vendredi 12 septembre 2025
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Ellen MacArthur à moins de 2000 milles de l’arrivée

Ellen MacArthur / Castorama
DR

Les bonnes moyennes réalisées par Castorama cette nuit lui offrent sa plus grande avance depuis le passage du Cap Horn. Le trimaran a atteint les 19 nœuds de moyenne et Ellen MacArthur accumule un avantage décisif. Mais un nuage vient noircir l’horizon avec un énorme anticyclone centré dans le sud-ouest de l’Irlande : “nous devrions progresser encore assez rapidement pour les deux jours à venir, puis nous allons buter sur l’anticyclone. Le soleil sera de retour mais le vent va faiblir et il va sans doute falloir empanner au dessus de ce système, passer par toutes les configurations de voiles, puis remonter au près jusque l’arrivée. Pour être honnête, je n’ai pas vraiment hâte de devoir une fois encore passer par tous ces changements de voiles. Je ne vois pas trop comment arriver avec avance confortable sur le record. Il nous reste encore au moins une semaine en mer…”” Une arrivée avant lundi 7 février semble fort peu probable, mais quoiqu’il arrive, Ellen devra franchir la ligne entre Ouessant et Cap Lizard avant 7h04 GMT mercredi 9 février pour battre le record de 72 jours, 22 heures et 54 minutes.”

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Une arrivée demain dans la nuit

Vincent Riou - PRB
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En route directe sur les Sables d’Olonne, il possède, au classement de 16 heures, 33,8 milles d’avance sur Jean Le Cam (Bonduelle) et 90,8 sur Mike Golding (Ecover). Une avance goutte d’eau à l’échelle d’un tour du monde, qui plus est disputé en solitaire, mais une avance néanmoins suffisante pour entrevoir maintenant le feu d’artifice de la victoire.
Vincent le Terrible, le roi Jean, Goldinger ! Ces trois surnoms vont entrer, d’ici 36 heures, dans le Panthéon des grands exploits maritimes. La régate promise au départ de cette cinquième édition aura été bien au-delà des espérances les plus folles. Et elle n’est pas encore finie ! Grâce à eux trois, tous les amoureux du grand large, néophytes ou non, auront appris de la plus vivante des façons à jongler avec les situations météo et sont dorénavant certains que la ligne droite est une douce illusion au royaume des marins… Le plus bel exemple est bien celui de ces derniers jours où Vincent est allé chercher, loin de la route directe, un vent plus favorable. Pour tenter pareil coup, il faut non seulement avoir les nerfs solides, mais également maîtriser parfaitement son sujet, surtout avec un Roi Jean aux fesses, habitué, quoi qu’il en dise, à ne jamais s’estimer battu. « Tout le monde est braqué avec ses jumelles parce que c’est l’arrivée. Mais moi, cela fait un mois que je nourris un fond d’espoir ».

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La Guerre des nerfs

Vincent Riou - PRB
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En suivant un cap de 20° plus proche de la route que ses adversaires, Vincent Riou a fortement réduit l’écart latéral, de 180 à 150 milles, avec Jean Le Cam et Mike Golding (Ecover). Le skipper Britannique reste toujours dans une position menaçante, en embuscade à 60 milles derrière Bonduelle. Alors que l’arrivée se profile à 646 milles du leader – moins de trois jours – le suspense est à son comble. Tel Icare se brûlant les ailes, trop proche du soleil, Vincent Riou va-t-il perdre toute son avance en flirtant de trop près avec le centre anticyclonique ? Ou bien va-t-il rebondir comme une bille de billard en touchant la bascule de vent pour mieux accélérer et déposer ses adversaires ? Seule certitude, cette journée de lundi s’annonce décisive. Pour Vincent Riou, le choix du bon timing pour virer de bord sera primordial. Trop tôt, il risque de se faire reprendre par Jean Le Cam. Trop tard, ce sont les calmes de l’anticyclone qui l’arrêteront inexorablement pendant quelques heures…

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Castorama accentue son avance …

Castorama / Ellen MacArthur
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Après une bonne progression cette nuit, MacArthur porte ce midi son avance à plus de deux jours sur Francis Joyon. Castorama se trouvait ce matin à 400 milles dans le nord-ouest de l´archipel et navigue actuellement au près dans un vent assez fort et instable : "le vent a beaucoup faibli, puis il a monté en rafales sous une bande nuageuse. Je suis sous 1 ris Solent et j´ai un peu trop de vent pour cette configuration de voiles… J´ai abattu de 10 degrés en attendant que ça tombe un peu". Ellen MacArthur compte désormais 521 milles d´avance et il lui reste moins de 9 jours pour battre le record. La pression monte d´heure en heure. Comme le rappelait Ellen ce week-end, le moindre petit problème à partir de maintenant peut avoir de lourdes conséquences. La tension est palpable, à bord du trimaran, comme à terre. Chaque coup de fil d´Ellen peut annoncer une catastrophe. La collision avec un objet non identifié hier n´a fait que renforcer l´idée que tout espoir de record peut s´écrouler en une fraction de secondes.

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Orange II a franchi l´équateur après 7 jours de course

Trophée Jules Verne 2005
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Bruno Peyron : « On a passé l’équateur, il y a une quinzaine de minutes. On est encore avec des vents très faibles et une petite vitesse de 10-12 nœuds, mais on a vérifié sur les images satellite que l’on se trouve au bon endroit. Depuis les Canaries on a eu du vent extrêmement faible. On peut le voir sur les moyennes, mais la bonne nouvelle, c’est que le bateau va vite, dans peu de vent. La sortie du Pot-Au-Noir est vers 1° Sud et on devrait accélérer progressivement. Dans les heures qui viennent, l’alizé de sud-est va arriver et on devrait repartir au près avec une vingtaine de noeuds de vent assez soutenu. Pour la suite, on va descendre plein sud pendant deux jours et essayer de raccrocher le système qui se trouve au niveau du 20-25e Sud, et prendre la première à gauche.

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America´s Cup – Du nouveau pour 2005

America´s Cup 2007
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Alors que le mois de janvier touche à sa fin, il y a déjà du nouveau en 2005, que ce soit dans les coulisses ou sur l´eau, pour les huit challengers et le Defender Team Alinghi.
Les équipes les plus actives sont les deux syndicats de l´hémisphère Sud, Emirates Team New Zealand et les Sud-africains de Team Shosholoza, qui s´entraînent déjà sur l´eau. En plus de leurs entraînements cet hiver, ces deux équipes ont consolidé de nouveaux partenariats pour 2005, s´assurant ainsi de nouvelles ressources pour renforcer leur base financière.
S´agissant des autres syndicats, même si leurs Class America ne naviguent pas, de nombreux équipiers continuent de régater sur différents circuits. Jochen Schuemann (Alinghi) a remporté début janvier le championnat du monde des 5,5 mètres à Sydney. Le barreur de Luna Rossa, James Spithill, vient d´obtenir une seconde place en Melges 24 dans la très disputée semaine de Key West. De son côté, Iain Percy, le skipper de + 39 Challenge, est sur le point de disputer le mondial Star en Argentine.

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Tout est encore possible !

Jean Le Cam - Bonduelle
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Haute tensionPlus l’arrivée approche, plus les écarts se resserrent en tête de la course. Aujourd’hui, Jean Le Cam (Bonduelle) est passé devant au classement de 11h00 pour seulement… 0,7 mille ! Quatre heures plus tard, Vincent Riou (PRB) avait repris les commandes de 4,6 milles. Quant à Mike Golding (Ecover), il n’a pas dit non plus son dernier mot. Le Britannique pointe l’étrave de son monocoque blanc à tout juste 51 milles du leader. Comme il l’avait prévu, Vincent Riou a viré le premier en direction des Sables. Le skipper de PRB a touché en début d’après-midi cette fameuse bascule de vent tant attendue, de l’est au nord-est, ce qui lui permet désormais d’afficher une VMG (vitesse de rapprochement) égale à sa vitesse sur l’eau : 8,5 nœuds à 16h00. Pendant ce temps, Jean Le Cam, toujours tribord amures vers l’Irlande, progresse à près de 10 nœuds sur l’eau, mais à seulement 3,7 nœuds vers Les Sables… Mieux vaut, pour le skipper de Bonduelle, qu’il puisse virer sans tarder, car chaque heure qu’il passe en tribord amures augmente inexorablement son retard sur le leader. Séparés de 120 milles en latéral, les deux premiers nous offrent ainsi un mano a mano final de toute beauté, à quelques jours du dénouement toujours incertain de ce 5e Vendée Globe, prévu dans la nuit de mercredi à jeudi.

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Plus que 33,4 milles entre Riou et Le Cam

Jean Le Cam - Bonduelle
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Vincent Riou (PRB) progresse toujours cap au Nord. Sa trajectoire est parallèle aux côtes de France et le Bigouden ne se rapproche plus des Sables d’Olonne. Il va chercher ce fameux « point de giration » à partir duquel il pourra orienter à l’Est son étrave et progresser vers l’arrivée. Son adversaire direct, Jean Le Cam (Bonduelle), sur une trajectoire plus « lofée », s’est considérablement rapproché au classement général, 33,4 nautiques, relançant les supputations d’arrivée. Mais il n’a pas pour autant comblé son décalage Nord-Sud avec le leader, un décalage qui stagne à près de 3 degrés de latitude, soit 180 milles. C’est bien l’évolution de centre des hautes pressions située dans l’ouest de l’Irlande qui décidera à qui, de Vincent ou de Jean, il offrira l’angle et la force de vent favorables au retour vers la ligne d’arrivée.
Au sang froid de Riou, Le Cam oppose sa ruse et son esprit joueur. Il a réussi à créer un nouveau décalage Est Ouest de près de 100 milles qui relance quelque peu les actions de Bonduelle à la hausse. Pas de course de « petits chevaux » pour Jean qui veut rester maître de son destin. Mike Golding (Ecover) épouse sans bruit cette stratégie. Il réduit son déficit sur Vincent Riou à 102 milles.

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Castorama, toujours dans le rythme …

Ellen MacArthur / Castorama
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Ces dernières 24 heures, Castorama a réussi à devancer le rythme de IDEC et gagne quelques heures de plus sur le record avec désormais 1 jour et 12 heures d´avance. Ellen est actuellement à 700 milles dans le nord de l´équateur et progresse toujours au près dans un vent qui commence à devenir plus favorable en force comme en direction : "le vent est un peu instable entre 14 et 18 nœuds. Le bateau avance bien mais à 14 nœuds sous génois c´est un peu limite et à 18 nœuds, c´est la même chose sous 1 ris Solent, donc c´est un peu dur de trouver le bon compromis… De toutes façons, je suis plus heureuse sous grand voile haute à cause de la position du chariot sur le rail. Mais c´est stressant de ne pas toujours avoir la bonne configuration de voiles. A l´instant même, on est surtoilé au lieu d´être sous-toilé et je me demande ce qui est mieux ou pire. Le vent bascule de 20 degrés tout le temps et de façon assez brutale, pas du tout progressivement". L´allure du trimaran de 75 pieds Castorama et celle de son concurrent virtuelle IDEC sont quasiment les mêmes. Ces dernières 24 heures, Ellen MacArthur a parcouru 317 milles sur la distance au but, contre 257 pour Francis Joyon. Mais aujourd´hui, le français avait été plus vite avec plus de 300 milles parcourus, puis 299 et 278 les jours suivants.

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Orange II en route plein Sud vers l’équateur

Maxi-Catamaran Orange II
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Dimanche midi, le maxi catamaran de Bruno Peyron a parcouru 2900 milles depuis son départ de l’île d’Ouessant. Seuls sur le parcours autour du monde, voilier et hommes d’équipage gardent en point de repère le parcours du catamaran Cheyenne de Steve Fossett, détenteur depuis 2004 du record absolu autour du monde, celui du trimaran Geronimo, détenteur du Trophée Jules Verne la même année, et celui d’Orange I, l’aîné, détenteur du Trophée Jules Verne de 2002 à 2004. Par mail, Bruno Peyron nous envoie ses comptes actuels. « Voici le classement virtuel au jour 6 : 1er  Orange I qui est juste devant nous, 60 milles dans notre sud ; 2e Orange II ; 3e Geronimo 70 milles dans l´Ouest de notre position ; 4e Cheyenne, 490 milles dans notre Nord. » Au terme de ce sixième jour, Orange II est effectivement au même niveau que Geronimo et un jour de mer devant Cheyenne.

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