti en urgence pour abattre, mais il était trop tard : ses feux apparaissaient dans le brouillard et son étrave nous a percutés de plein fouet, tranchant littéralement le bateau en deux.
Nous nous sommes retrouvés agrippés au tableau arrière, alors que le Class40 coulait. Le cargo, lui, a poursuivi sa route. J’ai déclenché un mayday. Par chance, Pamela Lee et Jay Thompson, engagés dans la course à moins de deux milles, ont répondu rapidement à l’appel. Nos radeaux, y compris celui qu’ils nous ont envoyé, n’ont pas percuté. Nous avons donc attendu l’arrivée de l’hélicoptère de la Marine nationale à bord du class40, sous leur surveillance.
»

Informées de l’incident, les autorités maritimes ont ordonné au cargo italien d’interrompre sa route et de faire cap vers le territoire français. Une enquête est en cours pour établir les responsabilités et comprendre les circonstances exactes de l’accident.

Source CP

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Class40. Abandon de Desjoyeaux, l’équipage de NST Cabinet Z hélitreuillé

Départ de la CIC Normandy Channel Race à Caen avant le départ, le 25 mai 2025, Photo © Jean-Marie LIOT / CIC NCR

Corentin Douguet et Axel Tréhin (Esprit Large) sont toujours en tête et devraient enrouler le Fastnet ce mercredi.
La troisième nuit de course a, une nouvelle fois, été animée. Alexandre Le Gallais et Michel Desjoyeaux (TrimControl) ont abandonné. L’équipage du Class40 NST Cabinet Z, composé de Thomas Jourdren et Cédric de Kervenoaël, a été hélitreuillé. Dix-huit bateaux sont toujours en course.

Corentin Douguet et Axel Tréhin (Esprit Large) conservent la tête de la flotte mais ne disposent plus d’aériens. Corentin Douguet expliquait ce matin qu’ils n’avaient plus la direction du vent. Ils sont suivis à 11 mn par Guillaume Pirouelle et Cédric Chateau (Sogestran-Seafrigo), revenus fort dans la nuit et repassés en deuxième position devant Fabien Delahaye et Pierre Leboucher (Legallais). La tête de course est désormais lancée vers le Fastnet, qu’elle devrait atteindre ce mercredi en début d’après-midi.

Si les conditions météo se sont légèrement calmées, la nuit a toutefois été agitée. Sur TrimControl, Alexandre Le Gallais et Michel Desjoyeaux ont été contraints à l’abandon, à la suite de la rupture du safran tribord.

À 1h50 du matin, la direction de course de la CIC Normandy Channel Race a été prévenue par le CROSS Corsen d’un accident survenu au large de Brest, impliquant le Class40 NST Cabinet Z (n°191) de Thomas Jourdren et Cédric de Kervenoaël. Les secours ont été immédiatement déclenchés par le CROSS, avec le soutien de l’équipage du Class40 EmpowHer (n°178) de Pamela Lee et Jay Thompson, qui se trouvait à proximité. Les deux skippers de NST Cabinet Z ont été hélitreuillés par la Marine nationale et transférés pour examen à un hôpital de Brest. Le Class40 EmpowHer, qui avait dû mettre à l’eau son radeau de sauvetage lors de l’opération, n’a pas pu le récupérer et fait désormais route vers Lorient.

Communiqué de la Préfecture Maritime Atlantique:
Dans la nuit du 27 au 28 mai 2025, vers 01h30, un voilier participant à la course nautique Normandy Channel Race a émis un signal de détresse après être entré en collision avec un autre navire au sud-ouest du dispositif de séparation de trafic (DST) de Ouessant. L’alerte a immédiatement été prise en compte par le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) de Corsen, qui a pris en charge la coordination des opérations de secours. Un message de détresse MAYDAY RELAY a été diffusé à destination des navires se trouvant à proximité.
Un voilier concurrent, présent sur zone, a confirmé l’alerte, la position précise du voilier sinistré ainsi que la présence de deux personnes à bord. Le CROSS Corsen a engagé plusieurs moyens de secours, dont un hélicoptère H160 de la Marine nationale. Arrivé sur zone à 02h15, l’équipage a procédé à l’hélitreuillage des deux naufragés, deux hommes :
l’un indemne ; l’autre légèrement blessé, pris en charge à son arrivée par les marins-pompiers de la base navale de Brest, puis transféré au CHU de Brest pour examens complémentaires.
Une enquête est en cours afin de déterminer les circonstances exactes de l’accident. Le voilier accidenté fera l’objet d’un remorquage dans les meilleurs délais, avec le concours des moyens actuellement sur zone.

L’équipage du Class40 Bleu Blanc Planète Location, Quentin Le Nabour et Thierry Chabagny, a repris la course ce mercredi à 6h30, après un arrêt technique à Roscoff dû à une rupture de tringle de safran.

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12mJI. Clap de fin de la seconde édition de la Toulon Provence Regatta 2025 !

La Toulon Provence Regatta 2025, co-organisée par le Club Nautique de la Marine à Toulon représenté par l’Amiral Philippe Coindreau et Twelve Med Events représenté par Xavier Caux s’est achevée ce dimanche. Les 3 jours de régates auront permis de disputer 9 manches pour les voiliers 12 mJI et 8 manches pour les voiliers 2.4 mR. La Toulon Provence Regatta était la première étape de la 56e Coupe de France du Yacht Club de France en Méditerranée et une manche du circuit européen des 2.4 mR.

Du plus grand au plus petit, la Toulon Provence Regatta a mis en valeur des voiliers de course mais aussi de très beaux navires remarquables, comme la goélette cannoise « O’Remington ». Durant 4 jours d’événement labellisé « LA MER EN COMMUN » (2025 : année de la mer), le public a découvert une belle exposition en mairie d’honneur mettant en valeur les photographes des différentes classes de voiliers métriques ainsi qu’une exposition pédagogique le long du port de Toulon sur différents acteurs liés au monde de la mer, le « Parcours de la Mer ». Plus de 200 élèves des écoles de la Métropole auront participé aux 2 matinées scolaires proposées. 1500 visites par le grand public sur les différents bateaux présents au Carré du port de Toulon et plus de 500 baptêmes nautiques sur les plages du Mourillon ont été réalisés en partenariat avec différentes associations et clubs nautiques locaux. En plus du défilé de bateaux du patrimoine maritime le long des digues, pour la première fois, une régate de voiliers radiocommandés était visible dans l’anse du Lido.

La cérémonie de dimanche a également permis de lancer le projet de régates par Intelligence Artificielle et les Battleboats du 9 mai 2026 sous le patronage de DGA (Direction Générale de l’Armement) sous forme de partenariat Entreprise/Etudiant.

Classement des 12mJI : 1. Kiwi Magic, 2. French Kiss, 3. South Australia
Classement des Classic : 1. Irène VIII, 2. Heimat
Classement des 2.4 mR : 1. Little Miss Esme, 2. After Eight, 3. No Name

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Quand la communication dérape sur l’esprit sportif

Team Wasabiii Class40

La communication de l’équipe du Class40 VSF Sport à la suite de la collision avec Wasabiii, survenue au moment du départ de la Normandy Channel Race, a suscité de vives réactions.

L’accident malheureux, survenu deux minutes avant le départ entre les deux Class40, a entraîné le démâtage de Wasabiii et mis fin aux espoirs des deux bateaux de participer à cette grande classique de la classe. Les conséquences sont lourdes, notamment pour Wasabiii et son skipper Stéphane Bodin, dont la participation aux Sables–Horta, à la Fastnet Race, la Transat Café l’Or et à la Route du Rhum est désormais compromise.

Les accidents font partie des risques en course au large. Wasabiii a pu être remorqué au port par la SNSM, où son équipage — Stéphane Bodin et Loeiz Cadiou — a retrouvé celui de VSF Sport, skippé par Pep Costa et Pablo Santurde del Arco. L’organisateur, Manfred Rampscher, était également présent et a pu constater un esprit sportif entre les deux équipes. L’équipage espagnol a présenté ses excuses pour l’accident.

Mais dans la journée, l’équipe VSF Sport, dont la communication est assurée par Anne Combier, publiait un communiqué que nous avons relayé sur notre site internet — à tort, car nous n’avions pas encore vu les images de l’incident. Dans ce communiqué, Pep Costa relatait les faits ainsi :

« Nous avancions lentement à 4-5 nœuds sans le gennaker pour naviguer sans prendre de risque. Comme nous, l’essentiel de la flotte était en bâbord amure car la ligne de départ nous obligeait à faire route vers une marque au nord-est (angle de vent entre 110 et 120°), » commente Pep Costa à son arrivée à terre. « Puis, il y a eu une énorme collision avec un bateau qui arrivait très vite en tribord amure. Improbable. Incompréhensible d’un point de vue tactique. Nous ne l’avons vu qu’au moment du choc. »

Ce communiqué a provoqué un tollé pour son manque d’esprit sportif, en rejetant la faute sur Wasabiii, pourtant victime de l’accident. L’équipage de Wasabiii a d’ailleurs porté réclamation, et le jury devra trancher. Sur la forme, Stéphane Bodin a qualifié la communication de « lamentable » :

« Sur le moment, cela a été un choc. Nous sommes revenus au port avec l’aide de la SNSM, 1h30 plus tard. Nous avons échangé avec Pep Costa et Pablo Santurde, qui étaient vraiment désolés et se sont excusés. C’est plus tard que nous avons pris connaissance du communiqué, et nous sommes tombés des nues. ». Nous publions son communiqué de rectification et de mise en contexte concernant la collision entre VSF Sport et Wasabiii.

« Le communiqué accuse Wasabiii d’être responsable de la collision, ayant « surgi très vite en tribord amure » dans une situation jugée « improbable » et « incompréhensible d’un point de vue tactique ».
Or, les images diffusées par L’Équipe 21 et France 3 montrent clairement que Wasabiii était en tribord amure, tandis que VSF Sport, en bâbord amure, a abattu dans sa trajectoire — une manœuvre en violation de la règle 10 du Règlement de Course à la Voile, qui établit la priorité du bateau tribord.

De plus, contrairement à ce que laisse entendre le communiqué, Wasabiii naviguait sous grand-voile seule, à faible vitesse, tandis que VSF Sport était sous grand-voile et J1, à vitesse maximale. Cette différence de vitesse rendait toute manœuvre d’évitement par Wasabiii impossible.

La manœuvre de VSF Sport était non seulement fautive, mais extrêmement dangereuse, d’autant plus qu’elle a eu lieu à seulement deux minutes trente du départ. Lorsqu’un bateau abat sous J1, la visibilité vers l’avant est très réduite — notamment derrière le génois — ce qui impose une vigilance accrue pour éviter toute collision. Ce qui, manifestement, n’a pas été le cas ici.

Il est également inexact d’affirmer que l’ensemble de la flotte était en bâbord amure : plusieurs bateaux suivaient la même route que Wasabiii, ce qui prouve que sa trajectoire était légitime et cohérente avec les conditions de course.

L’équipage de Wasabiii a non seulement porté réclamation auprès du comité de course pour infraction à la règle 10, mais envisage également de déposer une plainte auprès de la gendarmerie maritime. Face à un tel comportement, il est important de rappeler que les skippers sont des professionnels. À ce niveau de compétition, un comportement aussi dangereux est inadmissible et doit être sanctionné. »

Nous avons contacté VSF Sports également dont le skipper Pep Costa, skipper VSF Sports a déclaré : « La communication a été rapide au moment de l’accident. Mais bien sûr, dès la collision, avec Pablo, nous avons tout de suite échangé avec l’équipage de Wasabii et nous nous sommes inquiétés de leur situation physique et matériel. Nous sommes très touchés des conséquences qui en découlent pour l’équipage de Stéphane et Loiez. Nous sommes désolés de cette situation. »

De notre côté, fautifs d’avoir relayé un communiqué de presse sur le site courseaularge.com sans avoir visionné les images, nous présentons nos excuses. L’article a été corrigé depuis. Nous espérons que l’esprit sportif continuera de prévaloir, en mer, sur les pontons comme dans les écrits, et qu’une solution rapide pourra être trouvée pour Stéphane Bodin.

Dans l’attente de la décision du jury, Stéphane Bodin recherche désespérément un mât pour son Pogo S4, afin de pouvoir poursuivre son programme… et garder en ligne de mire son rêve de participer à la prochaine Route du Rhum.

Ludovic Sorlot
Editeur et Rédacteur en chef de Course Au Large

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Class40. Nouveau changement de parcours, 20 concurrents encore en course

Départ de la CIC Normandy Channel Race à Caen avant le départ, le 25 mai 2025, Photo © Jean-Marie LIOT / CIC NCR

La direction de course en concertation avec l’organisation, a décidé d’opérer un nouveau changement de parcours. Les concurrents se font bien secoués. Il reste 20 bateaux en course sur les 32 du départ. Le début de course était bien engagé avec 25-30 nds de vent dans une mer chaotique. Corentin Douguet et Axel Tréhin sur Esprit Large restent en tête et ont creusé l’écart sur un paquet de 4 bateaux qui tentent de suivre le rythme avec Legallais, Sogestran-Seafrigo, Crédit Mutuel et Alternative Sailing.

Afin de rester dans les timings habituels de l’événement et compte tenu des conditions difficiles déjà rencontrées par les marins, la direction de course en concertation avec l’organisation, a décidé d’opérer un nouveau changement de parcours. Après avoir passé la marque de parcours du Fastnet, les Class40 de cette 16ème édition de la CIC Normandy Channel Race feront route directe vers Guernesey avant de rejoindre la ligne d’arrivée mouillée devant Ouistreham. L’arrivée des premiers est estimée au vendredi 30 mai petit matin.

Après avoir contourné le DST Casquets, en grande majorité par le sud, la flotte de la CIC Normandy Channel Race 2025 a progressé vers la marque de parcours suivante symbolisée par le phare de Wolf Rock à la pointe sud-ouest de l’Angleterre. Une navigation rude dans une mer forte et dans un flux de sud-ouest de 25-30 nœuds de vent qui aura mis à mal les Class40. C’est finalement l’équipage d’Esprit Large (209), avec Corentin Douguet et Axel Trehin aux manettes, qui à 5h11 du matin franchi en premier ce passage obligatoire situé face à Land’s End. Suite au changement de parcours annoncé hier par la direction de course, la tête de flotte fait désormais route à belle allure (16 nœuds) vers la cardinale Chaussée de Sein où ils vont trouver une météo et des conditions de navigation plus maniables.

Les conditions musclées rencontrées par la flotte cette nuit auront mis à mal les Class40. C’est le cas tout d’abord d’Amarris (182) qui à 4h14 du matin, alors qu’il évoluait en seconde position sur la CIC Normandy Channel Race avec à son bord Achille Nebout et Gildas Mahé, a informé la direction de course de son démâtage.

Trois autres abandons sont à déplorer dans la nuit pour des soucis similaires d’étai (câble servant à maintenir le mât longitudinalement vers l’avant). Il s’agit tout d’abord de Weecycling (154), skippé par Nicolas Lemarchand et Matthieu Derenne, qui a informé la direction de course à 3h09 de la casse de son étai. Le Class40 a désormais rallié Plymouth. Ensuite c’est l’équipage d’Esatco (141), Nicolas Guibal et Roland Muller, qui a pris contact avec la direction de course à 3h49 pour les informer que sa voile d’avant J1 s’est partiellement déroulée et déchirée. Étant dans l’impossibilité de la rouler le duo fait route vers Cherbourg. Enfin, les frères Livory, Yannig et Erwan, à bord d’Interaction (164) ont prévenu la direction de course à 4h12 d’un problème d’étai de J1. Ils ont rallié le port de Torquay. Tous les marins vont bien.

Le Class40 CEC Belco (147), skippé par Louis Mayaud et Alexandre Bellange, a informé la direction de course à 13h42 de son abandon suite à la casse de son chariot de grand-voile.
Le Class40 Viranga (173) skippé par Emmanuel Hamez et Arnaud Biet a informé la direction de course de son abandon suite à une blessure au doigt du co-skipper Arnaud. Une consultation médicale a été organisée. L’équipage fait route retour vers Saint-Malo.

Achille Nebout revient sur le démâtage d’Amarris et les circonstances d’une avarie qu’il juge « incompréhensible ». L’entame de course. « On avait fait un super début de course avec Gildas. Les conditions étaient vraiment difficiles, on a eu très peu de répit depuis le départ. Nous avions fait peu d’erreurs et on bataillait aux premières positions, notamment avec Corentin Douguet et Axel Tréhin ainsi que Fabien Delahaye et Pierre Leboucher. On était dans le match et on se sentait à l’aise dans des conditions pourtant difficiles. On pensait vraiment avoir passé le plus dur… C’est vraiment rageant ! »

Les circonstances du démâtage. « Cette nuit, on a dû traverser un front avec plus de 30 nœuds de vent. Nous sommes restés sous J1, mis un ris dans la grand-voile et ça le faisait bien. Après le passage du front, on évoluait dans 18 nœuds de vent au près dans une mer courte. Dans une vague, ça a tapé et le mât est tombé d’un coup sur toute la longueur ! Moi j’étais en veille dehors alors que Gildas était en train de dormir. Même si ça s’est passé très vite, le mât est tombé plutôt en douceur. Et dans la foulée, on s’est affairé à sécuriser le bateau. »

Les raisons. « On a vite vu que c’était le loop d’étai de J1, en bas, qui avait cassé net. C’est ça qui a engendré le démâtage. C’est assez incompréhensible, on avait changé cet élément-là cet hiver. Il va falloir qu’on prenne le temps pour comprendre les circonstances de cette avarie.”

Les réparations. « Notre bateau est au port de Falmouth en Angleterre, dans l’attente de trouver une bonne fenêtre météo pour rentrer à Lorient. Il va falloir faire l’expertise puis gérer la logistique avec l’assurance. On va aussi tenter de contacter au plus vite les fournisseurs des différentes pièces à remplacer, ce qui nous permettra d’y voir plus clair pour la suite, notamment avec les délais.

La suite de la saison. « C’est difficile de tirer des conclusions pour la suite de la saison si tôt. Mais il est clair que notre participation aux Sables-Horta semble compromise, tout comme celle à la Rolex Fastnet Race. Notre objectif, c’est de revenir plus fort et déterminés comme jamais à la Transat Café L’Or (ex-Transat Jacques Vabre). Il y a forcément beaucoup de déception pour l’équipe et les partenaires. Mais nous sommes contents que le bateau ait aussi peu de dégâts. On va surtout se mettre en ordre de marche pour laisser au plus vite cet épisode douloureux derrière nous ! »

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Class40. Corentin Douguet et Axel Tréhin (Esprit Large) en tête, démâtage d’Amarris

- ©Robin Christol

Les conditions météo musclées attendues ce mardi ont forcé la direction de course à redessiner le parcours hier de cette 16ème édition de la CIC Normandy Channel Race. Corentin Douguet et Axel Tréhin (Esprit Large) sont en tête ce mardi matin devant Fabien Delahaye et Pierre Leboucher (Legallais) qui ont passé Wolf Rock et font route vers la pointe bretonne pour aller contourner la cardinale Chaussée de Sein. Dans la nuit le Class40 Amarris, avec à son bord Achille Nebout et Gildas Mahé, a démâté. Ils ne sont plus que 23 bateaux en course sur le s32 au départ.

Les conditions météo musclées attendues ce mardi ont forcé la direction de course à redessiner le parcours hier de cette 16ème édition de la CIC Normandy Channel Race afin de préserver l’intégrité de la flotte et d’éviter le passage d’un violent front en mer Celtique. « En prévision d’un gros coup de vent et d’une forte mer, on a estimé que c’était plus prudent d’envoyer les bateaux un petit peu plus au sud le temps de laisser passer cette dépression » explique la directrice de course Miranda Merron. Après Wolf Rock, les concurrents vont faire route vers la pointe bretonne en allant contourner la cardinale Chaussée de Sein. Ensuite, c’est le parcours standard inversé qui s’applique : une montée au Phare du Fastnet, puis une navigation le long les côtes sud-irlandaises jusqu’à Tuskar Rock avant un retour à Ouistreham en passant par Guernesey.

A 4h14 du matin, alors qu’il évoluait en seconde position sur la CIC Normandy Channel Race, le Class40 Amarris, avec à son bord Achille Nebout et Gildas Mahé, a informé la direction de course de son démâtage. Les marins vont bien. Aucune demande d’assistance n’a été faite. Malgré la déception qui est immense, le bateau est sécurisé et fait route vers le port le plus proche.

Le Class40 Inland Roots, Ocean Soul (176) skippé par Milan Kolacek et Adrien Hardy a officialisé à 22h son abandon à la direction de course suite à une avarie de sa voile d’avant J2. Les marins vont bien et font route retour vers Roscoff.

Suite à des problèmes de structure et au vue des conditions annoncées sur la suite du parcours, le Class40 Vogue avec un Crohn (195) skippé par Pierre-Louis Attwell et Maxime Bensa  est contraint d’abandonner la CIC Normandy Channel Race 2025. Les marins vont bien et font route vers le port de Roscoff pour laisser passer le coup de vent, avant de convoyer vers Lorient à partir de mardi soir.
Le Class40 Eora (169) skippé par Rupert Henry et François Guiffant a officialisé son abandon à la direction de course pour des raisons personnelles. 

Une fois l’île de Wight dans le tableau arrière, la flotte s’est divisée en deux. Le DST Casquets situé en milieu de Manche a obligé les marins à opérer le premier grand choix stratégique, à savoir contourner cette zone de navigation interdite par le nord ou par le sud. La première moitié du classement, à l’exception de Bleu Blanc Planète Location, a choisi l’option sud. Une route plus longue en distance pour rejoindre Land’s End, mais plus rapide en temps selon les routages. L’option nord quant à elle se veut plus « sage » en évitant une mer formée au passage du Raz Blanchard. Les premiers concurrents devraient atteindre la pointe sud-ouest anglaise en milieu de nuit avant d’attaquer un parcours inédit dans l’histoire de l’épreuve. Effectivement, les conditions météo ont forcé la direction de course à redessiner le parcours.

La CIC Normandy Channel Race réserve décidément chaque année son lot de surprises. Une transmanche aller puis retour avec un passage proche du Cotentin dès les premières 24h de course a de quoi surprendre les néophytes de la course au large quand on sait que l’objectif est de rejoindre la pointe sud-ouest anglaise. « La météo nous a fait faire une trajectoire étonnante » commentait Corentin Douguet à la vacation radio. Avant qu’Achille Nebout, également joint ce midi explique : « Passer par le Raz Blanchard après l’île de Wight n’est pas si surprenant. C’est un endroit où il y a tellement de courant que quand le timing est bon ça peut s’avérer un option très intéressante ». C’est en tout cas un avis partagé par les deux tiers de la flotte. Dix-sept Class40 ont choisi d’imiter les leaders que sont Esprit Large (209), Amarris (182) et Legallais (199) au pointage de 17h. De son côté, Quentin Le Nabour, skipper de Bleu Blanc Planète Location (205), premier Class40 à avoir choisi l’option nord, justifie son choix dans une optique de préservation du bateau : « On avait un peu peur des conditions de mer avec du vent au niveau du Raz Blanchard et des anglo-normandes. » avant d’ajouter « Les routages nous faisaient passer le long des côtes anglaises. On a donc choisi de tenter notre chance ». Pour complexifier le tout, les concurrents devront composer avec un flux de 25-30 nœuds d’ouest, un courant contre et 2m de vague pour atteindre la marque de Wolf Rock positionnée dans le sud-ouest de l’Angleterre. C’est donc seulement en milieu de nuit que nous saurons qui des sudistes et des nordistes aura pris la meilleure option.

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Yacht Racing Forum. Organisateurs de régates, clubs de voile et les villes hôtes invités

Valery Isaenko

Les organisateurs de régates, les clubs de voile et les villes hôtes sont invités à participer au Yacht Racing Forum. Le Yacht Racing Forum 2025 mettra notamment l’accent sur l’organisation de régates, la gestion d’événements et les villes hôtes. Il offrira aux clubs de voile et aux destinations nautiques une opportunité unique de découvrir les méthodes et les tendances les plus en vue, de partager les bonnes pratiques, d’élargir leur réseau et de développer leurs activités.

Le Yacht Racing Forum invite les organisateurs de régates, les clubs de voile, les sites nautiques et les villes hôtes du monde entier à participer à l’édition 2025 de son rendez-vous annuel.

Organisé à Amsterdam les 20 et 21 novembre, le Forum coïncidera avec la journée de clôture du salon Metstrade et se poursuivra le lendemain, offrant aux participants une opportunité unique d’assister aux deux événements.

À l’occasion de sa quinzième édition, le Forum réunira certaines des classes et des compétitions les plus dynamiques. Il mettra l’accent sur l’organisation d’événements et présentera des exemples concrets illustrant comment les villes hôtes ou les sites nautiques peuvent attirer des compétitions majeures.

Le programme inclura également des présentations sur les médias et le marketing, la promotion du sport pour les jeunes, le développement durable ou l’inclusivité. Les principaux enjeux et les opportunités auxquelles la voile est confrontée seront au cœur des discussions.

La dernière édition du Forum a réuni 289 délégués représentant 28 nationalités, et offert une plateforme privilégiée pour débattre des grands défis de la voile, contribuer à façonner l’avenir de ce sport et dévoiler des innovations.

Fondé en 2008, le Yacht Racing Forum rassemble chaque année les figures majeures du monde de la voile pour deux jours de conférences, de débats, de rencontres professionnelles et d’affaires commerciales. L’événement promeut les relations humaines conviviales, et s’accompagne d’un programme social attractif.

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Ultim. Les 24H Ultim avec les ULTIM et les Ocean Fifty Series

Finistere Atlantique 2024 - Départ - Concarneau le 28/09/2024 © Alexis Courcoux

L’épreuve, créée en 2022, prendra un peu plus d’ampleur cette année avec la Classe ULTIM, qui sera rejointe par la classe Ocean Fifty, inscrivant ainsi l’épreuve à son championnat annuel.

Les organisateurs ont, en effet, proposé à la Classe ULTIM et à la Classe Ocean Fifty de se réunir afin de créer, ensemble, le premier et seul rendez-vous exclusivement dédié aux trimarans océaniques. Les 24H Ultim seront ainsi l’occasion, pour les 13 concurrents attendus, d’une dernière confrontation à quelques semaines du départ de La Transat Café L’Or.

Comme depuis 2022, l’organisation de ce rendez-vous reste inchangée avec la réunion des bateaux, le jeudi 25 septembre à partir de midi, au port de Lorient – La Base qui, ainsi, poursuit l’attachement plus que décennal aux grands multicoques océaniques.
Dès le vendredi 26 septembre, entre 10h et 17h, quatre sessions de runs se dérouleront entre l’île de Groix et la côte morbihannaise.
Le samedi 27 marquera le coup d’envoi de 24 heures d’une course haletante dans le golfe de Gascogne, selon deux parcours pour les deux catégories de trimarans. Arrivée prévue, vers midi, le dimanche 28 septembre.
La remise des prix aura lieu, traditionnellement, le dimanche à 14h30.

Avec une zone désormais accessible au public du jeudi 25 au dimanche 28 septembre, les 24H Ultim proposeront expositions et moments d’échanges avec les marins. En plein cœur de Lorient-La Base, l’espace course de 500 m2 permettra à tous de mieux appréhender et connaître les ULTIM, mais aussi les Ocean Fifty.

Ils ont dit

Samuel Tual, Président de la Classe ULTIM
« Traditionnellement réservé aux ULTIM, cet événement franchit une nouvelle étape en 2025 avec l’ouverture cette année aux Ocean Fifty. Nous sommes très heureux d’accueillir cette flotte dynamique pour une édition qui mettra à l’honneur toute la diversité et la richesse des multicoques. Ce rapprochement est une belle opportunité de partage entre marins, passionnés et grand public, autour d’un format spectaculaire et accessible. »

Fabrice Cahierc, Président de la Classe Ocean Fifty
« A l’invitation de la Classe ULTIM et d’Ultim Sailing, une nouvelle collaboration voit le jour dans la course au large, qui va réunir pour la première fois les ULTIM et les Ocean Fifty autour d’un événement entièrement dédié aux multicoques. Les 24H Ultim seront l’occasion d’offrir du très beau spectacle au public et à nos partenaires, de partager nos expériences respectives au travers de notre passion commune pour le multicoque. Une très belle fête en perspective sous le signe de la performance sur l’eau ».

Emmanuel Bachellerie et Mathieu Sarrot, producteurs et organisateurs de l’événement
« Passionnés de multicoques depuis longtemps, nous avons, tous les deux, évoqué 100 fois cette hypothèse. Elle se réalise sous l’égide des deux classes majeures de multicoques, de notre partenaire ô combien présent à nos côtés pour ce rendez-vous désormais installé et, des collectivités, de la Région Bretagne au Département du Morbihan, en passant par l’agglomération de Lorient qui, toutes, s’enthousiasment à l’idée de réunir, sur un même site, les deux flottes majeures de multicoques océaniques. Nous en sommes ravis et les remercions pour leur confiance renouvelée ».

LES OCEAN FIFTY
(Course inscrite au championnat Ocean Fifty Series – Coef.1)

Solidaires En Peloton – Thibaut Vauchel-Camus
Lazare – Erwan Le Draoulec
Inter Invest – Sébastien Rogues
Koesio – Erwan Le Roux
Edenred – Basile Bourgnon
Upwind by MerConcept – Anne-Claire Le Berre
Le Rire Médecin Lamotte – Luke Berry
Viabilis Océans – Baptiste Hulin
Wewise – N.C.

LES ULTIM

Actual Ultim 4 – Anthony Marchand
Maxi Banque Populaire XI – Armel Le Cléac’h
Sodebo Ultim 3 – Thomas Coville
SVR – Lazartigue – Tom Laperche

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Vendée Globe. Un nouvel IMOCA TeamWork – Team Snef pour Justine Mettraux !

©Jean-Baptiste Epron / TeamWork Team Snef

Justine Mettraux repart pour le prochain Vendée Globe 2028 avec un nouvel IMOCA, un plan Verdier avec TeamWork, son partenaire historique et le Groupe Snef. Le bateau sera mis en construction en avril 2026 chez CDK en Bretagne pour une mise à l’eau prévue au printemps 2027.

Ne jamais dire « jamais » ! C’est bien la prudence qu’avait joué Justine Mettraux à l’arrivée de son premier Vendée Globe, achevé à une formidable huitième place le 25 janvier dernier. Derrière la satisfaction du travail bien fait, on lisait pêle-mêle le soulagement après une fin de course éreintante, la fierté d’être la première femme à poser le pied à terre… et la volonté de laisser toutes les options sur la table pour la suite.

Validée avant le Vendée Globe, la saison 2025 avec Xavier Macaire à bord de son plan VPLP était toute tracée et aurait pu être la dernière. C’était sans compter l’engouement de ses deux partenaires, pour qui, donner une suite à cette belle histoire, s’est imposé comme un nouveau challenge.

TeamWork, et le Groupe Snef, partenaires passionnés par la technique et l’innovation ont la volonté de construire un projet TeamWork – Team Snef qui leur ressemble, ambitieux, performant, engageant, pour donner à Justine toutes ses chances pour aller chercher le podium en 2028.
« Construire un IMOCA est un immense challenge qui ne se présente pas dix fois dans une vie. Et se lancer dans un nouveau Vendée Globe avec plus d’ambitions sportives aux côtés de partenaires avec qui la confiance est réciproque, c’est un luxe. Je mesure ma chance » confie Justine.

L’ambition de TeamWork – Team Snef de pousser encore plus loin l’innovation a conduit assez rapidement à retenir Guillaume Verdier. « Je connais Guillaume pour l’avoir croisé sur 11th Hour Racing Team et son palmarès, pas seulement en IMOCA, parle pour lui et son équipe » explique Justine. Concernant le choix du chantier, l’expérience de CDK à Lorient, et la proximité géographique pour suivre la construction ont été déterminants. Un chantier à l’origine d’ailleurs des deux derniers bateaux de BeYou Racing, une écurie avec laquelle TeamWork – Team Snef souhaite prolonger son partenariat, noué lors du rachat de Charal 1 en 2022.

Déjà occupée par une saison sportive 2025 bien remplie, Justine Mettraux sera accompagnée dans le projet de conception de TeamWork – Team Snef de Nicolas Andrieu, responsable du bureau d’études de BeYou Racing et Simone Gaëta, le responsable technique de TeamWork – Team Snef. « J’ai mes idées dit la navigatrice. Je ne suis ni architecte, ni ingénieur, mais j’ai eu la chance de courir sur de nombreux IMOCA, c’est précieux ».
En attendant, Justine va continuer de naviguer en 2025, d’abord avec Xavier Macaire à bord de TeamWork – Team Snef, avec la Transat Café L’Or en point d’orgue de la saison, mais aussi sur Team Malizia, à bord duquel elle disputera The Ocean Race Europe cet été.

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