mercredi 17 septembre 2025
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18 pieds australien, Pegasus Racing impérial

Pegasus Racing
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Après un début de semaine chahuté, où les forts vents avaient largement avantagés américains et australiens, habitués aux navigations guerrières, des vents plus légers et des situations météorologiques complexes ont permis aux meilleurs équipages européens de s’intercaler entre les ténors mondiaux, les 9ème et 10ème manches se sont déroulées dans des conditions très légères, au grand dam des français de Groupe Sefico, seul équipage à avoir choisi aujourd’hui le petit gréement, pensant que la brise thermique allait se lever.
Disputées sur un parcours raccourci, pour permettre une remise des prix peu tardive, les deux dernières régates de cette compétition ont donc été largement dominées par l’équipage américain de Pegasus Racing, complet dans toutes les situations de navigation et impressionnant par sa capacité à revenir aux avant-postes après de (rares) mauvais départs. Rappelons tout de même qu’après cette victoire dans la 9ème manche, Howie Hamlin avait déjà course gagnée…ce qui rend sa (large) victoire dans la 10ème pour le moins élégante… Elégance également à bord de Radii, mené par les anglais Andy Richards (frère d’Emma), Andy Fairley et Dave Richards (frère d’Andy…) qui terminent aujourd’hui à deux belles troisième et seconde places, parfaitement représentatives de leur régularité tout au long de cette semaine. Preuve encore de leur solidité, ils n’ont abandonné aucune manche et, une fois enlevé leurs deux plus mauvais résultats (7 et 10), ils peuvent se targuer de ne jamais descendre sous la quatrième place, obtenant ainsi un total de 23 points, soit 9 de moins que l’équipage australien Fisher & Paykel (32), une seule fois vainqueur mais toujours très bien placé.
La déception (toute relative !) vient sans doute de la légende vivante du 18 pieds australien John Winning, vainqueur à Palau l’an dernier, dont l’expérience et l’intacte rage de vaincre n’ont pas suffit à faire la différence. Il s’est montré cependant régulièrement très inspiré et capable, comme les américains, de se sortir de situations où beaucoup auraient laissé des plumes…

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Grand Prix de Corse : Grand chelem pour Groupama

Groupama en vue de la ligne d´arrivée mouillée sous la citadelle de calvi
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Il y avait des relents de répétitions, mais il serait bien réducteur de ne regarder que les résultats bruts. Car ceux-ci sont sans appel : quatre victoires de manche pour Franck Cammas, quatre fois second pour Frédéric Le Peutrec, Pascal Bidegorry toujours troisième, Michel Desjoyeaux en permanence quatrième, Thierry Duprey du Vorsent cinquième à chaque manche et Giovanni Soldini accumulant les sixièmes places ! Mais sur l’eau, le scénario était quand même plus complexe bien que certaines phases se répétaient comme l’aisance de Groupama-2 lors des virements de bords et des empannages lui permettant de gagner une ou deux longueurs à chaque fois ; Gitana 11 assez à l’aise au près un peu moins au portant ; Banque Populaire ayant de grosses difficultés à virer et choisissant souvent des options au large peu convaincantes ; Géant très en dessous de son potentiel réel avec des départs catastrophiques et des difficultés d’évolution ; Gitana X surprenant puisqu’il arrivait même à enrouler des marques en troisième place et manquait de peu de coiffer Michel Desjoyeaux lors d’une manche ; enfin TIM-Progetto Italia parfois dans le coup, souvent en ballottage, mais dans une même manche, cela ne pardonne pas ! Car il est clair que le niveau est très homogène et que le moindre faux-pas se concrétise par un retour des concurrents. Cela arriva une fois à Franck Cammas qui empanna sous le vent de Frédéric Le Peutrec et se fit passer à la marque sous le vent… avant de revenir coiffer Gitana 11 au près sur une petite erreur d’appréciation de marquage. Quatre manches dans la journée, les équipages ont donné le maximum mais il n’est pas évident que la brise soit aussi coopérative dimanche. En tous cas, à moins d’un retournement de situation incroyable, il semble bien que la hiérarchie est bien établie. Reste que le retour de Foncia qui a pu réparer son pied de mât à Ajaccio, peut créer une diversion, voir une dispersion… Les cartes sont distribuées, le tableau d’affichage est bien cadré… mais dans un jeu, il y a toujours des atouts et des jokers qui changent la donne !

Classement provisoire du Grand Prix de Corse (après cinq manches) :
1er-Franck Cammas (Groupama) 5 points
2e -Frédéric Le Peutrec (Gitana 11) 10 points
3e -Pascal Bidegorry (Banque Populaire) 15 points
4e -Michel Desjoyeaux (Géant) 21 points
5e -Thierry Duprey du Vorsent (Gitana X) 26 points
6e -Giovanni Soldini (TIM-Progetto Italia) 30 points
7e -Armel Le Cléac’h (Foncia) 40 points

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K-Challenge dans l´arène de Valencia

America´s Cup - K-Challenge
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K-Challenge a depuis réalisé sa première sortie hier sur le plan d’eau des Louis Vuitton Acts 4 & 5, afin de se préparer pour les compétitions qui débuteront le 16 juin prochain. Mais aujourd’hui, c’est aux côtés de l’une des trois équipes Italiennes, +39 Challenge, que K-Challenge a couru ses premières régates d’entraînement. Le Design Team de K-Challenge continue en parallèle son programme dedéveloppement. Cette équipe s’enrichie elle aussi grâce à de nouvelles compétences ! En effet, Dimitri Nicolopoulos, Coordinateur du Design Team, annonce : « Nous sommes heureux d´accueillir Andy Dovell dans l´équipe. Au sein du Design Team, il va prendre en charge l´analyse détaillée des essais en bassin de carène et en soufflerie. Andy a une très grande expérience dans ce domaine qui remonte à son travail avec… Bernard Nivelt, architecte principal de l’équipe, chez qui il a débuté aux USA. Andy a depuis émigré en Australie et participé à 3 éditions de l’America’s Cup, avec en particulier les syndicats Australia One en 1995 et Abracadabra en 2000. Il sera très bientôt à pied d´oeuvre, au Bassin de Carène avec John Robinson, spécialiste de la prestigieuse Wolfson Unit, unité qui a réalisé les essais en bassin de nombreux syndicats, en particulier Team New Zealand. Nous avons ainsi réuni une équipe autour de notre responsable des essais, André Jacques, qui regroupe le meilleur bassin, et des spécialistes mondialement reconnus pour en tirer la quintessence. »

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Victoire de Cammas autour de la Corse

Franck Cammas
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Franck Cammas s’impose donc à Calvi après 250 milles de course marquée par des brises très oscillantes et variables passant de l’Ouest au Nord Est entre 3 et 25 nœuds… Dans la descente vers les Bouches de Bonifacio, Groupama-2 et Gitana 11 arrivaient à faire le break sur Foncia et Banque Populaire et comme le vent tournait alors du Nord Ouest au Nord Est, les deux leaders creusaient un peu plus l’écart (environ huit milles). Armel Le Cléac’h abandonnant pour cause de pied de mât affaibli et rejoignant Ajaccio pour réparer, les deux premiers n’arrêtaient pas de se dépasser, de se repasser au fil des brises thermiques qui soufflaient dans les baies de la côte Est de la Corse.
Et au passage de la Giraglia, dans le Nord de l’île de Beauté, Franck Cammas et Frédéric Le Peutrec étaient tout simplement… à une longueur l’un de l’autre ! Groupama-2 faisait la différence lors d’un long bord de vent arrière vers la baie de Calvi et s’imposait avec dix minutes d’avance sur Gitana 11 tandis que Banque Populaire concédait environ cinq milles au moment du coup de canon final et franchissait la ligne près d’une heure plus tard…
Le vent commençant à mollir avec le lever du jour, les écarts en distance vont devenir des retards en temps nettement plus conséquents. Sachant qu’il faut que les poursuivants arrivent à Calvi avant 14h 19’ 26’’ pour cause de temps limite.

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Deux premières manches très disputées

Generali Solo - Jour 1
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Le départ du premier côtier fut donné ce matin à 11h08, sous un grand soleil – mais la précision est-elle utile en Méditerranée ? – et dans des conditions de vent légères. Avec 10 nœuds de NE, la flotte s’est élancée vers la bouée de dégagement, passée en tête par Jean-Paul Mouren sur Marseille Entreprises : on notait également dans son sillage Oliver Krauss (Espoir Crédit Agricole), suivi des deux bizuth Erik Nigon (Axa Atout Cœur / Aides) et Jörg Riechers (Germanytoo), Fred Duthil fermant le Top 5. De gros écarts étaient notables, et les conditions de vent faiblissantes allaient assez considérablement modifier la donne lors du bord suivant : Oliver Krauss pointait en tête à la seconde marque, tandis que Pietro d’Ali (Nanni Diesel) était revenu en quatrième position, Yann Eliès (Generali Assurances) grapillant pour sa part 11 places pour pointer 5ème ! Beyou (Delta Dore) et Kito de Pavant (Groupe Bel) s’accrochaient solidement en seconde et troisième position respectivement… marquant le retour logique des piliers de la série aux avant-postes. A la bouée du Grand Travers (ouest de La Grande Motte) cette hiérarchie était à peine modifiée, et le redoutable bizuth Pietro d’Ali confirmait ce que d’aucuns pressentaient avant l’ouverture des hostilités – on murmurait sur les pontons que l’homme était dangereux, il n’aura pas tardé à faire honneur à sa réputation. Tout comme Oliver Krauss, qui en terminant avec plus de 2 minutes devant Jérémie Beyou, s’offrait une première victoire brillante, tandis que Kito de Pavant complétait le podium.

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63 solitaires de 40 à 78 ans en régate

Sunsail
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Il y a les habitués du podium, les régatiers acharnés qui reviennent chaque année. Le lorientais Michel Duran recordman des victoires, le brestois François Michelin , le vannetais Eric Blankaert qui a souvent courtisé la victoire sont une fois de plus au rendez -vous. Tout comme le trinitain Philippe Villion qui s´était imposé l´an passé avec son joli Golden Shamrock.* Ceux- là viennent pour la gagne à l´image du rochelais Philippe Massu deux fois vainqueur qui revient cette année avec un JPK 960 équipé solo.

Anciens et nouveaux

Il y a bien d´autres fidèles comme Jean Métayer et son épouse Suzette , le concarnois Didier Parez lui aussi à la barre d´un JPK 9, 60m ou le joyeux morlaisien Pierrick Couedel. Il y a aussi les petits nouveaux, les bizuths impatients d´entrer dans le cercle des solitaires. Stéphane Névé dont les 40 ans sonneront juste le jour même du départ en est le symbole. Ce régatier confirmé, skipper de Paprec le reste de l´année vient se tester en solitaire et incarne la nouvelle vague. A l´opposé, il y a l´expérience , la sagesse symbolisée par Elie Labourgade qui à 78 printemps a toujours envie de prendre la mer en solitaire. Toujours bon pied , bon oeil , cet ancien chirurgien lorientais qui avait disputé la transat anglaise en solitaire 1976 ( l´année de la victoire deTabarly avec Pen Duick VI) s´aligne à la barre d´un Dehler 29 baptisé avec humour "Au plaisir du vieux". Joli clin d´oeil et bel exemple.

Le sel de la compétition

La Quadrasolo , qui se dispute désormais en IRC et non plus en HN comme par le passé fait encore recette. Les objectifs sont différents selon l´âge du capitaine et le bateau que l´on possède ou que l´on a pu louer. Mais ces régatiers amateurs qui ont pour la plupart un niveau élevé viennent d´abord se faire plaisir. Qu´ils aient la quarantaine rugissante ou la soixantaine sereine, ils partagent la même passion pour la mer avec le sel de la compétion en prime. Et la satisfaction de gérer l´histoire en solitaire. Cette semaine de régate en Bretagne Sud c´est une bouffée d´air , la récréation de l´année pour ceux qui sont aspirés par le tourbillon de la vie professionnelle. Le terrain de jeu entre le Crouesty, Locmiquélic, La Trinité devrait les régaler. L´étape de nuit très attendue les fera slalomer entre les Iles Glénan ,Groix , Belle Ile pour s´achever à La Trinité. Bon vent.

Gilbert Dréan

*En 2004 Philippe Villion avait devancé Michel Duran et F Michelin

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Ambitieux Le Peutrec

Frédéric Le Peutrec - Gitana 11
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– Vainqueur l´an passé en Corse, 3e de l´IB Group Challenge entre Lorient et Nice en mai dernier : le Team “Gitana 11″” monte en puissance. Quel sera votre objectif sur ce Grand Prix ?

Fred Le Peutrec : “”L´objectif est de gagner le championnat ORMA, donc cela passe par des victoires en Grands Prix. On a beaucoup travaillé en amont pour viser un tel résultat. Maintenant, on sait qu´il ne sera pas facile de contrer les autres écuries : entre le talent de “”Groupama 2″”, l´explosivité de “”Banque Populaire”” vainqueur de l´IB Group et l´expérience de “”Géant””, la concurrence est rude””.

– Vos concurrents vous prennent-ils plus au sérieux cette année ?

F.L.P. : “”Il faudrait leur poser la question, mais, effectivement, je pense qu´aujourd´hui, ils savent que “”Gitana 11″” peut leur mener la vie dure et gagner. Lors des trois derniers Grands Prix, nous avons terminé 3e (Fécamp), 1er (Calvi) et 3e (Marseille), donc, nous sommes dans le coup. Le bateau a beaucoup évolué : nous avons changé le mât, la bôme, les dérives, les safrans, etc. Nous avons eu une longue réflexion sur la possibilité de gagner du poids, sans pour autant perdre en fiabilité. Au niveau de l´équipe aussi, les choses ont évolué : l´équipe a été élargie, elle est homogène et compétente. L´idée est de faire confiance aux gens dans la durée””.

– Sept multis engagés cette année alors qu´il y en avait, en moyenne, 10-12 l´an passé : quel regard portez-vous sur le circuit ORMA ?

F.L.P. : “”Certains sponsors sont partis, souvent déçus de ne pas avoir obtenu des résultats tout de suite. Or, plus nous sommes nombreux sur une ligne de départ, plus il est difficile de se faire une place au soleil. Dans ce circuit-là, il faut savoir se montrer patient, travailler et apprendre. On ne peut pas gagner dès la première course (ndlr : Le Peutrec a pris la barre d´un trimaran de 60 pieds en 2002, en l´occurence “”Bayer””). Nous pratiquons un sport mécanique, technologique. On ne peut pas empêcher le progrés, ni les évolutions techniques. Il est normal que chacun cherche à faire évoluer et progresser sa monture. Ici, les choses ne sont jamais figées, c´est ce qui intéressant. Et puis, on ne peut pas se contenter d´avoir de la monotypie partout : notre force est justement d´avoir cette variété, cette richesse. Gagner un Grand Prix en équipage ou terminer une course en solo, cela procure des joies intenses. Arriver à maîtriser ces machines que l´on décrit souvent comme étant les Formules 1 des mers est quelque chose de sensationnel””.

Philippe Eliès”

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Giraglia Rolex Cup J-4

Giraglia Rolex Cup 2005
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Il y a fort à parier que le stand des inscriptions, basé sur la digue de Saint-Tropez, ne désemplira pas de la journée de samedi, journée exclusivement réservée aux démarches administratives. La liste provisoire du mardi 7 juin annonçait le chiffre record de 189 inscrits. Un chiffre qui devra être revu à la hausse samedi, quelques voiliers préférant toujours s’inscrire au dernier moment. Le port de Saint-Tropez mettra une nouvelle fois tout en oeuvre, pour accueillir les équipages du monde entier dans les meilleures conditions possibles.

Parmi les nouveaux inscrits, Atalanta II, deuxième au classement général en temps compensé l’année dernière, peut briguer la couronne du vainqueur, compte tenu de l’absence de Nokia Enigma. Mais la concurrence est bel et bien présente d’autant que l’arrivée en nombre de nouvelles unités plus petites, mais au très bon « rating* », devrait une nouvelle fois causer beaucoup de tort aux maxis. Near Miss de Franck Noël, troisième en temps compensé en 2004, derrière Nokia Enigma et Atalanta II, en est un exemple parlant. L’émergence de ces « petits » qui s’est confirmée l’année dernière, ajoutera très certainement beaucoup d’intérêt à la compétition sur le plan d’eau des régates.

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Patrice Carpentier à bon port

Patrice Carpentier & VM Matériaux
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Le bateau est ainsi rentré par ses propres moyens en Bretagne sud. Il s´amarrait hier mercredi en fin d´après-midi (18 h 45 locale) au ponton du port de Sainte-Marine face à Bénodet. Christian Bouroulec et l’équipe technique du chantier Structures ont pu constater de visu les dégâts occasionnés sur la partie avant du navire.
Naturellement déçu de devoir quitter une course qui lui tenait à cœur et dans laquelle il prenait, depuis le départ du 29 mai dernier, grand plaisir à barrer son nouveau Pogo 40, Patrice Carpentier revient sur les événements qui l’ont contraint à l’abandon : "Durant toute la journée de jeudi, la semaine dernière, j´ai privilégié la vitesse à l´avant d´un front occasionnant la bascule du vent au secteur NW. La mer était alors modérée et le vent frais. Au passage du front, j´ai viré. Le vent s´est ensuite intensifié pour atteindre 30 nœuds et la mer a grossi. Afin d´éviter tant que faire se peut les nids de poule pavant une chaussée devenue chaotique, je me suis appliqué à barrer le bateau du mieux que je pouvais. Nonobstant, j´ai remarqué entre deux séances au timon que des fissures apparaissaient à l´intérieur du bordé sur l´avant de la coque. J´ai pu constater que la situation se détériorait rapidement au fur et à mesure que le bateau progressait contre le vent. Il apparut clairement qu´il devenait impossible de continuer de la sorte au risque d´endommager gravement le navire avec les conséquences qu´on imagine dans cette partie de l´Atlantique. C´est pourquoi j´ai pris vendredi 3 juin, dans l´après midi, la décision de rebrousser chemin. Je n´ai pu en faire état car mon téléphone Iridium, un peu secoué et arrosé dans l´aventure, était hors service. Ce n´est que trois jours plus tard en approche de l´entrée de la Manche que j´ai pu rentrer en contact VHF avec un navire de commerce et prier son chef de quart de bien vouloir avertir un proche à terre sur ma situation.
Ce retrait de la course est bien évidemment une mauvaise pioche pour moi, car à 30% du parcours j´occupais la tête de la course et j´avais bon espoir de réaliser mon objectif : remporter cette Transat mythique. C´est une déconvenue aussi pour le chantier même s´il s´agit en l´occurrence du premier exemplaire du Pogo 40 construit par le constructeur de Combrit. Lequel va bien évidemment prendre les décisions nécessaires pour que pareille avarie ne puisse plus se répéter. C´est enfin une déception pour le propriétaire du bateau qui se réjouissait à la perspective de ramener en famille son bateau des USA et pour mon partenaire VM Matériaux qui m´avait renouvelé sa confiance au lendemain du Vendée Globe".
Patrice est ainsi le 14ème navigateur solitaire à abandonner cette édition 2005 de la mythique Ostar. La catégorie Open 40 ne compte plus qu’un seul compétiteur sur les 7 marins au départ de Plymouth…

Source : VM Matériaux

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Victoire sous le soleil pour Christian Bos

Generali Solo 2005 - Prologue
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« Mener de bout en bout, même si c’est le prologue, c’est quand même excellent pour le moral », soulignait Christian Bos à son arrivée au port. Dans un vent d’environ 10 nœuds, la flotte s’est élancée en direction du port de La Grande Motte, devant lequel se trouvait la bouée de dégagement mouillée par le comité. En tête dès la première marque, Raynal & Roquelaure était talonné par Yann Eliès (Groupe Generali), Marc Emig (Total), Benoît Petit (Défi Santé Voile), et Kito de Pavant (Groupe Bel), qui n’allait pas tarder à remonter de deux places. Pour cette épreuve festive, les instructions avaient été claires : le plan de voilure imposé excluait le spi, et les Figaro exhibaient cet après-midi leurs focs en Kevlar flambant neufs, une nouveauté de la jauge version 2005. Le long bord de travers entre les bouées marquant les extrémités ouest et est du parcours devait se résumer à une course de vitesse pure, lors de laquelle on aura vu Kito de Pavant et Yann Eliès fondre sur le leader, momentanément « empétolé » juste avant de laisser la dernière marque de parcours à bâbord et de se diriger vers la ligne d’arrivée. Gérald Véniard, sur Scutum, opérait lui aussi une jolie remontée, pour finir par prendre la seconde place sur la ligne d’arrivée, juste devant Yann Eliès ! Pour Christian Bos, incontestable meneur de jeu cet après-midi, « c’est une jolie victoire de prologue, mais j’espère que ce ne sera pas comme sur la Solitaire (ndlr : la superstition veut en effet qu’une victoire dans la régate inaugurale hypothèque toute chance de triomphe au général). Nous testons des voiles neuves, le bateau va mieux que l’année dernière. Nous avons beaucoup travaillé cet hiver à Lorient, j’essaie de nouveaux réglages au niveau du mât, et on commence à voir les résultats sur l’eau. J’espère que la tendance va se confirmer sur toute la Generali Solo ! Je suis aussi très content pour les gens qui étaient avec moi à bord aujourd’hui, car je pense qu’ils ont pris beaucoup de plaisir ! » Ce qui fut le cas de tous les enfants, qui ont en outre eu la joie d’être accueilli sur le quai avec un goûter offert par la ville.

Les hostilités proprement dites débuteront demain en baie d’Aigues Mortes, où la première manche sera lancée à 11 heures.

Source : Generali Solo

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