- Publicité -
Accueil Blog Page 23

Bol d’Or. Realteam Spirit triomphe après une course sous haute tension

Le suspense aura été total jusqu’à la dernière minute sur les eaux du Léman, où les multicoques les plus performants et leurs équipages d’élite se sont livrés une bataille palpitante. Tout au long de la descente du Petit Lac, les changements de leader se sont succédé à un rythme effréné, maintenant une incertitude permanente sur l’issue de la course. Finalement, après plus de quinze heures d’effort, seules quelques centaines de mètres ont séparé les trois premiers à l’arrivée.

Au terme de cette édition particulièrement éprouvante pour les nerfs, c’est l’équipe Realteam Spirit d’Esteban Garcia, menée par le skipper Jérôme Clerc, qui s’est imposée. Après avoir pris les commandes de la course au niveau de Coppex, l’équipage a habilement contrôlé ses poursuivants pour franchir la ligne après 15 heures, 26 minutes et 5 secondes de navigation. Ils devancent Sails of Change 8 de Yann Guichard de 4 minutes et 2 secondes, et Zen Too de Guy de Picciotto de un peu plus de 12 minutes.

« C’est une formidable consécration pour toute notre équipe, les navigants mais aussi l’équipe technique, qui a travaillé d’arrache-pied pour préparer le bateau. Je suis extrêmement fier de tout le monde », s’est réjoui Esteban Garcia.

Jérôme Clerc a, quant à lui, souligné l’intensité de la course :

« C’était tendu du début à la fin. Nous savions que plusieurs équipes étaient à l’affût, et que nous n’avions pas droit à l’erreur. Mais nous n’avons pas navigué uniquement en contrôle, nous regardions toujours devant. »

Un pari audacieux mais payant pour Realteam Spirit, qui avait choisi cette saison de renoncer au championnat des TF35 pour se concentrer entièrement sur le Bol d’Or. Un objectif enfin atteint, après une victoire remontant à 2012.

En plus de s’adjuger le Bol d’Or, Realteam Spirit remporte également le Bol de Basalte, récompensant le meilleur multicoque archimédien (classe M1). Pour maximiser leurs performances dans des conditions de petit temps, l’équipe avait remplacé ses foils par des dérives en C — un choix tactique suivi par ses principaux rivaux.

Derrière le trio de tête, Christian Wahl et team-w, accompagnés par la marraine de l’épreuve Justine Mettraux, décrochent la quatrième place, terminant au pied du podium dans les deux classements.

Les multicoques M2, plus petits mais redoutables, ont également brillé dans cette édition. Swiss Medical Network, skippé par Didier Pfister, réalise une performance exceptionnelle en terminant cinquième au classement général, devant G. Hominal et ses fils (Antoine Artiles) et Patrimonium (Loïc Preitner).

Enfin, le premier foiler, le TF35 X-Wing, se classe 12e et décroche le Bol de Carbone, récompensant le premier foiler de l’épreuve.

La course se poursuit encore pour les nombreux monocoques, dont l’arrivée est attendue au lever du jour. Un résumé complet de cette édition du Bol d’Or du Léman 2025 sera publié dimanche après-midi.

Classement provisoire (multicoques) — Bol d’Or du Léman 2025 :

  1. Realteam Spirit — 15 h 26’ 05’’
  2. Sails of Change 8 — 15 h 30’ 07’’
  3. Zen Too — 15 h 38’ 12’’
- Publicité -

Ocean Fifty Series. Erwan Le Roux (Koresio) remporte l’Act 1 à Saint-Malo

Une flotte homogène et des départs au contact ©Vincent Olivaud/Ocean Fifty Series

Dix courses ont pu être disputées en quatre jours, dans un vent faible à medium, au cœur de la Baie de Saint-Malo. Les sept équipages ont croisé le fer avec détermination et cinq d’entre eux ont réussi à remporter au moins une manche. C’est l’équipage d’Erwan Le Roux (Koesio) qui l’emporte en figurant dans le tiercé de 9 des 10 manches courues.

Depuis lundi, les équipages sont reçus par la ville de Saint-Malo et Bretagne Plaisance au Port des Sablons, écrin fabuleux entre les remparts et la Tour Solidor. Accompagnés par la Région Bretagne, comme ils le seront dans une semaine à Concarneau, les équipes se sont régalées de parcours construits face à la plage du Sillon et ont tracé de longs bords sur une mer émeraude, entre la Pointe du Grouin et le Cap Fréhel. « On est mieux ici qu’à la mine », comme le résume Tanguy Le Turquais, équipier à bord de Lazare. Même son de cloche du côté des guests embarqués à bord et qui ont vécu une expérience magique à l’image des gagnants du concours organisé par le Centre Commercial de La Madeleine, partenaire.

Si les animations à terre ont vu passer un large public, les équipages eux, ont bataillé pied à pied avec les petites risées, les bascules de vent inopinées et les courants, dans un vent souvent faible les forçant à l’inspiration. Il leur a fallu chercher le vent, anticiper, parier, réaliser de beaux départs et enchainer de belles manœuvres. Une petite part de chance a parfois été nécessaire à certains, notamment sur le grand parcours côtier de samedi qui a vu le leadership passer par cinq teams avant que la ligne d’arrivée se refuse aux meneurs du jeu dans le dernier mille. Dimanche, dans un vent légèrement plus soutenu, les Ocean Fifty ont disputé deux parcours côtiers qui devaient consolider l’ordre établi et qui n’ont fait que resserrer le classement, au point que Koesio termine deux points seulement devant Solidaires En Peloton. A égalité de points avec Lazare, Inter Invest complète le podium car il a gagné davantage de manches (3) que le bizuth de la classe (2). A ce jeu arithmétique, Viabilis Océans prend la 5ème place. A égalité, il devance UpWind by MerConcept car il bénéficie d’une victoire de manche contrairement à l’équipage féminin.

A noter :
-La régularité de métronome d’Erwan Le Roux (Koesio) et sa capacité à revenir de loin pour s’imposer sur une ligne.
-La très belle semaine d’Anne-Claire Le Berre et de l’équipage féminin d’Upwind by MerConcept qui n’ont fait que progresser sur l’ensemble de cet Act, en réussissant de très beaux départs et en trouvant souvent l’inspiration sur un plan d’eau bien compliqué.
-La performance de l’équipage d’Erwan Le Draoulec (Lazare) en passe de perdre son statut d’outsider… en inquiétant sur chaque manche les favoris désignés.
-Inter Invest et son équipage mené par Sébastien Rogues qui sont les seuls à signer trois victoires de manches mais à qui il aura manqué un peu de régularité pour l’emporter.
-La montée en puissance progressive de Thibaut Vauchel-Camus (Solidaires En Peloton) qui réalise de belles choses sur les deux dernières journées mais qui ne lui suffisent pas pour conserver son titre 2024 à Saint-Malo.
-Baptiste Hulin (Viabilis Océans) aura manqué de régularité, capable d’une belle victoire vendredi matin mais pénalisé par une arrivée hors temps sur la première manche jeudi.
-Luke Berry (Le Rire Médecin-Lamotte) malgré de beaux départs, aura subi un léger déficit de vitesse dans des conditions qui n’étaient pas celles que son bateau préfère.

Rendez-vous du 25 au 29 juin à Concarneau pour la revanche !

LE CLASSEMENT GÉNÉRAL de l'ACT 1

Après 10 courses

1er – Koesio – Erwan Le Roux – 66 pts
2è – Solidaires En Peloton – Thibaut Vauchel-Camus – 62 pts
3è – Inter Invest – Sébastien Rogues – 53 pts
4è – Lazare – Erwan Le Draoulec – 53 pts
5è – Viabilis Océans – Baptiste Hulin – 43 pts
6è – Upwind by MerConcept – Anne-Claire Le Berre – 43 pts
7è – Le Rire Médecin Lamotte – Luke Berry – 24 pts

Erwan Le Roux, Koesio, Vainqueur : « On a pris beaucoup de plaisir à naviguer ensemble, l’équipe est montée d’un cran. On a fait quelques manches de référence où la communication était très fluide. Nous avons toujours été dans le paquet de tête, ça fait plaisir de gagner car en 2024 nous avons été réguliers mais nous n’avons jamais concrétisé une seule victoire. On s’est fait plaisir, en faisant des belles trajectoires, des belles manœuvres, quand le bateau accélère, cela parait simple mais ce sont des années d’entrainement et des heures passées à répéter. Et puis Saint-Malo c’est l’un des endroits les plus jolis de Bretagne , c’est incroyable de naviguer dans ce joyau, avec tous ces côtiers dans les petits cailloux ».

Bretagne Plaisance, partenaire de l’Act 1, recevait les Ocean Fifty pour la 2ème année consécutive. Ce port de plaisance accueille 1200 bateaux dont 60 places visiteurs et une centaine de places mensuelles. Bretagne Plaisance nourrit un projet ambitieux sur 25 ans avec une augmentation de 150 places à flot et 400 places à sec, ainsi qu’un déploiement sur l’ensemble de la Bretagne Nord. Gaëtan Guilloux, directeur : « Aux Sablons on a l’envie et la capacité de créer des événements forts. Nous soutenons le nautisme ; le sport et la compétition en font partie. Nous avons l’ambition de développer le port et les espaces portuaires, de continuer à soutenir la SNBSM et ses activités, de démocratiser la voile de compétition et la course au large. La voile n’est pas réservée à une élite, les jeunes peuvent aussi y accéder. Le développement de Bretagne Plaisance se construit sur des piliers importants : un engagement environnemental en mer comme à terre, une démarche économique innovante pour tenter de réduire les coûts ; la création d’ espaces de convivialité dans nos ports, pour qu’ils ne soient pas seulement des parkings à bateaux et à voitures. C’est aussi pour cela que nous avons accueilli le Doudoustrail en même temps que les Ocean Fifty Series. Nous avons passé une semaine géniale ! »

Source CP

- Publicité -

Giraglia. SHK Scallywag premier en temps réel, Capricorno vainqueur en Maxi, Vito 2.3 en IRC!

Passage serré à quelques mètres de la ligne d'arrivée entre SHK Scallywag (à gauche) et Magic Carpet E. Photo : Loro Piana / Studio Borlenghi

Les conditions météos de cette édition de Loro Piana Giraglia ont mis les nerfs à rude épreuve des concurrents. Elle a souvent vu des changements de leader dans ses derniers milles, mais s’est terminée hier par un sprint au coude à coude vers la ligne d’arrivée. La confrontation entre les 100 pieds SHK Scallywag de Huang-Seng Lee et Magic Carpet E, le nouveau bateau de Sir Lindsay Owen-Jones, s’est terminée par un changement de cap à portée de vue de la ligne d’arrivée. Finalement, le maxi singapourien a remporté la ligne d’arrivée à 20h58m47s, heure locale, devançant son rival de 2 minutes et 13 secondes.

Si de nombreux maxis n’ont pas participé à l’édition 2024 en raison de prévisions météorologiques défavorables, beaucoup ont choisi de ne pas prendre le départ cette année en raison des vents très faibles et d’un itinéraire prévoyant une course de 40 à 50 heures. Au final, seuls 14 bateaux ont pris le départ mercredi midi (11 juin), le seul ancien Maxi 72 étant le Proteus de George Sakellaris, qui s’est retiré peu après. Malgré le vent faible, la course a été agréable et très tactique, comme l’a expliqué Mark Bradford, tacticien du Scallywag : « Tout le monde avait déjà fait une croix sur la course, mais elle s’est finalement bien déroulée : nous avons livré une belle bataille à quatre tout au long du parcours et le résultat a été très serré. »

Le départ a été donné dans des vents de 10 à 12 nœuds, mais ce fut le maximum atteint pendant la course. Magic Carpet E a pris la tête, mais Scallywag l’a rattrapé et dépassé avant le milieu de la soirée, où Alessandro Del Bono sur JV80 Capricorno et Pier Luigi Loro Piana sur My Song (80 pieds) les ont rejoints. Scallywag a été le premier à se détacher et, à l’approche du rocher de Giraglia à 5 heures du matin jeudi, il avait pris une avance d’environ cinq milles, mais celle-ci s’est réduite en route vers Gênes, les leaders tombant à plusieurs reprises dans des zones de vent faible.

« La course a été aussi calme que prévu, mais plus serrée que nous l’avions imaginé ! », a commenté David Witt, le skipper australien du SHK Scallywag. « Nous ne savions même pas si notre bateau de 10 ans allait tenir le coup face au tout nouveau Magic Carpet. Nous sommes donc vraiment ravis. »

La ligne d’arrivée était alignée avec le vent de quatre nœuds plutôt que perpendiculaire à celui-ci, obligeant les leaders à terminer sur bâbord. Le tacticien Mark Bradford (qui remportait ainsi sa troisième victoire consécutive dans la Giraglia après deux victoires sur le Black Jack) a expliqué leur approche : « Notre plan était de virer tôt, afin de pouvoir, lors du dernier croisement, soit nous baisser pour passer à tribord, soit les croiser. Finalement, nous avons eu une petite bouffée d’air qui nous a permis de les dépasser, ce qui nous a facilité la tâche. »

À bord du Magic Carpet E, la frustration était palpable, mais les équipiers ont accepté ce bon résultat, compte tenu du fait qu’il s’agissait seulement de leur deuxième course au large et qu’ils avaient bien réussi à rattraper leur retard dans des conditions de vent faible. Le tacticien Francesco de Angelis a fait remarquer : « En venant de la Giraglia, nous étions dans la course et nous avons ensuite créé une opportunité. Mais ils ont bien navigué et ont été rapides, alors que nous sommes encore en train d’apprendre notre bateau. » Scallywag et Magic Carpet E ont tous deux couru avec leur équipage complet de 20 à 21 membres.

Une demi-heure plus tard, Capricorno, le bateau d’Alessandro Del Bono, vainqueur de la course côtière Maxi 100 la semaine dernière, a franchi la ligne d’arrivée en troisième position. Capricorno a finalement remporté la classe Maxi dans la course au large. Dans les derniers milles décisifs vers Gênes, Capricorno a commis une erreur en se dirigeant vers l’ouest, tandis que My Song a mis le cap à l’est vers Portofino, et c’est cette tactique qui a payé. « Lorsque nous sommes arrivés à Giraglia, il n’y avait pas de vent », a commenté Del Bono. « Pigi [My Song] est arrivé dans notre sillage et nous a dépassés. Mais notre dernière décision était la bonne. Nous avons très bien navigué, je suis très heureux et le bateau est maintenant performant. Nous pensons qu’il est à environ 85 % de son potentiel. »

Torben Grael, tacticien brésilien multiple médaillé olympique de Capricorno, a ajouté : « Nous nous attendions à un vent faible, et c’était le cas, avec quelques arrêts. Mais les angles que nous avions n’étaient généralement pas trop mauvais. Quand vous êtes face au vent ou sous le vent, c’est beaucoup pire. »

À propos de leur décision de s’écarter vers l’ouest à l’approche de l’arrivée, il a ajouté : « Nous avons quitté la flotte pour prendre de la pression avant les autres bateaux, qui avaient une petite courbe sous le vent. Nous avons donc gagné du terrain sur les bateaux devant nous. »

Capricorno a non seulement remporté la classe Maxi, mais occupe également la deuxième place du classement général de toute la flotte IRC dans la course au large.

À bord de My Song, Loro Piana et son fils Giacomo se sont chargés de la barre. My Song a terminé quatrième jeudi soir à 22h58 après une série de virements de bord avec ARCA SGR. Il occupait ainsi la deuxième place au classement général, trois heures derrière Capricorno dans la classe Maxi, et devant Magic Carpet E, troisième. Pour la course, My Song avait réduit son équipage de 18-20 à 12 personnes et laissé de nombreuses voiles à terre. « Nous avons essayé de tout alléger au maximum », a admis le tacticien Tommaso Chieffi (qui était également navigateur). « Nous avons pris un bon départ. Bien sûr, Capricorno était plus rapide au vent et a pris de l’avance, mais dès que nous avons commencé à atteindre le Code 0, nous avons rattrapé notre retard et nous n’étions finalement pas loin derrière à Giraglia. Ils se sont arrêtés dans un trou et nous avons eu l’occasion de couper le virage, en allant vers la côte où il y avait une ligne de vent. »

Plus tard, My Song s’est dirigé vers l’est, anticipant un changement qui les permettrait d’atteindre la ligne d’arrivée sans avoir à virer de bord. Malheureusement, au lieu de tourner à gauche, le vent a tourné à droite et s’est calmé.

Au final, la course a favorisé les 80 pieds. Le Mylius 60 Cippa Lippa X à quille basculante de Guido Paolo Gamucci, qui a remporté la classe maxi inférieure (Maxi Alpha et Bravo combinés) dans les côtes, a réalisé la meilleure performance de son groupe au large malgré les conditions. « Au départ, nous avions 10 à 12 nœuds, mais le vent est tombé et cela a été très difficile », a admis Gamucci. « Nous avons eu trois ou quatre gros arrêts, dont un avant Giraglia, et tous ceux qui étaient un peu plus à droite nous ont rattrapés, ce qui était frustrant. »

Cippa Lippa X est arrivé à 9 h 05 ce matin, prenant la cinquième place du classement général de la classe maxi derrière Django 7X. « Heureusement, nous sommes arrivés avec les derniers souffles de vent. Sur les 100 derniers mètres, il n’y avait plus aucun vent », a déclaré Gamucci.

- Publicité -

Ultim. Présentation de l’Odysée Ultim à Antibes

Conférence de Presse de la course Odyssée Ultim pour la saison 2026 à Antibes, au Palais des congrès, le 10 juin 2025, organisée par CapMed.

La course au large en ULTIM en Méditerranée qui se dérouler du 29 avril au 10 mai 2026, a été présenté hier à Antibes avec les skippers. Elle mènera les skippers sur les traces d’Ulysse, du port Vauban jusqu’à la Grèce, au large d’Olympie – ville jumelée avec Antibes – avant un retour à Antibes.

Tous les skippers qui participeront à la course étaient présents au Palais des Congrès Antipolis d’Antibes, afin de participer à la conférence de présentation de l’Odyssée ULTIM. Armel Le Cléac’h (Maxi Banque Populaire XI) a débuté en rappelant les « moments magiques » qu’il avait vécus à Antibes, l’an dernier, lors de sa victoire à la Finistère Atlantique. « Les runs au large des remparts, c’était somptueux, on a hâte d’y retourner ! »
Charles Caudrelier (Maxi Edmond de Rothschild), ne dit pas autre chose : « je suis très heureux à l’idée de retourner en Méditerranée, je prends toujours beaucoup de plaisir à y naviguer ». Le vainqueur du premier tour du monde en ULTIM et en solitaire, l’Arkéa ULTIM Challenge, poursuit : « en Méditerranée, tout est compliqué, différent, il faut s’adapter en matière de navigation, être opportuniste mais ça rend les choses passionnantes ! »
« Moi, j’ai adoré lire les aventures d’Ulysse, ajoute Thomas Coville (Sodebo). Ce voyage m’a fait rêver et j’espère qu’on arrivera à vous faire rêver à travers nos bateaux et notre course ».
« La Méditerranée est belle, instable et capricieuse, c’est ce qu’on vient chercher ici, abonde Anthony Marchand (Actual). J’ai eu la chance d’y avoir goûté en Optimist, en Laser, en Figaro et j’ai hâte de venir en ULTIM ». Le plus jeune de la classe, Tom Laperche était venu lors d’une tournée en 2022 avec SVR Lazartigue. Il partage l’enthousiasme de ses confrères : « nous sommes ravis que l’Odyssée ULTIM émerge et nous permette de revenir ici ». À l’unisson des autres skippers, il conclut : « on a très envie de se créer de nouveaux souvenirs en Méditerranée ».

LES PRÉMICES DU PARCOURS

Un sprint de cinq jours et plus de 2000 milles (3704 km) à parcourir. Ce sera le programme de cette première édition de l’Odyssée ULTIM. Après deux jours de « runs » (de courts parcours chronométrés) sous les remparts de la cité antique, le départ se tiendra le dimanche 3 mai à Antibes, centre névralgique de cette course. Ensuite, les skippers mettront le cap sur Olympie, ville jumelée avec Antibes. Mais ce seront les conditions météorologiques qui détermineront le parcours. « On peut avoir du vent très fort ou des moments de calme, rappelle Francis Le Goff, le directeur de course. Notre seule contrainte, c’est d’atteindre Olympie, ce qui en fait l’ADN de la course ». Puis, si la météo le permet, « on pourrait envisager de contourner Malte, filer jusqu’aux Baléares avant un retour à Antibes ». Les marins seront attendus sur la ligne d’arrivée le vendredi 8 mai.

- Publicité -

IRC. Championnat national IRC

Gladiator © Paul Wyeth/RORC

Le championnat national IRC 2025 s’inscrit dans le cadre de la régate du 250e anniversaire du Royal Thames Yacht Club qui réunira plus de 50 bateaux classés IRC pour trois jours de courses côtières dans le Solent avec l’Admiral’s Cup en ligne de mire.

Avec 21 des 30 yachts inscrits à l’Admiral’s Cup 2025 qui devraient participer, les championnats nationaux IRC de cette année réuniront des équipes venues du monde entier, composées de marins issus des Jeux olympiques, de la Coupe de l’America et de courses autour du monde. La flotte comprendra un large éventail de modèles répartis en quatre classes IRC, des Quarter Tonners aux One Designs de Grand Prix et aux bateaux sur mesure optimisés pour l’IRC. Les championnats nationaux IRC 2025 mettront en évidence la richesse et la diversité des courses IRC modernes.

Les marées changeantes et les parcours serrés du Solent sont réputés pour récompenser la précision et le travail d’équipe. Parmi les plus grands bateaux, la compétition sera particulièrement intense dans la catégorie IRC Zero, qui réunit un mélange incroyable de bateaux et de marins de classe mondiale. Black Pearl, Gladiator, Beau Geste, Rán 8, Jolt 3, Caro et Red Bandit font partie des bateaux attendus pour disputer l’IRC Zero aux côtés de Final Final, Privateer, ROST Van Uden et Ino Noir.

L’IRC One est probablement la classe la plus diversifiée de la régate. Huit Admiral’s Cuppers seront en lice : AMP-lifi, Baraka GP, Beau Ideal, Callisto, Ginkgo, Jolt 6, Nola et X-Day.

La classe comprend également quatre Cape 31 : Flying Jenny, Fargo, Khumbu et Swift Half. Deux Spirit Yachts conçus par Sean McMillan seront également en lice : Gwenhyfar II et Oui Fling, ainsi que le Swan 62 Coco de Mer.

Les bateaux plus petits continuent de jouer un rôle important sur le podium des championnats nationaux IRC. Historiquement, la majorité des champions toutes catégories proviennent de la gamme des 30 à 40 pieds, et cette tendance pourrait se poursuivre en 2025. Parmi les anciens vainqueurs qui reviennent cette année, citons le JPK 1080 Yes ! d’Adam Gosling, triple champion toutes catégories, et le J/112 Leon de David Franks, vainqueur de la classe en 2020.

À l’autre extrémité du spectre, des bateaux vintage tels que le Half Tonner Quokka 9 de Peter Rutter et le BB10 Pelikanen de Jaimie McWilliam continuent de prouver que les anciens modèles peuvent encore être très compétitifs dans le cadre de l’IRC.

Avec une flotte qui comprend aussi bien des bateaux de course haute performance en carbone que des modèles classiques, tels que l’Aeolus de Richard Hargreaves, le championnat national IRC 2025 s’annonce comme une fantastique vitrine du meilleur de la course IRC. Le succès dépendra des compétences tactiques, de la maîtrise du bateau et du travail d’équipe, qui sont les clés pour remporter le titre national.

- Publicité -

Figaro. Cap sur l’Atlantique pour le TourVoile

Jean-Marie Liot

Le Tour Voile qui continue de courir en Figaro Beneteau 3 aves des équipages mixtes de 16 à 26 ans partira de Larmor-Plage, du 25 au 28 juin pour relier Royan (29 juin – 1er juillet) et Pornichet (2 – 5 juillet) avant le grand final à Port-La-Forêt (6 au 12 juillet). Cette dernière escale 2025 verra se dérouler deux courses de 24 heures chacune, pour mettre les équipages à l’épreuve. Elles seront suivies de trois jours de régates « inshore » sur un Grand Prix.

Sur plus de 800 milles nautiques, les marins affronteront 25 épreuves offshore et inshore, dans un format désormais ancré, alliant régates côtières, parcours tactiques et étapes au large. Chaque escale offrira un mélange d’intensité sportive, de rencontres avec le public et de partage avec les territoires. Sous la direction de Yann Château, Directeur de Course et expert reconnu de la course au large, le Tour Voile 2025 s’appuiera sur une stratégie renforcée d’étapes longues, avec des parcours de ralliement offshore de 24h entre chaque escale.

Le Figaro Bénéteau 3, monotype exigeant et reconnu, reste le support officiel du Tour Voile jusqu’en 2029, grâce à la confiance renouvelée de la classe Figaro Bénéteau et du soutien actif de la Fédération Française de Voile.

Ils ont dit
Pour Monsieur Patrice Valton, Maire de Larmor Plage :
« C’est un bonheur pour le monde de la voile de compétition de voir renaître ce magnifique Tour Voile, avec pour l’édition 2025 un parcours exigeant sur la façade Atlantique et en Manche : courses au large sur quatre étapes, parcours techniques et côtiers, les équipages auront de quoi exprimer leurs talents ! Malgré le contexte budgétaire très contraint, les collectivités partenaires ont su prendre leur part pour faire vivre une nouvelle fois la magie de ce Tour Voile, une course sur le large ouverte aux jeunes navigateurs et ancrée comme un événement de haut niveau dans le calendrier fédéral. Ville partenaire aux côtés de l’agglomération de Lorient, la commune de Larmor-Plage est particulièrement heureuse et fière d’être la ville du départ du Tour Voile ; aussi conformément à sa devise, elle souhaite bon vent aux marins. »

Pour Monsieur Vincent Barraud, Président de la Communauté d’Agglomération Royan Atlantique :
« Nous accueillons une escale de ce monument de la voile qu’est le Tour Voile. Avec la ville de Royan, le Syndicat Mixte portuaire estuaire Royan Océan La Palmyre, l’Office de Tourisme Communautaire, le département de la Charente-Maritime, c’est tout un territoire qui va vibrer pendant cet évènement qui va permettre de faire rayonner le nautisme du pays royannais au-delà de ses frontières. Cette course nous correspond pleinement, elle partage nos valeurs, la formation et la transmission de la passion, donner l’opportunité aux jeunes sportifs de faire leurs preuves, de participer à quelque chose de grand et le partager. Nous serons aux côtés des organisateurs pour faire de cette aventure une fête sur le port de Royan, porte ouverte sur un territoire de 33 communes. »

Pour Monsieur Jean-Claude Pelleteur, Maire de Pornichet :
« Nous sommes heureux et fiers d’accueillir une nouvelle fois le Tour Voile. Cette compétition emblématique, héritière du Tour de France à la voile, trouve naturellement sa place dans notre port, véritable carrefour de la voile sportive. Car, à Pornichet, l’horizon est toujours une promesse : celle d’aventures, du dépassement de soi, et de liberté, avec pour terrain de jeu l’une des plus belles baies du monde. Bienvenue à toutes et à tous, bon vent et belles régates ! »

Pour Monsieur Alain Legrand, Président SAEM Sodefi et Vice-Président du département du Finistère :
« Le Finistère, c’est plus qu’un département : c’est une terre de marins, de grands espaces et de traditions maritimes profondément ancrées. C’est ici que la mer forge les caractères, inspire les vocations, et dessine l’horizon de tant de destins tournés vers le large.
Notre territoire est intimement lié à la Course au large. Des noms prestigieux comme Jean le Cam, Michel Desjoyeaux, ou encore Armel Le Cléac’h, tous ont été formés au Pôle Finistère Course au Large.
Port-la-Forêt est une pépinière de talents, un laboratoire d’innovations nautiques, et un point névralgique du nautisme de compétition.
Car notre port, notre territoire, notre département s’engagent pleinement dans la formation des jeunes et dans la transmission des savoir-faire nautiques. À travers nos clubs, nos centres nautiques, nos écoles de voile, nos pôles de formation, sont formés ici chaque année des jeunes qui rêvent de travailler dans la filière du nautisme, de concevoir les bateaux de demain, ou de devenir les skippers de la prochaine génération.
Accueillir une étape du Tour Voile à Port-la-Forêt, c’est donc une évidence, presque une nécessité. Cette course incarne ce que nous défendons : l’exigence sportive, l’esprit d’équipe, l’innovation technologique, et surtout, le lien profond entre les femmes, les hommes, et la mer.
Ici, à Port-la-Forêt, nous croyons en un nautisme durable, innovant et tourné vers l’avenir, respectueux de son environnement, en restant fidèle à l’esprit de compétition qui nous anime.
À tous les équipages, je souhaite bon vent, et que cette étape dans notre beau département vous inspire et vous porte chance. »

Pour Emmanuel Bachellerie et Mathieu Sarrot, producteurs et organisateurs du Tour Voile depuis 2023 :
« Cette année 2025 est transitoire compte tenu des complexités accrues traversées par les collectivités territoriales. Nous avons beaucoup travaillé avec chacune d’entre elles afin d’identifier, à chaque fois, les meilleurs équilibres pour absorber les efforts requis, tout en maintenant nos perspectives de déploiement. Ce ne fut pas que simple mais, auprès d’elles et de façon collusive, nous y sommes parvenus. Qu’elles soient toutes remerciées pour le soutien qu’elles nous ont apporté. Avec Yann Château, à qui nous avons laissé le soin de dessiner le programme de ce Tour Voile 2025, nous sommes enchantés de proposer un millésime conforme aux objectifs assignés par le Fédération Française de Voile et la Classe Figaro Beneteau. Une fois encore, nous mettrons un point d’honneur à ce que le Tour permette aux marins de naviguer, apprendre, se perfectionner. Et que la mixité soit promue. »

- Publicité -

Imoca. Lou Berthomieu, Tom Dolan, Nicolas Andrieu avec Jérémie Beyou

(De gauche à droite) Marin Leroux / Tom Dolan / Jérémie Beyou / Nicolas Andrieu / Lou Berthomieu crédit photo : Eloi Stichelbaut - Charal/Polaryse

C’est un équipage inédit qui va accompagner Jérémie Beyou sur la course des Caps autour des îles britanniques fin juin avec la fougue de Lou Berthomieu, la connaissance du terrain de Tom Dolan, le savoir-faire de Nicolas Andrieu tout ça sous regard de Marin Leroux (mediaman).

Jérémie Beyou lance la saison 2025 avec une course en équipage. Ce sera le premier rendez-vous de l’année, la Course des Caps dont le départ aura lieu le 29 juin prochain depuis Boulogne-sur-Mer. « Je trouve ça vraiment sympa de naviguer à plusieurs », explique le skipper de Charal. « Tout est intéressant : il faut d’abord constituer un bon équipage, s’attacher à ce que tout le monde trouve sa place puis s’assurer d’une bonne cohésion à bord ». Avant d’ajouter : « c’est passionnant d’être dans le partage et dans la transmission. On s’apporte tous mutuellement, j’apprends autant que les autres ! Et puis ce rôle de chef d’orchestre me plait ».

À ses côtés, Jérémie Beyou a donc réuni trois grands talents. La benjamine de l’équipage, Lou Berthomieu (23 ans), une des meilleures représentantes françaises de voile légère, qui a participé aux derniers Jeux Olympiques et à deux championnats du monde en Nacra 17. « Elle apportera sa fougue, son énergie et sa bonne humeur à bord », assure Jérémie. Lou prendra place à bord de Charal au côté du vainqueur de la dernière édition de la Solitaire du Figaro, Tom Dolan. L’Irlandais, marin au talent reconnu, mettra sa connaissance du terrain et son sens tactique au service de l’équipage.

Ils seront associés à Nicolas Andrieu (38 ans), directeur technique et responsable du bureau d’étude de Charal, un de ceux qui connaissent le mieux le bateau. Il l’a imaginé, pensé, conçu et a été un des acteurs de chacune de ses phases de développement. Sa présence à bord sera une vraie force pour le collectif. « Dès les premières navigations, on a vu beaucoup de volonté, une bonne entente, une ambiance agréable… Je crois qu’on a trouvé la bonne alchimie », apprécie Jérémie. « On sent qu’on parle le même langage, qu’on sait être efficaces ensemble ». Rien de mieux donc pour envisager sereinement cette première course de la saison.

Un parcours très exigeant

La Course des Caps s’annonce particulièrement enthousiasmante avec un tracé atypique tout autour des îles britanniques, le départ et l’arrivée étant prévus à Boulogne-sur-Mer. Un parcours de 2000 milles que Jérémie qualifie de « très exigeant » avec la proximité des côtes, le courant, le trafic maritime, les plateformes pétrolières ou encore les dépressions qui peuvent se creuser. Il faudra également composer avec le froid puisque les concurrents monteront par 60° Nord à proximité du cercle Polaire. L’équipage Charal aura fort à faire, d’autant que la concurrence sera particulièrement relevée avec douze concurrents dont plusieurs ayant terminé dans le « top 10 » du dernier Vendée Globe, à l’instar de Macif (1er), Holcim – PRB (6e), Vulnérable (7e).

À bord, Lou, Tom et Nicolas se relaieront alors que Jérémie, en charge de la stratégie météo, évoluera « hors quart ». « Il y aura beaucoup de manœuvres, beaucoup de changements de direction ce qui va nous obliger à être particulièrement flexibles en termes de rythme et de repos », assure Jérémie. Quoi qu’il en soit, le skipper fait déjà l’unanimité au sein de l’équipage. Tom évoque « son côté pédagogue » et Lou salue « sa capacité à rester humble ». Ensemble, ils aspirent surtout à donner le meilleur. Jérémie conclue : « on s’y présente avec une équipe pleine d’envie qui a le potentiel pour ne rien s’interdire ! »

L’ÉQUIPAGE CHARAL À LA COURSE DES CAPS

JEREMIE BEYOU
48 ans
La motivation de Jérémie : « Après plusieurs saisons en solitaire et en double, je suis particulièrement enthousiaste à l’idée de ce challenge collectif. J’ai pris du plaisir à constituer l’équipage, j’en prends autant à essayer de trouver la bonne alchimie entre nous. On continue de se découvrir mais l’alchimie est bonne. Ce qui est passionnant, c’est le fait d’être dans le partage. On a tous à s’apprendre mutuellement. Nous avons l’équipage qui nous permettra de tirer le meilleur du bateau pour réaliser un bon résultat à la Course des Caps ! »

LOU BERTHOMIEU
23 ans
La motivation de Lou : « Je trouve que le travail d’équipe en course au large est passionnant. J’avais envie de m’enrichir de ça aux côtés de Jérémie dont j’aime beaucoup la manière de fonctionner. Il est très pédagogue tout en restant très humble. Je suis très heureuse qu’il m’ait choisie… J’apprends chaque jour et je me régale ! »
L’œil de Jérémie : « Grâce à son parcours, Lou nous apportera la rigueur de l’olympisme mais aussi sa fougue et son énergie. C’est quelqu’un qui est toujours très motivée et qui insuffle un super état d’esprit sur le bateau ! »

TOM DOLAN
38 ans
La motivation de Tom : « Jérémie et Charal cochent toutes les cases. C’est un skipper que je respecte beaucoup, une équipe très forte, un bateau incroyable… Naviguer avec eux, ça ne se refuse pas ! C’est un parcours qui s’annonce particulièrement complexe mais je suis sûr que nous sommes très complémentaires au sein de l’équipage. »
L’oeil de Jérémie : « Tom fait partie de ceux qui ont gagné la Solitaire du Figaro, c’est un sacré argument ! Il s’agit d’un marin d’exception, très polyvalent et solide à bord. Et puis c’est un parcours qu’il connait bien, c’est un peu son coin à lui : je sais que je pourrais lui faire confiance sur la partie navigation. »

NICOLAS ANDRIEU
38 ans
La motivation de Nicolas : « C’est un immense plaisir et une grande joie de pouvoir participer à cette aventure. La force de notre équipage, c’est que chacun apporte ses compétences, son regard et son savoir-faire pour être performant. On va se battre pour faire du mieux possible mais on a une certitude : ça va bien se passer à bord ».
L’oeil de Jérémie : « Nicolas fait partie de ceux qui connaissent le mieux le bateau. Il a participé à l’imaginer et à le concevoir. Il sait comment trouver les bons réglages et tout faire pour gagner en performance. Si on arrive à aller vite sur le bateau, ce sera grâce à lui ! »

MARIN LEROUX
26 ans
La motivation de Marin : « Ça va être super intéressant de passer tous ces moments en mer. C’est forcément plus riche, tu tisses des liens plus forts qu’à terre. Ce qui me plaît surtout, c’est le fait de pouvoir raconter une histoire. En course, il y a une forme d’authenticité qui va être intéressante à immortaliser. Et puis j’apprécie beaucoup Jérémie, c’est quelqu’un qui sait être très exigeant tout en étant attentif à chacun en mer. »
L’œil de Jérémie : « C’est une super nouvelle que Marin soit avec nous à bord. Il travaille dans l’équipe depuis deux ans comme cadreur. J’ai beaucoup navigué avec lui l’an dernier. C’est un super marin, il est hyper à l’aise à bord, il sait toujours où se placer.

- Publicité -

SailGP. Les Français sur le podium, les Espagnols s’imposent à nouveau

Germany SailGP Team presented by Deutsche Bank helmed by Erik Heil, Emirates Great Britain SailGP Team helmed by Dylan Fletcher, Spain SailGP Team helmed by Diego Botin, Red Bull Italy SailGP Team helmed by Ruggero Tita and the rest of the SailGP F50 catamaran fleet pass the Statue of Liberty on Race Day 2 of the Mubadala New York Sail Grand Prix in New York, USA. Sunday 8 June 2025. Rolex SailGP Championship Event 6 Season 2025. Photo: Samo Vidic for SailGP. Handout image supplied by SailGP

Le Grand Prix de New York aura offert toutes les conditions de vent aux équipages de SailGP. Les Français ont terminé premiers à l’issue des régates en flotte, mais ils ont manqué leur finale à cause d’un mauvais départ. Les Espagnols, une nouvelle fois brillants, s’imposent à nouveau après leur victoire à San Francisco. A noter la première victoire de manche pour l’équipe brésilienne avec Martine Grael à la barre.

L’équipe de France SailGP termine sur le podium à la troisième place du Mubadala Sail Grand Prix à l’issue d’une finale contre les Néo-zélandais et les Espagnols qui remportent ce dernier événement américain. Il s’agit du deuxième podium des français sur quatre Sail Grand Prix disputés depuis le début de la saison 2025. L’objectif final reste d’atteindre le top 3 pour disputer la Grande Finale du Championnat Rolex SailGP et l’équipe de France est ce soir dans la feuille de route ! Cet événement marque aussi la fin d’une expérience incroyable sous le signe de l’inclusion avec les 8 jeunes de notre partenaire Inspired by Kylian Mbappé qui ont pu expérimenter, apprendre et profiter pendant toute une semaine aux côtés d’Accor et de l’équipe de France SailGP.

Samedi, les 12 équipes rivales se sont élancées dans une ambiance nuageuse et pluvieuse. Une journée très compliquée donc avec des conditions de vent piègeuses sur le mode volant, pas volant. Il fallait vraiment être très opportuniste et avoir une excellente connaissance du fonctionnement du bateau pour saisir chaque opportunité de voler. A ce jeu, l’équipe de France emmenée par Quentin Delapierre a été très solide. Ils terminent 2e de cette journée, mais toujours aux avants postes avec une capacité à remonter des places, qui est la marque des équipes qui gagnent à la fin sur SailGP !

Aujourd’hui, dimanche, l’ambiance sur l’Hudson River était complètement différente avec des conditions beaucoup plus musclées. L’équipe a montré son niveau de jeu avec une victoire de manche. Toujours bien placés, les tricolores signent d’excellents résultats face à une flotte de 11 bateaux de très haut niveau. “Le point très important c’est d’une part qu’ils rentrent en finale pour la deuxième fois consécutive mais en terminant premiers de cette première phase donc c’est vraiment très positif. Il y a forcément une petite frustration liée à la finale, car on a l’opportunité de finir deuxièmes ou premiers pour continuer notre progression. On refait une deuxième fois d’affilée une troisième place. Il faut être en capacité de rester très objectif et de mesurer le chemin parcouru. Il nous reste encore des choses à faire devant pour aller chercher l’objectif de l’année qui est d’être présent dans les trois pour la Grande Finale du championnat et pour jouer le titre de la saison”, explique Philippe Mourniac, coach de l’équipe de France SailGP.

Ils ont dit :
Quentin Delapierre, Pilote de l’équipe de France SailGP : “Aujourd’hui, c’était vraiment chaud. C’est une des premières fois où je me suis demandé s’il fallait que j’envoie mon équipe là-dedans car le vent était très élevé avec très peu de marge avec les grands foils mais surtout les bouées étaient très très proches de la côte. On a fait un super Grand Prix, malheureusement sur le départ de la finale je n’ai pas été assez précis. Mais je suis confiant pour la tournée européenne, on a changé quelques petites choses dans l’équipe et je sens que ça paie”.
Manon Audinet, tacticienne de l’équipe de France SailGP : “C’était un gros travail aujourd’hui pour le contrôleur de vol et le régleur d’aile de garder le bateau stable. Le vent bougeait dans tous les sens et on avait les foils trop gros pour les conditions. C’était un peu sport mais il fallait rester soudés en tant qu’équipe. Il y avait une super communication à bord qui faisait qu’on arrivait à s’en sortir techniquement et à sortir un peu la tête pour jouer les coups tactiques
“.

- Publicité -

Nacra 17. Tim Mourniac et Aloïse Retornaz décrochent le bronze !

2025 European Championships 49er // 49er FX // Nacra 17 - Thessaloniki @Nikos Pantis

Le nouveau duo Tim Mourniac et Aloïse Retornaz n’a pas tardé à performer en Nacra 17. Ils terminent 3e du Championnat d’Europe de Nacra 17. Une belle progression qui promet pour la suite.

C’est un joli clin d’œil du destin que se sont offerts Tim Mourniac et Aloïse Retornaz lors du Championnat d’Europe de Nacra 17, qui s’est achevé ce dimanche du côté de Thessalonique en Grèce. En Novembre 2023, pour palier la blessure de Lou Berthomieu, sa coéquipière à ce moment-là, Tim avait fait appel à la médaillée olympique en 470 pour le Championnat d’Europe. Leur prometteuse 8e place, pour la première course d’Aloïse sur ce support à foil, les avait amené un an plus tard à tenter l’aventure à deux. Pour leur 3e compétition ensemble, après une 6e place sur la Semaine Olympique Française en avril dernier, ils sont allés s’offrir une belle médaille de bronze, sur le fil, en remportant la Medal Race disputée dans les airs légers de la Mer Egée. De quoi parfaitement lancer leur olympiade vers Los Angeles 2028 !

C’était une semaine placée sous le signe de la patience en attendant pour chaque début d’après-midi qu’une légère brise thermique ne fasse son apparition sur le plan d’eau au large de Thessalonique. Un championnat d’Europe de « petit temps » qui a souri à Tim Mourniac et Aloïse Retornaz en Nacra 17. 8e à l’issue de la première journée, le nouveau duo n’a cessé de grimper dans le classement jusqu’à ce dimanche et une Medal Race qu’ils entamaient avec près de 18 points de retard sur la 3e place provisoire, détenue par les Argentins Mateo Majdalani et Eugenia Bosco. Les Français réalisaient alors une course parfaite et remportaient leur premier « course compte-double » ensemble tandis que leurs adversaires argentins prenaient, eux, la 10e et dernière place. Les Bleus renversaient la vapeur et s’emparaient alors de la médaille de bronze, la première pour ce duo qui a lancé avec la manière son olympiade.

Avec les Nacra 17, les 49er et les 49er FX disputaient également leur Championnat d’Europe. Chez les Filles, la belle surprise est venue du jeune équipage Mathilde Lovadina et Lou Berthomieu (qui est passée du Nacra 17 au 49er FX). Comme lors de ses 2 premières compétitions, sur les étapes de Coupe du Monde à Palma et à Hyères, elles sont parvenues à se hisser en Medal Race, où elles pouvaient jouer la médaille de bronze. Avec une 7e place sur cette course finale elles bouclent leur premier Championnat d’Europe en 6e position. Leur régularité parmi les tout meilleurs équipages de la discipline est un enseignement fort sur lequel elles chercheront à capitaliser en vue du Championnat du Monde en Italie à l’automne. En lutte pour le podium au classement européen avant la dernière journée ce dimanche, Lucas Rual et Émile Amoros ont vu les portes de la Medal Race se refermer devant eux après un départ volé lors de la 12e et dernière course. Les Champions d’Europes 2023 prennent finalement une 12e place frustrante après avoir montré de belles choses dans des conditions légères qu’ils affectionnent.

Aloïse Retornaz (médaillée de bronze en Nacra 17, avec Tim Mourniac) : « Cette médaille de bronze c’est vraiment la cerise sur le gâteau après une semaine où on est bien monté en puissance Les planètes se sont bien alignées pendant la Medal Race, on a réussi à faire la course parfaite pour monter sur le podium au meilleur moment. On continue de se découvrir et de progresser dans notre fonctionnement à bord en régate. On a fait quelques erreurs en début de championnat mais on a su bien les analyser avec Gildas (Philippe, leur entraineur) et revenir plus forts à chaque fois. La saison n’est pas encore finie, loin de là. Le programme à venir sera bien chargé. On va prendre deux, trois jours pour souffler, puis retourner à la salle de sport. Puis on enchaînera avec la Semaine de Kiel à la fin du mois. Et après, on aura un programme « breton » cet été avec un regroupement entre membres de l’Équipe de France à Lorient puis des entrainements à Brest avec quelques équipages étrangers qui viendront naviguer avec nous. Et enfin, on partira dans le sud au mois de septembre pour préparer notre Mondial en Sardaigne. »

Tim Mourniac (médaillé de bronze en Nacra 17, avec Aloïse Retornaz) : « Ça valide notre très bon début de saison. Le processus mis en place Aloïse et Gildas (Philippe) depuis les premiers entrainements à Brest cet hiver fonctionne bien. On avait peu de référence dans ces conditions très légères comme on a eu cette semaine ici mais chaque soir on a su mettre le doigt sur les choses à corriger pour le lendemain et on l’a bien fait ! C’est vraiment génial, de voir qu’on a pu avoir une progression constante et d’avoir été capable de saisir notre chance quand elle s’est présentée. Cette semaine on a vu que dans le petit temps on peut aller vite, alors qu’à l’entrainement on était plutôt performants dans le vent fort. La route est encore longue jusqu’au Mondial à l’automne. »

Le regard de Franck Citeau (Manager de la Performance de l’Equipe de France de Voile) : « Tim et Aloïse ont de quoi être fiers de cette première médaille ensemble. Ils ont vraiment fait un beau travail cette semaine avec Gildas, leur coach. Leur maitrise sur la Medal Race ce dimanche est un point sur lequel ils pourront s’appuyer pour la suite, tout comme leur faculté à monter en puissance au fil des jours sans jamais se désunir. Leurs adversaires et notamment les leaders de la discipline vont s’intéresser à eux de très près maintenant je pense. Ils vont avoir un nouveau statut qu’il va falloir assumer mais qui va aussi leur ouvrir de nouvelles perspectives dans leur préparation. C’est super encourageant pour la suite mais il ne faut pas se relâcher jusqu’au Mondial à l’automne. C’est aussi ce que j’ai dit à Mathilde (Lovadina) et Lou (Berthomieu), en 49er FX, qui montrent beaucoup de consistance et de maturité depuis le début de saison. Le travail effectué avec Benjamin (Bonnaud), leur coach, mais aussi avec Kévin Fischer qui les accompagne sur la partie technique, fonctionne bien. Et il y a une très bonne dynamique entre elles ! Pour Lara (Granier) et Amélie (Riou), cette 25e place est une contre-performance. On ne s’attendait pas à les voir souffrir autant après ce qu’elles ont montré en début d’année mais elles doivent aller chercher en-elles une capacité de rebondir pour revenir plus forte pour le Mondial. C’est dommage aussi pour Lucas (Rual) et Emile (Amoros), qui pourront nourrir des regrets après cette dernière journée où ils ont un peu tout perdu après avoir pourtant été bien dans le match une bonne partie de la semaine. Pour Clément (Péquin), cette 16e place est plutôt positive, lui qui naviguait avec Kevin Fischer, qui remplaçait son frère Erwan cette semaine. L’objectif c’était de garder la forme et un bon momentum avant le Mondial où ils seront en configuration habituelle et prêts à jouer les premiers rôles ! »

Les classements des principaux français présents lors des Championnat d’Europe de Nacra 17 / 49er / 49er FX :

Nacra 17 – Encadrés par Gildas PHILIPPE
-Tim Mourniac (ASN Quiberon) et Aloïse Retornaz (SN Sablais) : 3e / 27
-Théa Lubac (CV Sète) et Clément Martineau (La Rochelle Nautique) : 16e / 27

49er – Encadrés par Gwenaël GBICK
-Lucas Rual (APCC Nantes) et Émile Amoros (CN Pornic) : 12e / 54
-Kévin Fischer (CNBPP) et Clément Péquin (La Rochelle Nautique) : 16e / 54

49er FX – Encadrées par Benjamin BONNAUD et David LECHÊNE
-Mathilde Lovadina (YCPR) et Lou Berthomieu (SNO Nantes) : 6e / 30
-Maylis Radulic (La Pelle-Marseille) et Fleur Babin (CNBPP) : 24e / 30
-Lara Granier (SR Antibes) et Amélie Riou (La Pelle-Marseille) : 25e / 30
-Chloé Revil (CNBPP) et Felizia Fiebig (Allemagne) : 26e / 30

- Publicité -

Patrimoine. 33 Export de retour en France

Le mythique voilier de course 33 Export est de retour en France, amarré au ponton du musée maritime de La Rochelle. L’association Les Amis du voilier 33 a été créée afin d’en envisager la restauration et de le voir reprendre le départ d’autres courses.

Dessiné par l’architecte naval André Mauric en 1968, 33 export a fait plusieurs courses océaniques dans les années 1970, mais il est principalement connu pour sa double participation à la course autour du monde en équipage Whitbread Round the World Race, dont les deux premières éditions se déroulent en 1973-1974 et en 1977-1978. Il a aussi porté brièvement les noms de TAT Express et de Timex.

Le site www.voilier33.com pour avoir tous les détails (historique, projet, blog…..).
Voir aussi :

- Publicité -
- Publicité -