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Giraglia. 139 voiliers au départ de la 72e édition dans la baie de Pampelonne

giraglia

Le départ de la 72e édition de la Loro Piana Giraglia, la plus ancienne régate au large de Méditerranée a été donné pour les 139 voiliers avec un programme comprenant quatre jours de régates côtières à Saint-Tropez, du samedi 7 au mardi 10 juin, et l’étape hauturière à partir de midi le mercredi 11 juin.

Saint-Tropez a offert des conditions idéales pour la première journée de courses côtières de la Loro Piana Giraglia, organisée par le Yacht Club Italiano en collaboration avec la Société Nautique de Saint-Tropez. Ces quatre jours de courses constituent la troisième des cinq épreuves du Mediterranean Maxi Inshore Challenge (MMIC) 2025 de l’International Maxi Association. La liste des engagés est complète, avec 139 yachts de toutes tailles et catégories. Le nombre de maxi yachts est impressionnant : 29 bateaux de plus de 60 pieds. En tête de la flotte se trouve le SWS 102′ Almagores II, propriété de Federico Borromeo, suivi de plusieurs 100 pieds tels que Scallywag, Magic Carpet E, Arca SGR, V, Galateia, et un groupe exceptionnel de 80 pieds, dont My Song (Pier Luigi Loro Piana), Capricorno, Nice, et le 72 pieds Jethou, Northstar, Proteus, le voilier à foils FlyingNikka, et un large éventail d’autres inscrits. Le plus petit de tous est le Figaro 1 Vox Sea, skippé par Gaia Pizzini, mesurant seulement 9,14 mètres.

Après un départ donné à midi, la flotte des maxis a disputé deux courses dans la baie de Pampelonne, la première dans un vent de sud de 10 nœuds avant que celui-ci ne tourne au sud-ouest et ne se renforce pour atteindre une quinzaine de nœuds. En trouvant la voie la plus dégagée à droite du parcours, s’enfoncer dans la partie ouest de la baie semblait être la stratégie gagnante aujourd’hui. Dans la première course, c’est le 100 pieds V de Karel Komárek qui a su tirer le meilleur parti de cette situation pour mener Galateia, de Chris Flowers et David M Leuschen, jusqu’à la première marque, suivi du champion en titre, le 77 pieds Jethou de Sir Peter Ogden, impressionnant troisième, devant plusieurs concurrents théoriquement plus rapides.

Au final, V l’a emporté de six secondes sur Jethou en temps compensé IRC, un résultat qui s’est inversé dans la deuxième course, où le 77 pieds britannique a terminé avec 29 secondes d’avance. La journée s’est terminée sur une note réjouissante, avec un mélange d’anciens Maxi 72 et de 100 pieds partageant le classement avec le JV80 Capricorno d’Alessandro Del Bono.

« Nous avons pris le départ près du bateau-comité, car nous voulions être parmi les premiers à nous placer à droite et à contrôler la situation, et je pense que c’était une bonne stratégie », a commenté Jean-François Cuzon, navigateur français de V, à propos de la première course. Les parcours au vent et sous le vent ont une ligne de départ située à mi-chemin du bord et une règle interdit aux bateaux de franchir cette ligne lorsqu’ils reviennent vers le vent. « C’est parfois difficile, surtout quand le vent tourne beaucoup, comme aujourd’hui. Nous avons livré une belle bataille avec Galateia. Nous passons beaucoup de temps à courir ensemble et c’est très sympa », a poursuivi Jean-François Cuzon. Dans la première course, V a profité du fait que Galateia a perdu le contrôle de sa ligne de spinnaker.

Pour la deuxième course, le vent a suivi les prévisions de la journée. « Le vent s’est levé, et avec la courbe autour de la côte et le décalage vers la droite, il fallait jouer avec ça », a poursuivi Cuzon. « Ce qui est difficile dans ces conditions, c’est de choisir la layline. Le gradient du vent n’est pas constant, donc en tant que navigateur, il faut beaucoup jouer avec les instruments pour obtenir les bonnes informations. » Dans cette course, Galateia a été le premier à atteindre la marque au vent, mais a ensuite commis une mauvaise manœuvre qui a permis à V de le dépasser.

Après les deux courses de la première journée, V mène devant Galateia et Capricorno dans la classe Maxi 100, tandis que Jethou devance North Star et Balthasar, skippé par Filip Balcaen, dans la classe Maxi Grand Prix. Alors que V et Jethou affichent un score parfait dans leurs classes respectives, ce n’est pas du tout le cas dans la classe Maxi Alpha, qui regroupe les croiseurs-course les plus rapides, où les deux courses d’aujourd’hui se sont soldées par une triple égalité entre le Botin 65 Spirit of Lorina de Jean-Pierre Barjon, le Wally 80 Sud de Maurits Van Oranje et le Mylius 60 Cippa Lippa X à quille relevable, vainqueur de la 151 Miglia, de Guido Paolo Gamucci.

Sud a remporté la première course de la journée, sans doute aidé par Benoît de Froidmont, invité à bord. Le président de l’IMA est le champion en titre ici, mais il est actuellement sans bateau, son Wally 60 Wallyño étant en réparation suite à un incident survenu lors du récent championnat d’Europe IMA Maxi à Sorrente. Dans la première course, Spirit of Lorina a réalisé un premier bord fulgurant, mais c’est Sud qui s’est imposé en temps compensé. Ce résultat a été une petite surprise, car il s’agissait de la plus légère des deux courses. « Nous avons besoin d’un peu de vent, mais le bateau est globalement bien réglé maintenant, avec un bon équipage et un bon travail d’équipe, donc c’était sympa. Nous venons de modifier le réglage du gréement, donc aujourd’hui, le bateau semblait complètement différent », a commenté Van Oranje.

Depuis 1953

Organisée pour la première fois en 1953, la Loro Piana Giraglia débute officiellement demain avec l’ouverture du Village de la Course à Saint-Tropez. Le port commence déjà à « changer de tenue » : les superyachts à moteur qui y ont élu domicile cèdent la place à une flotte spectaculaire de voiliers, petits et grands, prêts à prendre part à cet événement emblématique.

Le parcours partira de Saint-Tropez, contournera l’îlot de la Giraglia au large de la Corse et se terminera à Gênes, soit un total théorique de 241 milles nautiques.

Programme
Jeudi 5 juin : Ouverture des inscriptions ;
Vendredi 6 juin : Inscriptions – Ouverture du Loro Piana Lounge ;
Samedi 7 – Mardi 10 juin : Courses côtières – Loro Piana Giraglia Race Village avec DJ sets, boissons et remise des prix quotidienne ;
Mercredi 11 juin : Départ de la régate au large ;
Jeudi 12 / Vendredi 13 juin : Arrivée des bateaux, accueil 24h/24, Happy Hour de 18h à 21h ;
Samedi 14 juin : Cérémonie officielle de remise des prix.

Cette année, le Loro Piana Giraglia Village présente un nouvel aménagement, s’étendant le long de la digue extérieure jusqu’à la Tour du Portalet. Conçu comme un village d’équipage, il deviendra le lieu de rencontre animé de l’événement, avec remise des prix quotidienne, DJ sets et boissons chaque soir pour tous les participants de cette nouvelle édition de la Giraglia.

La Loro Piana Giraglia
La première régate de la Giraglia eut lieu le 11 juillet 1953. 22 voiliers s’affrontèrent sur le parcours Cannes-Giraglia-Sanremo, couvrant 196 milles. Dix-sept bateaux franchirent la ligne d’arrivée, et un voilier français s’imposa en un peu plus de 31 heures. Lors de la deuxième édition, les ports de départ et d’arrivée furent inversés, mais le rocher de la Giraglia resta le point de repère central, un point de repère immuable qui allait devenir un pilier du yachting mondial. Au fil des décennies, la Giraglia est devenue légendaire. Cette course allie technicité et tradition poétique, et pour de nombreux marins, elle marque un rite de passage. « J’ai fait la Giraglia » reste un symbole d’honneur dans le monde de la voile.

La participation n’a cessé de croître, tandis que les temps de parcours ont chuté de façon spectaculaire. En 2016, un record de 302 voiliers ont pris le départ. La traversée la plus rapide à ce jour a été réalisée par l’Esimit Europa 2, skippé par Igor Simcic, qui a pulvérisé le précédent record en 2012 avec un temps de 14 heures, 56 minutes et 16 secondes.

Le format de la course est resté globalement le même. Dans les années 1970, l’événement attirait régulièrement plus de 100 voiliers, parfois jusqu’à 150, un chiffre remarquable dans le secteur de niche de la course au large. Jusque dans les années 1990, le départ et l’arrivée alternaient entre la France et l’Italie. Participer était une véritable aventure : les équipages dormaient à bord, géraient leurs transferts et régatent en équipe du début à la fin.

La Giraglia a été témoin de l’évolution du bois à la fibre de verre, des voiliers à déplacement lourd aux voiliers légers et performants. Depuis 1998, le format est resté stable : Saint-Tropez mi-juin, trois jours de régates côtières dans la baie, une fête sur la plage la veille de l’étape au large, puis la course de 241 milles nautiques jusqu’à Gênes via le rocher de la Giraglia, comme l’avaient imaginé les fondateurs en 1952.

Après son 70e anniversaire célébré en 2023, la Giraglia est entrée dans une nouvelle ère. En 2024, Loro Piana est devenu sponsor titre, confirmant le prestige de l’événement et lui insufflant une nouvelle énergie. Les régates côtières ont été étendues à quatre jours et le village de la course s’est agrandi pour favoriser encore plus la convivialité entre les équipages. La formule a fait ses preuves, attirant des équipes de plus en plus prestigieuses, notamment celles en quête de records. Le record de 2012 reste invaincu, même s’il a frôlé la chute ces dernières années. Comme toujours, ce sont le vent et la météo qui décideront en fin de compte. Comme en 1953.

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SAILGP. Une table immersive en 3D pour suivre les courses !

On doit à Russell Coutts d’avoir révolutionné la manière dont la voile pouvait devenir un sport télévisé. Avec SailGP, il innove encore grâce au Tabletop iOS Viewer at Home. Désormais disponible dans l’application SailGP, ce visionneur immersif permet aux fans de transformer n’importe quelle surface plane en un circuit interactif SailGP en direct, grâce à la réalité augmentée.

Le nouveau visualiseur projette un modèle 3D détaillé et en temps réel de la course directement sur la table du spectateur, transformant ainsi n’importe quelle surface en un stade SailGP.

« Avec le lancement de notre nouveau visualiseur Tabletop, les fans peuvent vivre SailGP comme jamais auparavant », a déclaré Warren Jones, directeur technique de SailGP. « Nous nous efforçons constamment de rendre ce sport plus accessible, plus attrayant et plus immersif pour les fans, et cette technologie répond exactement à cet objectif. Nos bateaux courent déjà à quelques mètres seulement du rivage, mais nous rapprochons désormais encore plus les fans de l’action et leur offrons des informations en temps réel, où qu’ils se trouvent dans le monde. Cela signifie que les fans ne manqueront plus jamais un instant de l’action qui se déroule sous leurs yeux. »

Cette expérience permet aux fans de contrôler entièrement la façon dont ils regardent l’action. Grâce à des gestes iOS intuitifs, les utilisateurs peuvent pincer, zoomer et pivoter pour explorer tous les angles de la course. Au-delà des images de pointe, cette technologie offre également des informations approfondies sur la course. L’expérience visuelle est complétée par LiveLine, la superposition graphique en réalité augmentée primée de SailGP, qui rapproche les fans de l’action en leur offrant des informations uniques sur les décisions tactiques et la stratégie, notamment la vitesse des bateaux en temps réel, les changements de vent et bien plus encore.

Que ce soit depuis la table de la cuisine, dans le salon, dans un bar entre amis ou lors d’un événement SailGP, le Tabletop Viewer transforme n’importe quel environnement en centre de commande SailGP, redéfinissant ainsi la façon dont ce sport peut être vécu partout dans le monde. Cette technologie est dévoilée avant le Mubadala New York Sail Grand Prix, la sixième étape du calendrier mondial de cette saison. Les fans pourront l’essayer par eux-mêmes via l’application SailGP pendant les courses en direct les 7 et 8 juin, ou regarder les rediffusions à l’avance.

Le Tabletop Viewer est l’une des nombreuses fonctionnalités destinées aux fans et développées par Oracle, qui seront déployées tout au long de la saison 2025, la plus avancée technologiquement de SailGP à ce jour. Cette annonce fait suite à la sortie des fonctionnalités AR/VR intégrées à l’application, qui améliorent l’expérience visuelle grâce à des informations immersives et des superpositions graphiques en direct, déployées à la fin de la saison 4.

Le Mubadala New York Sail Grand Prix revient les 7 et 8 juin, avec 12 équipes nationales s’affrontant sur des catamarans F50 identiques à hydrofoils, filant plus vite que le vent à plus de 100 km/h (60 mph). Les meilleurs athlètes de ce sport s’affrontent pour un prix total de 12 millions de dollars, le plus important de ce sport.

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TF35. Sails For Change domine la 1ère journée du Mies Grand Prix sur le lac Léma

Lors de la première journée du TF35 Mies Grand Prix sur le lac Léman, six catamarans à foils à la pointe de la technologie sont passés d’une accalmie à une course effrénée dans un vent régulier de 11 nœuds, terminant deux courses rapides.

Après un long retard à terre, la course a finalement débuté à 17h15. ZEN Too a pris un bon départ, se dirigeant vers l’extrémité de la ligne, tandis que Sails for Change 8 a navigué dans le vent sale, réussissant de justesse à se faufiler avant la bouée. Les deux bateaux ont couru au coude à coude jusqu’à la marque au vent, où Sails for Change 8 a pris une légère avance sur le peloton. Ylliam XII – Comptoir Immobilier a réalisé une belle remontée sur le côté gauche du parcours, dépassant ZEN Too et se lançant à la poursuite du leader, Sails for Change 8.

Dans la dernière ligne droite, Ylliam XII a choisi un bord différent du reste de la flotte, qui a failli payer, mais pas tout à fait, puisqu’il a dû passer sous Sails for Change 8 juste avant de franchir la dernière marque au vent. Les positions à l’arrivée : Sails for Change 8 de Yann Guichard remporte la victoire, suivi de Ylliam XII en deuxième position, et X-Wing devance ZEN Too de quelques mètres pour la troisième place.

Dans la deuxième course, Sails for Change 8 a de nouveau choisi de partir à l’extrémité de la bouée, mais cette fois, ZEN Too a pris la tête pour passer la porte au vent en première position, suivi de près par Ylliam XII en deuxième position. La course est restée serrée, avec plusieurs changements de position qui ont maintenu la tension.

À l’approche de la dernière porte au vent, Sails for Change 8 est passé de la quatrième à la première place, profitant de la porte droite et creusant son avance dans la dernière ligne droite vers l’arrivée. « L’attente a été longue, et d’habitude, nous avons de petites rafales qui nous donnent un peu d’espoir, mais cette fois-ci, le calme a régné pendant un bon moment.

Nous avons pris un bon départ dans la première course, en nous positionnant bien, ce qui nous a permis de passer efficacement la première marque et de conserver notre avance pendant le reste de la course. En revanche, la deuxième course ne s’est pas déroulée comme prévu ; nous avons fini par virer à gauche alors que nous voulions mettre du poids à droite. Mais nous avons réussi à revenir dans la course », a déclaré Noé Delpech, tacticien de Sail for Change 8.

À l’issue de la journée, le classement provisoire voit Sails for Change 8 de Yann Guichard en tête avec deux points, suivi de Ylliam XII – Comptoir Immobilier avec cinq points. ZEN Too de Guy de Picciotto est juste derrière avec six points. X-WING et Sails of Change 10 sont à égalité avec neuf points, tandis que Ylliam 17 occupe la sixième place avec 11 points.

La course se poursuit demain avec la course Genève-Rolle-Genève, dont le signal d’avertissement est prévu à 13h25. Restez à l’écoute pour suivre la course en direct.

« Dans l’ensemble, nous nous sommes concentrés sur une bonne navigation technique, et je pense que cela a été notre point fort aujourd’hui. Nous sommes très heureux d’avoir remporté les deux courses, en particulier la dernière, qui avait pourtant mal commencé pour nous. » Noé Delpech, tacticien de Sail for Change 8

Source CP

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Ocean Fifty. Damien Séguin avec Thibaut Vauchel-Camus

Après son Vendée Globe, Damien Séguin ne cache pas son envie de changer de support et de retrouver le multicoque. Il embarquera avec Thibaut Vauchel-Camus, son copain d’enfance sur la Transat Café l’Or et les compétitions de la saison à commencer dès la semaine prochaine par l’ACT 1 des OCEAN FIFTY SERIES à la maison, Saint-Malo. Les deux marins, originaires de Guadeloupe, ont débuté la voile sur leur île d’outre-mer. Quoi de plus naturel pour Thibaut, skipper de Solidaires En Peloton que de proposer cette transat en double et les Ocean Fifty Series à Damien qui souhaite, après son deuxième Vendée Globe, incorporer le circuit des Ocean Fifty.

Thibaut et Damien se connaissent parfaitement. Ils ont beaucoup navigué ensemble lors de leur enfance en Guadeloupe et ont notamment terminé, en août 1998, à la deuxième place du Championnat du Monde Hobie Cat 16 en Australie après avoir vendu de nombreux t-shirts afin de récolter de l’argent pour le voyage. Le duo est arrivé également en métropole ensemble pour incorporer l’école nationale de voile de Quiberon. Depuis, leur chemin s’est séparé et les deux acolytes ont tracé leur route nautique, Thibaut en catamaran de sport, Class40 puis trimaran de 50 pieds, Damien, né sans main gauche, en voile paralympique (deux médailles d’Or en 2004 et 2016), Class40 et en IMOCA prenant part à deux Vendée Globe, course en solitaire, sans assistance et sans escale.

« Avec Thibaut, nous nous connaissons depuis l’enfance. Quand nous étions jeunes, nous évoluions sur les mêmes plans d’eau en Guadeloupe, moi en Laser, Thibaut en Hobie Cat. En 1997, il n’avait plus d’équipier et nous avons décidé de former un équipage allant jusqu’à deux deuxièmes places sur les Championnats du Monde jeune et Championnat de France jeune en hobie cat 16 » déclare Damien.
Nous sommes ensuite partis en métropole ensemble pour naviguer en duo jusqu’en 2000 en Tornado. Nous nous sommes évidemment ensuite recroisés régulièrement sans reprendre la mer à deux. Notre collaboration a toujours bien fonctionné. Nous marchions fort en catamaran de sport. Thibaut cherchait un co-skipper sur la Transat Café l’Or et nous nous sommes dit que c’était le bon moment pour reformer un duo. La Transat Café l’Or se courra sans routeur et je vais pouvoir aider Thibaut sur ce point. En somme, je pense que nous sommes très complémentaires. Thibaut, qui a une grande expérience de l’Ocean Fifty, va m’apprendre beaucoup de choses dans l’optique pour moi d’arriver sur ce circuit en 2026. Je vais aussi l’aider financièrement en amenant un pool de partenaires dans son Défi Voile Solidaires En Peloton qui n’a pas totalement bouclé son budget. Pour la saison, soit les Ocean Fifty Series de Saint-Malo et de Concarneau, la Rolex Fastnet Race et la Transat Café l’Or, nous avons légitimement de beaux coups à jouer sportivement. »

Face à une concurrence aiguisée, le Défi Voile Solidaires En Peloton voit grand et haut et se verrait, tout en faisant naviguer des patients atteints de la sclérose en plaques toute la saison dont le 10 juin à Saint-Malo juste avant l’étape malouine des Ocean Fifty Series, monter sur les plus hautes marches des podiums. « Comme chaque année, nous allons nous présenter au départ des courses avec ambition » explique Thibaut. “Cela serait formidable de remporter la Transat Café l’Or une deuxième fois consécutive. Pour ce programme complet en 2025, je suis ravi d’embarquer Damien Seguin. Je cherchais un profil qui avait une grande expérience en analyse météo notamment pour la Transat qui se fera sans routeur. Nous nous connaissons bien pour avoir longtemps navigué ensemble. Je suis content d’accueillir Damien à bord et lui faire découvrir la classe Ocean Fifty qu’il souhaite intégrer en solo sur le circuit 2026. Les planètes étaient alignées pour cette collaboration qui j’en suis certain sera fructueuse autant sportivement que solidairement puisque Damien est également très engagé via son association des Pieds et des Mains. Après avoir remis à l’eau notre Solidaires En Peloton la semaine dernière, nous enchaînons les navigations afin d’être prêts pour l’ACT 1 à Saint-Malo, dont nous sommes tenants du titre. Cette première navigation en course de l’année mixera parcours inshores et côtiers et j’embarque pour cette occasion Damien, Laurent Gourmelon, Axelle Pillain et Gwen Riou. J’ajoute que le 10 juin nous organisons la deuxième édition de notre rallye solidaire qui accueillera sur mon trimaran et d’autres voiliers des patients atteints de la sclérose en plaques. »

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Ocean. USE IT AGAIN for YOUTH présent à Nice pour défendre les aires marines protégées

Depuis l’annonce, début avril, de l’arrivée de Forvis Mazars, mécène officiel du monocoque USE IT AGAIN for YOUTH jusqu’à La Route du Rhum 2026, le rythme s’est accéléré pour la communauté des 16-26 ans engagés pour la protection de l’Océan. Parmi les sujets brûlants du moment, la protection des aires marines protégées dont ils défendent la proposition de loi cette semaine lors de la Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC).

Présente sur l’événement CHANGE NOW à Paris fin avril, l’équipe sur-vitaminée de USE IT AGAIN for YOUTH a recruté de nouveaux ambassadeurs pour organiser des conférences sur la protection des océans dans les grandes écoles et les lycées.

Des interviews, des rencontres inspirantes et insolites avec notamment l’actrice Natalie Portman, Titouan Pilliard et sa dream team ont brillamment réussi à faire passer leurs messages au plus grand nombre. Désormais bien rôdés à l’exercice, les jeunes de USE IT AGAIN for YOUTH ont ensuite animé une conférence sur l’économie circulaire organisée par la métropole de Marseille fin mai.

C’est le prochain grand rendez-vous qui mobilise les ambassadeurs de USE IT AGAIN for YOUTH. Du 9 au 13 juin, la Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC) réunira à Nice des chefs d’États, des scientifiques, des ONG, des entreprises et des citoyens engagés pour la protection de l’Océan. À l’occasion de cette troisième édition, la conférence internationale vise à « Accélérer l’action et mobiliser tous les acteurs pour conserver et utiliser durablement l’océan ».

Pour USE IT AGAIN for YOUTH, l’objectif est de mettre en lumière la proposition de loi de la sénatrice Mathilde Ollivier visant à mieux protéger les écosystèmes marins qui sera présentée au Sénat le 12 juin prochain. Pour que les aires marines protégées soient vraiment protégées (oui, on marche sur la tête !), rendez-vous sur le site www.mareecitoyenne.fr.

Dès hier à Nice, Titouan et trois ambassadeurs ont animé une conférence sur leurs différentes actions.

Convoyage entre Valence et Marseille, mise à terre, démâtage, désarmement du bateau et début du chantier de rénovation en vue de sa préparation à La Route du Rhum 2026…. Les dernières semaines ont été denses pour le jeune skipper. Sous la houlette de son père – Romain Pilliard, directeur du projet – Titouan est à pied d’œuvre sur le refit de son monocoque USE IT AGAIN for YOUTH. Avec déjà deux participations à La Route du Rhum (2018 et 2022), Romain Pilliard accompagne et transmet à l’aîné de ses enfants son expérience de la rénovation d’un bateau d’ancienne génération. Minimiser l’impact du chantier et travailler en économie circulaire est le premier objectif de l’équipe.

Au programme : refaire le pont, régler un problème de quille, trouver des batteries d’occasion, vérifier tout l’accastillage (cela implique de tout démonter), se mettre à la recherche de dizaines de mètres de cordages qui ne serviraient plus à d’autres équipes pour revoir le gréement, il y a de quoi s’occuper à Marseille.

La fin de l’année scolaire ayant déjà sonné, le jeune skipper a élu domicile à bord pour gagner du temps et prendre ses marques sur son bateau.

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Vendée Globe 2028. Un nouvel IMOCA Paprec signé Koch pour avec Yoann Richomme

Le groupe Paprec a annoncé la construction d’un nouveau bateau pour Yoann Richomme. Ce sera à nouveau un plan AKOcean d’Antoine Koch. L’équipe prévoit de le mettre à l’eau en 2027 en tirant les enseignements du dernier Vendée Globe.

Ce nouvel IMOCA, dessiné par Antoine Koch avec GSEA / Finot-Conq, sera construit chez Multiplast à Vannes, dans la continuité du modèle précédent mais avec l’ambition d’aller encore plus loin en performance grâce au retour d’expérience issu de plus de 50 000 milles parcourus en course. De l’ergonomie du cockpit aux choix architecturaux, en passant par les systèmes embarqués, tout sera repensé pour repousser les limites du précédent IMOCA et viser la victoire en 2028.

En attendant, Yoann Richomme participera avec Corentin Horeau à The Ocean race Europe, la Transat Café l’Or avant que ce dernier ne récupère le bateau pour devenir MACSF. Le programme du skipper de Paprec en 2026 n’est pas encore finalisé, l’idée étant d’être focus sur le design du nouveau bateau sans s’interdire de participer à une ou deux étapes de The Ocean Race. Ce nouveau bateau pourrait avoir un Sister Ship. Des discussions sont en cours avec une autre équipe.
En choisissant Antoine Koch, Yoann Richomme fait le choix de la continuité et de la performance en visant cette fois-ci la victoire.

Les grandes dates de la construction de l’IMOCA Paprec :
Construction des outillages à partir d’aout 2025
Construction à partir de novembre 2025
Pontage septembre 2026
Mise à l’eau 1er trimestre 2027

« Le Vendée Globe est un défi à la fois solitaire et collectif. Je remercie Paprec et Crédit Mutuel Arkéa qui m’ont fait confiance depuis le début de l’aventure en 2021, en class40 puis en IMOCA. Je suis très heureux et fier de poursuivre cette aventure avec Paprec, un groupe qui sait conjuguer fidélité, innovation et excellence. Ensemble, nous allons construire un bateau capable de repousser encore les limites », se réjouit Yoann Richomme, skipper du futur IMOCA Paprec.

Paprec renforce ainsi sa position d’acteur majeur dans le paysage de la course au large (Transat Paprec, Paprec 600 Saint-Tropez, La Solitaire du Figaro Paprec et le programme TP52 Super Series), fidèle à ses valeurs de dépassement de soi, d’engagement et d’innovation. Présent dans plus de 350 sites en France, le groupe s’appuie sur son ancrage territorial pour faire rayonner un projet technologique 100 % français, construit en Bretagne.

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SailGP. Les acteurs Hugh Jackman et Ryan Reynolds co-propriétaires de l’équipe Australienne

Tom Slingsby peut se réjouir. Le triple champion australien de SailGP est désormais propriétaire de son équipe aux côtés d’Hugh Jackman et Ryan Reynolds, qui rejoignent le pilote à la tête de la toute nouvelle équipe BONDS Flying Roos SailGP Team. BONDS Underwear étant une marque de sous-vêtements.

Les nouveaux copropriétaires Hugh Jackman et Ryan Reynolds ont déclaré : « Nous sommes extrêmement enthousiastes à l’idée de nous lancer ensemble dans cette nouvelle aventure. Hugh apporte un amour profond et une grande fierté pour son pays natal, en plus d’être un fervent amateur de voile. Il sera également accompagné de son soutien émotionnel excessivement collant. Toutes nos excuses à l’Australie. Nous ne ferons aucun commentaire sur le fait que nous écrivons ceci dans nos sous-vêtements BONDS. Pas d’autres questions. »

Tom Slingsby, pilote, PDG et copropriétaire des Bonds Flying Roos, a déclaré : « C’est une étape incroyable pour nous et pour notre sport que d’accueillir des icônes mondiales telles que Hugh Jackman et Ryan Reynolds en tant que copropriétaires de notre équipe. Ils apportent un charisme inégalé, un amour pour les histoires et un sens de l’humour aigu qui correspondent parfaitement à notre équipe. Avec l’arrivée de BONDS en tant que partenaire principal et le lancement des BONDS Flying Roos, nous construisons quelque chose de typiquement australien : une équipe animée par l’esprit d’équipe, la résilience et la fierté nationale. »

Andy Thompson, directeur de SailGP, a déclaré : « Aujourd’hui est un jour historique non seulement pour l’équipe australienne de SailGP, mais aussi pour l’avenir de SailGP à l’échelle mondiale. Nous sommes ravis d’accueillir officiellement Hugh Jackman et Ryan Reynolds en tant que copropriétaires de la nouvelle équipe BONDS Flying Roos. Ils apportent avec eux une combinaison extraordinaire de rayonnement international, de vision, de sens des affaires et, sans aucun doute, beaucoup de plaisir. »

« BONDS est célèbre pour son esprit australien caractéristique et ce n’est un secret pour personne que les Australiens aiment le sport, être sur l’eau et avoir un petit goût pour le danger. SailGP est le prochain chapitre passionnant de notre aventure pour faire connaître BONDS dans le monde entier », déclare Tanya Deans, présidente de BONDS Australie.

« Nous sommes ravis de nous associer à un duo aussi emblématique et à un sport riche en adrénaline, prêt à entrer dans la lumière. Et comment refuser une telle offre à Hugh Jackman ? C’est une légende australienne ! Alors que nous nous apprêtons à embarquer dans cette nouvelle aventure, les BONDS Flying Roos ont une chose de moins à se soucier : nous sommes là pour les soutenir (et les protéger) », ajoute Tanya Deans.

L’équipe BONDS Flying Roos SailGP fera ses débuts officiels sous son nouveau nom et avec ses nouveaux propriétaires lors du Mubadala New York Sail Grand Prix, qui se tiendra les 7 et 8 juin. L’équipage australien entend bien défendre sa place en tête du classement tout en s’efforçant de remporter une victoire mémorable pour célébrer ses nouveaux copropriétaires et partenaires.

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SailGP. Leyton officialise son partenariat avec l’équipe de France SailGP Team et K-Challenge

©Martin Keruzoré/K-Challenge

Présent sur les voiles du bateau de l’équipe française de SailGP depuis le début de cette saison, Leyton officialise son partenariat. La société fondée en France en 1997 et implantée à l’international – s’engage aux côtés de K-Challenge à la fois sur la partie sportive en tant que sponsor de l’équipe de France SailGP, mais également en tant que partenaire expert du financement et de la R&D de K-Challenge.

Le cœur de compétence chez Leyton est d’aider les entreprises à améliorer leur performance financière, sociale et environnementale.
Nous travaillons ensemble depuis 2024 avec Leyton qui a su mobiliser son réseau d’experts pluridisciplinaires pour nous aider à optimiser nos financements et à accéder aux dispositifs d’accompagnement public.” explique Stephan Kandler, Co-CEO de K-Challenge. “Nous continuons ce travail notamment sur les demandes de subventions liées aux innovations que nous souhaitons développer avec K-Challenge Lab. Leur accompagnement est toujours pragmatique et leur expertise précise. Nous sommes très heureux de les avoir à nos côtés.

Leyton et la voile, c’est une histoire qui commence en 2018 dans la course au large, avec des projets en Class40, Figaro, Ocean Fifty et Imoca, menés notamment aux côtés du skipper britannique Sam Goodchild que le cabinet de conseil en financement continue d’accompagner. Ce sport a toujours été, pour Leyton, un moyen d’incarner son ADN, en alliant performance et engagement sociétal, avec à la clé, ces dernières années, de belles victoires et des actions concrètes en faveur de l’inclusion et du climat.
Aujourd’hui, aux côtés du groupe Accor et de L’Oréal Groupe, marques française emblématiques, Leyton s’associe, en tant que partenaire officiel, à K-Challenge Racing sur un projet sportif fort : l’équipe de France SailGP menée par Quentin Delapierre.

François Gouillard, Fondateur et Président du Groupe Leyton : “Nous avons été convaincus par l’énergie entrepreneuriale du projet de K-Challenge Racing, et par les fondements que porte SailGP France, qui incarnent une vision moderne du sport : exigeante, technologique et engagée. Autant de dimensions dans lesquelles nous nous reconnaissons pleinement, et qui résonnent profondément avec qui nous sommes.
Ce championnat mondial en pleine croissance constitue une plateforme unique pour renforcer notre visibilité internationale et incarner concrètement notre positionnement de leader global. Que ce soit en termes de notoriété ou d’image, SailGP nous offre une vitrine exceptionnelle pour porter nos engagements à l’échelle du globe.
Ce partenariat nous permet également d’activer l’ensemble de nos implantations à travers le monde, en faisant bénéficier nos collaborateurs, nos clients et nos partenaires, d’expériences uniques sur chaque étape du circuit.
C’est un nouveau qui chapitre qui s’ouvre pour nous et l’ensemble de nos équipes s’en réjouit.

Stephan Kandler : “Les équipes sportives de K-Challenge sont fières de faire rayonner à l’international et sur le territoire national les couleurs d’une autre belle entreprise française, Leyton. Les parallèles entre la compétition de haut niveau et le monde de l’entreprenariat sont très nombreux : engagement, résilience, excellence, performance, mais aussi celui des données qui sont partout et qui aident à la prise de décision … Autant de sujets qui permettent de nombreux échanges entre nos athlètes et les 3000 collaborateurs de Leyton. Merci à François Gouilliard , fondateur et président, à Maxime Jacquier, directeur général, ainsi qu’à tous les équipiers de Leyton, de leur engagement à nos côtés.

Source CP

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Ocean Fifty. Le Championnat commence le 12 juin à St malo

Parcours construits ou grands parcours, les Ocean Fifty Series vont se jouer au contact ©Vincent Olivaud/Ocean Fifty

C’est à partir du 12 juin que les points commencent à compter pout le Championnat Ocean Fifty Series 2025 qui se déroulera en 5 acts.
10 équipes devraient y participer.

Act 1 – du 11 au 15 juin – Ils reviennent à Saint-Malo, jardin préféré de Luke Berry, Baptiste Hulin et Thibaut Vauchel-Camus qui lui, remet son titre en jeu puisqu’il l’avait emporté en 2024 au pied des remparts. Au port des Sablons, back stage des Ocean Fifty, c’est Bretagne Plaisance, gestionnaire du port, qui invite, avec le soutien de la Région Bretagne. Deux journées de parcours construits suivies de deux journées de parcours côtiers.

Act 2 – du 25 au 29 juin – Place à l’innovation, à Concarneau, qui sera le théâtre du premier grand prix « laboratoire » RSE visant à imaginer et mettre en œuvre la course au large de demain : moins impactante pour l’environnement, plus inclusive. A l’initiative de cette invitation, Upwind by MerConcept, partenaire majeur, proposera un programme dense et accessible à tous. La Région Bretagne, engagée dans la transition des événements sportifs, accompagnera l’événement.

Act 3 – du 25 au 28 juillet – Le 100ème anniversaire de la mythique Rolex Fastnet Race, comment ne pas en être ! Les équipages Ocean Fifty courront en double, en guise de qualification à la Transat d’automne. Le départ sera donné à Cowes (GB) puis les trimarans iront virer le Fastnet avant de revenir à Cherbourg où l’arrivée sera jugée. Luke Berry remet son titre 2023 en jeu.

Act 4 – du 26 au 28 septembre – Rendez-vous à Lorient pour les 24H Ultim, dernière confrontation avant la Transat. L’invitation de la Classe ULTIM répond à une ambition que la Classe Ocean Fifty nourrit depuis longtemps : réunir lors d’un événement dédié, les grands multicoques de course au large.

Act 5 – départ le 26 octobre – Depuis Le Havre, cap sur la Martinique, après un détour vers le Cap vert, marque de parcours obligatoire de cette Transat Café l’Or Le Havre Normandie. C’est en double qu’il faudra, à la Toussaint, s’échapper de la Manche, puis affronter, au près, les dépressions peu aimables du Golfe de Gascogne, avant d’espérer glisser vers les cocotiers à des allures qui conviennent beaucoup mieux aux Ocean Fifty.

Les actus de la classe Ocean Fifty :

L’arrivée du tandem Erwan Le Draoulec et Tanguy Le Turquais aux manettes de Lazare, l’ancien Realites de Fabrice Cahierc, un plan VPLP régulièrement qualifié d’avion (ou de fusée…)

L’arrivée d’Emmanuel Le Roch et de Basile Bourgnon à bord d’un nouveau bateau très prometteur, un développement du plan Neyhousser (Inter Invest, ex Primonial) construit chez NST Technologies, dans le Médoc, et qui portera le nom d’Edenred. Mise à l’eau ? Coming soon…

Une nouvelle skipper pour Upwind by MerConcept en la personne d’Anne-Claire Le Berre qui succède ainsi à Francesca Clapcich, appelée autour du monde sur une coque.

Deux skippers pour un trimaran. Matthieu Perraut et son partenaire Inter Invest reprennent l’Ocean Fifty (ex-Primonial) de Sébastien Rogues, champion Ocean Fifty Series 2024, qui sera également le skipper sur les Acts inshore.

De nouveaux partenaires pour Mon Bonnet Rose dont le skipper, Laurent Bourguès, n’a pas ménagé son énergie tout l’hiver pour convaincre des entreprises à adopter le look tendance, le Bonnet rose.

Un nouveau partenaire, Wewise, entre dans la classe (avec l’ancien Inter Invest) et devrait annoncer rapidement le nom du skipper retenu à l’issue d’un appel à candidature.

Une équipière, au moins, dans chaque équipage lors de l’Act 2, à Concarneau.

LES ÉQUIPES ENGAGÉES 

Solidaires En Peloton – Thibaut Vauchel-Camus
Lazare – Erwan Le Draoulec
Inter Invest – Sébastien Rogues (Act 1 & 2), Matthieu Perraut (Act 3, 4 & 5)
Koesio – Erwan Le Roux
Mon Bonnet Rose – Laurent Bourguès
Edenred – Emmanuel Le Roch
Upwind by MerConcept – Anne-Claire Le Berre
Le Rire Médecin Lamotte – Luke Berry
Viabilis Océans – Baptiste Hulin
Wewise – (coming soon)

Loïg CHESNAIS-GIRARD, Président de la Région Bretagne : « La Bretagne s’est imposée, au fil des années, comme l’une des régions les plus sportives de France, et les grandes compétitions nautiques y sont pour beaucoup. La course au large incarne parfaitement l’esprit breton : un goût prononcé pour l’effort et l’excellence, allié à des valeurs d’engagement et de solidarité. Autant de principes que nous partageons avec ces sportifs et sportives de grand talent. Nous sommes particulièrement fiers d’apporter notre soutien aux OceanFifty Series 2025 qui comprend trois acts en Bretagne, de surcroit dans trois ports appartenant à la Région (Saint-Malo, Concarneau et Lorient). Les OceanFifty, dont la plupart sont conçus, développés et fabriqués dans la Bretagne Sailing Valley®, constituent une classe particulièrement dynamique, spectaculaire et sportive. Elle est également très investie dans une démarche de responsabilité sociale et environnementale, avec notamment des actions pour réduire l’empreinte d’un événement de course au large et pour favoriser l’accès des femmes aux métiers de la mer et de la course au large. À l’ensemble des participantes et participants à ce championnat 2025, j’adresse mes plus vifs encouragements ».

Sébastien ROGUES, Vice-Président de la classe et tenant du titre, skipper d’Inter Invest sur les Act 1 et 2 : « Je suis hyper heureux d’être à la veille de notre championnat qui annonce le regroupement de la famille Ocean Fifty à travers un condensé d’expressions nautiques allant de l’inshore à cinq jusqu’à la Transat Café l’Or en double. On s’est beaucoup entrainés mais ça va être dur car le niveau moyen ne cesse d’augmenter. Sur les courses en équipage, on a la chance de voir des marins d’exception arriver. Ce championnat est parmi les plus sportifs de la voile professionnelle. De nouveaux profils viennent cette année enrichir la diversité du plateau. Ils arrivent avec une forte envie et de très beaux projets ; j’ai hâte de me confronter à eux et je les remercie de nous pousser à progresser encore »

Erwan LE DRAOULEC, nouveau skipper, Ocean Fifty Lazare, vainqueur du Tour de Belle-île et de l’Armen Race 2025 : « Nos premières navigations se sont bien enchainées, avec pas mal de réussite. On pouvait difficilement arriver sur le championnat dans de meilleures conditions. Avec moi, l’équipage se compose de Tanguy Le Turquais, Tom Laperche, Davy Beaudart et Antoine Lauriot-Prévost, l’architecte de ce super bateau. On attend une équipière pour Concarneau. On sait qu’on est des petits jeunes dans la classe ; on va découvrir, on ne s’enflamme pas. L’objectif est de se faire plaisir, et si on peut faire bien, on n’hésitera pas. J’ai découvert l’association Lazare avec Tanguy, je suis fier de porter ses couleurs et ses valeurs. C’est une association qui crée des colocs entre jeunes actifs et sans abris. Cela apporte beaucoup de sens à notre engagement sportif. D’ailleurs, on cherche des jeunes actifs pour partager des colocs ! »

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Vendée Globe. Mise à l’eau de l’IMOCA Les P’tits Doudous d’Armel Tripon

Mise à l'eau de l'IMOCA d'Armel Tripon, Les P'tits Doudous, à la Trinité sur Mer, le 03 juin 2025. Jean-Louis Carli / Les P'tits Doudous

Armel Tripon a mis à l’eau son IMOCA Les P’tits Doudous à la Trinité-sur-Mer. Un plan VPLP construit au chantier DUQUEINE Atlantique avec du carbone déclassé pour Airbus et en titane récupéré dans les blocs opératoires pour l’accastillage. Le bateau a été décoré par le grapheur Cyril Kongo et se veut le porte-drapeau de l’engagement des soignants

Mardi, Armel Tripon, Nolwenn Febvre, l’équipe des P’tits Doudous, les soignants étaient réunis à La Trinité sur Mer, port d’attache de l’IMOCA flambant neuf, pour sa mise à l’eau. Dans quelques jours, Les P’tits Doudous tireront leur premier bord, Armel Tripon, skipper comblé, à la barre. Pour l’accompagner dans la phase de mise au point de sa monture, il pourra compter sur Tanguy Leglatin son co-skipper sur la prochaine Transat Café L’Or.

Deux années de travail, une somme d’énergies incroyables séparent le moment où l’on s’est dit “on construit un bateau en carbone ré-employé” et la fin de la construction marquée par cette mise à l’eau. Nous sommes passés d’une idée qui a séduit tout le monde à une difficulté énorme de construction, de recherche de financements, de doutes parfois et de travail acharné pour tenir les délais. Mais tout cela en valait la peine. Cette aventure rend les gens heureux et ça donne un peu d’utilité à tout ce projet. Ce n’est que du positif au final !”.

Entamée il y a presque deux ans au chantier DUQUEINE Atlantique en Loire-Atlantique, la construction du plan VPLP Les P’tits Doudous a utilisé du carbone re-émployé, récupéré au technocentre d’Airbus à Nantes, et le travail de patience des soignants de l’association, collectant vis de titane après vis de titane, ont permis d’aboutir à un monocoque définitivement plus respectueux de son environnement.

Mise à l’eau de l’IMOCA d’Armel Tripon, Les P’tits Doudous, à la Trinité sur Mer, le 03 juin 2025. Jean-Louis Carli / Les P’tits Doudous

Nolwenn Febvre, Président et fondatrice de l’association Les P’tits Doudous, aura mis tout son engagement et sa force de persuasion pour convaincre soignants et mécènes que ce bateau serait le meilleur ambassadeur pour embarquer toujours plus de soutiens et d’énergies positives pour faire connaître et financer leurs actions visant à améliorer le séjour des enfants opérés. “ Cette mise à l’eau est un nouveau départ pour Les P’tits Doudous, confiait Nolwenn sur les quais trinitains. Je trouve très beau de voir ce bateau qui symbolise tout ce que les soignants font sur le terrain. C’est possible grâce à des mécènes engagés. C’est une vraie aventure humaine, on est tous dans le même bateau. C’est assez magique de vivre ça. Je suis persuadée que c’est ce bateau qui va nous aider à grandir et nous permettre d’accompagner encore plus d’enfants demain dans les hôpitaux”.

Les P’tits Doudous prendra la mer pour la première fois, avec dès le 11 juin prochain, une première navigation en direction de Nantes où il sera baptisé, le jeudi 12 juin, dans le cadre du festival maritime Débords de Loire. Tanguy Leglatin sera le co skipper : “ Tanguy, c’est d’abord un choix humain ! C’est quelqu’un avec qui je travaille depuis 2007. On se connait bien. J’ai démarré en Figaro avec lui, il a participé à ma progression. Il sait comment je fonctionne. C’est aussi un choix en vue de la Route du Rhum-Destination Guadeloupe. Ensemble nous allons pouvoir préparer le bateau et le mettre au point pour être compétitif pour ce rendez-vous majeur ”. Un sentiment largement partagé par Tanguy Leglatin : “ Quand Armel m’a proposé de l’accompagner sur cette course et sur la mise au point de son bateau, je me suis dit que je ne pourrais jamais trouver mieux ! Armel est quelqu’un que j’apprécie énormément, j’ai participé à certaines étapes de la conception des P’tits Doudous et les enjeux techniques et humains du projet me passionnent ! Mon rôle sera d’être le plus disponible possible pour l’aider à prendre les bonnes décisions pour fiabiliser le bateau et le faire avancer en performance ”.

Pour les deux marins, les premières sensations en mer se présenteront très vite. Pour Les P’tits Doudous, les soignants et les mécènes, le baptême à Nantes, au ponton du Belem, le jeudi 12 juin, à 19 heures, sera un nouveau grand moment de leur histoire commune avec Armel Tripon.

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