Generali Solo : dernière ligne droite

Generali Solo
DR

«Les coureurs sont tous arrivés et, particularité de cette année, leurs bateaux sont prêts, plus de bricolage de dernière minute ! Avec l’expérience, les skippers s’y prennent plus tôt, et entament leur préparation en amont. Cet après-midi, je ne serais pas surpris de voir cinq ou six d’entre eux essayer leurs nouvelles voiles. Pourtant, certains participaient au Trophée BPE (Saint Nazaire / Cuba) et ne sont arrivés que vendredi soir. Il a fallu rapatrier leur bateau de Cuba à La Rochelle. Puis les ramener de la Rochelle à La Grande Motte en camion. Tout s’est particulièrement bien passé, juste dans les temps. En ce qui concerne le nombre de participants, nous espérons partir à 24 comme prévu. Mais, il reste encore un gros point d’interrogation quant à la participation de Nicolas Bérenger : il arrive de la Calais Round Britain Race (à bord du monocoque de Jean-Pierre Dick, et en compagnie d’Erwan Tabarly, ndlr) et n’a toujours pas de sponsor. On attend jusqu’au dernier moment qu’une entreprise locale ou régionale puisse apporter les 5000 euros qui lui permettraient d’être au départ de la course.» Ce qui ne serait que justice pour ce marin de talent, habitué du circuit Figaro ! «Pour l’instant, poursuit Gilles Chiorri, l’heure est aux inscriptions et à la vérification des bateaux. C’est très important pour garantir le respect de la stricte monotypie qui régit la classe Figaro Bénéteau II : j’aime à dire que seul le skipper et le nom du bateau change, tous doivent courir à armes égales. Le skipper doit être capable d’établir la même performance quelque soit le bateau sur lequel il court.» Les jaugeurs officiels ne vont donc pas chômer avant que ne s’ouvrent, jeudi 9 juin, les hostilités lors du prologue… amical, mais néanmoins toujours disputé !

- Publicité -