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Pro Sailing Tour. Victoire de Leyton à Brest dans des conditions toniques

L’Ocean Fifty Leyton barré sur cet épisode par Morgan Lagravière qui remplissait Sam Goodchild sur cet épisode s’est nettement imposé avec 4 victoires sur les 6 courses inshore en rade de Brest. Il a remporté également le « Défi 24h en Finistère ».

300 milles en moins de 18h : les chiffres valent mieux qu’un long discours. Comprenez que les Ocean Fifty ont « tartiné » souvent à des vitesses hallucinantes sur ce grand tour de la Bretagne : entre 30 et 35 nœuds au max, 25 le plus souvent. Le vent de sud-ouest tonique et la grosse mer leur ont demandé une certaine prudence notamment aux abords d’Ouessant, mais n’ont pas empêché les cadors de la voile d’attaquer et de faire marcher leur monture à 100% de leur potentiel. Leyton a donné le ton d’emblée : voilure maximum, qui m’aime me suive ! Une cadence infernale que Primonial et Arkema acceptaient de bonne grâce. Mais ce « Défi 24h en Finistère » a connu quelques péripéties notoires : Solidaires En Peloton-ARSEP cassait son grand gennaker avant la nuit, et terrible coup du sort, Koesio tombait en panne sèche d’électricité quelques minutes après le départ de Brest… Groupe GCA-1001 Sourires, jouant la prudence au maximum et la navigation « en bon marin », se retirait de la course dans la matinée, probablement hors temps dans tous les cas, s’il avait rejoint la ligne d’arrivée. N’empêche, le constat est clair : malgré les pépins du bord, les écarts sont incroyablement minimes, comme les 6 mn qui séparent Solidaires En Peloton-ARSEP de Koesio. Vous avez dit régate au contact ?

Et dire que dans trois jours, les équipages remettent ça en baie de Saint-Brieuc… Le circuit du Pro Sailing Tour demande beaucoup d’exigence et d’endurance pour régater sur des petits parcours et partir au large, 24h durant. A Brest, il fallait les voir batailler avec la même intensité sur chacune des courses ! N’est pas athlète de voile qui veut… Tout avait commencé sous un soleil estival et des tous petits airs. Il planait une sérieuse envie de revanche sur le premier épisode de Bonifacio, les équipages avait une grosse envie de régate au contact. Les joutes dans la sublime rade brestoise ont vu des chamboulements de podium, des passages de bouée ultra serrés, et un Leyton en grande forme, barré par un p’tit nouveau dans la classe, mais néanmoins talentueux, Morgan Lagravière. Arkema prouvait d’emblée qu’il était dans le match et Solidaires En Peloton-ARESP, avec Vincent Riou à bord, qu’il peuvait jouer aux meilleures places. La brise du deuxième jour changeait alors la donne, mais Komilfo, dans son jardin, et toujours en apprentissage, a fait montre d’un fort potentiel, tandis que Koesio n’était jamais loin pour bousculer les meilleurs. Groupe GCA-1001 Sourires, quant à lui, dernier arrivé à Brest après la casse de son étrave à Bonifacio, n’a fait que de la figuration sur ce deuxième épisode. Leyton en tête au classement général certes, mais il reste encore du chemin avant le final à Roscoff, le 10 juillet prochain !

ILS ONT DIT
Morgan Lagravière (Leyton) : « C’est une belle satisfaction ! On a terminé en beauté avec cette course offshore que nous avions à cœur de gagner. C’étaient des conditions assez engagées avec des périodes de vagues assez violentes pour le bateau. Le comportement volage du bateau m’a impressionné. Il y un niveau d’engagement très important, il faut être dessus en permanence, c’est de la vigilance de tous les instants. J’appréhendais presque la nuit et finalement on a attaqué plus la nuit que le jour sous pilote automatique. Le bateau est safe, on avait une super ambiance à bord. J’ai adoré les Ocean Fifty, le circuit, le format, il y a tout ce que j’aime. Il y a de l’humain, de la sensation, de la vitesse, du large, de la régate au contact. »

Sébastien Rogues (Primonial) : « On a pris un super départ ! Il a fallu enquiller des virements dans le goulet au plus près des cailloux. Nous restons devant un bout de temps jusqu’à un changement de voile de Leyton, et nous hésitons. Arkema nous dégomme sous trinquette, nous n’étions pas très rapides. Dans le bouillon à Ouessant, nous envoyons en premier le gennaker et nous doublons à tout jamais Arkema. On a eu un problème de pilote cette nuit ce qui nous a fait perdre un petit peu de temps par rapport à Leyton. Nous avons ensuite fait un bord de « bourrin » avec des pointes à 34-35 nœuds jusqu’au phare de la Jument. Tout a été plaisir, jamais nous n’avions longé la Bretagne aussi rapidement ! »

QuentinVlamynck (Arkema) : « C’était intense, c’était top cette régate au contact ! Nous avons encore appris beaucoup de choses. Ceux de devant ont peut-être mieux réussi leurs manœuvres. Nous nous sommes faits vraiment plaisir avec Cesar (Dohy) et Etienne (Carra). Nous avons peut-être été trop prudents, mais sur la fin nous avons poussé le bateau. Il y avait parfois des zones de molle, des grains, il a fallu se battre parce que Thibaut (Vauchel-Camus) revenait fort derrière nous. Dès le départ nous allions vite, mais il y avait moyen de se mettre sur le toit, de casser, il fallait faire attention. »

Thibaut Vauchel-Camus (Solidaires En Peloton-ARSEP) : « Un départ génial, du beau spectacle ! Après, nous n’avons pas osé à changer de voile d’avant alors que Leyton nous a fait une démonstration qu’il fallait le faire. Arrivé à Ouessant, le grand gennaker a cassé. Nous avons donc mis peu de temps en soi pour réinstaller le petit gennaker, mais ça va tellement vite que nous nous sommes faits distancer. Ceci dit, nous avons cravaché pour remonter les petits copains qui se sont retrouvés à portée de fusil. Nous avons assuré notre matelas sur les deux copains derrière. Ce qui est dur, c’est quand tu n’es plus dans la phase de contact, tu as moins le couteau entre les dents. Nous sommes contents de cette 4e place sur le Défi 24h en Finistère. »

Erwan Le Roux (Koesio) : « Nous avons rapidement été obligés de revoir nos objectifs à la baisse, car dès la bouée de dégagement nous n’avions plus d’électricité. Pour sortir de la rade j’avais la tête dans le moteur. Nous avons navigué en mode furtif ! les gars voulaient continuer pour ne pas prendre de plomb au classement général. C’est un peu tendu quand même de naviguer sans électronique, même si on connait le coin. Par 25 nœuds de vent, c’est chaud ! On a navigué au feeling. Nous avons mis nos flash-light sur nous pour être visibles, mais personne ne nous voyait à l’AIS. Heureusement, qu’il n’y avait pas trop de trafic. On ne sait pas à quelle vitesse nous avons navigué. Nous avons fait les choses de manière plus cartésienne, plus safe, on a été à tâtons. »

Eric Péron (Komilfo) : « Super départ avec 20 nœuds de vent sous le soleil, le rêve ! Nous nous sentions bien, allions vite au près. C’est sur la remontée entre la chaussée de Sein et Ouessant que nous avons vu que la dernière génération de bateaux allait vite dans ces conditions. Nous avons perdu du terrain à ce moment-là. Dans un objectif de travail, nous sommes restés conservateurs sur un choix de voile. Les concurrents se sont barrés et nous avons faits quelques petites erreurs. Cela fait partie de l’apprentissage du bateau, on n’a pas encore nos repères, il y a encore beaucoup de choses à construire et cela prend du temps. Cela nous laisse beaucoup de marge de progression, donc je suis confiant. Nous n’avons presque rien cassé, globalement nous sommes très contents car nous progressons tous les jours. »

Gilles Lamiré (Groupe GCA-1001 Sourires) : « Le bilan du Défi 24h est ce qu’il est pour nous. Pour être honnête, nous sommes arrivés à Brest après la casse de Bonifacio, et nous n’avions pas d’ambition sportive mais plutôt l’envie d’engranger de l’expérience. Les autres équipages avaient le couteau entre les dents et nous avons été trop prudents, donc l’écart s’est creusé. On a eu quelques problèmes techniques, nous avons préféré ne pas penser à la compétition mais se concentrer sur la progression, engranger de l’expérience pour être dans le match pour les prochains épisodes. Nous sommes tournés vers l’avenir, le bateau va bien, on a pris du plaisir, c’était beau. On est tourné vers la baie de St-Brieuc, on a hâte de se retrouver sur la ligne de départ avec nos copains ! »

Classement à Brest

Leyton : 70 points

Primonial : 54 points

Arkema : 47 points

Solidaires En Peloton – ARSEP : 47 points

Koesio : 43 points

Komilfo : 36 pointsGCA – 1001 Sourires : 12 points


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Globe40. Direction le Cap Vert

Le départ de la Globe40 a été donné à 15h00 par Christophe Gaumont ce dimanche à Tanger pour la première étape direction Le Cap Vert. Les 7 concurrents ont effectué un parcours côtier avant de partir au large. L’équipage français a du rentrer pour port réparer son bout-dehors après une collision avec l’un des concurrents.

Les conditions étaient parfaites pour le départ de cette course autour du monde en Class40 avec du soleil, un vent de 16-18 nds bien établis, une mer un peu formée et un public marocain venu encourager l’équipe locale. Les 7 équipages ont quittés les pontons l’un après l’autre sous les vivas et les encouragements de leurs proches. La palme revenant à l’équipe marocaine entourée d’enfants du club de voile de Tanger venus encourager les héros sous les caméras des télévisions nationales. L’équipe japonaise n’était pas en reste et le duo semblait déjà concentré pour la course.
C’est à 15h00 que les bateaux se sont élancés pour un petit parcours côtier offrant un joli spectacle. L’équipe marocaine n’a pas manqué l’occasion de le passer en tête avant de partir au large suivi de l’équipe américaine et des japonais. Le niveau des équipes n’est pas homogène sur le papier mais devrait se niveler au fil des étapes. Seul ombre au tableau, la collision du bateau du seul équipage français qui a cassé net son bout-dehors au cours d’une collision avec l’équipe américaines. Le bateau est rentré au port et va chercher à réparer rapidement pour repartir.

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Globe40. Le grand départ ce dimanche

Photo : Jean-Marie Liot

Ils seront 7 duos en Class40 ce dimanche 26 juin à prendre le départ de la Globe40. Une première édition au départ de Tanger au Maroc et qui comprendra 8 escales sur un parcours inédit.

L’équipe de Sirius Event est à pied d’œuvre depuis 3 semaines pour le grand départ de la première édition de ce tour du monde en Class40. Un travail préparatoire qui aura duré 3 ans, compliqué au beau milieu de la crise sanitaire mondiale comme nous l’explique Manfred Ramspacher, directeur de l’évènement. ” Cela n’a pas été facile. Certains pays ont fermé leurs frontières. Il a fallu sans arrêt nous adapter à l’évolution de la crise sanitaire dans chaque pays mais nous y sommes arrivés. Tanger avec les autorités marocaines ont toujours été présentes à nos côtés.
Le départ sera donné de la Marina Bay au cœur de Tanger. Construite il y a 4 ans, elle a réouverte le 24 avril dernier et accueille déjà de nombreux bateaux, quelques yachts et vise une capacité de 1600 places. Très moderne, avec de nombreux restaurants, le village de l’évènement est posé en son centre devant le Royal Yacht Club de Tanger avec des animations où plus de 5000 personnes sont venus chaque jour. On y retrouve également un stand Plastimo dont l’équipage Marocain engagé est partenaire.

Le départ sera donné à 15h30 dimanche après-midi pour les 7 bateaux direction le Cap-Vert – 1894 milles nautiques. Les équipages ont pu suivre le briefing météo de l’étape conduit par Christian Dumard qui s’annonce comme une bonne mise en jambe et des conditions plutôt faciles en contournant quelques pièges sur la route notamment autour des îles pour en éviter les effets. Avec le prologue parti de Lorient, les équipages sont désormais prêts pour la longue route qui s’effectuera sous la direction de Christophe Gaumont.



14 marins amateurs et semi pro
La flotte est constituée d’équipages internationaux révélatrice d’une classe 40 très internationalisée. Plus de 110 équipages s’étaient montrés intéressés par la course mais la situation sanitaire a eu raison de leur enthousiasme. Ils seront plus nombreux la prochaine fois et suivront sans aucun doute les 7 équipages engagés, 14 marins amateurs et semi-pro qui seront relayés par d’autres à chacune des 8 étapes. Tous ont participé à la Normandy Channel Race pour rassurer la direction de course quant à leur capacité en course au large.

Parmi ces équipes, on retrouve un équipage français skippé par Eric Grosclaude sur le Class40 n°61 qui embarquera pour la première étape Nicolas Boidevézi qui pourra lui transmettre son expérience du class40. ” Cette première étape s’annonce comme une bonne mise en jambe, plutôt facile. On connaît bien la route. Les étapes suivantes seront sans doute plus compliquées.
Les médias locaux suivront de près l’équipage marocains IBN Battouta du nom du premier explorateur marocain sur le class40 n°133. Le bateau est skippé par Simon Boussikouk et Omar Bensenddik, tous deux champions en dériveurs et qui ont trouvé un soutien des autorités et de Kamal Sabri, sénateur en charge de la mer au Maroc, féru de voile et qui souhaite la promouvoir dans son pays.

L’équipage Hollandais est skippé par Fans Budel qui a participé à l’Ocean Globe Race et Ysband Endt. Leurs envies : repousser leurs limites.
L’équipage canadien est skippé par la pétillante Mélodie Schaffer agé de 53 ans, mère de 3 enfants et qui a décidé de se lancer dans une nouvelle vie d’aventure. Elle est accompagnée par Jéronimo Santos-Gonzalès.
L’équipage américain Micah Davis et Brian Harris est un peu plus expérimenté. L’un a déjà participé à de nombreuses courses en Class40 aux États-Unis et l’autre a été préparateur de plusieurs Imoca dont ceux de Rich Wilson ou Alex Thomson. ” Ce sera notre plus grande course au large. Nous sommes prêts, au début d’une grande aventure.
Enfin, l’équipage japonais avec Masa Susuki et Koji Nakagawa dont l’un a fait la Mini-transat et qui naviguent presque en professionnels seront prêts pour le grand départ

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America’s Cup. L’équipe K-Challenge – Team France en GC32

GC32 Racing Tour 2022. Lagos Cup 23 June, 2022 © Sailing Energy / GC32 Racing Tour

L’équipe avec le nom K-Challenge – Team France fait son retour à l’occasion du GC32 Racing Tour qui se déroule à Lagos au Portugal. Un nouveau signe que les choses se mettent en place pour un défi français sur la prochaine édition de l’America’s Cup qui se déroulera à Barcelone en 2024 sans que rien ne soit officiel pour le moment.

Stéphane Kandler et Bruno Dubois ne s’en cachent pas. Ils veulent aller sur la prochaine America’s Cup et les bruits de pontons confirment que l’équipe serait déjà au travail notamment à Lorient avec un design Team et une équipe navigante autour de celle de SailGP France avec Quentin Delapierre mais également Franck Cammas.

Le GC32 Racing Tour redevient l’anti-chambre de la Coupe et du circuit SaiGP avec 2 bateaux de l’équipe Suisse Alinghi Red Bull Racing, Phil Robertson de Sailg GP Canada et dorénavant l’équipe française K-Challenge Team France avec Quentin Delapierre et son équipage de SailGP France.

Delapierre a une certaine expérience du GC32, remplaçant Erik Maris sur Zoulou à l’entraînement. “Je pense que c’est un très bon bateau”, dit-il. « Il est vraiment fiable, ce qui est un point très fort pour un bateau à foils. C’est l’une des premières classes de bateaux à foils et il est toujours là, ce qui est plutôt bien. Je suis très heureux de rejoindre le GC32 Racing Tour. C’est agréable de découvrir une nouvelle classe. Comme pour les autres nouvelles équipes, Delapierre reconnaît que leur temps sur le bateau a été limité. L’entraînement qu’ils ont fait s’est déroulé à Lagos, un lieu qu’il aime : « Nous avons eu de très bonnes conditions. Il peut y avoir du vent, ce que j’aime. S’il y a de l’eau plate et du vent fort, ce sera très amusant. Nous verrons ce que c’est si nous obtenons un vent de terre.”

Le GC32 Lagos Cup se déroule actuellement du 22 au 26 juin et sert d’échauffement pour l’événement principal de la saison, le Championnat du Monde GC32 du 13 au 17 juillet. De manière significative, le GC32 Racing Tour revient également à sa taille de flotte pré-pandémique avec 10 équipes de catamarans volants participantes, dont deux de pays nouveaux sur le circuit.

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Pro Sailing Tour. La piste brestoise cabossée pour le jour 2

Pro Sailing Tour 2022 - Photo © Pierre Bouras

20 nœuds de vent établis, violentes bourrasques pluvieuses, la piste brestoise légèrement cabossée a vu des accélérations phénoménales à bord des 7 bolides des mers sur les 3 courses du jour. Flotteurs hors de l’eau, sillages fumants, couloirs d’écume sous les coques centrales, les images ont été spectaculaires et les régates âprement disputées. Les « guests » furent invités à débarquer sitôt la première course terminée pour des questions de sécurité… Primonial et Leyton ont parfaitement géré ces conditions, très à l’aise dans les surventes et toujours à l’attaque malgré le manque d’adhérence.

Dans les paddocks installés devant la digue La Pérouse où sont amarrés les 7 trimarans de 15,24 m de long, les équipages se préparaient mentalement à une journée tonique. « Les muscles vont chauffer pour les équipiers aux winches. Il va y avoir beaucoup de bruits à bord, la pression va monter vite, il va falloir anticiper la surtension, les charges mécaniques très fortes, ce sera engagé et à la fois très excitant ! » soulignait Thibaut Vauchel-Camus, skipper de Solidaires En Peloton – ARSEP.
Sous un ciel menaçant, le vent prenait de la vigueur rapidement pour avoisiner les 18 nœuds de sud-ouest à 11h au top départ de la course 1 (parcours construit), puis montait progressivement tout au long de la journée. Pas de quoi perturber les pilotes et leurs équipages, marins de haute voltige habitués aux grosses conditions, même en solitaire. La seule différence sur ce Pro Sailing Tour réside dans le format des régates : des parcours courts et au contact, des passages de chicanes « chaud patate », des accélérations en ligne droite… Sur ces bolides, la peur de harponner est forcément dans toutes les têtes au contournement des bouées ! Primonial skippé par Sébastien Rogue s’octroie la première manche, tandis que Leyton signe deux victoires consécutives sur les parcours côtiers.
Les jeux ont été très serrés entre tous les concurrents et la journée redistribue quelque peu les points au classement général. Seul Groupe GCA-1001 Sourires, après un abandon sur la première course du jour et des difficultés à maintenir le rythme persiste dans la position de Lanterne Rouge.

ILS ONT DIT

Morgan Lagravière (Leyton) : « Ces conditions toniques ont donné lieu à des manches bien engagées, à des situations un peu chaudes parfois. Sur les départs, la flotte est restée prudente, mais nous l’avons été peut-être un peu moins que les autres. Nous avons haussé notre niveau de jeu au fur et à mesure de la journée. On a réussi à progresser sur les manœuvres et la conduite du bateau tout au long de la journée. Dans ces conditions de vent, c’est un peu la course à celui qui fait le moins de bêtises. Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation. La tactique et la stratégie étaient importantes pour se simplifier la vie, pour minimiser les manœuvres et préserver notre énergie. Nous avons une belle émulation à bord, nous avons monté notre niveau d’engagement. Aujourd’hui, on s’est mis dedans et c’est vraiment génial de remporter deux manches ce jour. »

Gilles Lamiré (Groupe GCA – 1001 Sourires) : « C’est la première fois que nous naviguons avec cet équipage dans la brise. La priorité était de ne pas casser le bateau. Nous avons quand même bien navigué, nous sommes contents de ce que l’on a fait. C’était rafaleux avec ce vent de sud-ouest et je n’aime pas naviguer surtoilé. Nous avons fait le choix de ne prendre aucun risque. Il y avait peu de visibilité, peu d’eau à courir et nous avons joué la prudence. C’est un autre style de navigation, c’est sûr, mais nous avons navigué en bons marins. L’équipage est du même avis, nous avons eu raison de nos choix ! »

Classement après 6 courses

Leyton : 46 points
Primonial : 33 points
Solidaires En Peloton – ARSEP : 32 points
Koesio : 31 points
Arkema : 29 points
Komilfo : 27 points
Groupe GCA – 1001 Sourires : 11 points

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Ultime. François Gabart sur la Route du Rhum, décision le 21 juillet

Photo : Guillaume Gatefait

L’audience de François Gabart accompagné du patron du Groupe Kresk Didier Tabary face à la Classe Ultim 32/23 avait lieu ce jeudi au tribunal de Paris. Celle-ci a duré moins d’une heure. L’enjeu : la participation de François Gabart à la Route du Rhum. La décision a été mise en délibérée et sera rendue le 21 juillet prochain.

La situation est inédite dans la course au large qu’un marin doive saisir le tribunal pour pouvoir participer à une course, en l’occurrence l’une des plus importantes en France après le Vendée Globe, celle de la Route du Rhum. Derrière des points techniques de non conformité, d’équité sportive ou de sécurité, voir nos précédents articles, les deux parties – François Gabart face aux 4 autres armateurs Banque Populaire, Gitana, Sodebo et Actual – ne sont jamais parvenus à s’entendre et le différend rendu publique par François Gabart n’a fait qu’aggraver les choses et durcir les positions jusqu’à aboutir au stade juridique.

Alors même que l’audience avait lieu, la Classe Ultim organisait une conférence de presse en visio pour défendre sa position. Samuel Tual patron du Groupe Actual et vice président de la Classe déplorait l’image donnée par la classe et appelait de ses vœux à trouver une solution. Il revenait longuement sur les problèmes posés et la position de la classe – voir nos précédents articles – avant de répondre aux questions. Ronan Lucas, patron de l’écurie de Banque Populaire était également présent pour répondre précisément sur des points techniques.

Il en ressort toujours le même point, celle tournant autour de la question de l’interprétation des règles et des concessions que peuvent faire les deux parties. La situation exige qu’elles se mettent d’accord et trouve un compromis. La décision du 21 juillet pourrait être favorable à François Gabart mais la classe se réserve le droit de faire appel. Et quand bien même, le trimaran SVR obtiendrait le droit de participer à la Route du Rhum – ce que tout le monde souhaite, le contentieux subsisterait avec la classe.

Ronan Lucas comme Samuel Tual souhaitent trouver un compromis. Ils attendent des propositions de l’équipe de François Gabart. Il n’est pas interdit de croire que les deux parties puissent trouver une solution à condition que chacun sorte de sa posture pour tourner la page. Et comme la presse est prise à témoin, que les propositions soient rendues publiques et qu’on nous explique si celles-ci peuvent être acceptables ou non.

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Pro Sailing Tour. Début de l’épisode 2 à Brest

Pro Sailing Tour 2022 - Photo © Vincent Curutchet

L’épisode 2 du Pro Sailing Tour a démarré ce jeudi à Brest avec 7 Ocean Fifty en course inshore dans la rade. Leyton et Arkema ont remportés les courses du jour.

Les retrouvailles ont eu lieu entre les 7 multicoques de 50 pieds au coup de canon de la première régate du jour donné à 13h35, après deux bonnes heures d’attente faute de vent. Le comité de course lançait un parcours côtier de 9 milles entre la pointe des Espagnols et le port du Moulin Blanc, depuis lequel une ribambelle de bambins a pu observer un passage de bouée spectaculaire. Collés-serrés, les Ocean Fifty ne se sont pas lâchés d’une semelle, excepté Groupe GCA-1001 Sourires légèrement en retrait. Au final, Leyton barré par Morgan Lagravière l’emporte devant Solidaires En Peloton – ARSEP très inspiré sur ce parcours et Komilfo qui avait prévenu avant de quitter le quai : « Nous sommes très attendus sur cet épisode à Brest, nous allons faire ce qu’il faut ! ».

Dans du vent de sud-ouest encore bien mou, le deuxième parcours du jour démarrait à 16h05 très exactement : 5 milles au programme côté Est de la rade dont Arkema, vainqueur de l’épisode 1 à Bonifacio, n’a fait qu’une bouchée devant Leyton et Koesio. Jamais rassasiés et toujours avides d’en découdre, les Ocean Fifty retournaient au charbon cette fois sur un parcours construit mais dans un vent très capricieux. 40 minutes de batailles de virements de bord et d’empannages dans un décor magique sous un soleil enfin de retour ! Leyton s’adjuge une deuxième victoire sur cette première journée brestoise.
Demain, la météo (entre et 10 et 15 nœuds de vent de sud-ouest) devrait offrir du grand spectacle et des joutes endiablées…

ILS ONT DIT
Eric Péron (Komilfo) : « Je suis à la maison, dans mon jardin, il y a beaucoup de personnes qui sont là pour nous soutenir. On est attendu ! Le niveau de la compétition est élevé, le groupe des Ocean Fifty est homogène, les bateaux vont tous vite. L’équipage est un peu nouveau, mais cela se passe super bien, on se connaît tous depuis longtemps. Je ne suis pas inquiet ! Le temps est couvert, c’est du sud-ouest léger mais assez stable. Nous avons notre carte à jouer, car sur ces petits parcours, ce ne sont pas les bateaux qui font la différence, mais plutôt le bon enchaînement des manœuvres. »

Mathieu Souben (Primonial) : « On est super contents d’être à Brest. Nous ne savions pas en quittant la Corse avec un bateau abîmé si on serait dans les temps. Nous sommes là dans de bonnes conditions avec le même équipage qu’à Bonifacio, nous avons pas mal de jour d’entraînement ensemble. On a les crocs, on a envie de bien faire ! C’est sympa de naviguer dans cette rade et les régates vont se dérouler à couteau tirés, car tout le monde progresse vite. C’est parti pour un bon week-end de régate ! »

Course 1 :
1- Leyton ( Morgan Lagravière)
2- Solidaires En Peloton – ARSEP ( Thibaut Vauchel-Camus)
3- Komilfo ( Eric Péron)
4- Koesio (Erwan Le Roux)
5- Primonial (Sébastien Rogues)
6- Arkema (Quetin Vlamynck)
7- Groupe GCA – 1001 Sourires (Gilles Lamiré)
Course 2 :
1- Arkema (Quetin Vlamynck)
2- Leyton ( Morgan Lagravière)
3- Koesio (Erwan Le Roux)
4- Solidaires En Peloton – ARSEP ( Thibaut Vauchel-Camus)
5- Komilfo ( Eric Péron)
6- Primonial (Sébastien Rogues)
7- GCA – 1001 Sourires (Gilles Lamiré)
Course 3 :
1- Leyton (Morgan Lagravière)

2- Primonial ( Sébatsien Rogues)

3- Solidaires En Peloton – ARSEP

4- Komilfo (Eric Péron)

5- Koesio ( Erwan Le Roux)

6- Arkema (Quetin Vlamynck)

7- Groupe GCA – 1001 Sourires

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Vendée Arctique. Retour des skippers aux Sables

Les skippers sont de retour aux Sables après une Vendée Arctique écourtée mais éprouvante pour les marins comme pour les bateaux. Charlie Dalin, déclaré vainqueur sur Apivia est le premier à remonter le Chenal des Sables. Ils seront 15 à rentrer enfin dans la journée.

Vincent Riou donne son avis sur la course.

Vincent, que pensez-vous du concept de la Vendée Arctique – Les Sables d’Olonne ?

Vincent Riou : Il est très bon. La Vendée Arctique est un excellent entraînement en vue du Vendée Globe, une occasion quasi unique de se confronter à des conditions de vent et de froid extrêmes. Sur cette course, les marins apprennent à malmener leur bateau et à aller vite dans la mer dure. Je trouve le parcours enthousiasmant mais pas facile à exécuter. Il peut vite être raccourci, modifié, annulé car on passe à 90 degrés de la route des dépressions qui se trouvent dans le système perturbé de l’hémisphère nord.

Le tour de l’Islande en course en IMOCA est donc possible mais pas toujours réalisable…

Vincent Riou : Oui, il faut être lucide et accepter le fait qu’en trois éditions, peut-être une seule fera le tour de l’Islande. Est-ce une raison pour ne pas se fixer cet objectif ? Je ne pense pas. Les marins qui prennent le départ savent qu’ils ont peu de chances de faire le parcours dans son intégralité mais qui ne tente rien n’a rien ! Quoi qu’il arrive, c’est toujours motivant de partir sur une nouvelle route et de naviguer dans des endroits reculés. Je ne suis pas choqué que les coureurs n’aient pas pu faire le tour de l’île cette année. Ce sera la prochaine fois et ce n’est pas grave. Ce serait dommage de changer de destination ou de dire que le parcours n’est pas cohérent.

Que pensez-vous des décisions prises par la direction de course, avec au final l’arrêt de l’épreuve à la porte islandaise ?

Vincent Riou : J’ai pris l’habitude de respecter les choix des arbitres. La position d’un directeur de course n’est jamais simple, il a beaucoup de responsabilités et de pressions sur les épaules. On vit quand même dans une société qui nous pousse vers un maximum de sécurité et de maîtrise des risques. On voit d’ailleurs que les départs de courses sont souvent décalés en cas de mauvais temps. Ceci dit, la décision prise par le directeur de course sur cette Vendée Arctique est tout à fait respectable. Il avait beaucoup plus d’informations et de données que nous pour la prendre. Au final, la course a duré deux fois moins longtemps que prévu mais elle a tout de même été juste, l’équité sportive a été respectée.

« Charlie Dalin est un virtuose de la navigation en solitaire »
Quels enseignements les marins ont-ils pu tirer de cette confrontation ?

Vincent Riou : Ils ont tous pu évaluer leur niveau de performance, leur capacité à s’adapter à des situations changeantes et à des conditions plus rudes que celles qu’ils ont l’habitude d’affronter. Ils ont fait un pas supplémentaire dans leur préparation technique et sportive. Ils ont vécu un très fort coup de vent mais c’est quelque chose que des marins comme eux doivent être capables d’encaisser s’ils veulent prétendre à faire le prochain Vendée Globe avec un bon niveau de sécurité.

Comment analysez-vous les bonnes performances des IMOCA à dérives droites ?

Vincent Riou : Le passage de la dorsale dans le sud-ouest de l’Irlande a été un moment décisif. On a pu constater que dans ces conditions de petits airs les foilers modernes n’avaient pas forcément les meilleures armes pour s’en sortir. À l’inverse, les IMOCA à dérives droites ont pu tirer leur épingle du jeu. En fonction des conditions météo, tout le monde a ses chances. C’est sympa, cela démontre qu’il y a encore de la place pour pas mal de monde sur le Vendée Globe. Quelques heures après cette période de calme les choses sont revenues « dans l’ordre » car les meilleurs marins avec les meilleurs bateaux ont repris la tête de la flotte.

Avez-vous été surpris par les très hautes vitesses tenues par les foilers en début de course ?

Vincent Riou : Pas vraiment. Il va falloir s’habituer à observer de telles vitesses quand les conditions leur seront favorables. L’IMOCA foiler est né en 2015, il n’est pas encore tout à fait mature. Il navigue en mode « semi volant » car il ne dispose pas de tous les artifices (Vincent fait référence aux plans porteurs sur les safrans, interdits par la jauge IMOCA, NDR). Les meilleurs commencent quand même à aller très, très vite. C’est la preuve que le pari des foils est réussi. Cela n’a pas toujours été évident les premières années mais on touche du doigt le moment où ces bateaux vont beaucoup plus vite dans certaines conditions. Le début de la Vendée Arctique l’a prouvé.

Comment expliquez-vous la domination sans partage de Charlie Dalin sur les deux dernières courses en solitaire, la Guyader Bermudes 1000 Race et la Vendée Arctique ?

Vincent Riou : C’est un tout : le marin, la machine et l’harmonie entre les deux. Charlie est un virtuose de la navigation en solitaire. Il l’a démontré pendant des années en Figaro et confirme en IMOCA. Il ne fait pas beaucoup d’erreurs dans la stratégie et l’utilisation du bateau. Il prend de plus en plus confiance car il dispose d’un excellent bateau qu’il a très bien mis au point avec ses équipes. J’ai la chance d’être un observateur privilégié car je suis intervenant sur les stages d’entraînement des IMOCA au Pôle Finistère Course au Large de Port-la-Forêt. J’observe qu’Apivia est l’IMOCA le plus polyvalent et le plus performant dans les conditions de vent medium. Cela paye souvent car c’est toujours le bateau qui démarre le plus vite. Charlie domine sur l’ensemble du jeu, il est quasiment tout le temps devant et ne laisse pas beaucoup de place aux autres.

Quinze concurrents de la Vendée Arctique pourraient s’amarrer aux Sables-d’Olonne ce jeudi, entre 11 heures et 16 heures 30, dont les cinq premiers : Apivia (Charlie Dalin), Charal (Jérémie Beyou) et LinkedOut (Thomas Ruyant), Benjamin Ferré (Monnoyeur – Duo for a Job) et Louis Burton (Bureau Vallée). Soyez nombreux pour les accueillir dans le chenal (à partir de 11h) ainsi que sur le ponton du Vendée Globe qui est ouvert au public pour l’occasion !

Programme complet des ETA (heures d’arrivée d’estimées) :

Journée de jeudi (entre 11h et 16h30)
Charlie Dalin (Apivia, 1er)
Jérémie Beyou (Charal, 2e)
Thomas Ruyant (LinkedOut, 3e)
Benjamin Ferré (Monnoyeur – Duo for a Job, 4e)
Louis Burton (Bureau Vallée, 5e)
Alan Roura (Hublot, 7e)
Louis Duc (Fives – Lantana Environnement, 8e)
Damien Seguin (Groupe Apicil, 9e)
Benjamin Dutreux (Guyot Environnement – Water Family, 11e)
Giancarlo Pedote (Prysmian Group, 12e)
Éric Bellion (CommeUnSeulHomme powered by Altavia, 14e) 
Sébastien Marsset (Cap Agir Ensemble, 15e)
Antoine Cornic (EBAC Literie, 16e)
Romain Attanasio (Fortinet-Best Western, 17e)
Arnaud Boissières (La Mie Câline, abandon)

Nuit de jeudi à vendredi (entre 23h et 5h)

Guirec Soudée (Freelance.com, 6e)
Conrad Colman (Imagine, 18e)
Fabrice Amedeo (Nexans-Art & Fenêtres, 19e)

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Match Racing. Damian Michelier et son équipage remportent l’OM International Ledro Match Race 2022

Le skipper français de match racing Damian Michelier et son équipage ont été sacrés champions de l’OM International Ledro Match Race 2022 le week-end dernier, marquant la première année du populaire match racing italien en tant qu’événement officiel du World Tour et septième étape du World Match Racing Tour 2022.

L’événement de quatre jours a eu lieu sur le lac de Ledro, en Italie, organisé par l’Associazione Vela Lago Di Ledro. Le skipper britannique James Pinder et son équipage ont mené la série du tournoi à la ronde le premier jour de la régate en remportant leurs sept matchs dans des conditions stables de 7 à 12 nœuds. Le skipper italien Rocco Attili a remporté six de ses sept courses, le skipper polonais Igor Tarasiuk remportant cinq des six matches et le skipper américain Dave Hood cinq des huit matches.

En finale, Michelier et son équipage ont trouvé leur forme sur les conditions du lac en s’imposant 3-0 d’affilée contre Boulden et en remportant au skipper et à l’équipage français le titre de l’OM International Ledro Match Race 2022. Le Polonais Igor Tarasiuk s’est assuré la troisième position après avoir gagné 2-1 en petite finale contre James Pinder. L’Italien Rocco Attili a terminé à la cinquième place devant l’Américain Dave Hood à la sixième place, suivi de Mati Sepp, Riccardo Sepe, Megan Thomson, Jon Eriksson, Celia Willison et Jean Baptise Bernaz.

“Il Ledro n’a pas déçu cette année et on peut en dire autant de l’Associazione Vela Lago di Ledro”, a commenté Camilla Baruzzi, présidente de l’Associazione Vela Lago di Ledro. “Mes félicitations à Damian Michelier et à son équipe pour leur victoire, et mes remerciements à tous les officiels de la course et aux bénévoles pour leurs efforts dans la gestion d’un événement réussi et efficace !”

Résultats de la finale de l’OM International Ledro Match Race 2022 ;

  1. 🇫🇷 DAMIAN MICHELIER – THOMAS GALLIACHE – HUGO ROCHE
  2. 🇦🇺 WILL BOULDEN – NICHOLAS CONOR – MASHLAN CONNOR
  3. 🇵🇱 IGOR TARASIUK – KRZYSZTOF MAZECKI – RAFAL KUSZKA
  4. 🇫🇷 JAMES PINDER – ARTHUR HENDERSON – JAMIE WEBB
  5. 🇮🇹 ROCCO ATTILI – LUDOVICO MORI – GIULIO TAMBURINI
  6. 🇺🇸 DAVE HOOD – KEITH SWINTON – DAVID GILMOUR
  7. 🇪🇪 MATI SEPP – KEVIN MELVIN – MARTIN MUUR
  8. 🇮🇹 RICCARDO SEPE – GIANLUCA PERASOLE – SIMONE TAGLIATELA
  9. 🇳🇿 MEGAN THOMSON – ZAK MERTON – HARRY THURSTON
  10. 🇫🇮 JON ERIKSSON – KENNET BLOMSTE – FLORENT HERSON
  11. 🇳🇿 CELIA WILLISON – LISA DARTNALL – REBECCA COLES – SERENA WOODALL
  12. 🇫🇷 JEAN BAPTISE BERNAZ – JULIEN BIDEGARY – THOMAS DEPLANQUE
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Ultim. François Gabart et la Classe Ultim au Tribunal pour une participation à la Route du Rhum

François Gabart et la Class Ultim ont rendez-vous ce jeudi au Tribunal de Paris. Le Groupe Kresk sponsor du Trimaran SVR-Lazartigue a assigné la Class Ultim en référé pour obtenir que François Gabart puisse participer à la Route du Rhum.

La situation est affligeante de l’avis de nombreux observateurs. Pour la première fois de l’histoire de la course, la participation d’un concurrent à la Route du Rhum va se jouer au Tribunal. Incapable de s’entendre après plusieurs mois de discussions, de convocations d’experts, d’entremise de la FFVoile, les 5 armateurs et les skippers de la Classe Ultime – Sodebo, Banque Populaire, Gitana, Actual face à SVR se retrouvent aujourd’hui devant un juge pour statuer sur leur différent : Une participation de François Gabart à la Route du Rhum.
La Class Ultim a prévu de communiquer cette après-midi.

Notre Dossier pour aller plus loin :
Article : Le Groupe Kresk va en justice pour que le Trimaran SVR-Lazartigue puisse espérer prendre le départ de la Route du Rhum


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